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1240. (1785) De la vie et des poëmes de Dante pp. 19-42

Alors il monte avec elle de sphère en sphère, de vertus en vertus, par toutes les nuances du bonheur et de la gloire, jusque dans les splendeurs du Ciel empyrée ; et Béatrix l’introduit au pied du trône de l’Éternel.

1241. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63

Le Hollandais, devant le puissant océan, son éternel ennemi, sait qu’il ne peut lutter avec avantage contre lui que par la patience ; qu’un travail momentané est insuffisant pour donner un résultat favorable, tandis qu’un combat de tous les moments finira par le faire triompher, et il souscrit à cette obligation sans en discuter les inconvénients.

1242. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame, duchesse d’Orléans. (D’après les Mémoires de Cosnac.) » pp. 305-321

Jalousies, soupçons, rivalités, déguisements, des confidents qui se font valoir et qui sont des traîtres, c’est l’éternelle histoire de tous les groupes jeunes et amoureux, livrés à eux-mêmes dans les loisirs et sous les ombrages ; mais ici ce sont des jeunesses royales et qui brillent au matin du plus beau règne ; l’histoire les fixe, la littérature, à défaut de la poésie, en a consacré le souvenir ; une plume de femme les a racontées dans une langue polie, pleine de négligences décentes ; le regard de la postérité s’y reporte avec envie.

1243. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — II. (Fin.) » pp. 206-223

Il avait dit, à un autre endroit, en célébrant l’invention de l’imprimerie, et en sacrifiant légèrement aux idées enthousiastes du moment : « Un jour éternel s’est levé, et son éclat toujours plus vif pénétrera successivement dans tous les climats ! 

1244. (1903) Zola pp. 3-31

Rien ne vaut la descente des ouvriers, à la fin de la journée, par la rue Oberkampf, la lente coulée des voitures à travers les Champs-Élysées au retour des courses, la galopade furieuse des ouvriers révoltés dans Germinal, l’éternel va-et-vient des chevaux démontés, nuit tombante, dans le champ de bataille de Sedan, le « train blanc » de Lourdes et, à Lourdes aussi, le vent de folie extatique qui couche, relève et prosterne à nouveau la foule, avec ce cri monotone qui s’élève, s’enfle et roule dans l’air enfiévré : « Seigneur !

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