Si oui, vous serez admis dans mon musée, chacun à sa place, ainsi que des statues de pierre. — Buffon, comme tout son siècle, avait plus d’intelligence que de cœur. « Que je vous plains !
Et néanmoins il ne me répugne point d’admettre un tel jugement et je ne le veux ronger ni de restrictions ni de réserves, convaincu que tout autre renfermerait une dose quasi équivalente d’erreur.
Ce philosophe, chargé de présider à l’éducation de Chapelle, fils naturel de l’Huiller, maître-des-comptes, et voulant donner des émules à son élève, admit à ses leçons Bernier, Cyrano, Pocquelin ; bientôt il est enchanté de la docilité, de la pénétration de celui-ci, et lui enseigne, non seulement la philosophie d’Épicure, mais lui donne encore les principes de cette philosophie pratique, plus douce, plus utile, et que nous lui verrons mettre en action dans toutes ses pièces. […] Aucune, si, en méditant ses rôles, il ne sait lire en même temps dans la tête, dans l’âme de son auteur, et y puiser la véritable, l’infaillible tradition ; l’acteur qui n’a pas reçu du ciel ce premier dom, et qui ne l’a pas perfectionné par l’étude, doit renoncer à jouer la comédie, les pièces de Molière surtout ; il est du petit nombre d’auteurs qui, toujours vrais, n’admettent jamais de contrefaction, ressource ordinaire des talents médiocres.
On peut bien « s’ennuyer », puisque Jupiter s’ennuie, partant se désennuyer, admettre chez soi des bouffons, des plats-pieds, s’en distraire un moment, en rire, se laisser aduler, et même parfois consentir à les gratifier de quelque auguste sourire.
Mais admettons que votre éthique ne puisse se hausser jusqu’aux problèmes qui intéressent l’humanité tout entière.