Le duc de Sully n’en fit que rire. […] Il prit son parti de trouver chez Frédéric moins de philosophie généreuse et plus d’activité intéressée qu’il n’avait cru et chanté : il se décida à rire du démenti violent que l’invasion de la Silésie donnait à la réfutation de Machiavel.
Sarcey s’est mis de si bon cœur avec le peuple qu’il s’y est peut-être trop mis. « Il faut bien que je le suive, nous dira-t-il, puisque je suis son critique ; il faut bien que je pense comme lui puisque je suis chargé de l’éclairer. » Aussi s’en donne-t-il de rire, de pleurer, de vibrer avec le parterre ! […] Sarcey prendrait une jolie revanche sur ces dédaigneux, le jour où il les verrait pleurer ou rire comme de simples mortels, pris aux entrailles et oublieux de tout, devant quelque méprisable pièce « bien faite » et exactement façonnée selon sa formule.
Ceux qui rient de ces naïfs croyants ou qui les injurient sont bien moins excusables encore ; car ils n’en savent pas plus qu’eux et ils sont moins avancés peut-être, car ils n’ont pas aperçu le problème. […] Il leur est facile, à eux qui ne tentent rien et nous laissent faire les expériences à nos dépens, de rire quand nous faisons un faux pas sur ce terrain inconnu.
Un dieu est là, comme au festin de l’Odyssée, dont la contrainte invisible fait grincer le rire et pleurer la joie. […] Le Chœur lui jette des exécrations à la face, elle en rit et elle récrimine ; et elle évoque devant le père mort le pâle fantôme de sa fille sacrifiée aux vents de la Thrace, « comme une brebis de ses pâturages ».
Il y a un certain rire du public à ce qui est vulgaire, bas et bête, qui nous dégoûte. […] Toutes les lorgnettes interrogent la face de marbre du critique, et précisément en face de nous, au balcon des secondes, l’ancienne, la délaissée, l’Ariane, Ozy en personne, en compagnie de Virginie Duclay, plonge sur l’ingrat, en remuant à grand bruit un immense éventail noir, au milieu de rires ironiques.
Je me ris d’eux ; et je tiens, quant à moi, Que tous tels sorts sont recettes frivoles ; Frivoles sont ; c’est sans difficulté. […] Mais il n’en faut pas venir là si l’on ne veut ni faire rire et pleurer dans une même nouvelle.
Pour contre-balancer, du reste, le mépris des forts qui nous menace, imaginons ce que penserait Pascal, entre les écrits d’Eugénie de Guérin et la vie qu’elle a menée, — lui qui disait que toutes les conquêtes, révolutions et remuements de l’histoire viennent « de cela que certains hommes n’ont pas su rester assis tranquillement dans une chambre », et qui en riait comme il savait rire, ce formidable plaisant !
Mes nièces, au lieu de prière, Et mon janséniste de frère, Riraient à mon enterrement… C’est à cette pièce que Villars répond d’abord dans sa lettre, que je donnerai en entier.
La vie, le sentiment de la réalité, y respirent ; de frais paysages, l’intelligence poétique symbolique de la nature, une conversation animée et sur tous les tons, l’existence sociale du xviiie siècle dans toute sa délicatesse et sa liberté, des figures déjà connues et d’autres qui le sont du moment qu’il les peint, d’Holbach et le père Hoop, Grimm et Leroy, Galiani le cynique ; puis ces femmes qui entendent le mot pour rire et qui toutefois savent aimer plus et mieux qu’on ne prétend ; la tendre et voluptueuse madame d’Épinay, la poitrine à demi nue, des boucles éparses sur la gorge et sur ses épaules, les autres retenues avec un cordon bleu qui lui serre le front, la bouche entr’ouverte aux paroles de Grimm, et les yeux chargés de langueurs ; madame d’Houdetot, si charmante après boire, et qui s’enivrait si spirituellement à table avec le vin blanc que buvait son voisin ; madame d’Aine, gaie, grasse et rieuse, toujours aux prises avec le père Hoop, et madame d’Holbach, si fine et si belle, au teint vermeil, coiffée en cheveux, avec une espèce d’habit de marmotte, d’un taffetas rouge couvert partout d’une gaze à travers la blancheur de laquelle on voyait percer çà et là la couleur de rose ; et au milieu de tout ce monde une causerie si mélangée, parfois frivole, souvent souillée d’agréables ordures, et tout d’un coup redevenant si sublime ; des entretiens d’art, de poésie, de philosophie et d’amour ; la grandeur et la vanité de la gloire, le cœur humain et ses abîmes, les nations diverses et leurs mœurs, la nature et ce que peut être Dieu, l’espace et le temps, la mort et la vie ; puis, plus au fond encore et plus avant dans l’âme de notre philosophe, l’amitié de Grimm et l’amour de Sophie ; cet amour chez Diderot, aussi vrai, aussi pur, aussi idéal par moments que l’amour dans le sens éthéré de Dante, de Pétrarque ou de notre Lamartine ; cet amour dominant et effaçant tout le reste, se complaisant en lui-même et en ses fraîches images ; laissant là plus d’une fois la philosophie, les salons et tous ces raffinements de la pensée et du bien-être, pour des souvenirs bourgeois de la maison paternelle, de la famille, du coin du feu de province ou du toit champêtre d’un bon curé, à peu près comme fera plus tard Werther amoureux de Charlotte : voilà, et avec mille autres accidents encore, ce qu’on rencontre à chaque ligne dans ces lettres délicieuses, véritable trésor retrouvé ; voilà ce qui émeut, pénètre et attendrit ; ce qui nous initie à l’intérieur le plus secret de Diderot, et nous le fait comprendre, aimer, à la façon qu’il aurait voulu, comme s’il était vivant, comme si nous l’avions pratiqué.
Il emploie les mots selon leurs acceptions précises et distinctes, il sait être piquant, sans les violenter, sans pincer jusqu’au sang cette pauvre langue, sans la chatouiller à la plante des pieds, comme le héros d’un roman nouveau14 fait à sa maîtresse ; la pauvre langue et la maîtresse expirent de la sorte en des rires et des ébats convulsifs.
Mais nous exagérons, il y a des théories littéraires, universelles et incontestables : Si nous recevons jamais du Kamtschatka ou des îles Orcades cette Poétique qu’attendait Voltaire, il y a à parier que nous nous entendrons avec son auteur sur les points suivants et sur quelques autres : les épigrammes doivent être courtes — la musique religieuse doit être grave — le dénouement d’une tragédie ne doit pas faire rire — celui d’une comédie ne doit pas faire trembler.
Il n’y a point d’amour satisfait, même issu d’inclination hypersentimentale, qui n’aboutisse à la luxure, aux fantaisies charnelles, aux curiosités variées, et aux rires.
Ma famille, dit Céard, était de la Champagne, et si, dans ce pays, on discerne il merveille les grimaces et les vices, on ne les clame pas, on se contente d’en rire en dedans.
Si nous n’avions pas connu les astres, quelques esprits hardis auraient peut-être cherché à prévoir les phénomènes physiques ; mais leurs insuccès auraient été fréquents et ils n’auraient excité que la risée du vulgaire ; ne voyons-nous pas que, même de nos jours, les météorologistes se trompent quelquefois, et que certaines personnes sont portées à en rire.
Ma Triste, les oiseaux de rire Même l’été ne volent pas Au Mutisme de mort de glas Qui vint aux grands rameaux élire, Tragique d’un passé d’empire, Un seul néant dans les amas, Plus ne songeant au vain soulas Vers qui la ramille soupire.
Il faudra rire, pleurer avec les foules.
Qu’on entre, par exemple, dans une salle de spectacle, un jour où l’on joue quelque gros mélodrame, et l’on sera convaincu que l’un rit où l’autre pleure.
Il rit de la bonne farce et, bientôt redevenu lui-même, fait l’entremetteur.
Les honnêtes gens, qui ne prenoient aucun intérêt à cette contestation, rirent beaucoup des prétentions de l’un & de l’autre.
… ils sont faits à ce mot, ils se taisent et rient.
N’allez pas croire que nous voulions rire de ce monsieur Jourdain qui fait de la prose, mais qui le sait… N’allez pas vous imaginer que nous nous inscrivions en faux contre sa couronne.
C’est à qui, devançant ce procès du cercueil, A s’en rire tout haut mettra le plus d’orgueil.
Il trouve choquantes les plaisanteries que cette Jane Bull, avec son gros rire saxon, ose se permettre sur les porcs dont les américains font un si énorme commerce.
Je me souviens qu’une fois, dans un lieu public, comme je lui montrais le visage d’une femme d’une originale beauté et d’un caractère mélancolique, il voulut bien en goûter la beauté, mais me dit, avec son petit rire, pour répondre au reste : « Comment voulez-vous qu’une femme puisse être mélancolique ? […] Ces costumes, qui font rire bien des gens irréfléchis, de ces gens graves sans vraie gravité, présentent un charme d’une nature double, artistique et historique. […] J’ai retrouvé dans des livres qu’il a publiés depuis lors quelques-unes des formules qui servaient à résumer ses opinions ; par exemple, celle-ci : « Il est trois choses qu’un civilisé ne saura jamais créer : un vase, une arme, un harnais. » Il va sans dire qu’il s’agit ici de beauté et non d’utilité. — Je lui parlai vivement de la puissance étonnante qu’il avait montrée dans le bouffon et le grotesque ; mais à ce compliment il répliqua avec candeur qu’au fond il avait en horreur l’esprit et le rire, ce rire qui déforme la créature de Dieu ! […] Outre la beauté du diable, c’est-à-dire la grâce charmante et l’audace de la jeunesse, il contient le rire, et le meilleur rire. […] Ce pauvre homme, croyant son visage connu de toute la foule, avait l’air de dire : « Voyez comme je ris, moi, le célèbre S… !
Pendant tout le temps qu’il a passé à Hambourg et à Dantzig on ne l’a jamais vu rire. […] Certaines indications ont été développées avec une exagération naturelle : ainsi Cartaphilus raconte les histoires antiques « sans risée » ; quant à Ahasvérus, « on ne l’a jamais vu rire ». […] Et la masenge commença a rire, et li dist : « Soz vilains, mauvaisement as entendu et mis a uevre les trois sens-que je t’avoie dit ; saches de voir que tu iés de tous trois deceûs. […] Morpurgo remarque à propos de ce trait que Giovanni se comporte ici autrement que le Juif Errant ordinaire, qui ne rit jamais (non plus que Cartaphilus). Il rapproche le rire ironique de Giovanni de celui de l’uomo selvaggio dans un récit populaire italien ; mais l’anecdote ici racontée rappelle surtout le rire de Merlin (autre homme sauvage), à propos des contradictions qu’il est seul à voir entre les apparences et la réalité.
Ce mot, séparément, réveilla une idée folle dans quelques têtes ; et le rire qu’elle excita, pensa nuire à la piéce. […] Vous avez admiré, vous avez pleuré au tragique ; vous avez ri ensuite au burlesque ; n’esperez pas, en revoyant le tragique, en être émû comme vous l’avez été. […] Les images se confondront ; et dans ce conflit d’idées, peut-être demeurerez-vous incertain entre le rire et les pleurs. […] La parodie l’a dit ; le trait a fait rire : et dès-là pour certaines gens, la chose est prouvée. […] Dès qu’il fait rire il a raison, et je rirois le premier du trait de la parodie.
comme je vais vous faire rire ! […] C’est là qu’habite, se démène, pleure, rit ou menace, la vraie troupe en chair et en os ; et c’est l’autre qui est maintenant un assemblage de comédiens en peinture. […] le tableau est tout à fait digne du cadre… surtout quand il rit. Ce rire éclatant et sonore éparpille les perles sans les compter, bien que l’actrice n’oublie jamais d’en réserver trente-deux de la plus belle eau pour le sourire. […] Dans le déshabillé de l’intimité, il n’est pas de plus folle créature, avec moins de sans-gêne et de souci de tout ce qui n’est pas le bonheur de vivre. — C’est un rire exhilarant, une gaieté pyrique qui s’enivre du bruit des pétards qu’elle vous bombarde aux oreilles.
Voici que les diables sautent de l’échafaud et font une incursion parmi elle : elle rit et s’effraye comme les enfants. […] Tout y rit, personne n’y querelle. […] Car, sitôt que le doigt le presse, Il rit et se crève de graisse. […] La comédie ne rit pas toujours. […] Plus de jeux, plus de rires, plus de chansons.
C’est vraiment nous qui donnerions plutôt à rire. […] et s’il n’est question que de rire, allez au Vaudeville et allez au Gymnase. […] Puisque d’ailleurs on y rit ; puisque le rire y jaillit de la drôlerie des situations ; puisque mademoiselle Magnier, dans le rôle de madame Duperron, et M. […] Et si j’y avais ri, je protesterais encore que ce n’est pas pour y rire de cette qualité de rire que nous donnons à la Comédie-Française 250 000 francs de subvention annuelle. […] Veulent-ils nous faire rire ?
Beaucoup de pièces de Shakspeare sont fondées sur des impossibilités, ou du moins si bassement écrites, que la partie comique n’excite point notre rire, ni la partie sérieuse notre intérêt. […] Contre cette défiance, il faut employer le style le plus naturel, l’imitation circonstanciée et crue des mœurs de corps de garde et de cabaret ; je ne croirai à la sédition de Jack Cade qu’en entendant des paroles fangeuses de luxure bestiale et de stupidité populacière ; il faut me montrer les quolibets, le gros rire, l’ivrognerie, les habitudes de boucher et de corroyeur, pour que je me figure un attroupement et une élection. […] Le singulier rire dont elle éclate quand on apporte le panier d’aspics, le brusque roidissement nerveux, le flux de paroles fiévreuses, la gaieté saccadée, les gros mots, le torrent d’idées dont elle déborde, m’ont déjà fait mesurer tout l’abîme du suicide724, et je l’ai prévu dès l’entrée. […] En attendant, il triomphe avec un gros rire : « Voilà des nouvelles pour vous, cours, mon officieux eunuque. […] Allons, Nacki, Nacki, il faut jouer au cheval fondu, Nacki. » Et il gamine ; elle le chasse, elle l’appelle idiot, brute, elle lui dit qu’il n’y a rien de bon en lui que son argent ; il en rit, il chante : « Ah, vous ne voulez pas vous asseoir ?
On rit, lorsqu’il s’engage dans ses harangues coutumières. […] Ce petit Corse, qui est tantôt taciturne avec profondeur, tantôt loquace avec passion. « Pas le plus petit mot pour rire, ce Bonaparte ! […] La femme qui rit est désarmée. […] Le beau-frère Murat s’égaye et rit de cette plaisante aventure. […] La France rit, boit, mange, danse, saute, politiquaille, sans parvenir à dérider sa tristesse, à noyer son chagrin, à secouer sa torpeur, à soulager sa peine.
Non-seulement il est gai, mais il est moqueur d’un bout à l’autre du récit ; il voit clair à travers les subterfuges de la pudeur féminine ; il en rit malicieusement et sait bien ce qu’il y a derrière ; il a l’air de nous dire, un doigt sur les lèvres ; « Chut ! […] Surtout voici venir la malice alerte, l’art de rire aux dépens du prochain. […] Maris trompés, méprises d’auberges, accidents de lit, gourmades, mésaventures d’échine et de bourse, il y a de quoi soulever le gros rire. […] On juge les histoires qu’on vient d’écouter ; on déclare qu’il y a peu de Griselidis au monde ; on rit des mésaventures du charpentier trompé, on fait son profit du conte moral.
Arcadi Pavlitch est d’une taille moyenne, sa tournure est élégante, ses traits ne manquent point d’agrément, et il a un soin tout particulier de ses mains et de ses ongles ; ses joues et ses lèvres vermeilles respirent la santé, il rit avec éclat, de bon cœur, et sait au besoin imprimer à ses yeux clairs un clignotement gracieux qui ajoute encore à la séduction de ses prévenances. […] Il buvait du thé, il riait, examinait ses ongles, fumait, s’appuyait nonchalamment sur les coussins dont il était entouré et paraissait à tous égards dans les meilleures dispositions. […] — s’écria tout à coup Obaldouï en s’approchant de ce dernier, et il se mit à sauter et à rire en le montrant du doigt. — Polekha ! […] Des rires bruyants s’y élevaient aussi par moment.
Mais voici où il se différencie : il reste grave, décent, il ne rit pas, et il reste aussi raisonneur, savant, instructif.
Il ne faudrait pas ici qu’un facile plaisant voulût rire en feignant une méprise.
Il était déjà question, au temps du roi Théodoric, de ces histrions « qui donnaient autant de soufflets et de coups de bâton qu’ils débitaient de paroles, et qui faisaient plus rire par les grotesques mouvements de leur corps que par les saillies plus ou moins heureuses de leur esprit ».
De quoi ris-tu ?
Étant allé un jour chez un fameux médecin pour le consulter sur la maladie noire dont il était attaqué, celui-ci, qui ne le connaissait pas, lui dit qu’il n’y avait d’autre remède pour lui que d’aller souvent rire aux bouffonneries d’Arlequin.
J’avais encore à mes oreilles le bruit amical de sa voix et son bon franc rire, indice d’une conscience pure.
On disait peu de vers, le pater familias, qui était moi, objectant le plus souvent à ce mode de distraction, mais on riait et en somme la cordialité régnait.
Un poète qui peint des caractères fait comme le peintre de paysage : il emprunte des détails partout où il en trouve qui rient à son imagination et conviennent à ses vues ; il les rapproche, il les sépare de manière à en tirer des effets.
Tartuffe fait rire ceux-ci et trembler ceux-là.
Sa raillerie était délicate, et il la tournait d’une manière si fine, que quelque satire qu’il fît, les intéressés, bien loin de s’en offenser, riaient eux-mêmes du ridicule qu’il leur faisait remarquer en eux.
Je n’ai jamais eu grand goût pour Paul-Louis Courier, ce canonnier qui n’aimait pas le canon, ce voltairien en veste rousse qui riait et qui mordait avec les grandes vilaines dents jaunes de l’Envie ; mais, tout bas d’esprit qu’il fût, il s’était parfumé à respirer ce bouquet de la langue d’Hérodote et de la langue du seizième siècle, et l’odeur du thym virginal et du serpolet trempé de rosée n’en est pas moins l’odeur du thym et du serpolet, sur les galoches du paysan.
On bafouait les moines sur toute la ligne, et le rire allait s’étendre de Luther à Rabelais.
Impossible de citer toutes les anecdotes de ce livre qu’il faut lire, et qui se lèvent de tous les chartriers des villes que parcourt, dans son carrick anglais, cet antiquaire, qui n’est pas celui de Scott, lequel nous amuse en nous faisant rire un peu de lui à ses dépens, il faut bien le dire !
que trop à rire, qu’il a découvert une de ces choses qui n’avaient, croyait-on, jamais existé… l’âme de Sismondi !
Est-ce que ces grotesques dont on rit, qui sont les marionnettes des Occidentaux, ne sont pas au fond l’abjection, la trahison, l’abomination, l’infamie du globe ?
Les rieurs qui souillaient de leurs rires polissons les extases de sainte Thérèse, continuèrent de ricaner, mais moins haut et moins malproprement, quand il s’agit de Mahomet, l’extatique ; car si pour nous il n’était pas chrétien, il l’était pour eux à demi !