OPINIONS.
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OPINION.
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« Plus il imprime de force à ses raisons, dit son successeur à l’Académie, plus il les expose avec modestie ; on diroit qu’en voulant faire triompher sa cause, il a peur de triompher lui-même, il se défie de son jugement au moment même où il établit la supériorité de son opinion ».
Le temps n’est pas loin où l’opinion ne fera pas plus le procès à saint Rousseau qu’elle ne le fait à saint Augustin. […] Les maîtres de l’opinion se laissaient dicter tous leurs jugements par ce caprice de satire envers l’ordre établi. […] de recevoir une volupté plus grande de l’opinion d’elle-même que de ses jouissances positives ? […] L’auteur bat toutes les opinions les unes par les autres. […] Toutes ses opinions intérieures, il en convient, vont à l’anarchie et il la destruction de la société ».
Voyons donc quels effets les opinions religieuses des Grecs pouvaient ajouter à leurs tragédies, et quels effets elles leur interdisaient. […] Ces opinions pouvaient avoir leur utilité politique ; mais comme l’idée de la mort fait éprouver à l’imagination des modernes une impression plus forte et plus sensible, elle est parmi nous d’un plus grand effet tragique.
La province subit les événements de la capitale ; « les gens n’osent bouger, ils n’osent pas même se faire une opinion avant que Paris ait prononcé. » — C’est à cela qu’aboutit la centralisation monarchique. […] Mais les assemblées de bailliages et de sénéchaussées ont été farcies de gens de robe qui absorbaient les opinions et voulaient primer sur tout le monde, et chacun, de son côté, intriguait et cabalait pour se faire députer. » — « En Touraine, écrit l’intendant798, l’avis de la plupart des votants a été commandé ou mendié.
« Si, après cela, vous m’accusez d’être fils dénaturé, vous ne raisonnez pas, votre opinion n’est qu’un vain bruit et périra avec vous. » Et il y revient encore avec un acharnement maladif : « Ou vous niez la vertu, ou mon père a été un vilain scélérat à mon égard ; quelque faiblesse que j’aie encore pour cet homme, voilà la vérité, et je suis prêt à, vous le prouver par écrit à la première réquisition. » Or, il paraît bien que ce père était un homme assez rude et désagréable ; mais, si vous songez que ce tyran, n’ayant lui-même que dix mille francs de rente, faisait à son fils, alors âgé de vingt-deux ans, une pension de deux mille quatre cents francs qui en vaudraient plus de cinq mille aujourd’hui ; que Stendhal avait, en outre, une rente de mille francs qui lui venait de sa mère et que, si l’argent lui avait manqué pour se soigner, c’est qu’il en dépensait beaucoup pour ses habits et pour le théâtre, vous verrez peut-être autre chose que de l’indépendance d’esprit dans cette furieuse impiété filiale. […] où il mettra toutes les locutions de Rabelais, Amyot, Montaigne, Malherbe, Marot, Corneille, La Fontaine, etc. » Quelques-unes de ses opinions littéraires sont intéressantes et déjà révélatrices soit de son caractère, soit de son talent futur.
C’est le jeu tout chaud des opinions diverses, l’échange rapide, vivant, des objections et des répliques ; mais si l’on est seul à parler contre tous qui écoutent, est-il pas plus pratique que l’un imprime à son heure ce que les autres liront à leur loisir ? […] Au rebours de l’opinion manifestée par un artiste exquis, M.
La croyance ou l’opinion des uns ne saurait être une chaîne pour les autres. Tant qu’il y a eu des masses croyantes, c’est-à-dire des opinions presque universellement professées dans une nation, la liberté de recherche et de discussion n’a pas été possible.
Mais ce sentiment du comte de Roscommont favorisoit l’opinion des traductions littérales, & on le cita en triomphant. […] L’abbé lui accorda tout ce qu’il crut ne pas aller directement contre son opinion.
L’opinion de ceux qui soutiennent que le soleil tourne sur son axe, et l’opinion de ceux qui soutenoient avant l’expérience que le globe du soleil étoit immobile au centre du tourbillon, supposent également que le soleil soit placé au milieu du tourbillon, où Copernic a dit qu’il étoit placé.
C’est là un jugement des plus fermes, des plus vaillamment clairs et des plus rares dans l’état actuel de l’opinion historique. […] Et en de tels termes que ceux qui se moquent des mystiques auront désormais le sifflet coupé par l’opinion d’un homme de cette réalité, qui n’a voulu être, encore aujourd’hui, qu’historien !
Avec le choix qu’il avait fait des plus tristes années d’un règne qui tenterait par les côtés les plus brillants les imaginations vulgaires, nous pensions qu’il avait sur ces quinze années, jugées un peu trop par les hommes, ces valets de bourreau du succès, comme le sont les phases malheureuses, quelque juste réclamation à élever, quelque inscription en faux inattendue à introduire contre des opinions la plupart sans sagacité et sans largeur. […] Malgré beaucoup d’écrits publiés sur Louis XIV et sur son siècle, la dernière portion du règne de ce roi, la seule qui soit à juger (l’autre, on l’admire, ce qui est plus agréable et plus facile), n’est point encore jugée comme elle doit l’être, et si l’on peut tirer une induction des opinions d’un premier volume qu’on a lu à celles des volumes qui n’ont pas été publiés et qui doivent suivre, il est à craindre que le livre de Moret ne contribue pas beaucoup à ce jugement définitif.
Les raisons que l’éminent et fin critique donne à l’appui de son opinion, sont de plus d’une sorte. […] Le trop riant auteur entoure cette opinion consolatrice d’une foule de raisons qu’il faut lire dans leur ensemble pour n’en pas diminuer la valeur, mais nous ne sommes pas convaincu, et une si charmante espérance, nous regrettons de ne pouvoir la partager.
Eh bien, c’est contre cette opinion qui a filtré assez obscurément et assez honteusement dans la littérature et qui a fini par y faire mare, — comme parfois fait la mer dans les sables, après y avoir imperceptiblement tortillonné, — c’est contre cette opinion, à qui il faut essayer de clore le bec, que je veux m’inscrire en rappelant à ceux qui aiment le génie et même à ceux qui aiment l’opéra-comique, quel fut le génie de Byron.
Havet se permit d’avoir aussi son opinion sur Pascal. […] Qu’elles appartinssent donc à lui ou à d’autres, les opinions qui donnent la vie à son Étude sur Pascal, et qui n’ont été jusqu’ici dépassées par aucune vue nouvelle, méritaient l’attention d’une Critique, qui a bien le droit de se demander si ce sont là les derniers mots qu’on puisse dire sur Pascal, et s’il y aura même jamais un dernier mot à dire sur cet homme qui fait l’effet d’un infini, à lui seul !
Il en avait fait, ce Babin historique, un joli Rabbi pour les besoins d’attendrissement des femmes à qui il faut toujours une corde sentimentale à pincer, si on veut du succès, dans ce pays où la langue des femmes fait, de son petit bout rose, l’opinion. […] On est entré, du premier pas, d’une telle roideur dans le fanatisme de la haine, qu’on ne peut s’avancer d’un degré de plus dans la frénésie à froid du mensonge et dans le souillement des choses sacrées… Avoir vécu vainement dix-huit cents ans de Christianisme et d’Histoire, pour se retrouver, à la fin de ce xixe siècle, qu’ils disent lumineux, de l’opinion de la canaille romaine et des plus atroces empereurs de cette canaille sur le compte des Juifs et des chrétiens, c’est encore moins fort d’absurdité et moins transcendant de sottise impudente, que d’avoir posé comme un fait scientifique et démontré la honteuse et humiliante folie du céleste Rédempteur du genre humain.
Faure, qu’il prouve péremptoirement, dans une excellente page, malgré Bossuet, Daunou et Guizot, son protecteur, que la Pragmatique sanction, dans laquelle les philosophes et les gallicans avaient vu avec tant, de joie une opposition au Saint-Siège, n’est qu’un cancan et un préjugé historique, il est vrai que Guizot n’est point de cet avis ; il résiste à l’opinion justifiée de son lauréat. Mais comme il n’a pas une idée à lui, dans tout le courant de son ouvrage, il se bute, pour en avoir une, dans la vieille opinion philosophique et gallicane, et de là, de cette moelleuse main qu’on lui connaît, si habile aux nuances et aux délicieux coloris, il nous protestantise légèrement la catholique figure de saint Louis, pour arriver par une pente douce à la figure, tout à fait protestante, celle-là, de Calvin !
Nous, nous avons prévenu l’opinion. […] … On ne connaît le néant de certaines femmes que quand on en a pressé beaucoup dans ses bras… Ernest Hello, le religieux, presque le théologique Ernest Hello, devrait avoir, avec son talent, parmi les hommes de son opinion religieuse, une position haute et crénelée, et il n’en a pas, et il s’agite désespérément au milieu des égoïsmes et des platitudes de son parti.
Forcément, il faut qu’elle en parle, sinon par respect de leur génie, à ces quatre grands poètes acclamés autrefois, au moins par respect pour l’opinion qui les a acceptés et dont elle est, comme l’on sait, la très humble et très obéissante servante. […] Il aurait fait l’horrible pied de grue du talent devant l’opinion.
Comptez, au contraire, ceux qui, ayant à lutter contre les difficultés de la vie, mal partagés du côté des biens réels ou d’opinion, pauvres, souffrants, trouveraient de quoi se consoler dans une croyance philosophique, fruit du raisonnement, et que le raisonnement aurait bientôt ruinée, si l’instinct ne lui venait en aide ! […] Il ne s’agit pas pour lui d’une opinion spéculative, dans laquelle sa réputation de bel esprit serait seule engagée, ni d’une découverte, dans l’ordre des choses physiques, que la science plus exacte d’un émule aurait contestée. […] Les habiles gens s’entendront mieux avec Descartes écrivant que « les poils blancs qui commencent à lui venir l’avertissent qu’il ne doit plus étudier, en physique, à autre chose qu’au moyen de les retarder. » Et ailleurs : « Qu’il n’a jamais eu tant de soin de se conserver que maintenant. » Et plus loin : « Qu’il fait un abrégé de médecine, dont il espère pouvoir se servir par provision pour obtenir quelque délai de la nature. » Ceux qui souffrent, et c’est le grand nombre, ceux qui ont la mauvaise part dans la distribution des biens de fortune, d’opinion ou de santé, ceux pour qui en particulier le Christ est venu, aimeront mieux Pascal disant dans cette sublime prière que j’ai citée : « Je ne trouve en moi, Seigneur, rien qui vous puisse agréer ; je ne vois rien que mes seules douleurs, qui ont quelque ressemblance avec les vôtres. […] Ainsi, dans la sixième lettre, après l’anecdote de Jean d’Alba, ce valet des jésuites qui, devant le Châtelet, se défendait par les maximes des pères d’avoir volé leur vaisselle, l’interlocuteur fait remarquer au père que c’est peu d’avoir mis les gens en assurance à l’égard de Dieu, de leur conscience et du confesseur, si l’on n’est pas parvenu encore à les mettre en assurance du côté des magistrats ; et il ajoute : « Votre pouvoir est de grande étendue : obligez-les d’absoudre les criminels qui ont une opinion probable, à peine d’être exclus des sacrements. — Il y faudra songer, reprend le père : cela n’est pas à négliger. […] La lettre sur l’homicide ne condamne pas moins les casuistes politiques, qui veulent tuer les personnes pour détruire les opinions, que les casuistes moralistes de 1656 qui permettaient de tuer pour un soufflet.
— Examinons maintenant si les divers faits constatés concernant la succession géologique des êtres organisés, de même que les lois qui la gouvernent, s’accordent mieux avec l’opinion commune de l’immutabilité des espèces, ou avec celle, de leur modification lente et graduelle par voie de descendance et de sélection naturelle. […] Pictet et Woodward, bien que fort opposés aux opinions que je soutiens ici, admettent néanmoins la généralité de cette loi, si remarquablement d’accord avec ma théorie. […] Un juge très compétent croit que, de nos jours, les insectes, en harassant continuellement ces animaux, les affaiblissent au point d’empêcher leur accroissement, et Bruce a exprimé une opinion analogue au sujet de la variété d’Abyssinie. […] La grande majorité des paléontologistes répondraient affirmativement ; mais, après avoir lu les discussions soutenues à ce sujet par Lyell et les opinions du Dr Hooker à l’égard des plantes, je ne saurais adopter cette manière de voir qu’avec quelques restrictions ; néanmoins, on peut présumer que les recherches géologiques fourniront des preuves plus décisives de la loi de progrès général. […] Car cette opinion de M.
L’un d’eux lui reprochait même des opinions et des habitudes de méthode et de style qui ne pouvaient convenir à un professeur de philosophie. […] Il est probable qu’au bout d’un siècle, une pareille opinion aura quelque influence, sur les Chambres, sur le Gouvernement. […] Avant d’écrire, j’inclinais à penser comme la majorité des Français, seulement mes opinions étaient une impression plus ou moins vague et non une foi. […] Je l’ai trouvé, au commencement, dans un courant d’opinions et dans des habitudes de méthode et de style que je ne pouvais approuver. […] Il a le clergé et l’armée ; ajoute le nom de son oncle, la crainte du socialisme, les opinions opposées entre elles des partis ennemis.
opinion d’un gallican sur la brochure du père ravignan en faveur des jésuites. — condamnation de félix pyat pour diffamation envers jules janin. — élections de mm. saint-marc girardin et sainte-beuve a l’académie française.
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