Au mois d’Octobre de la même année, la Salle du Petit Bourbon fut démolie pour ce grand et magnifique Portail du Louvre, que tout le monde admire aujourd’hui. […] Toutes ses Pièces n’ont pas d’égales beautés, mais on peut dire que dans ses moindres il y a des traits qui n’ont pu partir que de la main d’un grand maître, et que celles qu’on estime les meilleures, comme Le Misanthrope, Le Tartuffe, Les Femmes savantes, etc. sont des chef-d’œuvres qu’on ne saurait assez admirer.
Contradictoire quelquefois quand il raisonne, par exemple lorsqu’il nous dit que le siècle de Louis XIII, dans ses commencements, était le siècle des plus grandes âmes, qu’il l’admire et même l’admire trop, et lorsqu’à trois pas de là il ajoute que les petits vers des Voiture du temps, les billevesées des ruelles et des Samedis de chez Mademoiselle de Scudéry étaient à la taille de ce siècle si grand !
Jules Levallois va payer sa finesse… Quand il s’agit de Corneille et qu’on a dit à l’imagination qui l’admire : « Tu ne sais pas tout, ma petite, et je vais te montrer tout à l’heure un Corneille dont tu ne te doutes pas ! […] Levallois n’est point de ressusciter un phénix tiré d’un autre phénix qui a brillé et qui brille encore aux yeux des hommes, mais de nous ramener au vieux Corneille, à ce phénix dont la jalousie de Voltaire avait coupé les ailes, et de nous en faire admirer les beautés depuis longtemps inaperçues.
Il est sûr que Mr Vernet n’a pas peint ces deux morceaux à l’heure qu’on choisirait pour les admirer.
Vous admirez pourtant Barrès ! […] Aimer, admirer, ou affirmer une chose — l’amour n’est qu’une affirmation énergique — c’est nécessairement haïr, mépriser ou nier son contraire. […] Pierre Je vous admire. […] Pierre C’est mon avis, quoique j’admire passionnément les Fleurs du mal. […] Paul Hazard a cité dans son discours de la Sorbonne, à la cérémonie du centenaire, le mot d’un vrai jeune de sa connaissance, lequel admire Taine, parce que Taine est direct et fort.