« Notre langue, peu accentuée, prétendait-il16, ne saurait admettre le vers blanc, et ni Voltaire, vice-roi de Prusse en son temps, ni Louis Bonaparte, roi de Hollande au sien, ne me sont des autorités suffisantes pour hésiter, ne fût-ce qu’un instant, à ne me point départir de ce principe absolu.
Le diadème n’est rien aux yeux de l’orateur ; par lui, le pauvre est égalé au monarque, et le potentat le plus absolu du globe est obligé de s’entendre dire, devant des milliers de témoins, que ses grandeurs ne sont que vanité, que sa puissance n’est que songe, et qu’il n’est lui-même que poussière.
Le théologien, spéculant sur l’absolu, sur la simplicité essentielle d’un dogme révélé, n’a pas à tenir compte de ces variétés, qui ne menacent d’aucune manière les vérités fondamentales ; mais comment le philosophe nationaliste s’empêcherait-il de les enregistrer ?
En ce qui concerne la question d’art, ces livres n’avaient peut-être pas non plus atteint la simplicité absolue. […] Valait-il mieux qu’il se consumât à la poursuite d’une science impossible et d’un absolu chimérique ? […] Mais il flotte dans les limbes de la métaphysique, suspendu et disputé entre la superstition et la science, entre le monde des phénomènes sensibles et celui de l’idée absolue. […] Si les forces ont le droit absolu d’être, comment ont-elles le devoir non moins absolu : de transiger ? […] Poétiquement, il n’y a rien qui prête à des beautés d’un ordre plus élevé que cette antithèse absolue du bien et du mal.
Avec cela, une imprévoyance absolue. […] Quel contraste avec la condition d’absolu désespoir où vous m’avez trouvé et dont vous m’avez tiré ! […] Flavien était un esprit plein d’ambition et de vigueur, il prit sur l’âme plus indolente de son ami un empire absolu. […] Romanes, abjurant avant de mourir son ancienne foi dans la valeur absolue de la raison et de l’expérience scientifique. […] Cet amour de la vérité, ce désir effréné de la vérité absolue, est non seulement puéril, mais irrévérencieux.