. — Les Joyeuses Commères de Paris, scènes de la vie moderne, avec G. […] Depuis quinze ans, il n’est donc pus un poète qui soit arrivé à Paris sans entrer fatalement dans le cercle de M. […] C’était cent fois mon avis ; et tout Paris, déjà, le partageait avec moi, saluant en ce dernier venu le triomphe du premier arrivé. […] [L’Écho de Paris (octobre 1898).] […] [L’Écho de Paris (décembre 1898).]
Je citerai des phrases, des mots, des fragments de conversation ou de mémoires, écrits ou dits non par une seule, mais par dix jeunes filles, à Paris ou en province. […] Elle gagnait quatre cents francs par mois, comme première, dans une grande maison de Paris. […] Elle n’habiterait pas Paris parce que le paysage de Paris est fatigué. […] le canton de Plœuc, d’où elles partent si nombreuses pour Paris. […] Conférence faite à Paris, salle des Mathurins (Société des Conférences), le 29 mars 1898.
Il me semble que l’on fait plus de plaisanteries à Paris pendant une seule soirée, que dans toute l’Allemagne en un mois. […] Un imprimeur de Paris avait fait une tragédie sainte, intitulée : Josué. […] J’ai entrepris d’aller à Paris toutes les fois que l’on donne aux Français des comédies de Molière ou d’un auteur estimé. […] Quinze jours après je retourne à Paris pour voir Valérie ; l’on donnait aussi les Deux Gendres, comédie célèbre de M. […] Il dépend de la police de Paris d’arrêter la décadence de l’art dramatique.
Né dans les ruisseaux de Paris, que Madame de Staël aimait seulement rue du Bac, François Villon (qu’on me permette ce mot moderne), le voyou du xve siècle, l’escholier qui ne fut jamais maître, si ce n’est en poésie, est resté toujours un peu vautré dans la bouc noire de son origine et masqué comme un marmouset par cette fange, quoiqu’à plusieurs reprises un rayon d’or soit tombé sur lui. […] … Supposez qu’il cesse d’être un bohème comme on l’était au xve siècle, donnez-lui une place dans le classement d’un monde où chacun était classé, faites un moine, un soldat, un être quelconque de cette société féodale, qui lut un chef-d’œuvre de hiérarchie, de cet escholier indomptable qui a rompu son ban et qui est devenu un véritable outlaw en plein Paris, — autant, ma foi ! […] C’était la seule manière qu’il y eût de relever le poète de la dégradation que lui a fait subir le jugement sommaire de la Postérité, qui n’a vu, elle, sous son tabard usé par la misère, que le maillotin, le mauvais garçon, l’enfant terrible d’un Paris terrible, et qui s’en est trop détournée. […] Campaux le compare, lui, aux peintres flamands, mais aux peintres flamands qui n’ont pas fait de paysages, car, particularité de son génie, par ce côté frappé de sécheresse, Villon, le racleur des pavés de Paris, qui avait voyagé pourtant de l’une à l’autre frontière de cette France qui eût pu lui apprendre et lui faire aimer la nature, n’en remarqua jamais la magnifique plasticité. […] Paris boucha tout à cet amant de la belle Héaulmière, qui avait tant cauponisé, comme dit Rabelais, ès tabernes méritoires de la Pomme-de-Pin .
Mme Swetchine était une dame russe, née à Moscouen 1782, qui mourut à Paris en 1857. […] Elle eut un salon d’un caractère particulier, sérieux, ingénieux, extrêmement artificiel d’aspect, et qui, entre les divers salons de l’aristocratie européennes distinguait par une teinte théologique prononcée ; et si l’on m’avait dit, il y a trente ans, lorsque j’entendis parler d’elle pour la première fois, que ce salon deviendrait un jour un sujet d’entretien public, que tous les journaux de Paris en raffoleraient, que tous les critiques parisiens y rendraient hommage en tâchant de se monter au ton des initiés, je ne l’aurais jamais cru. […] Une autre circonstance de sa vie où elle paraît auniveau ou plutôt au-dessus de tous les éloges, c’est, bien des années auparavant (1834), lorsqu’elle reçutbrusquement la nouvelle du rappel de Paris et de l’exildu général Swetchine : l’empereur de Russie, par uncaprice inexplicable de bon plaisir, l’ordonnait ainsi. […] Mme Swetchine, après tout, et si l’on excepte cette pénible année 1834-1835, a mené, au sein de Paris, une existence heureuse, conforme à ses goûts, à sa faiblesse de santé, à son ambition intellectuelle comme à son activité vertueuse. […] A Genève comme à Paris on aime sans doute la vérité, mais on l’arrange un peu.