Entre 1715 et 1720, pendant que Montesquieu écrivait ses Lettres persanes, il opinait pour la banqueroute, pour la convocation des États généraux, avec la tranquillité d’un contemporain du roi Jean. […] Ce pieux et vertueux seigneur a des haines folles contre tout ce qui blesse sa conception d’un État féodal où les ducs et pairs seraient la clef de voûte.
Les bêtes à tuer dans ses forêts lut bouchaient tout, à ce Roi qui, dans son État et pour le bien de son État, n’a jamais su faire tuer deux hommes !
L’Homme d’Etat qui écrit pour ses semblables, est dispensé de la régularité du style.
Son fils, auditeur au conseil d’État en 1810, fut sous-préfet de Genève en 1812. […] Homme d’État essentiellement moderne, l’Empereur connaît la toute-puissance de l’opinion publique. […] La Hollande aura six sénateurs, six députés au Conseil d’État, vingt-cinq députés au Corps législatif et deux juges à la Cour de cassation. […] sire, je demeure confondu… — Voulez-vous être conseiller d’État ? […] On compare, à voix haute, les mérites respectifs des hommes d’État japonais.
Cet Auteur se rendit utile à l’Etat par ses grandes connoissances, & se signala dans l’emploi de Garde de la Bibliotheque du Roi, par l’intérêt qu’il prenoit aux Gens de Lettres, auxquels il se faisoit un plaisir de communiquer les Livres & les Manuscrits dont ils avoient besoin.