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526. (1887) Discours et conférences « Discours prononcé au nom de l’Académie des inscriptions et belles-lettres aux funérailles de M. .Villemain »

Ministre de l’instruction publique à une époque où la culture élevée de l’esprit était tenue par la politique, non pour un amusement frivole d’aristocrates oisifs, mais pour un intérêt public, M. 

527. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 451-455

« Un cri universel s’est élevé, il y a quelques années, contre ce malheureux Abbé de Caveirac.

528. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

Il composa alors ce qu’il crut un roman, mais ce qui n’était au fond qu’une étude des classes plus élevées de la Russie. […] Sa figure vermeille, type parfaitement russe, son front blanc et élevé, son nez un peu fort et ses lèvres larges et régulières respiraient une santé campagnarde, et témoignaient d’une grande et abondante force vitale. […] De plus, elle lui portait envie : il était si bien élevé, il parlait si bien le français avec l’accent parisien, et elle pouvait à peine prononcer « bonjour », et « comment vous portez-vous ?  […] Cela n’est pas mon fait ; mais quelque chose dans ce genre, quelque chose d’élevé. […] Elle a des sentiments élevés.

529. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315

Bien qu’élevé à Berlin et vivant à Paris, le génie d’Ivan Tourgueneff a l’arrière-goût de Russie. […] Son front est plane, élevé, lumineux, comme une façade de temple antique, sous la lisière d’une sombre forêt. […] Est-ce parce que je suis, comme vous le dites, un homme bien élevé ? […] Dans son esprit, il s’était élevé seulement une nouvelle idée, l’idée d’entreprendre un voyage en un temps opportun. […] Un vieux boiteux sortit aussitôt d’une hutte élevée près d’un potager et se mit à crier.

530. (1856) À travers la critique. Figaro pp. 4-2

Du reste, il a des repentirs et des retours terribles, et son feuilleton est encombré des débris des statues élevées et brisées par ses mains. […] Je ne veux pas humilier mon pays ; il a l’instinct de ce qui est noble, grand et élevé ; — mais son organisation sociale l’amoindrit ! […] Je n’ai à reprendre dans cette étude, écrite à un point de vue élevé, que la conclusion hésitante, molle et trop systématiquement bienveillante à l’exécution de l’ouvrage, qui a été au-dessous du médiocre. […] Léon Gatayes, le plus débonnaire pourtant et le mieux élevé des critiques, non moins excédé que moi des trilles et des roucoulades de la partition, tire, en d’autres termes, exactement la même conclusion que Figaro. […] La chanson, élevée à la hauteur de l’action dramatique, voilà donc, je ne cesserai de dire, le triomphe de Darcier : c’est son terrain, son piédestal, je dirais presque sa tribune.

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