Il fit de bonnes et intelligentes études au collége Sainte-Barbe ; sa mère, qui l’aimait très-tendrement, le poussait à une émulation extrême qui, dans un caractère moins uni, eût pu engendrer la vanité. […] Il fit ainsi bien des essais dès le collége ou dans l’étude d’avoué où il entra pour quelque temps ; car sa mère, en mourant, avait exprimé le désir qu’il fût avocat, et M. […] Scribe passe dans le quartier, je le prie de monter à l’étude, où il y a de la besogne pressée. » Ses premières bluettes, faites la plupart de compagnie avec M. […] La Rochefoucauld l’a dit : « Les occasions nous font connaître aux autres, et encore plus à nous-mêmes. » Combien d’aperçus comiques ainsi dépensés, que l’étude et un lieu meilleur auraient pu agrandir ! […] Tout le reste, on l’a trop vu en effet, n’était que critique, système, étude préparatoire éternelle.
Lamoureux de changer « patriotiquement » son affiche et de nous donner les Troyens — qui exigeraient, remarquez-le, cinq à six mois d’études. […] Dans notre dernier numéro, annonçant la publication des lettres du Figaro, nous n’avons voulu, pour rien au monde, opposer aux allégations qui y étaient contenues un démenti hâtif, non appuyé d’une étude des faits. […] *** Les relations du roi de Bavière et de Wagner — un sujet d’étude si intéressant ! […] J’honore en Beethoven celui qui a éveillé en moi la passion pour l’art et pour ses plus sublimes buts ; dès lors il a été mon étude et comme je me sens la force de parler dignement sur ce sujet enthousiasmant, j’ai pris la résolution intime d’écrire l’histoire de sa vie. […] Lamoureux, soit, enfin, en donnant aux motifs toute leur valeur significative, ce qui ne peut être produit que par une étude approfondie de l’œuvre et une compréhension du sens des motifs-conducteurs ; cette dernière manière est celle des orchestres de Leipzig et de Bayreuth.
Dans une lettre à Sophie, où il lui développe les principes de la tolérance civile (car cette correspondance n’est qu’un déversoir à toutes les pensées et à toutes les études qui l’occupent aux divers moments), il se mettra tout à coup à s’écrier : « Voyez la Hollande, cette école et ce théâtre de tolérance ! […] Mais les idées philosophiques du siècle l’avaient peu à peu refroidi de cette ardeur de la guerre ; voyant son père d’ailleurs ne songer qu’à lui fermer toutes les carrières régulièrement tracées, il s’était replié sur lui-même, et son esprit « affamé de toutes sortes de connaissances » s’était jeté sur d’autres études qu’il avait approfondies. […] Mais tout cela n’était que la préparation et en quelque sorte le cours d’études de l’orateur, duquel les anciens exigeaient qu’il sût tout, afin de pouvoir parler sur tout. […] L’amant était encore tout vivant et tout délirant en lui ; le père était tout occupé de l’enfant qui venait de naître et qui vécut peu ; le prisonnier multipliait ses réclamations, ses apologies, ses mémoires, dans la vue de ressaisir sa liberté, et, en attendant, l’homme d’étude se livrait à toutes les lectures qui lui étaient possibles, à la traduction et à la composition de divers ouvrages, dont on voudrait à jamais anéantir deux ou trois, pour l’honneur de l’amour, pour la dignité du malheur et celle du génie. […] il nous est bien force aujourd’hui de suspendre nos études d’alors.
C’est alors qu’il fut placé, d’abord au petit séminaire de Meaux, puis à celui d’Avon, près Fontainebleau, où il fit ses études, d’excellentes études classiques, sans oublier les vers latins qu’il variait et tournait sur tous les rythmes d’Horace. […] pourquoi faut-il qu’aveuglant la jeunesse, Comme tous les plaisirs, l’étude ait son ivresse ? […] Après les journées de juillet 1830, auxquelles il avait pris part vaillamment, Moreau quitta pendant un temps l’imprimerie ; il s’était fait maître d’études, mais ce n’était pas une carrière. […] Il y ébaucha librement ses études, qu’il alla suivre et terminer au petit séminaire de Largentière. […] De retour à Lyon après ses études, il y fut placé dans une maison de banque ; les promenades rêveuses du soir, au bord du Rhône, ne le consolaient qu’à demi des dégoûts du jour et des ennuis du comptoir.
Les formes faibles de l’attention ne peuvent rien nous apprendre : en tout cas, ce n’est pas par elles qu’il faut commencer notre étude. […] Cette étude, loin d’être accessoire, est donc pour nous capitale. […] Revenons à l’étude psychologique. […] Je laisse de côté les concepts régulateurs (temps, espace, cause), dont l’étude nous entraînerait trop loin. […] Ces deux dernières seront rigoureusement exclues de notre étude, parce qu’elles relèvent de la pathologie des sentiments et de la volonté.