Or voici ce qui ressort pour moi le plus clairement de cette longue étude multipliée, qui a mis successivement en relief tant de moments et ravivé ou réhabilité avec plus ou moins de critique tant de figures ; voici l’aperçu et le résumé total, après qu’on a rabattu les exagérations et réduit les partis de chaque historien. […] Ce goût pour les lettres proprement dites, quand on n’a que des études de l’antiquité fort faibles, qu’on sait à peine du latin et pas du tout de grec, est un des traits qui caractérisent le Français, surtout celui d’alors, et qui le différencient profondément des hommes politiques de l’Angleterre. […] Ces opinions, dans d’autres circonstances, ont pu se développer, devenir plus réfléchies ; mais je ne me rappelle pas en avoir jamais changé. » Malouet, en ces deux années d’études originales, faites aux sources, avait acquis la première étoffe, non-seulement du commissaire administrateur de Cayenne et de la Guyane, non-seulement de l’intendant de Toulon, mais celle du conseiller d’État qu’il fut depuis, du grand administrateur, créateur de l’arsenal d’Anvers, et du ministre de la marine. […] Chabanon était un créole spirituel et d’une jolie figure, qui unissait des études sérieuses à des talents d’agrément, helléniste et bon violon, lisant en grec Homère, que Suard n’avait jamais pu lire en entier, même en français ; homme de société et sensible, d’un tour romanesque, qui ressentit et inspira de vives tendresses et des sympathies délicates ; qui fut cher à d’Alembert et à Chamfort.
Soit qu’il fit choix d’époques encore neuves à l’étude, soit qu’il se jetât sur des pays à mœurs franches et sauvages, soit même qu’il se tînt à des cas singuliers du cœur, toujours, en tout sujet, il se retranchait, pour ainsi dire, au début ; il mettait une portion de sa vigueur à ne pas sortir du cercle tracé ; il faisait comme le soldat romain qui, à chaque halte, avant toute chose, traçait le fossé et posait le camp. […] C’est alors qu’il est bon de se partager, de se faire à temps un goût, une étude durable, ce que j’appellerai un cabinet de curiosités ou un cloître pour la seconde moitié de la vie, la partie de whist ou d’échecs des longues heures paisibles. […] L’étude alors est là, l’érudition dans toutes ses branches et avec ses ingénieux travaux, plus longs, à coup sûr, que la vie : elles ont pour objet d’occuper, d’animer, s’il se peut, les saisons sur lesquelles d’abord on ne comptait guère, et qui ont déconcerté plus d’un. […] Dans le volume d’Études sur l’Histoire romaine qu’il a depuis publié (1844), et qui traite de la Conjuration de Catilina, M.
On voit le péril de cette étude. Du jour où nous examinerons les animaux par leurs rapports avec nous et d’après leur utilité, notre imagination, nos usages, nos goûts, nos dégoûts corrompront notre étude. […] » Oserais-je dire des dégoûts de Buffon pour certains objets de son étude, que la cause principale est que Dieu y manque ? […] Flourens, Étude sur Buffon.
À l’heure où, ses études terminées, ses diplômes obtenus, le jeune homme s’apprête à respirer librement, le régiment le réclame. […] J’en veux prendre exemple sur ce qui se passait au lycée Charlemagne où je fis mes études. […] Avec Cartaut, la blague avait pénétré l’ancien enseignement emphatique et solennel C’était un mot d’ordre chez les derniers Normaliens d’affecter l’esprit du boulevard et de délaisser l’étude des classiques dont ils avaient la garde, pour se consacrer au journalisme, à l’étude des romanciers en vogue et des vaudevillistes.
C’est à expliquer, sinon à concilier des jugements si divers, que veut s’employer cette étude, sorte de mise au point impartiale du débat. […] Ses études commencées dans un pensionnat d’Auteuil et terminées au lycée de Sens, il se sentit la vocation des lettres, mais il savait que la carrière nourrit peu son homme et qu’un poète soucieux de se réaliser noblement doit, avant tout, assurer l’indépendance de la pensée par des ressources auxiliaires. […] Albert Thibaudet lui consacre une importante étude, M. […] Une étude d’ensemble sur son œuvre s’imposerait ici si je ne craignais les redites et qu’elle ne fît double emploi avec celle que j’ai déjà publiée en 1911 en tête de l’Assomption de Paul Verlaine, parue aux éditions du Mercure de France.