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229. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »

Le comique de situation et le comique de mots [ I ]   Nous avons étudié le comique dans les formes, les attitudes, les mouvements en général. […] Il sera plus utile d’étudier ces procédés à l’état pur sur des exemples nouveaux. […] [ II ] Il y a peut-être quelque chose d’artificiel à faire une catégorie spéciale pour le comique de mots, car la plupart des effets comiques que nous avons étudiés jusqu’ici se produisaient déjà par l’intermédiaire du langage. […] Que dirait-on du chimiste qui aurait les corps à discrétion dans son laboratoire, et qui prétendrait ne les étudier qu’à l’état de simples traces dans l’atmosphère ? […] Nous nous proposons, en effet, d’étudier les caractères comiques, ou plutôt de déterminer les conditions essentielles de la comédie de caractère, mais en tâchant que cette étude contribue à nous faire comprendre la vraie nature de l’art, ainsi que le rapport général de l’art à la vie.

230. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VIII. Utilité de l’étude du plan et de la composition des ouvrages qu’on lit »

Inversement, quand un livre se présente avec une table de matières ample et exacte, étudiez-en le rapport avec le corps du développement.

231. (1829) Tableau de la littérature du moyen âge pp. 1-332

C’est là que nous les étudierons. […] Il étudiait la métaphysique, l’histoire, les lettres. […] Le français fut étudié comme langue morte, et parlé comme langue familière et vivante. […] On venait donc à Paris étudier la scolastique et la théologie. […] Le Dante avait beaucoup étudié les anciens, et en connaissait un grand nombre.

232. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Appendice. »

La Suisse française, Genève et notre chère Lausanne m’ont toujours paru de parfaits belvédères pour nous bien observer et pour nous étudier dans nos vrais rapports avec l’Allemagne. […] Quant à Byron lui-même, bien qu’il lui adressât des Épîtres, Lamartine ne s’en inquiétait que d’assez loin et pour le deviner, pour le réfuter bien vaguement, plutôt que pour l’étudier et pour le lire. […] « En un mot, les vrais poëtes de cette époque et de ces origines romantiques françaises sentaient et chantaient d’après eux-mêmes, bien plus qu’ils ne songeaient à imiter ou à étudier. […] « Moi-même, s’il m’est permis de me citer comme poëte, tout en professant et même en affichant l’imitation des poëtes anglais et des lakistes, je vous étonnerais si je vous disais combien je les ai devinés comme parents et frères aînés, bien plutôt que je ne les ai connus d’abord et étudiés de près.

233. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »

Au commencement du seizième siècle, deux jeunes moines d’un couvent du bas Poitou étudiaient avec ardeur les langues anciennes, et particulièrement le grec la langue défendue en ce temps-là, et qui n’en était que plus cultivée. […] On le vit, en 1530, à l’âge de quarante-deux ans, aller à Montpellier étudier la médecine. […] · Ce qui est moins douteux, c’est que pendant son séjour à Montpellier il étudia profondément son art. […] Le mot étudier est trop faible pour peindre cette ardeur de curiosité avec laquelle il se jeta sur tout ce qui avait été retrouvé de l’antiquité, philosophie, morale, médecine, anatomie, astronomie, marine, guerre, jeux, gymnastique, tout jusqu’à ces raretés de bibliographie qui ont été le produit de quelques cerveaux malades.

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