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733. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

] née à Paris en 1718, morte dans la même ville en 1768.

734. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Dédicace, préface et poème liminaire de « La Légende des siècles » (1859) — Dédicace (1859) »

L’arbre déraciné Donne sa feuille morte.

735. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 310

La mort le surprit dans une assemblée Académique : c’est mourir au champ de bataille.

736. (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série

On se meurt de plaisir. […] Sinon la jalouse fée le fera mourir. […] Elle meurt sans rien dire, pour ne pas faire de chagrin à son fils. […] Ils viennent, crient, tuent ou meurent ; puis s’en vont. […] Moi, je meurs.”

737. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article »

Staal, [Madame de] connue d'abord sous le nom de Mlle de Launay, née à Paris, morte en 1750.

738. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 448

Castelnau, [Henriette-Julie de] Comtesse de Murat, morte en 1716, âgée de 45 ans.

739. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article »

Chastelet, [Gabrielle-Emilie de Breteuil, Marquise du] née en 1706, morte en 1749, s’est élevée au dessus de son sexe, par des qualités qui ne lui sont pas ordinaires, l’amour de l’étude & la profondeur des Sciences.

740. (1908) Après le naturalisme

Le minimum d’influence sociale, c’est la plaie dont l’art mourut. […] la Littérature est morte ! […] Il mourra inassouvi sans avoir connu le bonheur ! […] T’arrêter en route, c’est mourir. […] Il faut qu’ils meurent et ils succombent dans l’indifférence, évanouis du monde.

741. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Barbier, [Marie-Anne] née à Orléans, morte en 1742.

742. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 186

Aunoy, [Marie-Catherine Jumel de Berneville, Comtesse d’] morte en 1705.

743. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 477

L’Amphitrion mourut ; sa prose & ses vers perdirent tout leur mérite, & les Approbateurs se rangerent du côté du Public qui n’avoit pas dîné chez lui.

744. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Bregy, [Charlotte Saumaise de Chazan, Comtesse de] Dame d’honneur de la Reine Anne d’Autriche, morte à Paris en 1693, âgée de 74 ans : niece du savant Claude Saumaise, elle avoit hérité d’une partie du savoir de son oncle, en laissant toutefois à d’autres légataires son pédantisme, & en y substituant l’agrément.

745. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 126

Ainsi en pense-t-on, du moins en Allemagne, en Angleterre & dans tous les autres pays [sans doute barbares], où l’on n’est pas encore persuadé, d’après nos graves Littérateurs, qu’il est impossible à un Moderne de bien écrire dans une langue morte.

746. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 67

LAMOIGNON, [Guillaume de] Premier Président du Parlement de Paris, où il naquit en 1617, & où il mourut en 1677, plus connu dans la République des Lettres par les justes éloges de Boileau & l’Oraison Funebre de Fléchier, que par ses Ouvrages, qui sont dispersés & ne subsistent que dans de vieux Recueils.

747. (1890) Causeries littéraires (1872-1888)

Il ne lui reste plus qu’à mourir, et il ne tremble pas. […] Le bon Conrart se lamente en langue morte. […] Notre société se meurt, notre société est morte. […] — Eh bien donc, nous mourrons ! […] Le vieux de Verle, qui a tant de places, est sur le point de mourir. — Oh !

748. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Le capitaine Isbert Hemmel mourait en 1798, dans la traversée de Yédo à Nagasaki. […] Dans ce temps meurt assassinée la femme de Tadanobou. […] Et en dernier lieu, des études sur les gras et les maigres d’une fantaisie et d’un drôlatique à mourir de rire. […] Une nature morte représentant une coupe et un présentoir en laque. […] Les filles, ce sont : Omiyo qui devint la femme de Yanagawa Shighénobou, le peintre, morte quelque temps après son divorce, et qui avait mis au monde ce petit-fils qui fut une source de tribulations pour son grand-père ; et Otétsou, douée d’un vrai talent de peintre, qui mourut toute jeune.

749. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

L’Italie est libre, — et peut-être la papauté, c’est-à-dire la catholicité, mourra de cette bombe ! […] * * * — Pour une comédie, le mot superbe d’un de nos jeunes parents : « En telle année, mon père meurt… Bon !  […] Et tout cela avec une telle naïveté, une si grande bonne foi cynique, une si naturelle absence de sens moral, qu’il est impossible de démêler ce qu’il y a de vérité ou de mensonge dans cet amour pour cette fille morte…. […] Aujourd’hui Le Figaro m’apprend qu’elle est morte… Un détail, affreusement dramatique qu’on me donne : sa mère paralysée de tout le corps n’ayant pu l’embrasser pendant son agonie, on la lui apporta morte. […] Je ne vois plus chez lui que le martyr courtisan, l’agonisant venant ramasser les compliments de ce salon, princier, l’homme s’habillant, courant les soirées, galvanisant son mal, au lieu de mourir, comme j’espère bien que je le ferai, de mourir obscurément, le nez dans le mur de sa chambre.

750. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 360

MONTPENSIER, [Anne-Marie-Louise d’Orléans, connue sous le nom de Mademoiselle de] née à Paris en 1627, morte en 1693.

751. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 440

Villeneuve, [Gabrielle - Susanne Barbot de] morte à Paris en 1755, est connue dans la République des Lettres par plusieurs Romans, qui, en général, offrent des situations pathétiques, des sentimens vifs & généreux, des réflexions morales, nobles & sensées ; mais les plans n’ont rien de neuf ; les événemens n’y sont pas toujours d’accord avec la vraisemblance, les situations sont souvent forcées ; le style d’ailleurs est inégal, diffus, incorrect, & chargé de détails minutieux.

752. (1886) Le naturalisme

La courtisane meurt impénitente. […] L’illustre romancier, d’un âge fort avancé, mourut il y a peu d’années, hier pour ainsi dire, en 1876, dans sa tranquille retraite de Nohant. […] Pour la génération actuelle, George Sand était morte, bien avant de descendre au tombeau. […] Pour ne pas mourir littéralement de faim, il occupa d’humbles emplois et tint pour un grand bonheur de pouvoir entrer dans la maison de librairie de M.  […] Une personne sensible, timide, et chatouilleuse serait morte si on avait déchargé sur elle les insultes et les attaques qui ont plu sur Zola.

753. (1885) Les étapes d’un naturaliste : impressions et critiques pp. -302

… Tu es morte, oh ! tu es plus que morte pour moi ! […] Elle est comme morte pour lui. […] Morte est ma mère et mis au rebut le berceau. […] morte pour toujours !

754. (1895) Nouveaux essais sur la littérature contemporaine

Félicité, dans sa solitude, continuait de mourir lentement. […] Plus près de nous encore, après l’Histoire d’une Parisienne, après la Veuve, après la Morte, ai-je besoin de rappeler à ses lecteurs comment M.  […] Elles savent qu’il est, que d’autres l’ont connu, et elles se résignent difficilement à vivre et à mourir elles-mêmes sans le connaître. […] Il n’a point hésité à faire mourir le commandant du Pas-Devant de Frémeuse ou madame de Vaudricourt, parce que cela était conforme à la logique de leur situation et à la vérité de la vie. […] Elle y vient tout simplement mourir.

755. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 279

Bernard, [Catherine] de l’Académie des Ricovrati, née à Rouen, morte à Paris en 1712.

756. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 4

LABÉ, [Louise Charly, dite] surnommée la belle Cordiere, parce qu’elle étoit femme d’un Marchand de cordes, née à Lyon en 1526, morte en 1566.

757. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers, Tome xix. (L’île d’Elbe, — L’acte additionnel. — Le champ de mai.) » pp. 275-284

Seulement elle n’en aura pas pour longtemps ; et au bout de quelques mois de séjour, tout le parti qu’on peut tirer d’une petite île pour y créer le mécanisme de la civilisation étant épuisé, il n’y aura plus qu’à y mourir d’ennui ou à en sortir par une héroïque aventure. […] Il va donc la trouver un jour, cette matrone digne et haute, à la ride austère, et lui dit : « Je ne puis mourir dans cette île, et terminer ma carrière dans un repos qui serait peu digne de moi.

758. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »

rien. »— -Et, semblables à ces échos de nos cœurs, les sons déjà lointains de la musique mouraient sur les flots. […] vivre là, y aimer quelqu’un, et puis mourir !

759. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre II. Jean Calvin »

Il meurt en 1564 ; ce fut un homme de vie pure, de grand esprit, d’une sincérité absolue, qui, s’unissant à sa logique, le fit dur. […] Il fit mourir Servet, Gruet : il persécuta Castellion.

760. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Pendant que le Capitan va raccontando la sua bellezza, forza e valore , raconte sa beauté, sa force et sa valeur, l’Affamato crie sans cesse famine et, en sortant de table, jure qu’il meurt de faim. — Quelle crainte as-tu de mourir ?

761. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Bret, autre commentateur, est venu et a remarqué qu’à l’époque où avait paru la pièce, la marquise de Rambouillet était morte ; elle l’était en effet depuis sept ans. […] Bret, pour redresser la citation, prétend qu’il faut substituer le nom de madame de Montausier, Julie de Rambouillet, à celui de sa mère ; et il se trouve que madame de Montausier, à l’époque où parurent Les Femmes savantes, 1672, était morte aussi depuis deux ans ou environ ; M. 

762. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet »

Entrepris dans un but de propagande religieuse, — l’auteur était lazariste, — ces voyages, dont nous avons rendu compte avec une sympathie presque enthousiaste, car, à part de leur but, le plus grand que puisse atteindre l’homme, ils prouvaient autant de caractère, de décision, de persévérance que de curiosité élevée ; ces voyages, qu’il faudra désormais citer quand on parlera de l’Asie, ont mis pour la première fois dans la circulation des notions certaines sur ces mystérieuses populations qui vivent et meurent depuis tant de siècles comme des fourmilières d’insectes dans des boîtes fermées, sous le couvercle semé d’hiéroglyphes de leurs impénétrables civilisations. […] avant tout, avant le détail du martyre et de l’héroïsme de ces missionnaires toujours prêts à mourir, avant l’ascendant de ces Jésuites qui furent si près du triomphe, et puis qui s’en trouvèrent si loin, ce qui fait, cà nos yeux, l’intérêt suprême de ce livre, c’est que le Christianisme à la Chine n’a jamais été qu’une question, — une question dont la solution se voile encore aux yeux les plus pénétrants, quand on reste dans les simples probabilités humaines de l’histoire !

763. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Deux diplomates »

Ils ont eu, à la longue, assez de cette politique à la suite dont le mot d’ordre énervé ne venait pas d’assez haut pour qu’il fût glorieux d’y obéir ; et l’un des deux est mort, dégoûté, à la peine, et l’autre s’est réfugié dans la vie privée, qui, pour un homme d’État, est aussi une autre manière de mourir ! […] Le plus brillant par le talent des deux, — celui-là qui n’avait pas été, comme l’autre, dans sa vie publique, qu’un diplomate, — l’orateur tout-puissant et l’écrivain, s’adressait, quand il mourut, le mot d’Hamlet : « Va dans un couvent !

764. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Marie-Antoinette » pp. 171-184

Depuis Henri IV et Louis XIV, qui reconnaissaient leurs bâtards et leur donnaient des maisons princières, jusqu’à Louis XV, qui éleva l’adultère à la Fonction dans la personne de madame de Pompadour et de madame du Barry, des générations successives de maîtresses avaient suivi des générations successives de Bourbons sur le trône, en sorte que l’on aurait pu croire que, si le Roi ne mourait pas en France, la Maîtresse du Roi ne mourait pas non plus… Nous ne craignons pas de le dire : c’est là le grand crime des Bourbons, la tache indélébile qu’on ne lavera point dans toute leur gloire.

765. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XII. Marie-Antoinette, par MM. Jules et Edmond de Goncourt » pp. 283-295

Depuis Henri IV et Louis XIV, qui reconnaissaient leurs bâtards et leur donnaient des maisons princières, jusqu’à Louis XV, qui éleva l’adultère à la Fonction, dans la personne de Mme de Pompadour et de Mme Du Barry, des générations successives de maîtresses avaient suivi des générations successives de Bourbons sur le trône, en sorte que l’on aurait pu croire que si le Roi ne mourait pas en France, la Maîtresse du Roi ne mourait pas non plus… Nous ne craignons pas de le dire, c’est là le grand crime des Bourbons, la tache indélébile qu’on ne lavera point dans toute leur gloire.

766. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Crétineau-Joly » pp. 367-380

Cette blanche hermine, qui a vécu dix-huit ans… vous savez bien où, sans en mourir, — a craint la tache que M.  […] Quoiqu’au premier abord, et en s’en tenant aux surfaces, il semble qu’il ne doit y avoir rien de commun entre ce Sardanapale de Régent, qui régnait pour souper et mourut ivre sur les genoux de la duchesse de Phalaris, et son descendant au chapeau gris économiquement brossé et aux vertus domestiques, l’air de famille est certainement entre eux, et je le retrouve dans cette lâche ambition de Macbeth sans sa femme, caractéristique des d’Orléans, et qui justifierait, pour les trois dont il est ici question, le mot ignoblement méprisant que Mirabeau disait de l’un d’eux. — Cette ambition qui voudrait, qui convoite et qui n’ose… le Régent l’avait entre ses ivresses.

767. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « L’abbé Galiani »

Un peu gravé de cette horrible petite vérole philosophique, du moins il n’en mourut pas ; car il faut bien qu’on le sache, cet Arlequin d’abbé philosophe est mort en chrétien… Il a trompé son monde, comme Littré. […] L’une de ces lettres, très grave, très noble et très éloquente, est de la Reine Caroline, qui exhorte avec ferveur l’homme qu’elle admire à mourir en chrétien, et l’autre est la réponse du mourant, qui déclare que, malgré ses erreurs et ses péchés, il n’a pas cessé d’être chrétien et de demander à Dieu sa miséricorde.

768. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IV. Saisset »

La philosophie qu’il adore (sic) est cernée et va mourir un de ces jours, non pas, comme Constantin Paléologue, au centre d’un monceau d’ennemis circulairement immolés autour d’elle, car la philosophie de M. Saisset n’a jamais tué personne, elle n’est meurtrière que de vérité ; mais elle va mourir au milieu d’ennemis chaque jour plus nombreux, plus prompts aux coups et plus puissants… Parmi eux, bien entendu, le Catholicisme est là qui la presse, et non pas seulement le Catholicisme farouche, haineux, théocratique et rétrograde, que hait modestement M. 

769. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Vte Maurice De Bonald »

Elle était la fille légitime de l’Église, qui, pour le chrétien, est Dieu sur la terre, et elle fut la plus grande et la plus puissante de toutes les monarchies du monde tout le temps qu’elle eut le profond respect de sa mère… Pour Maurice de Bonald, le mal qui prit la monarchie et dont elle est absolument morte, si Dieu ne la ressuscite pas par des moyens présentement inconnus à toute prévoyance humaine, n’est pas d’hier. […] Or, si, au dire des sages du temps et des diplomates de transaction, la chose est impossible, regardons, comme Maurice de Bonald, avec des yeux lucides, ce qui doit nous faire mourir, et toisons fièrement notre bourreau.

770. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Vigny. Œuvres complètes. — Les Poèmes. »

Virgile aurait pu mourir centenaire, il n’eût jamais été le vieux Virgile, comme on dit le vieux Homère. […] Millevoie mourait de pulmonie, Millevoie, cette faible transition du faux au vrai, qui devait redevenir le faux si vite !

771. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Henri Murger. Œuvres complètes. »

L’auteur du Myosotis a pu mourir doutant de lui-même. […] Henri Mürger, au contraire, a dû mourir, lui, quelle que fût sa modestie, en s’exagérant sa valeur.

772. (1888) Études sur le XIXe siècle

Viani auprès d’elle, et la détruisit avant de mourir. […] … Elle est morte, je suis malheureux, il est vengé ! […] Une autre est la notation minutieuse des sentiments d’un médecin qui regarde mourir peu à peu la femme qu’il aime. […] Elle est morte, te dis-je, et dans ce domaine de la mort elle a rencontré d’anciennes rivales. […] Quand elle fut morte, il classa et numérota sa correspondance en homme d’ordre qu’il était.

773. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 501

Cheron, [Elisabeth-Sophie] de l’Académie des Ricovrati, née à Paris en 1648, morte dans la même ville en 1711.

774. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 423

GOMEZ, [Madelaine-Angélique Poisson, de] née à Paris en 1684, morte à St.

775. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tory, André »

Edmond Haraucourt C’est l’éternel refrain d’amour, mais qui, dans sa forme, apparaît moderne en ceci, qu’il constitue un type de cette condensation, de cette synthèse qui sont devenues le besoin moderne… Toi, c’est l’éternelle fiancée, celle qui meurt avec chacun de nos baisers, et qui revit avec chacun de nos désirs, le mirage consolant vers lequel nous marchons sans lassitude, qui fait notre désert moins nu et notre solitude presque aimée.

776. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article »

du] née à Nîmes vers 1663, morte en 1720.

777. (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Lempereur »

Pour une mauvaise tragédie sur un des plus beaux sujets et des plus féconds, d’un style boursouflé et barbare, morte à n’en jamais revenir.

778. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159

… » XXV Mais au moment où Cicéron se préparait à mourir, pour se punir lui-même du crime de ses ennemis, de la lâcheté de ses amis et de sa propre infortune, l’excès de la tyrannie populaire rappelait la pensée de Rome vers celui qui l’avait sauvée, par son éloquence et par son courage, de la nécessité des dictateurs ou de la honte des anarchies. […] Pompée s’enfuit en Égypte, et meurt sur le rivage par la main d’un assassin soudoyé, qui veut offrir sa tête en présent à César. Caton meurt en philosophant sur l’immortalité de l’âme. Brutus meurt dans un blasphème ironique sur l’inanité de la vertu. […] Il perdit les jours et les heures à débattre, avec lui-même et avec ses amis, lequel était préférable, à son âge, de tendre stoïquement le cou aux égorgeurs et de mourir en laissant crier son sang contre la tyrannie sur la terre libre de sa patrie, ou d’aller mendier en Asie le pain et la vie de l’exil parmi les ennemis des Romains.

779. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »

Albérich vole l’or du Rhin, il en forme l’anneau magique, il aspire à l’omnipotence, — Wotan lui dérobe l’anneau, qu’il donne aux géants en paiement de Walhall, — les Dieux cherchent un homme qui expie leur faute, Siegmund aime Sieglinde, Siegfried est recueilli par Mime, il tue le dragon, se saisit de l’anneau et réveille Brünnhilde, il meurt par la main de Hagen, et Brünnhilde meurt avec Grane sur son bûcher. […] Et c’est là un exemple de son penchant pour les propositions antithétiques, car au même moment il esquissait Jésus de Nazareth, le drame du Dieu qui meurt pour expier la fauta des hommes ; de même que plus tard nous voyons Tristan, la mort par amour, le pousser à créer les Vainqueurs, le renoncement absolu à l’amour. — Mais quant à tout le reste, ce n’est au fond qu’une condensation, qu’une dramatisation de vieux mythes ; un effort qu’on aurait certes tort de déprécier, surtout puisqu’il a fourni un cadre si précieux à la tragédie ultérieure. […] Et encore le conflit qui en naît entraîne-t-il la mort immédiate d’un des deux frères, qui tombe assassiné par l’autre, tandis que ce dernier, dans sa crainte de se voir voler l’or, est forcé de se transformer lui-même en dragon, et qu’il meurt ainsi plus tard de la main de Siegfried. — Je ferai aussi remarquer comment, dans le second acte de la Mort de Siegfried, toutes les Walküres venaient plaindre Brünnhilde et lui parler de leurs exploits, tandis que maintenant c’est Waltraute seule qui vient lui parler de Wotan, lui décrire la détresse du Dieu, et la supplier de rendre l’anneau maudit au Rhin, ce que Brünnhilde refuse de faire : « Que plutôt toute la magnificence de Walhall tombe en ruines !  […] Un vœu pour finir : que, cette Revue morte, qui exigea certes un travail dévoué, — notre but à tous Wagnériens soit d’apprendre à admirer bien, et à être dignes de notre admiration. […] maintenant je puis mourir, tout ce que je ferai de plus me semble être un pur luxe », dit Wagner, dans une lettre de février 1855.

780. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

Boileau n’avait rien de ces dons ou de ces excès de nature qui font souvent mourir jeunes les grands poètes, mais qui les font revivre éternellement dans leur nom et dans leurs chants. […] Il vieillit ainsi jusqu’aux limites assignées par la nature aux plus longues vies, et mourut avec fermeté, comme il convient à un homme qui a beaucoup pensé au néant pompeux des choses humaines et à la grandeur des espérances au-delà du tombeau. […] La littérature française, entre leurs mains, allait mourir d’ennui avant d’être née. […] Il lui rappelle l’abandon dans lequel le siècle avait laissé mourir quelques jours avant Molière. […] Je regarde comme un bonheur de mourir le premier ! 

781. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — II. (Fin.) » pp. 254-272

Mais l’empereur Joseph meurt (20 février 1790), son adoré Joseph II, comme il l’appelle, et avec lui la fortune du prince de Ligne s’arrête ; sa carrière se brise ou du moins se ferme. […] Cette inaction à laquelle sa cour le condamnait lui fut cruelle : « Apparemment, disait-il, que je suis mort avec Joseph II, ressuscité un moment pour mourir avec le maréchal Laudon, et être malade avec le maréchal Lacy. » Il y eut des moments où il aurait voulu être désigné pour commander en chef en Italie, et pour se mesurer avec le vainqueur de Rivoli ou de Marengo. […] Le prince de Ligne mourut à Vienne, le 13 décembre 1814, dans sa quatre-vingtième année, pendant la tenue même du Congrès, à qui il procura entre deux bals le spectacle de magnifiques funérailles.

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