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1335. (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458

Non contens de me reprocher des fautes d’écrivain, ils ont encore voulu sonder mon coeur ; et ils ont cherché à me convaincre d’une présomption que je trouverois plus ridicule qu’ils ne s’efforcent de la rendre odieuse. […] Ces écrivains, tout excellents qu’ils sont, n’auroient pû nous éclairer sur leurs propres beautez, ils sentoient et ne raisonnoient gueres : mais d’où vient le silence de ceux qui l’auroient pû ? […] Celles qui sont échapées le plus souvent aux bons écrivains ont bien-tôt passé en privileges pour leurs ucceseurs, d’abord sous le nom de licence, et ensuite comme élegance même. […] Les autres partent d’écrivains plus instruits et plus ingénieux, mais qui malheureusement n’ont pas pour objet la raison ni la vérité. […] Et puisqu’il y a des écrivains qui, aux vers près, peuvent leur en procurer le plaisir, ne voilà-t’il pas des auteurs et des lecteurs faits les uns pour les autres ?

1336. (1875) Premiers lundis. Tome III «  Les fils  »

Nous n’avons jamais dit que le fils d’un écrivain, d’un poète célèbre, s’il a lui-même du mérite et du talent, ne pût légitimement hériter et profiler de la part d’honneur et de faveur acquise par un illustre père ; et il est surtout très bien à lui de soutenir le nom en sachant varier le mérite.

1337. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Champsaur, Félicien (1859-1934) »

Du reste, nul effet d’érotisme ou de névromanie dans tout cela ; mais l’effusion bien franche d’un écrivain dont la santé physique exubère et qui, à chacune de ses pages, découvre son tempérament.

1338. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Ducoté, Édouard (1870-1929) »

Pour moi, je ne vois aucun des écrivains nouveaux qui ait ainsi exprimé l’ennui de vivre.

1339. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 193-194

Ménage sur-tout fut offensé de la liberté, ou, pour mieux dire, de la justice avec laquelle il s’étoit expliqué à son sujet ; mais les Lecteurs furent du parti de Baillet, & seront toujours de celui de quiconque, sans humeur & sans partialité, fera connoître les défauts de chaque Ecrivain, sans lui rien dérober de la gloire qu’il mérite pour ce qu’il a composé de bon.

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