Et puis je suis heureuse, très heureuse, mon ami. […] Quelques amis s’étonnaient et blâmaient. […] George Sand non plus n’avait pu faire taire ses amis. […] C’est l’amie qui part avec moi. […] Les amis n’ont pas cessé d’exciter les ressentiments.
Il l’est précisément quand il écrit à ses amis intimes, mais il ne l’est pas — et n’a pas à l’être envers la société ou les étrangers. […] Est-il même fautif si, après vingt ans, celui qui a été son ami ne l’est plus par suite d’une fâcherie ou de l’écoulement du temps ? […] Bien plus : il arrive qu’un écrivain demande à un ami de lui restituer sa correspondance parce qu’elle représente à ses yeux une sorte de journal de voyage, ou un journal intime, ou parce qu’elle renferme des souvenirs qui lui sont précieux ; et son retour dans les mains de leur auteur paraît toujours naturel à l’ami. […] Mais il empêcherait par contre les amis de trahir en vendant les lettres qui leur ont été envoyées. […] Ils déclaraient aux amis et aux étrangers qui voulaient en rapportant leurs souvenirs, contribuer à étendre sa renommée : « Patientez !
Sa liberté et sa retraite, tantôt à Potsdam chez un roi lettré, tantôt à Cirey chez une amie, tantôt à Ferney chez lui-même, doublaient sa vie. […] Cicéron, aussitôt qu’il avait un jour d’inaction, allait s’enfermer à Tusculum, au milieu de ses livres, accompagné de ses secrétaires et quelquefois d’un ou deux amis. […] Le secret de cette inconséquence et de cette faiblesse apparente, c’est que Cicéron parlait devant César et devant les amis de César ; il savait, sans pouvoir le prouver, que César et les amis de César, dans le sénat, étaient secrètement complices de Catilina, mais il n’avait point de preuves contre eux. […] dans ce grand nombre de sénateurs, parmi lesquels tu as des parents, des amis, des proches, quel est celui de qui tu aies obtenu un salut, un regard ? […] Tout récemment, mon cher Brutus, après que vous fûtes parti de Tusculum, j’éprouvai mes forces devant un grand nombre d’amis.
Mélancton, quoique ami de Luther, et pensant comme lui, était modéré ; et quoique chef de secte, n’était point fanatique. […] Il semble qu’on est dans un cabinet de médailles que l’on parcourt, et qu’un homme qui a été le contemporain et l’ami de tous ces grands hommes, en vous montrant leur figure, vous parle d’eux avec cet intérêt tendre que donnent l’estime et l’amitié. L’un d’eux, surtout, avait été l’ami de Sainte-Marthe. Ils avaient vécu quarante ans dans l’union la plus étroite, l’orateur se plaint, en commençant son éloge, de ce qu’il rend un si triste devoir à un ami, dont il aurait voulu n’être point séparé, même à la mort ; et en finissant, il s’écrie, dans la manière antique : « Je te salue, ombre vertueuse ! reçois ce long et dernier adieu de ton ami.
Le même savant prélat tint compte aussi pour son Denys d’Halicarnasse d’une lettre critique à ce sujet, que Leopardi adressa en 1817 à son ami Giordani. […] Au mois d’octobre 1822, cédant aux instances de quelques amis, Leopardi quitta pour la première fois Recanati et se rendit à Rome, où ses relations s’étendirent. […] Niebuhr essaya encore d’attirer son jeune ami comme professeur à l’Université de Berlin. […] Je ne sais plus me plaindre, mes chers amis ; la conscience que j’ai de la grandeur de mon infortune ne comporte pas l’usage des paroles. […] Après un court séjour à Rome (1831-1832) et un retour passager à Florence, Leopardi était allé s’établir à Naples sur la fin de 1833, déterminé par un ami dont le nom restera désormais inséparable du sien.