Il ajoutait à cette mise en scène quelques danseuses en jupes courtes, sablant les articles des journalistes avec du champagne. […] » s’écrie le vieillard transporté, et il ajoute en lui-même une dernière syllabe à ce nom trompeur.
Et c’est ainsi que, dans ces charmants volumes de La Mare au diable, je trouve en tête la page que j’ai citée, et, tout à la fin, je ne sais quelle brochure socialiste qui vient s’ajouter là, on ne sait pourquoi. […] Je me hâte d’ajouter que ce cahotement ici, et pour cette fois du moins, n’est pas du tout désagréable.
Jean-Jacques Rousseau dit quelque part que, dans sa jeunesse, une femme de sa connaissance lui prêta Gil Blas, et qu’il le lut avec plaisir ; mais il ajoute qu’il n’était pas mûr encore pour ces sortes de lectures, et qu’il lui fallait alors des romans à grands sentiments. […] Ce qui ajoutait au plaisant du récit, c’était de savoir qu’Hoffman était un peu bègue, tandis que l’abbé de Pradt était la volubilité même.
Voltaire, lui écrivant sur une première lecture de son livre, après maint éloge ne peut s’empêcher d’ajouter : « Il y a des choses qui ont affligé ma philosophie ; ne peut-on pas adorer l’Être suprême sans se faire capucin ? […] Une trop longue paix lui paraît funeste : « La paix, dit-il, rend les peuples plus heureux et les hommes plus faibles. » Et il ajoute excellemment : « La guerre n’est pas si onéreuse que la servitude. » Ce n’est pas tant de la servitude du dehors qu’il s’agit ici que de celle du dedans et de la lâcheté qui envahit les âmes : « La servitude, dira-t-il encore, abaisse les hommes jusqu’à s’en faire aimer.
Il aurait pu ajouter : parce qu’elle est la plus propre à rendre les pensées d’un génie net, ferme, sensé et résolu. […] Frédéric est d’ailleurs dans le vrai du cœur humain, dans la réalité de l’observation morale et de la prophétie pratique, quand il ajoute : Le temps, qui guérit et qui efface tous les maux, rendra dans peu sans doute aux États prussiens leur abondance, leur prospérité et leur première splendeur ; les autres puissances se rétabliront de même ; ensuite d’autres ambitieux exciteront de nouvelles guerres et causeront de nouveaux désastres ; car c’est là le propre de l’esprit humain, que les exemples ne corrigent personne ; les sottises des pères sont perdues pour leurs enfants ; il faut que chaque génération fasse les siennes.