C’est à cette diminution de sa pensée, de son talent et de son œuvre, que s’est exposé Dargaud, et quoiqu’il nous reste, dans son livre, beaucoup à admirer encore, cette diminution, en plus d’un endroit, il l’a subie.
Pour nous, qui ne sommes pas philosophe et qui ne nous vantons que d’être chrétien, le mérite du Traité de la Connaissance de Dieu est bien au-dessus d’un mérite purement scientifique, et nous l’admirons principalement parce qu’il arrive de toutes parts aux conclusions du bon sens, de la tradition, de l’histoire.
Il a besoin, pour être légitimement admiré, d’une date au-dessus de sa tête.
Après avoir savouré les détails de son livre, qui sont jolis souvent et parfois touchants, après avoir admiré l’adresse et la délicatesse de touche avec laquelle l’auteur, qui est l’amant de son histoire, sauve sa maîtresse de la vileté ordinaire aux femmes comme elle, — car, il faut bien le dire, Louise est de la race aux camélias, dont on abuse vraiment trop dans les romans et au théâtre, et qui fera, si on continue, appeler la littérature française du xixe siècle la littérature des filles entretenues, — on est tout étonné de cette rupture peu intelligible qui vient brusquement clore le livre, et on voudrait se l’expliquer.
Ainsi, par exemple, il blâme en Balzac le portraitiste, ce qu’il admire dans Saint-Simon.