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508. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVIII » pp. 313-315

— La grande affaire de ces derniers jours a été la discussion de la Chambre des députés des 2 et 3 mai sur les jésuites.

509. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 115-117

Déja il s’apprêtoit à battre ces pauvres gens, il ne se pouvoit plus retenir ; on vient au secours, & l’affaire n’alla pas plus loin.

510. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »

La Fontaine montre d’où vient le lien, et cette petite circonstance ramène notre pensée au bord du marécage : Un brin de jonc en fit l’affaire. […] Mais, puisqu’ils parlent eux-mêmes, il faudra que leurs discours soient remplis de traits particuliers : car chacun de nous sait en détail ses affaires, et voit une à une les actions qu’il a faites hier, ou qu’il veut faire demain. […] Il se pénètre des affaires de ses clients, expose les titres de propriété, les moyens de droit, les arguments contradictoires, les généalogies, les noms propres. […] » Le plus sage des animaux, le renard, marqua la fin et le commencement de la carrière, leur désignant en même temps la course qu’il fallait faire et le but. »180 « Ce n’est pas l’affaire, dit La Fontaine, de savoir qui fut juge » ; et il blâme dans Esope un détail inutile ; il en a retranché bien d’autres qui contredisaient la conclusion. […] Nul ne trouve un seul instant l’affaire obscure ou douteuse.

511. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160

Bastide, en ce qui concerne l’affaire de Rome, une bonne intention, une bonne conduite de cette affaire et une bonne politique. […] Mais il est bien entendu que vous n’interviendrez en aucune façon dans la question politique et dans les affaires intérieures du gouvernement romain. […] « Signé : Jules Bastide. » * * * De ce que vous venez de lire, il résulte que le gouvernement du général Cavaignac n’a point voulu intervenir, et n’est intervenu en aucune façon dans les affaires intérieures, non pas de la république romaine, qui n’exista que deux mois plus tard, mais dans les affaires de l’État romain.

512. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336

La pratique des hommes et des affaires donnait au consul un sens des réalités qui manquait totalement au Platon de Genève. […] Pensez-vous que, l’affaire étant jugée et absolument finie, quand il m’arrive de mettre mon discours par écrit, je sois en courroux, la plume à la main ? […] Et, puisque ces sortes d’études ont pour but de nous rendre sages, il me paraît que je ne les ai point démenties par ma conduite, soit dans mes fonctions publiques, soit dans mes propres affaires. […] Maintenant qu’on a recommencé à me consulter sur les affaires de l’État, tout mon temps, toutes mes pensées, tous mes soins, appartiennent à la république, et la philosophie n’a droit qu’aux instants que n’exigera pas l’accomplissement de mes devoirs envers mon pays. […] Le plus souvent, disent-ils, les affaires publiques sont envahies par des hommes indignes, à la société desquels il serait honteux de se trouver mêlé, avec qui il serait triste et dangereux de lutter, surtout quand les passions populaires sont en jeu.

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