On croit au premier coup d’œil n’avoir affaire qu’à des fragments rangés les uns après les autres, et l’on marche dans un savant dédale où le fil ne cesse pas. […] beaucoup de savoir-faire, de facilité, de dextérité, de main-d’œuvre savante, si l’on veut, mais aussi ce je ne sais quoi que le commun des lecteurs ne distingue pas du reste, que l’homme de goût lui-même peut laisser passer dans la quantité s’il ne prend garde, le simulacre et le faux semblant du talent, ce qu’on appelle chique en peinture et qui est l’affaire d’un pouce encore habile même alors que l’esprit demeure absent.
Mais lisons les Mémoires d’outre-tombe ; ce titre, Bonaparte et moi sous-lieutenants ignorés, cette phrase, mon article remua la France, cette autre, ma brochure (De Buonaparte et des Bourbons) avait plus profité à Louis XVIII qu’une armée de cent mille hommes, cette autre, ma guerre d’Espagne était une gigantesque entreprise, cette autre encore, j’avais rugi en me retirant des affaires, M. de Villèle se coucha : voilà l’orgueil sottise. […] On comprendra à l’étude de ses chefs-d’œuvre que nous avons affaire, avant tout, à un artiste.
En 536, à la suite de cette tragique affaire des placards qui coûta la vie à six malheureux suppliciés sur la place de l’Estrapade, Marot s’enfuyait à Ferrare auprès de Renée de France et Étienne Dolet était jeté dans les prisons de Lyon. […] Panurge est l’homme du peuple il a besoin de toutes ses ressources pour se défendre et subsister, et si ses qualités n’y suffisent pas, il est tenté, pour se tirer d’affaire plutôt que par perversité, de faire le contraire du bien.
Ce lui est même une bonne chance d’avoir affaire à un lecteur nonchalant : elle est bien sûre de s’en faire un ami, en occupant sa paresse sans le déranger. […] Boileau, pour qui c’était une affaire de raison plutôt que de sentiment, tourne tout son chagrin en plaisanteries piquantes contre l’adversaire des anciens, et l’accable sous les excellentes Réflexions sur Longin, les Petites Lettre.
Wilder du succès obtenu par sa traduction, — ce n’est pas une petite affaire que de mouler le vers français sur les rythmes de cette musique — et constater une fois de plus que de tels travaux ont heureusement diffusé la connaissance des poèmes wagnériens. […] Les affaires wagnériennes ne marchent pas trop vite ici.