Son père, bien que descendant d’une ancienne famille de l’île, n’avait point à faire valoir de titres de noblesse. […] Oui, Parny était bien cela, il l’était dans son genre à meilleur titre que Delille ; mais le malheur c’est que l’époque de Louis XVI n’avait rien de ce qui constitue un siècle ; ce n’était qu’un règne d’un goût passager et d’un jargon poétique aimable. […] Dussault a très-bien dit de la Guerre des Dieux que ce poëme figurera dans l’histoire de la Révolution, encore plus qu’il ne marquera dans celle de la littérature, et à ce titre il réclame quelque considération sérieuse. […] Le succès de la Guerre des Dieux ne fit que mettre Parny en verve, et il continua sur le même ton dans divers chants restés inédits et dans d’autres petits poëmes qui parurent sous le titre de Portefeuille volé, en 1805.
L’homme qui prend ce titre et qui ose dire à ses lecteurs : « Je vais écrire ma pensée cosmique », dit par là même : « Je vais vous donner le livre universel, l’Évangile de l’univers. […] VIII Le véritable titre de ce livre, qui n’est que chimie, géométrie, nombres et mesures, c’était le Mécanisme de la matière dont le monde est composé. […] Je n’ose me flatter d’avoir satisfait à des conditions si difficiles à remplir, et d’avoir évité des écueils dont je ne sais que signaler l’existence. » X « Le faible espoir que j’ai d’obtenir indulgence du public repose sur l’intérêt témoigné, depuis tant d’années, à un ouvrage publié peu de temps après mon retour du Mexique et des États-Unis, sous le titre de Tableaux de la nature. […] C’est un beau titre de gloire pour Varenius, que sa Géographie générale et comparée ait pu fixer à un haut degré l’attention de Newton.
Donnez de l’esprit à Duclos tant que vous voudrez, mais gardez-vous bien de m’en soupçonner. » C’était à Voltaire, lorsque celui-ci se démit de sa charge, que Duclos avait succédé comme historiographe en titre (1750) : Voltaire s’estimait assez peu remplacé. Comme Duclos, après avoir donné ses Considérations sur les mœurs où il avait oublié de parler des femmes et où il avait à peine prononcé leur nom62, voulut réparer cette omission singulière en publiant l’année suivante (1751), sous le titre de Mémoires pour servir à l’histoire des mœurs du xviiie siècle, une espèce de répétition de ses Confessions du comte de…, Voltaire qui trouvait ce genre de romans détestable, et qui voyait dans ceux de Duclos une preuve de plus de la décadence du goût, écrivait : « Ils sont d’un homme qui est en place (dans la place d’historiographe), et qui par là est supérieur à sa matière.
Je veux dire seulement que son titre de maréchal de France ne doit point induire en erreur ; ce titre ne lui fut donné que tout à la fin de sa carrière, comme récompense des services rendus, et non comme un moyen d’en rendre de nouveaux.
Il a là-dessus des principes qu’on doit trouver admirables et qui s’appliquent bien à tout ordre de travaux et de services où l’honneur est le prix : c’est de ne jamais se reposer sur ce qu’on a fait, de ne pas se contenter, sous prétexte qu’on a sa réputation établie, et que, quoi qu’on fasse désormais ou qu’on ne fasse pas, on sera toujours estimé vaillant : N’en croyez rien, s’écrie-t-il, car d’heure à autre les gens jeunes deviennent grands, et ont le feu à la tête, et combattent comme enragés ; et comme ils verront que vous ne faites rien qui vaille, ils diront que l’on vous a donné ce titre de vaillant injustement… Si vous désirez monter au bout de l’échelle d’honneur, ne vous arrêtez pas au milieu, ains, degré par degré, tâchez à gagner le bout, sans penser que votre renom durera tel que vous l’avez acquis : vous vous trompez, quelque nouveau venu le vous emportera, si vous ne le gardez bien et ne tâchez à faire de mieux en mieux. […] S’il rendit alors des services, il faudrait en aller démêler les titres sous trop de meurtres et de sang.
Dans la dernière année et quand la maladie déjà mortelle retenait Bossuet à Paris, il l’y venait voir, passait avec lui plusieurs heures, lui lisant l’Évangile et lui en parlant : entretiens doux et graves, élevés et purs, entre ces deux chrétiens si à l’unisson ; c’est là ce qu’on aimerait à entendre et à connaître ; mais Le Dieu ne nous donne que le titre de l’entretien. […] Dans cette assemblée, et à ne voir que les dehors, Bossuet est primé par d’autres : l’archevêque de Reims, Le Tellier, veut être président en titre, sauf (quand il est nommé) à dire partout de M. de Meaux : « C’est mon président. » Bientôt l’archevêque de Paris, Noailles, est promu au cardinalat et devient le président titulaire à son tour.
Il m’a reproché un jour de m’être occupé de Rabelais, de qui La Bruyère a dit que c’est tantôt « le charme de la canaille », et tantôt « le mets des plus délicats. » Je viens à lui au même titre, comme à un grand satirique et railleur, quoiqu’au fond je le trouve souvent moins raisonnable que Rabelais. […] Il avait publié auparavant ses impressions de voyageà Rome et en Italie, sous le titre de Rome et Lorette(il ya de belles choses), et, plus anciennement encore, unvoyage en Suisse (1839), ou plutôt les Pèlerinages de Suisse ; car tout prend un caractère religieux sous laplume de M.
Il dut visiter à ce titre bien des points du pays et entrer dans la familiarité de bien des classes ; son expérience de la vie s’accroissait ainsi sans qu’il y songeât et de la façon la meilleure, de celle qui ne sent en rien l’étude. […] Mais la probité, chez les gens de lettres, les artistes et les hommes d’imagination, comme chez les anciens soldats (et Cervantes réunissait tous ces titres), est certes compatible avec quelque négligence.
C’est pourquoi je n’ai traité que des connaissances, et, si je me suis occupé des facultés, c’est pour montrer qu’en soi, et à titre d’entités distinctes, elles ne sont pas. […] Or, à ce titre, on peut considérer les deux conditions comme des moyens, et leur commun résultat comme un but, comme le but de la nature exprimé par une loi suprême.
Il a réuni, voilà quelques mois, une petite partie de ses leçons sous ce titre : la Poésie au moyen âge ; et l’on ne sait ce qui est le plus intéressant dans ce volume, de M. […] Celui qui, par un motif patriotique, religieux et même moral, se permet dans les faits qu’il étudie, dans les conclusions qu’il tire, la plus petite dissimulation, l’altération la plus légère, n’est pas digne d’avoir sa place dans le grand laboratoire où la probité est un titre d’admission plus indispensable que l’habileté.
Celui-ci peut se relever par lui-même, par ses talents, ses titres, ses richesses. […] C’est son bien, son titre de noblesse, à lui.
Aussi écrivait-il en tête d’un de ses recueils de poésies ce titre significatif : Emaux et Camées. […] Souvent le titre seul de l’ouvrage nous renseigne sur l’effet visé.
Qu’il me suffise d’en indiquer le caractère général, et, presque au hasard, de citer quatre ou cinq titres. […] La cause Wagnérienne triomphe en France comme partout : ce qui eût été imprudent au moment de la lutte devient nécessaire au moment de la victoire ; il importe aujourd’hui qu’une Revue « Wagnérienne » entre directement dans l’actualité de chaque jour pour y prendre la ferme attitude qui convient à son titre.
Bain sous ces quatre titres : Classification, abstraction, généralisations de notions, noms généraux, définitions : la classification consistant à grouper les objets d’après la ressemblance ; de là résulte une généralisation ou idée abstraite qui représente ce qu’il y a de commun dans le groupe ; et une définition qui exprime les caractères communs de la classe. […] Nous allons la retrouver amplement exposée, sous le titre des Emotions.
Le poète Callimaque a fait une épigramme où il dit à peu près : « Ce lièvre que le chasseur poursuit par monts et par vaux avec toutes sortes de fatigues et par toutes les intempéries de l’air, donnez-le-lui tout tué, il n’en voudra pas. » Anselme, pour le résumer dans sa double carrière, reste mémorable à deux titres : historiquement, il a été l’un des patrons, des défenseurs, des militants et des patients pour la liberté de l’Église en face de l’État, scientifiquement, il est l’inventeur d’un argument métaphysique pour l’existence de Dieu, ce qui, joint à ses autres écrits, fait de lui l’un des rares successeurs de saint Augustin et de Platon, l’un des prédécesseurs de Descartes et de Malebranche. […] Rester en France, y rentrer du moins dès qu’on le peut honorablement, et, pour cela, désirer simplement y revenir, y achever ou y entreprendre de ces œuvres d’esprit desquelles la politique distrait trop souvent et sans compensation suffisante ; s’adresser dans ces nobles études à la société française, qui est toujours prête à vous entendre, et jamais à cette métaphore changeante qu’on appelle le peuple français ; ne pas mêler à ces œuvres plus ou moins sérieuses ou agréables de ces traits qui ne sont là qu’à titre d’épigramme ou d’ironie, et pour constater qu’on est un vaincu ; s’élever sur les faits accomplis d’hier à un jugement historique, et par conséquent grave et respectueux ; tirer parti avec franchise, et sans arrière-pensée, d’une société pacifiée, mais tout industrielle et matérielle, pour y relever, avec un redoublement de zèle et avec une certaine appropriation au temps présent, les goûts de l’esprit, de la vérité littéraire et historique sous ses mille formes, de tout ce qui n’est incompatible avec un gouvernement ferme que s’il s’y mêle des idées hostiles.
Parmi ces titres d’excellence que je viens revendiquer pour notre pays, saluons d’abord ce merveilleux instrument dont le génie français dispose selon l’aptitude particulière de chacun de ses grands ouvriers, saluons notre langue maternelle. […] Ce calcul me semble d’une rigoureuse exactitude : j’aimerais à développer, comme je l’ai fait pour la prose, la perpétuelle fécondité de notre muse plusieurs fois séculaire : mais le temps ne me permet d’insister que sur l’un des titres de notre poésie française, le plus contesté d’ailleurs, je veux parler du mécanisme de notre versification.
Dans plusieurs pays protestants, c’est l’héritier présomptif de la couronne ou de la souveraineté qui prend le titre d’honneur de recteur de l’université, et alors le recteur véritable s’appelle prorecteur. […] Chaque faculté a des titres d’honneur qu’elle accorde avec solennité à ceux qui ont suivi ses différentes leçons pendant trois ou quatre années, et qui, au bout de ce terme, sont en état de soutenir les examens qu’on fait subir à ceux qui se présentent pour obtenir ces honneurs académiques.
Cette origine terrestre est en même temps son plus beau titre de noblesse. […] Je dis seulement que cette œuvre est inacceptable, au même titre que la pensée qui l’anime.
Les lois sont aussi le seul titre de nos possessions : dès l’aurore de notre vie nous en recueillons les doux fruits, et nous nous engageons toujours à elles par des liens plus forts. […] Le Temple du goût] ; et d’Alembert en est un autre, qui s’étonne que Marivaux, « donnant, pour ainsi dire, toujours la même comédie sous différents titres, n’ait pas été plus malheureux sur la scène » [Cf. […] Voltaire écrit contre eux L’Homme aux quarante écus, qui n’est pas, à vrai dire, une de ses meilleures facéties, qui n’en réussit pas moins, dont le titre passe même en proverbe. […] On a encore de La Chaussée des Contes en vers, assez grossiers ; — une Épître en faveur des anciens, qui, sous le titre d’Épître de Clio, commença, en 1731, la réputation de son auteur ; — et une détestable tragédie, du nom de Maximien, 1738. […] 3º Les Œuvres. — On a eu le tort, dans toutes les éditions de Buffon, y compris la première [Paris, 1749-1804], de vouloir remplir le titre qu’il avait choisi lui-même pour son grand ouvrage ; et ainsi de confondre son œuvre avec celle de ses continuateurs, pour en former un Cours complet d’histoire naturelle.
Qui le professe est avec nous ; qui s’en écarte est contre nous, eût-il été jadis dans notre auditoire et nous fût-il cher à d’autres titres. […] Aristote avait donné aux éléments de la raison humaine le titre célèbre de catégories ; Kant s’est servi à peu près du même dictionnaire. […] Ce sont là des titres éclatants, que des défauts même graves ne peuvent obscurcir. […] Il est tout moderne, quoique fort érudit, et, malgré le titre même de son livre, il ne sait pas entrer dans l’esprit des systèmes antiques. […] Que ce soit là son titre à l’estime des gens de bien.
Saint-Marc Girardin avait pour titre principal de son admission à l’Académie un ouvrage sur l’usage des passions dans le drame, où M.
À ce propos me pardonnerez-vous, monsieur, à moi qui n’ai pas d’autre titre que mes obscurs souvenirs d’École, et dont la réputation est restée intra muros, de rappeler un trait assez piquant, où j’ai joué mon petit bout de rôle ?
Son livre de poésie, qui le classe véritablement, La Comédie de la Mort, s’intitule ainsi, non-seulement à cause de la première pièce qui porte ce titre particulier, mais aussi, sans doute, à cause d’une impression générale de mort qui réside au fond de la pensée du poète, qui ne le quitte pas même aux plus gais moments, et qui ne fait alors que le convier à une jouissance plus vive de cette terre et de ses couleurs.
Vous êtes poète, j’ai voulu surtout marquer votre place, à ce titre, dans la grande littérature, honorer en vous cette constance qui vous porte à chercher les succès difficiles, et vous inviter à marcher résolument dans ce véritable domaine de l’art, que les auteurs comme le public semblent tentés d’abandonner : non que je porte à la comédie en vers une préférence académique et que je lui croie plus de dignité qu’à la comédie en prose ; une grande comédie en prose est assurément une œuvre très littéraire, surtout si elle est l’œuvre d’un seul auteur ; mais la comédie en vers a cet avantage d’une langue particulière qui parle à la mémoire, et d’un art choisi, précis, délicat, et d’autant plus difficile que les esprits auxquels il s’adresse sont plus cultivés.
Voici qu’il édite maintenant chez Hachette un livre de poèmes au titre courageux : Vers la pensée et vers l’action.
Ce sonnet est un amusant paradoxe détaillant une des correspondances possibles des choses, et, à ce titre, il est beau et curieux.
J’observe, en finissant ce chapitre, que vers la fin de la période dont il traite (en 1637) parut le premier ouvrage de Descartes, celui qui l’ait son plus incontestable titre de gloire ; je parle de son Discours sur la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences.
Son exemple prouvera vraisemblablement dans la suite, que beaucoup d’esprit, beaucoup d’Ouvrages & beaucoup de vogue, ne sont rien moins que des titres solides pour une réputation durable.
Sous ce titre à double face, l’ouvrage que je présente au public comprendra, en trois séries distinctes, quelques-unes des grandes époques de l’art dramatique.
Dans la Conception à personnages (c’est le titre d’une des premières moralités jouées sur le Théâtre français, et imprimée in-4º gothique, à Paris, chez Allain Lotrian) ; on fait ainsi parler Joseph : Mon soulcy ne se peut deffaire.
Les livres que voici (livres de high life, s’il en fut jamais), quoique à l’adresse, par leur sujet et par le titre, d’un public d’élite et de choix, étendront, nous n’en doutons pas, une renommée qui avait commencé déjà, mais comme le jour commence, — en n’atteignant que les points les plus élevés de l’horizon, Jusqu’ici connu seulement des hommes de pensée et d’art, qui savaient ce qu’il en cachait et ce qu’il en faisait voir sous les formes gracieuses de l’homme du monde, Eugène Chapus ne s’était pas révélé au public véritable, à ce public qui, comme le Dauphin de la fable, porte parfois bien des singes sur son dos en croyant porter des hommes, mais qui est, en définitive, le soutien et le véhicule des talents sincères.
Nous l’avouerons, avant d’ouvrir ce livre d’un titre qui nous fit rêver, nous pensions que c’était aussi, comme le livre de Michelet, un livre d’histoire ; dans notre pensée, nous l’opposions au livre de Michelet, et nous faisions de tous les deux une grande et frappante antithèse.
Comme on s’obstina bien longtemps dans la comparaison fatale entre la Restauration des Bourbons et la Restauration des Stuarts, et, plus tard, comme on voulut voir de mystérieuses identités entre la Révolution de 1830 et la Révolution de 1688, de même aujourd’hui la fin d’une République, l’ascendant dynastique d’un homme qui semble avoir absorbé si profondément dans sa gloire le nom de César que, quand on le prononce, c’est à Napoléon qu’on pense, aux qualités impériales retrouvées dans le neveu du César moderne de manière à rappeler involontairement le neveu du César ancien, toutes ces diverses circonstances ont introduit dans les esprits la préoccupation de la grande époque romaine et fait regarder beaucoup la nôtre à travers… Le titre du livre de l’abbé Cadoret semble tout d’abord rappeler cette préoccupation contemporaine.
Il est intitulé : Souvenirs de voyages et d’études 3, et il justifie parfaitement son titre car il est composé d’articles que l’amour-propre d’auteur, si dur aux sacrifices, n’aura pas voulu sacrifier, et on se souvient de les avoir lus, à peu de choses près et à des époques déjà distantes, soit dans le Journal des Débats, dont l’auteur est, comme on le sait, l’un des rédacteurs ordinaires, soit dans cette Revue des Deux-Mondes, le bazar du talent… autrefois.
La loi t’interroge, la patrie t’écoute, la vérité te juge. » Alors il comparaissait sans titres et sans pouvoir, réduit à lui seul, et escorté seulement de ses vertus ou de ses vices.
Si j’avais donne à mon travail son titre le plus exact, je l’aurais appelé d’un nom comme Réflexions biographiques sur Amiel. […] Aux trois volumes du Journal publiés chez Stock, qu’on en joigne, si on veut, un quatrième édité chez Schiffrin, sous le titre Philine. […] Bernard Bouvier a publiés sous le titre Philine, la thèse considérable de M. […] Il porte ce titre de citoyen à la manière de Rousseau, comme une défense contre les mots d’ordre qui viennent d’ailleurs. […] Et Amiel, qui écrit cela, ajoute : « Voilà bien l’heureux du siècle, titre que je mérite si peu, quoiqu’on me l’ait donné. » Qu’en eût dit Monnier ?
Il est même beaucoup plus ceci que cela, malgré le titre. […] Or, on voudrait de chacune savoir non seulement le titre (M. […] Vous avez pris mon titre et mon bien. […] Ce titre, du reste, était un solécisme doublé d’une amphibologie. […] Le titre, littérairement parlant, était malheureux.
Sa retraite devint un exil, dans lequel il traînait obscurément le titre de lieutenant de l’empereur ; on l’appelait en Italie l’exilé de Rhodes. […] Il lui laissait discuter longuement les titres sur lesquels se fondait le droit d’asile réclamé pour les temples de quelques villes d’Ionie. […] Il gardait presque l’égalité républicaine ; il refusait ce titre de seigneur qui, cinquante ans plus tard, fut donné dans Rome même aux moins importants personnages. […] On a beaucoup vanté, parmi ses premiers essais, l’Allegro et le Penseroso, deux pièces où ne se trouve pas le contraste que promet l’opposition de leurs titres. […] Un livre attribué à Charles Ier, et publié sous le titre de Portrait du roi, avait redoublé l’indignation publique contre le parlement et le tribunal régicide.
Les tableaux qu’on en tracera, sous les titres de chacun, garderont tous un même ordre que le tableau de ces premiers principes d’examen. […] Leurs travaux, qui sont des titres à notre reconnaissance, faciliteront les miens. […] C’est la seule qui mérite le titre d’école des grands hommes. […] Celui-ci, dit-on, épura son art, et l’éloge qu’en fait Plutarque n’est pas son titre le moins honorable. […] et, pour être intitulés tragédies ou comédies, n’apercevez-vous pas que ni les uns, ni les autres ne tiennent la promesse de leurs titres ?
On peut vérifier et suivre ce goût général d’amusements et de récréations philologiques, ce goût à la Vaugelas, jusque dans ces derniers temps, jusqu’à Charles Nodier si connu et presque populaire à ce titre. […] Tous, à un titre ou à un autre, tous postulent et réclament le droit de cité. […] L’homme de mérite qui prit ce sujet de thèse en 1851, excellent esprit, très-fort latiniste, et, à ce titre, devenu plus tard maître de conférences à cette même École dont il avait été un des élèves les plus distingués, est mort il y a deux ans. — Je dois recommander encore, comme non moins essentielle, la thèse de M.
Ce qui se transporte sans nulle violence, d’un poète dans un autre, appartient à tous les deux au même titre. […] C’est le titre d’une de ses fables, liv. […] Premier titre des Lettres provinciales.
Une fois même le pinceau de la femme a eu l’avantage ; Turenne est plus grand dans les Lettres que dans les Mémoires, où l’on ne voit pas sans étonnement Saint-Simon lui disputer la qualité de prince, et remarquer, dans l’intérêt des titres, « que la majesté de ses obsèques et de sa sépulture n’ont eu aucun rapport à sa naissance179. » § II. […] Ses défauts mêmes, cette humeur difficile, ces scrupules, cet entêtement pour les titres, la crainte de déroger presque plus forte que celle de mal faire, une ambition par tentations et par velléités, soit qu’il aimât mieux être jugé capable des places que de les prendre, soit que ce fût sa vocation de s’en approcher d’assez près pour voir ce qui s’y fait, et de n’y pas atteindre pour avoir le temps d’en écrire ; tout semblait l’inviter à être le grand peintre d’une époque de décadence. […] Grands seigneurs tous les deux, et fort entêtés de leurs titres, l’orgueil de la naissance est au fond de leur opposition.
Voici un morceau qui porte la date de 1772 et qui est inscrit sous le titre d’Économie politique ; tout le dédain des faits existants, tout ce premier dessein de politique idéale qui occupa et passionna si longtemps l’intelligence de Sieyès, s’y déclarent et s’y accusent sans détour : Je laisse les nations formées au hasard. […] Un des principaux titres de Sieyès, avec l’abolition des privilèges, et qui n’en est qu’une application et une conséquence, ç’a été la destruction des barrières des provinces, la nouvelle division égale du territoire par départements, d’où est sortie plus entière et définitive l’unité de la France ; il en a été le promoteur et l’un des grands coopérateurs. […] Il vous fait ressouvenir de ce mot, qui est de lui, mais qu’au milieu de toutes ses lumières il n’a pas assez réalisé par son exemple : « Il est des sciences qui tiennent à l’âme autant qu’à l’esprit. » Pourtant sa mémoire devra gagner considérablement à la publication de ses œuvres secrètes et de ses papiers : Sieyès y apparaîtra non seulement à titre de haute puissance intellectuelle, mais à titre d’homme qui a sincèrement voulu pendant longtemps l’amélioration des hommes38.
Il nous confie le titre d’une série qui s’appellera : « le Mérite des hommes ». […] Dans sa poche, il remue les clefs de tout cela, nerveusement, et il nous montre les titres de propriété pour se les remontrer, et se refaire la certitude que ce n’est point un rêve : cette certitude qu’il semble à tout moment avoir besoin de raffermir, avec la vue du testament, de l’envoi en possession. […] Pasquier étant allé voir Royer-Collard, après l’obtention de son titre de duc, n’en put tirer qu’un : « Cela ne vous a pas diminué !
— Mais on disait, ce matin, de l’autre côté de la Seine, que vous étiez saisi, j’ai retiré le livre de l’étalage. » Partout, cependant sur mon passage, exposition du bouquin, au titre alarmant… Après tout, peut-être pensai-je, le livre est-il déjà arrêté chez Charpentier et pas encore chez les dépositaires. […] Un ancien ambassadeur vient me voir, et laisse tomber de ses lèvres : « Un titre bien grave ! […] Mercredi 14 avril Je lis ce soir dans Le Bien public, que Le Tintamarre est poursuivi pour un article, portant le titre de La Fille Élisabeth, qui est une parodie de La Fille Élisa.
Ainsi, rien que par le titre de la chose représentée, on savait si l’on allait voir des gens du monde ou des gens du peuple, des bouffons ou des sénateurs, des élégances chastes, ou des satyres pleines de vin et de licences. […] À l’instant même je me mis à l’œuvre, et sur la page blanche j’écrivis le titre de mon nouveau chapitre. […] Mon titre écrit, j’allais bravement commencer, quand tout à coup je sentis comme un regard animé et mélancolique à la fois qui se posait sur mon épaule : c’était le regard de ce brave Henri, qui est bien l’homme le plus naturellement mécontent qui se soit jamais rencontré en mon chemin.
Assurément, si je trouvais dans ses Œuvres critiques un livre de la valeur de celui-là en sentiment et en poésie, je ne lui refuserais pas aussi nettement que je le fais le titre de critique, à cet explorateur et à cet explanateur littéraire qui rôde et bouquine et nous fait faire toutes sortes de connaissances dont l’esprit humain pouvait se passer, comme M. […] Depuis qu’il avait écrit, dans sa jeunesse, ce livre sans composition, ce roman de Volupté, la sœur aînée des dames Bovary et des demoiselles de Maupin, l’article l’avait saisi comme une pince et l’articlier avait poind, et il n’avait plus été qu’articlier, car Port-Royal, avec son titre et malgré son titre d’histoire, n’est pas autre chose qu’une succession d’articles, enfilés comme des cerfs-volants.
Celui-ci n’est plus — comme vous le voyez à son titre — un livre d’histoire, de linguistique et d’exégèse ; c’est un livre de philosophie, qui a cela de piquant peut-être qu’il nous donne les dessous de l’historien, — en supposant qu’il ait des dessous, ce qui est à examiner. […] Ernest Renan, l’adversaire du surnaturalisme en histoire, est resté jusque dans le volume des Origines du Christianisme qu’il a publié, sous le titre de : Marc-Aurèle ou la fin du monde antique, fidèle à l’idée qui a fait sa fortune. […] Mais ce titre d’Antechrist m’a retenu !