Molière, I, 315 ; II, 16, 32, 52, 58, 88, 151, 319, 327 ; IV, 239, 241 ; V, 24 ; VI, 67 ; VIII, 41, 90 ; IX, 25.
On connaît un peu mieux la personnalité de Molière, parce qu’il est moins grand ; cependant lui aussi a la faculté de l’effacement, lui aussi a le pouvoir impersonnel de rire quand son cœur est brisé, et de donner le change à ses larmes.
On sait que Molière se souvint de Rotrou, en le surpassant dans l’Amphitryon.
Car cela nous est égal que Balzac écrive ou compose mal, qu’il mêle à ses qualités un romantisme saugrenu et un réalisme assez trivial ; tout ce que nous lui demandons c’est d’être ce qu’il est, avant tout, c’est-à-dire un prodigieux créateur d’êtres vivants, comme Shakespeare et comme Molière. […] On le meuble d’un bric-à-brac de fortune dont l’usurier, comme dans Molière, fournit quelques-unes des pièces.
Comme Taine, il a mis admirablement en lumière le côté oratoire de Rubens, cet « ondoiement » et cette « flamme » dont Sainte-Beuve fait sur un registre symétrique le trait d’un Molière et d’un Bossuet. […] Plus généralement, on trouve dans Dominique quelque chose de la tragédie française, de même qu’on verrait au fond de Madame Bovary et de l’Éducation le comique triste de Molière.