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870. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

Voilà ce que vous avez pu écrire trois mois à peine après. […] Il a regardé les vieilles maisons, les souvenirs s’en sont dégagés et il a écrit. […] Écrire fiévreusement des vers qu’elle ne daignera peut-être jamais lire ! […] Abel Hermant vient d’écrire le Sceptre. […] Le silence les exalte, l’encre les grise comme le vin, et leur plume les entraîne au-delà de leur pensée. » Voilà qui est vrai, j’en appelle aux femmes qui ont écrit, écrivent ou écriront, c’est-à-dire à toutes.

871. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre II. La Nationalisation de la Littérature (1610-1722) » pp. 107-277

On dirait parfois que Ronsard et Montaigne n’ont écrit que pour les gens de collège. […] Ni tout ce qui se fait ne peut se dire, ni tout ce qui se dit ne peut s’écrire. […] Ajouterons-nous qu’il était écrit en français ? […] Accordons-lui toutefois d’être spirituellement écrite ! […] I, II et III]. — Les tomes IV, V, VI, VII, VIII et IX sont remplis par les différents écrits de Fénelon sur le sujet du quiétisme, à l’exception des Maximes des saints ; — et les tomes X, XI, XII, XIII, XIV, XV et XVI par ses écrits sur ou contre le jansénisme.

872. (1921) Esquisses critiques. Première série

Tout ce qu’il écrit a le mouvement et la sonorité de la chose orale. […] On ne saurait écrire avec plus de sûreté, de justesse ni de propreté. […] Leur dit-on qu’ils écrivent mal ? […] Mais l’art d’écrire subissait une crise dangereuse. […] Écrit le soir.

873. (1864) Physiologie des écrivains et des artistes ou Essai de critique naturelle

  Une femme qui écrit, fût-ce avec génie, n’écrit pas comme un homme : cela est évident. […] Comment cela ne paraîtrait-il pas dans les écrits ? […] — Ajoutons que, lorsqu’il écrivait ainsi, en 1703, Bossuet avait la pierre. […] Léon Plée, si ma mémoire ne me trompe, a écrit là-dessus de jolies choses. […] C’est de là qu’il écrivit à sa Juliette les trois lettres que M. 

874. (1829) Tableau de la littérature du moyen âge pp. 1-332

Je sens que, pour un programme, il faudrait écrire ; on est trop long en parlant. […] Il est là dans sa langue naturelle ; il s’en sert pour écrire à des femmes, à Béatrix, à Mathilde. […] Ensuite il écrivit l’histoire de saint Louis. […] Les étrangers y apprenaient le français et s’exerçaient à l’écrire, comme un beau et savant langage. […] Il connaissait bien les lettres ; et, pour écrire, personne ne pouvait l’égaler.

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