On savait seulement qu’il avait servi aux armées, mais qu’un attrait invincible pour l’art de la peinture l’avait engagé à quitter sa première profession. […] Le nom de Delavergne sera rapporté seulement pour mémoire. […] Mais je lis dans vos yeux votre incertitude ; vous pensez qu’en homme pusillanime, j’ai fait préparer ce vêtement pour m’en parer dans l’ombre de notre réduit, et en votre présence seulement ? […] Mais ce n’était pas seulement un motif de curiosité ou même d’admiration qui le portait à désirer de voir Bonaparte ; la reconnaissance, à ce que l’on assure, y entrait pour beaucoup. […] En effet, tandis que la foule le regardait comme arrivé, lui se sentait seulement au point de départ.
Ce n’est pas à la cour seulement qu’on trouve l’opéra, c’est au village. […] Ce n’est pas seulement leur langue qu’il entend, c’est leur pensée ; il ne répète plus une leçon d’après eux, il soutient une conversation avec eux ; il est leur égal, et ne trouve qu’en eux des esprits aussi virils que le sien. […] Ils sont heureux de contempler de belles choses et souhaitent seulement qu’elles soient le plus belles possible. […] Ce sont bien des personnages vivants, des actions qu’il remue ; seulement, de loin en loin, chez lui, les palais enchantés, tout le cortége des resplendissantes apparitions tremble et se déchire comme une vapeur, laissant entrevoir la pensée qui le suscite et qui l’ordonne. […] Il n’est point d’idées qu’il ne répète sous cinquante formes ; quand il a épuisé les siennes, il verse sur nous celles des autres ; les classiques, les auteurs plus rares, connus seulement des savants, les auteurs plus rares encore, connus seulement des érudits, il prend chez tous.
Ce n’est pas seulement à propos de la société qu’il le prononce. […] Seulement, l’auteur de la Terre qui meurt l’applique, cette rare faculté, à sa contrée d’origine, son Anjou. […] Mais Pistoie, mais Lucques, je les ai seulement traversées, au lieu que j’ai vécu des semaines à Pise, à Florence, à Sienne. […] Et comme il serait heureux qu’elle eût été et fût comprise et pratiquée, pour citer seulement un cas que les désordres de notre époque rendent si actuel, mais quel exemple significatif ! […] Seulement ils aboutissaient tous à une réfutation par le fait, des hypothèses habituelles aux matérialistes de son temps.
Qu’il nous soit seulement permis à cette occasion de raconter un fait qu’une circonstance récente vient de rajeunir. […] On sait seulement qu’il consacra à exploiter la curiosité des provinces ce long intervalle de temps durant lequel on ne peut que de loin à loin constater sa présence et celle de sa troupe dans quelque ville de l’Ouest ou du Midi. […] Mais quiconque se reporte au fanatique aristotélisme du temps, comprend bientôt que les coups de bâton donnés par Sganarelle ne sont pas là seulement pour nous faire rire. […] Mademoiselle Molière, qui, jusque-là chargée seulement de rôles secondaires, n’avait pas encore trouvé l’occasion de faire éclater dans tout leur jour ses grâces attrayantes et son talent aimable, remplissait celui de la princesse. […] On représenta seulement la Pastorale comique et Le Sicilien.
La pudeur moderne nous interdirait d’en faire seulement l’analyse ; mais les mœurs italiennes du temps étaient si peu scrupuleuses en matière de décence et de religion que cette facétie comique eut un succès classique et prolongé à Florence, et que le pape Léon X, dans ses voyages en Toscane pour revoir sa famille, fit représenter devant lui deux fois la Mandragore pour amuser le sacré collège. […] Il ne songe seulement pas à son style : le mot, chez lui, c’est la pensée ; la couleur, c’est la lumière ; le seul effet qu’il recherche et qu’il obtient toujours, c’est la vérité. […] Sans nous étendre sur les événements trop souvent microscopiques qui composent l’histoire de la Toscane, cette Athènes de l’Arno, aussi illustre et aussi dramatique que l’Athènes du Céphise, jetons un regard seulement sur les fondements de cette histoire où Machiavel décompose et recompose en quelques pages l’Italie tout entière ; cette anatomie, aussi savante que lucide, rappelle tout à fait, par sa structure fruste mais indestructible, ces monuments cyclopéens qui portaient des temples ou des villes, et qu’on rencontre encore çà et là sur les collines de l’antique Étrurie. […] Ni Dante ni Machiavel, les deux esprits sérieusement politiques et réels de l’Italie actuelle, n’y songeaient seulement pas ; l’un invoquait dans des vers immortels l’empereur germain d’Occident, le conjurant de venir, de réprimer l’Italie papale à Rome, et de remettre la selle et la bride à la cavale indomptée ; l’autre conseillait au pape Léon X et à son successeur de concentrer l’Italie anarchique par les armes et par la politique sous ses lois, et de conquérir l’empire pour en faire le règne de Dieu.
Les vers, les périodes, les couplets ne sont pas rares chez eux, où les mots ne représentent plus aucune idée, absolument rien d’intellectuel, mais chez l’un des frémissements de la sensibilité, ou des perceptions de l’œil, chez l’autre seulement des perceptions de l’œil736. […] Hugo se contentera longtemps de multiplier les épithètes et les appositions : à la fin seulement, dans les œuvres de la période postérieure à 1830, la notation impressionniste, sans phrase faite, par juxtaposition de mots expressifs, se rencontrera chez lui ; et ce sera par exception739 . […] Ceux qui ont étudié le vers romantique ont pris leurs exemples presque exclusivement dans les Châtiments et la Légende des siècles : c’est là seulement en effet que le poète a dégagé tout à fait ses rythmes originaux. […] Non qu’elle enregistre les faits, elle note seulement le retentissement des faits dans les profondeurs de sa sensibilité.
Seulement Vaugelas n’inventa pas comme Descartes ; mais il voulut vérifier tout ce que les autres avaient inventé. […] Dans ses critiques, il ne désigne aucun auteur, sinon parmi les morts, et seulement ceux qu’il loue. […] Seulement, on craint de n’être plus à temps pour essayer utilement d’y atteindre, et il semble à ceux qui lisent ce traité, d’un esprit sincère, qu’ils sont trop engagés pour ses conseils, ou trop malades pour ses remèdes. […] Arnauld est-il l’auteur de la Grammaire générale, ou seulement le principal, comme le déclare l’un de ses plus savants collaborateurs, Claude Lancelot ?
On sent seulement qu’une main chrétienne a retouché le morceau, y a ajouté quelques mots sans lesquels il eût été presque blasphématoire 10, a peut-être retranché ou modifié quelques expressions 11. […] Laissant de côté tout ce qui appartient au tableau des temps apostoliques, nous rechercherons seulement dans quelle mesure les données fournies par les évangiles peuvent être employées dans une histoire dressée selon des principes rationnels 14 ? […] Les formules « selon Matthieu », « selon Marc », « selon Luc », « selon Jean », n’impliquent pas que, dans la plus vieille opinion, ces récits eussent été écrits d’un bout à l’autre par Matthieu, par Marc, par Luc, par Jean 15 ; elles signifient seulement que c’étaient là les traditions provenant de chacun de ces apôtres et se couvrant de leur autorité. […] Comme on croyait encore le monde près de finir, on se souciait peu de composer des livres pour l’avenir ; il s’agissait seulement de garder en son cœur l’image vive de celui qu’on espérait bientôt revoir dans les nues.
» Voilà ce que j’entends dire par les plus fervents, les uns sincères, j’en suis persuadé, les autres peut-être seulement pour se donner la supériorité d’un voyage assez pénible. […] Les soixante-dix mille braves gens dont j’ai parlé plus haut seront là ; mettons-en seulement cinquante mille, car il y aura dans la foule un minimum de vingt mille désœuvrés et de braillards toujours prêts à faire ce qu’ils appellent du boucan, à tout propos et sans que la cause repose autrement sur leur conviction. […] Examinons seulement les faits, et voyons à quoi se réduit cette large hospitalité. […] Le Montagshlatt de Berlin du 25 publiait le récit suivant : … L’empereur ayant demandé à l’un de ses officiers des nouvelles de la Société Philarmonique, l’Excellence expliqua qu’un compositeur français de grand talent, Saint-Saëns, qui n’est pas seulement très anti-allemand, mais qui s’est exprimé ces derniers temps avec énergie, oralement et verbalement, contre tout ce qui est allemand et aussi contre la musique allemande, jouerait ce soir au concert de la Société Philharmonique, et que des démonstrations étaient possibles, d’autant plus que la presse avait signalé plusieurs fois l’attitude de M.
C’est la région des vérités abstraites, des lois, des formules, accessible seulement à l’esprit pur, le domaine mystérieux de l’impalpable et de l’invisible où règnent les principes de toutes choses comme les Mères du second Faust « qui trônent dans l’infini, éternellement solitaires, la tête ceinte des images de la vie, actives, mais sans vie. » Tous deux créateurs à leur manière : l’un parce qu’il sait manier les couleurs, les mots, les formés pittoresques qui donnent aux idées le vêtement et la vie ; l’autre parce qu’il croit avoir saisi les ressorts cachés qui font mouvoir le monde, les formules fécondes qui traduisent les lois de l’univers et d’où le flot des phénomènes s’échappe comme d’une source indéfectible. […] VIII La psychologie, comprise dans son sens large, embrassant tous les phénomènes de l’esprit chez tous les animaux et les considérant non pas seulement sous leur forme adulte, mais dans les phases successives de leur développement, offre un champ immense, presque sans bornes, aux recherches. […] L’histoire d’un peuple et la biographie d’un homme ne se composent pas seulement de ce qui vient d’eux, mais aussi de l’action des circonstances extérieures sur eux. […] Cette méthode n’aurait pas seulement l’avantage de substituer aux tendances actuelles des tendances meilleures, aux généralisations hypothétiques l’étude des faits, elle offrirait aussi une tâche à la portée de tous.
« Le sommet affaissé des plus hautes montagnes se confond à mes yeux avec la surface unie de la plaine, et l’on dirait que les arbres, dépourvus de troncs, la tapissent seulement de la plus humble verdure. […] Cette règle de l’unité d’action dans le drame admet néanmoins dans la pièce une diversion légère qu’on appelle l’épisode, pourvu que l’épisode se rattache plus ou moins directement à l’action principale, et que l’épisode serve seulement à suspendre un peu le sujet, mais aussi à le développer. […] Nous allons l’analyser rapidement, en citant seulement les fragments caractéristiques du style de ce grand poète. […] Je vois en eux ma propre image, et non pas seulement ma ressemblance ; mais, en beaucoup de traits, ils ont de l’air de ma chère Sita.
Seulement, la ville, c’était Paris, et les habitués, c’étaient les princes du journalisme et du théâtre, des promeneurs illustres ou des spécialistes notoires de l’esprit. […] L’ébauche que j’ai essayé de vous tracer de cette époque de 1880 à 1885, vue du boulevard, serait plus incomplète encore, si je ne vous parlais pas de ce krack de l’Union générale, qui ne fut pas seulement une des grandes catastrophes financières des temps, contemporains, mais une date dans l’histoire de Paris. […] Et nous ne sommes pas seulement en présence d’un phénomène parisien. […] Je vous avoue encore qu’en recevant votre flatteuse invitation, une pensée m’est venue : c’est que vous ne m’appeliez pas seulement pour présider votre banquet, mais un peu aussi pour comparaître devant vous.
Un mot de meilleur ton, et trop joli pour ne pas être rappelé, est celui de la comtesse de Rochefort à Duclos, un jour que, causant avec elle et Mme de Mirepoix, il avait posé en principe qu’une honnête femme peut tout entendre, et que ce sont seulement les malhonnêtes qui font les bégueules. […] C’est ainsi que, dans son Essai sur la voirie et les ponts et chaussées, il n’est pas absolument contre la corvée, contre le travail de réparation des chemins par les communautés : il croit seulement qu’il serait bon de régulariser ce service imposé au peuple des campagnes, établissant en principe que l’État a le droit de l’exiger comme tous les genres de services pour la grande cause de l’utilité publique.
Il y a cinq lieues de Marseille à Auriole et quatre seulement d’Aix : pour peu que la garnison des moulins et du bourg se défendît, l’armée des impériaux devait être avertie à Aix qu’elle occupait, et, eût-on même réussi dans l’attaque du moulin, on n’aurait pas eu le temps de rentrer ensuite sain et sauf à Marseille. […] Je veux dire seulement que son titre de maréchal de France ne doit point induire en erreur ; ce titre ne lui fut donné que tout à la fin de sa carrière, comme récompense des services rendus, et non comme un moyen d’en rendre de nouveaux.
Il ne fut tout à fait dictateur qu’en février, et pour un mois seulement, durant lequel la seigneurie remit entre ses mains tous les pouvoirs. […] Dans un moment où le soupçon régnait et où la discorde était près d’éclater parmi eux, il s’adressa à la dévotion italienne et fit diversion aux querelles moyennant des processions publiques et des prières : « Car de jeûnes, dit-il gaiement, nous en faisions assez. » Ces jeûnes étaient poussés aux dernières limites du possible : « Ni la ville ni nous ne mangeâmes jamais, depuis la fin de février jusques au vingt-deuxième d’avril, qu’une fois le jour : je ne trouvai jamais soldat qui en fît plainte. » Lui-même et les autres chefs ne mangeaient plus, depuis la fin de mars, qu’un petit pain, un peu de pois avec du lard et des mauves bouillies, et une fois le jour seulement : Le désir que j’avais d’acquérir de l’honneur, dit-il, et de faire souffrir cette honte à l’empereur (Charles Quint) d’avoir arrêté si longuement son armée, me faisait trouver cela si doux qu’il ne m’était nulle peine de jeûner.
C’est l’impression générale seulement que je veux donner. […] J’ai remarqué plus d’une jolie anecdote, une entre autres, toute littéraire, qui montre que ce n’est pas seulement de nos jours que l’ironie s’est glissée sous un air d’éloge dans le discours d’un directeur de l’Académie française recevant un nouveau confrère.
On était arrivé cependant, en examinant bien les divers écrits de Vauvenargues, à n’y pas voir seulement un jeune homme plein de nobles et généreux sentiments, de pensées honorables à l’humanité, doué d’un talent d’expression singulièrement pur, et d’une sorte d’ingénuité élevée de langage, — le meilleur des bons sujets et le modèle des fils de famille ; ce premier Vauvenargues qui se dessine, en effet, dans quelques réflexions et maximes souvent citées de lui, ce premier Vauvenargues que chaque âme honnête porte en soi à l’origine avant le contact de l’expérience et la flétrissure des choses, était dépassé de beaucoup et se compliquait évidemment d’un autre en bien des points de ses ouvrages. […] La vie ne paraît qu’un instant auprès de l’éternité, et la félicité humaine, un songe ; et, s’il faut parler franchement, ce n’est pas seulement contre la mort qu’on peut tirer des forces de la foi ; elle nous est d’un grand secours dans toutes les misères humaines ; il n’y a point de disgrâces qu’elle n’adoucisse, point de larmes qu’elle n’essuie, point de pertes qu’elle ne répare ; elle console du mépris, de la pauvreté, de l’infortune, du défaut de santé, qui est la plus rude affliction que puissent éprouver les hommes, et il n’en est aucun de si humilié, de si abandonné, qui, dans son désespoir et son abattement, ne trouve en elle de l’appui, des espérances, du courage : mais cette même foi, qui est la consolation de misérables, est le supplice des heureux ; c’est elle qui empoisonne leurs plaisirs, qui trouble leur félicité présente, qui leur donne des regrets sur le passé, et des craintes sur l’avenir ; c’est elle, enfin, qui tyrannise leurs passions, et qui veut leur interdire les deux sources d’où la nature fait couler nos biens et nos maux, l’amour-propre et la volupté, c’est-à-dire tous les plaisirs des sens, et toutes les joies du cœur… Vauvenargues avait vingt-quatre ans quand il écrivait ces lignes.
Il prétend qu’entre eux il n’y a pas seulement différence de degré, mais de nature ; c’est une pure question de mots, et qui dépend de ce qu’on entend par l’un et l’autre de ces termes. […] qu’il regarde seulement autour de lui.
Non que je veuille dire que l’artiste nous dépayse ; seulement, en traducteur supérieur et libre, il ne se gêne pas, il ne s’astreint pas aux plates vues bornées de Champagne et de Beauce, il incline du côté de la Lorraine, et n’hésite pas à élargir et à rehausser nos horizons. […] Qu’il ne sache pas seulement, qu’il sente par où ses aïeux, les premiers hommes, ont passé.
On lit cela, on s’y intéresse bien un certain temps, mais seulement pour en avoir fini et pour le laisser de côté. […] Oui, oui, mon bon, ce n’est pas seulement en faisant des poésies et des pièces de théâtre que l’on est fécond ; il y a aussi une fécondité d’actions qui en maintes circonstances est la première de toutes… Génie et fécondité sont choses très-voisines… » Et une fois lancé, il ne s’arrêtait pas dans cette veine d’idées ; il montrait dans tous les ordres la force fécondante comme le signe le plus caractéristique du génie : Mozart, Phidias et Raphaël, Dürer et Holbein, il les prenait tous, et celui qui a trouvé le premier la forme de l’architecture gothique, et qui a rendu possible par la suite des temps un munster de Strasbourg, un dôme de Cologne ; et Luther, ce génie de la grande race, et dont la force d’action sur l’avenir n’est pas épuisée.
Ferdinand Fabre, un fort élève de Balzac, sur les curés de village dans le Midi, m’ont-elles seulement tenté sans me décider ? […] Ont-elles pensé seulement à se demander si, en tout ceci, il n’y avait pas oubli toutefois et méconnaissance d’un premier article que je crois avoir lu quelque part, admirablement développé : De la pudeur dans le mariage ?
Le génie social et civilisateur des Grecs l’a surtout gagné et lui inspire de belles paroles : « Le mot de Civilité, dit-il, ne signifiait pas seulement parmi les Grecs la douceur et la déférence mutuelle qui rend les hommes sociables ; l’homme civil n’était autre chose qu’un bon citoyen qui se regarde toujours comme membre de l’État, qui se laisse conduire par les lois et conspire avec elles au bien public sans rien entreprendre sur personne. » Le mot de Civilisation n’est pas dans Bossuet, mais il fait rendre à ce mot de Civilité tout ce qu’il peut contenir de meilleur et de plus étendu. […] Plus loin, dans le narré de l’Empire, il oublie de nommer Trajan, si bien vengé par Montesquieu ; il nomme seulement Marc-Aurèle, et sans un éloge.
Il n’eut pas seulement, comme à Raucoux, à soutenir son avant-garde, il fut continuellement engagé de tout son corps d’armée et de sa personne dans les différentes attaques acharnées qu’il fallut faire pour emporter le village de Lawfeld, qui était l’objectif et le pivot de l’action. […] Ce qu’on peut dire seulement, c’est que le comte de Clermont eut la main heureuse en rencontrant le petit Laujon, imagination aimable et fertile, qui le fournit à souhait de scènes, de ballets, de couplets, de vaudevilles, de paysanneries, de parades.
« Ces notes rappellent seulement les dates, les circonstances, en attendant plus d’explication. » Et, encore, sur un papier attaché au bas de la page : « Ces notes n’ont pas été rassemblées dans le dessein d’en faire des mémoires, mais comme souvenirs à mon usage surtout. […] « J’y ajoute des remarques pour éviter de certaines erreurs biographiques, telles que, par exemple, cette supposition entièrement fausse que j’ai été mal avec mon père. » Par malheur, le dossier ne renfermait aucune des notes indiquées, mais seulement quelques pensées ou remarques étrangères à l’intérêt biographique.
Mais là aussi se retrouvent la vérité, l’élévation, un genre de beauté ; seulement il s’agit presque d’un art différent. […] Ce qui me frappe en elle, si j’osais me permettre de la juger d’un mot, ce n’est pas seulement qu’elle soit une grande actrice, c’est combien elle est une personne distinguée.
La psychologie aussi a le sien, d’autant plus élevé qu’elle remonte à l’origine de nos connaissances et dépasse tout de suite le point de vue ordinaire, qui est bon seulement pour l’usage et la pratique. — Au sortir de ce point de vue, on s’aperçoit qu’il n’y a rien de réel dans le moi, sauf la file de ses événements ; que ces événements, divers d’aspect, sont les mêmes en nature et se ramènent tous à la sensation ; que la sensation elle-même, considérée du dehors et par ce moyen indirect qu’on appelle la perception extérieure, se réduit à un groupe de mouvements moléculaires. […] Au lieu de fonder l’induction, comme Stuart Mill, sur une hypothèse simplement probable et applicable seulement dans notre groupe stellaire, on l’a rattachée à un axiome (tome II, ch. 3, § 3), ce qui change son caractère et conduit à une autre vue du monde.
N’oublions pas la Bible, que Vigny et Lamartine feuillettent, et dans laquelle Hugo cherchera non pas seulement une matière de poésie, mais d’abord et surtout des procédés de style, des coupes, des figures, des épithètes. […] Il se déclare seulement dans sa Préface de 1826, où il fait une sortie contre les limites des genres, revendique le nom de romantique, attaque l’imitation, et, demandant à l’art d’être avant tout inspiration, pose la formule de la liberté dans l’art 724.
Une âme simple et qui connaîtrait seulement le rôle politique de M. […] Or il a besoin d’argent, de beaucoup d’argent et non pas seulement pour lui.
Seulement, l’influence de tels hommes s’annulera bientôt complètement. […] Là seulement est son rôle moral, là elle perd tous les inconvénients de la pédanterie scolastique, là elle se révèle noble, opportune, incarnant une des prérogatives admirables du génie de la France devant le monde : l’illumination logique et bienfaisante, la transmutation des idées-forces, l’alchimie changeant en or vierge les minerais de la pensée brute élaborée dans les méditations obscures et malaisées de l’humanité.
À partir de ce moment, l’habit d’Arlequin ne varia plus guère ; on y ajouta seulement les paillettes qui en font comme un reptile ruisselant d’écailles et qui ajoutent à cet aspect scintillant, sémillant, à ce je ne sais quoi de mobile et de fugace, qu’on a de plus en plus accusé en lui. […] « Rien, madame, répond-il, vous trépaner seulement, pour vous désennuyer en attendant que le Docteur vienne. » Et comme, en s’en allant, elle le traite de fou : « Vous en avez besoin, lui crie-t-il, servez-vous de l’occasion, vous ne la trouverez pas toujours si commode. » Ces traits sont pris parmi les meilleurs que l’on puisse glaner dans le recueil.
Il opère ou tente une quadruple révolution : une révolution économique, liée aux découvertes maritimes qui transportent du bassin de la Méditerranée aux bords de l’Atlantique le siège du grand commerce, qui ouvrent d’immenses débouchés à l’Europe soit aux Indes soit en Amérique, qui accélèrent la substitution de la richesse mobilière à la richesse terrienne, base du régime féodal ; une révolution intellectuelle qu’on a baptisée la Renaissance et qui n’est pas seulement la résurrection de l’antiquité classique, qui est aussi le réveil de l’esprit d’examen, l’essor de la pensée moderne, le point de départ d’une activité féconde dans les sciences, les lettres, la philosophie ; une révolution religieuse qu’on appelle la Réformation et qui, séparant l’Europe occidentale en deux confessions rivales, cause les guerres les plus atroces dont la différence de croyance ait jamais ensanglanté le monde ; enfin une révolution politique, conséquence des trois autres, qui ébranle les bases de la royauté, suscite des théories libérales et républicaines, des soulèvements populaires et même des appels au régicide. […] Et, de plus, elles reposent sur un fond commun ; elles représentent toutes deux l’invasion de la démocratie dans la littérature, seulement à des degrés divers ; la dernière venue est allée plus loin que son aînée dans la même voie.
Et comme la sensation a son siège dans une position de l’organisme, qui est non pas seulement le cerveau, comme on le dit généralement, mais aussi les nerfs affectés, l’idée ou la sensation idéale doit avoir le même siège. […] Mais la disposition à passer d’un souvenir, imagination ou idée, à l’action qu’ils représentent, — à produire l’acte et non pas seulement à le penser, — c’est là aussi un principe déterminant dans la conduite humaine. » L’auteur montre combien de faits curieux en psychologie s’expliquent par cette tendance de l’idée à se réaliser : la fascination causée par un précipice, les phénomènes produits par les idées fixes, par le sommeil magnétique, les sensations causées par sympathie.
Je pose la question seulement et n’ai garde de la trancher, ni de suivre de près cette ligne légère, sensible pourtant, qui, chez les illustres les plus sûrs d’eux-mêmes, sépare déjà le mort du vif. […] Seulement, qu’il se hâte en ceci de jouir, et qu’il ne s’y fie pas.
Il n’en est pas moins vrai que la nature réalise le mouvement, comme elle réalise la conscience : des deux côtés, c’est une réelle continuité ; seulement, dans la conscience, les positions successives du mobile vivant laissent une trace. […] Ce n’est pas seulement, comme on l’a dit parfois, l’association des idées qui produit le moi : c’est la permanence du même organisme, du même système cérébral, avec les affections obscures qui en résultent continuellement.
Un roi n’est pas seulement un individu, c’est un homme général qui résume toute une société. Une bataille n’est pas seulement un accident, c’est la destinée de tout un peuple.
J’observerai seulement que, tant que les écrivains, soit en vers, soit en prose, mettront, dans leurs dédicaces, des idées ou des sentimens contraires à la morale énoncée dans leurs livres, les princes croiront toujours que la dédicace a raison et que le livre a tort ; que, dans l’une, l’auteur parle sérieusement, comme il convient ; et dans l’autre, qu’il se joue de son esprit et de son imagination ; enfin qu’il faut lui pardonner sa morale, qui n’est qu’une fantaisie de poète, un jeu d’auteur. […] Mademoiselle de Montpensier, qui ne la connaissait pas, qui même ne l’avait jamais vue, dit, dans ses Mémoires, que le « marquis de Lafare et nombre d’autres passaient leur vie chez une petite bourgeoise, savante et précieuse, qu’on appelait madame de la Sablière. » Cela veut dire seulement, en style de princesse, que madame de la Sablière avait de l’esprit et de l’instruction, qu’elle voyait bonne compagnie à Paris, et n’avait pas l’honneur de vivre à la cour.
Tous ses gestes étoient des phrases, pour ainsi dire, mais seulement pour ceux qui en avoient la clef. […] Roger sçavoit-il seulement qu’il y eut jamais eu un Pylade et un Bathylle.
Ces préoccupations se font jour aux époques de décadence seulement, et chez les auteurs maniérés. […] Dix lignes d’explications seulement, vers la fin du dernier acte, venaient avertir du sens de la parabole.
« Son caractère est de subordonner les sens à l’esprit, et de tendre, par tous les moyens que la raison avoue, à élever et à agrandir l’homme. » Elle n’est pas seulement une doctrine, elle est « un drapeau. » C’est « une cause sainte », et il y a bientôt quarante ans que « je combats » pour elle. […] C’est en 1818 seulement qu’il connut Schelling.
On ne le louait pas seulement, comme on loue tous les princes, par intérêt, par reconnaissance, par flatterie, par habitude, par vanité ; on le louait encore par admiration et par enthousiasme. […] Je répéterai seulement ce que ce roi célèbre eut la magnanimité de se reprocher lui-même en mourant.
Je ne lui reprocherai pas son optimisme, car dans ma pensée l’optimisme est une bonne manière, et très acceptable, de juger la nature humaine ; seulement son optimisme me semble trop timide, pas assez radical. […] Seulement nous prévenons d’avance nos modernes auteurs que si le verdict du public à leur égard devait être rendu d’après les principes exposés par M. […] Son style est bien à lui, un bon style, très passablement ferme, coloré et cependant « sobre, teinté seulement çà et là d’épithètes qui trahissent la pratique et le langage d’un autre art. […] Je ne vois pas qu’il lui manque aucun des dons qui font les esprits aimables et amusants, seulement ces dons connaissent la contrainte et portent le frein de la discipline volontaire. […] Il n’a point renoncé cependant à ces qualités, seulement il les a détournées de leur fin et les a réduites à l’état de moyens.
Lorsqu’il eut publié ce recueil, intitulé Fleurs du mal, il n’eut pas seulement affaire à la critique, la justice s’en mêla ; elle prit fait et cause au nom de la morale publique, comme s’il y avait véritablement danger à ces malices enveloppées et sous-entendues dans des rimes élégantes.
J’ajouterai seulement que je le vis avec peine sacrifier la philosophie à la politique, où il ne trouva que les plus amers déboires.
La corruption est au cœur de la littérature, et trop souvent ce n’est pas au cœur seulement qu’elle se loge, elle s’étale sur le front, elle s’affiche, elle tient boutique ouverte.
Voici donc encore un poëte, un de ceux que l’adversité semblait devoir éteindre, et qu’elle a seulement excités.
Toute la série des faits historiques est sous-entendue : de temps en temps seulement un mot la fait paraître, pour resserrer le lien des deux séries et en préciser la concordance.
Replacer les tragédies et les comédies grecques dans le milieu qui les a produites, éclaircir et élargir leur étude en l’étendant sur monde antique, par les aperçus qui s’y rattachent et les rapprochements qu’elle suggère, soulever le masque de chaque dieu et de chaque personnage entrant sur la scène pour décrire sa physionomie religieuse ou son caractère légendaire ; commenter les quatre grands poètes d’Athènes, non point seulement par la lettre, mais par l’esprit de leurs œuvres et par le génie de leur temps ; tel est le plan que je me suis tracé et que j’ai tâché de remplir.
Il faut seulement que, pour faire croire le contraire, elle se fasse peindre devant son livre.