Ce que la volonté, la détermination d’un homme de tête et de cœur, aux instants les plus critiques, si cet homme est le point de mire de tous, peut jeter d’imprévu dans la balance des événements, est incalculable.
Lionel des Rieux La mort de Verlaine est un événement fâcheux et qu’il convient de regretter avec les Muses.
Grands événements !
Tous les possibles ne doivent point avoir aucun lieu en bonne peinture non plus qu’en bonne littérature ; car il y a tel concours d’événements dont on ne peut nier la possibilité, mais dont la combinaison est telle qu’on voit que peut-être ils n’ont jamais eu lieu et ne l’auront peut-être jamais.
Peut-être s’abandonnerait-il définitivement à cet amour coupable ou saint, mais en tout cas irrésistible, sans le secours adventice d’un événement tragique. […] Point de « dialogues rapportés, dont le réaliste souvent se fait gloire », et qu’il faut laisser au phonographe, comme au cinéma « les événements extérieurs, les accidents, les traumatismes ». […] Quant à celle du roman, elle ne nous paraît compromise ni par les dialogues, ni par les événements extérieurs, dont Édouard ne se passe pas (et comment ferait-il ?) […] Mais loin d’éliminer les événements, le dialogue et les aspects physiques, il ne se composera que de ces matériaux, mis en forme narrative. […] Il ne fallait à Jean-Jacques que cent cinquante pages pour nous mener à son installation définitive chez Mme de Warens et à sa vingtième année, bien que les dix-neuf précédentes fussent très chargées d’événements.