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419. (1826) Mélanges littéraires pp. 1-457

Sous le premier point de vue, on ne peut jamais trop admirer Shakspeare. […] En Versant des pleurs sur l’attendrissante histoire, Edwin admire les prodiges de la Muse. […] Est-ce pour des curieux qui se contentent de les admirer sans remonter jusqu’à vous ? […] S’il ne les a point égalés il nous apprend à les admirer. […] Soyons modérés dans nos opinions, indulgents dans nos critiques, sincères admirateurs de tout ce qui mérite d’être admiré.

420. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176

combien n’ai-je pas regretté souvent, en l’écoutant ou en le lisant, que les convenances mutuelles et que le respect extérieur pour nos opinions m’empêchassent d’admirer de plus près une si belle intelligence, et qu’un tel homme vécût à quatre pas de moi sans que je jouisse à satiété de son entretien ! […] À peine avertis de leur erreur, ils admiraient le prodige de cette glace si pure. […] Ces observations préliminaires jetées en courant, lisons et admirons. […] Mais le tableau, quoique de fantaisie, est si pittoresque, si précis, si bien coloré, si dramatique de dessin et de détails, que, même en révoquant en doute sa véracité, on ne peut assez admirer sa perspective. […] Pitt, ministre, Bonaparte feignait, de son côté, d’admirer ces orateurs d’opposition et de rapetisser dans M. 

421. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bourget, Paul (1852-1935) »

Paul Bourget, pour Byron, dont il descend par les sensations et par les sentiments, est assez grand et assez résolu pour ne pas souffrir d’un jugement qui le rapproche même pour le diminuer, du grand poète qu’il admire le plus.

422. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Glatigny, Albert (1839-1873) »

après avoir dévoré, relu ce livre par lequel il avait eu la révélation du vrai langage qu’il était destiné à parler, Glatigny fut du coup, immédiatement et tout de suite, l’admirable rimeur, l’étonnant forgeur de rythmes, l’ouvrier excellent victorieux de toutes les difficultés, l’ingénieux et subtil artiste qu’on a admiré dans les Vignes folles, dans les Flèches d’or, dans le Fer rouge, dans le Bois, dans Vers les saules, dans l’Illustre Brisacier.

423. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 56-59

Le Panégyriste considere son Héros sous tous les rapports qui peuvent développer son caractere, & le faire admirer autant que chérir.

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