Il paraît qu’il a défendu dans ces pages, comme dans d’autres d’ailleurs, des idées qui troublent la sieste des bonnes gens.
Bürger, le poète de la ballade de Lenore , saluerait en lui son plus authentique disciple, qui le dépasse d’ailleurs de cent coudées — ou plutôt, pour rester dans la note, de cent cubitus.
Or, parmi les villageois il y en avait un, nommé Puccio d’Aniello, à la face comique, au nez long, au teint hâlé, assez facétieux d’ailleurs, et d’esprit pointu.
. — D’ailleurs, c’est bien le moins que le français rembourse au fils ce que, en dix ans de répétitions, le latin fit débourser au père.
C’est là, d’ailleurs, l’idée que je me suis efforcé de faire ressortir au chapitre VI.
Il n’en fut pas ainsi en Angleterre ; car l’invasion anglo-saxonne avait sans doute des femmes avec elle ; la population bretonne s’enfuit et d’ailleurs, le latin n’était plus, ou même, ne fut jamais dominant dans la Bretagne.
D’ailleurs désirer de plaire à un roi galant, mais vaillant et glorieux, est le faible le plus pardonnable à un poète courtisan.
Le seul défaut qu’on puisse reprocher à ces Mémoires [nous n’entendons parler que de la premiere édition], est une partialité qui nuit à l’autorité des jugemens, d’ailleurs justes pour la plupart.
Il étoit d’ailleurs fort réservé.
D’ailleurs, les courtisans même blâmoient cette méchanceté de mal lire des vers qu’on croyoit fort beaux.
Les mêmes talens qui l’ont rendu célèbre doivent le faire haïr. » Pope, en relevant les défauts & les ridicules de son ennemi, lui reconnoît d’ailleurs du mérite.
Ce livre étant un Manuel — je dirais presque un Aide-Mémoire — j’ai d’ailleurs disposé ces Notes de façon que chacune d’elles fût en son genre, et dans son cadre un peu étroit, mais aussi nettement délimité que possible, l’esquisse ou le « sommaire » d’une étude complète ; et, naturellement, j’ai proportionné les dimensions de cette étude, aussi mathématiquement que je l’ai pu, à la véritable importance de l’écrivain qui en était l’objet.
D’ailleurs, La Fontaine évite plaisamment l’embarras d’une discussion ; au surplus, on ne voit pas trop quelle est la moralité de cette prétendue fable, qui n’en est pas une.
D’ailleurs tous les sujets ne sont point à la portée des yeux d’un seul homme.
D’ailleurs, je crois qu’il faudroit la commencer par une question préliminaire, dont la discussion seroit trop longue.
Lebesgue exige des conditions compliquées : « Cela, d’ailleurs, ne suffit pas absolument à former l’écrivain ; il faut également savoir écouter, car c’est par l’harmonie, qualité rare, que les images s’évoquent, intégrales, dans le trame des phrases.
Et d’ailleurs soyons juste !
Il a tout ce qui fait de l’existence un honneur, la seule félicité sur laquelle les âmes fières puissent compter ici-bas, quand Dieu leur est bon… Riche d’ailleurs, instruit, éloquent, beau, chevaleresque, artiste même (artiste !
À ce compte, la naïveté, dans son involontaire simplicité de violette des bois, ne serait plus que l’instantanéité d’une combinaison inconsciente, trop rapide pour qu’on puisse l’observer, même en soi… Seulement, et quoi qu’il en puisse être d’ailleurs, il est bien évident que la femme de ces Récits de la Luçotte — qu’il m’est impossible d’appeler un auteur comme tout ce qui fait métier d’écrire — possède cette force mystérieuse, d’où qu’elle vienne, qui nous fait croire à ce redoublement de mystère : le naturel et la simplicité.
Mais Gil Blas, beaucoup trop vanté, et qui n’est d’ailleurs qu’un roman d’ordre secondaire, puisqu’il est un roman d’aventures, Gil Blas n’est profond qu’aux yeux des gens superficiels, et si Manon Lescaut a la vérité du sentiment, elle n’a pas la vérité de la couleur.
Nos grands écrivains littéraires, quand ils dépeignent la société moderne, et à quelque parti d’ailleurs qu’ils se figurent appartenir, emploient toujours des couleurs au moins aussi injurieuses que celles qu’on trouve dans ces Carnets de voyage de Taine.
Aujourd’hui, d’ailleurs, que les connaissances s’effacent et se perdent ; aujourd’hui que la science de l’histoire se réduit presque à des anecdotes ; qu’on abrège tout pour paraître tout savoir, et que la vanité, empressée à jouir, n’estime plus, dans aucun genre, que ce qu’elle peut étaler dans un cercle ; ces recherches pénibles, ces discussions profondes, ces monuments, fruit de quarante ans de travail et d’étude, qui n’ont que le mérite d’instruire sans amuser, et dont le matin, on ne peut rien détacher pour citer le soir, doivent nécessairement, parmi nous, perdre de leur estime.
Je crois, d’ailleurs, que le sujet n’est pas ce qui importe le plus. […] D’ailleurs, quand auriez-vous rassemblé votre armée ? […] D’ailleurs avez-vous l’épée assez longue et la poitrine assez dure pour pouvoir vous venger quand c’est toute une ville qui vous le dit ? […] C’était pis qu’un roi parricide et incestueux comme Œdipe, transmis d’ailleurs de la légende antique, et par là hors de la réalité. […] D’ailleurs, au moment où il imite Polyeucte, cette louange est une dette, que sa loyauté se plaît à acquitter.
Hugo, sont d’ailleurs de telle nature, qu’il n’aura qu’à vouloir pour se transformer. […] D’ailleurs une tentative de suicide réussit difficilement à émouvoir une femme. […] Claude me plaît d’ailleurs par sa candeur et son dévouement. […] D’ailleurs aucun de ses livres n’est empreint du caractère dogmatique. […] Elle n’avait pas d’ailleurs l’oreille assez exercée pour relever toutes ces fautes.
Et d’ailleurs, de quoy un poëte s’enorgüeilliroit-il ? […] Je m’en suis bien gardé à l’égard d’Homere, quoique j’aye conservé d’ailleurs la modération que Quintilien récommande. […] La pharsale, si Lucain étoit d’ailleurs aussi judicieux que Virgile, plairoit par l’importance des événemens, et par la grandeur des personnages. […] Appellez-les d’ailleurs comme il vous plaira, pourvû que vous conveniez qu’ils peuvent faire autant de plaisir que ceux d’Homere. […] D’ailleurs ces discours sont si chargez de fanfaronades, d’histoires et de généalogies, qu’ils ne marquent dans le poëte que l’envie de parler, et cette intempérance d’imagination sans discernement, que le P.
Elle a pu, d’ailleurs, la reproduire sans avoir, sans doute, consulté les hyérogliphes. […] D’ailleurs ils ne formaient qu’un hors d’œuvre. […] Nous avions, d’ailleurs, plus d’un Emule à leur opposer. […] Il faut, d’ailleurs, en construisant la fable d’un Poëme avoir égard à trois choses. 1°. […] Lully, d’ailleurs, vint en France très-jeune.
D’ailleurs le successeur du ministre n’avait pas hérité de son indomptable caractère. […] D’ailleurs, il n’aurait jamais voulu tenter l’essai de ses propres maximes. […] C’est au contraire dans ce dernier système qu’écrivent les nombreux critiques de nos jours, quelle que soit d’ailleurs leur opinion. […] D’ailleurs, que de ressources ils s’interdisaient en renonçant au dogme pour s’occuper de la morale ! […] D’ailleurs, quand les effets ont été si vastes, qui peut croire que la cause ait été petite ?
D’ailleurs l’action est chez eux toute barbare. […] D’ailleurs ils parlent au lieu d’agir. « Cinna, Pompée ne sont point des tragédies, mais de longs discours sur la raison d’État, et Polyeucte, en matière de religion, est aussi solennel qu’un long point d’orgue dans un motet. […] Il avait d’ailleurs le pire des publics, débauché et frivole, dépourvu d’un goût personnel, égaré à travers les souvenirs confus de la littérature nationale et les imitations déformées des littératures étrangères ne demandant au théâtre que la volupté des sens ou l’amusement de la curiosité. […] D’ailleurs, dans nos vers aristocratiques tout se tient. […] D’ailleurs, quand Dryden entre en scène, il écrase les délicatesses de son maître, insérant des tirades ou des raisonnements, effaçant les tendresses abandonnées et sincères.
Or, plus une pensée est générale, plus l’activité de l’esprit a eu de part à sa formation ; une pensée absolument particulière, quelque nombreux que soient d’ailleurs ses éléments constitutifs, est un simple datum de l’expérience, tandis qu’une pensée générale est une œuvre de l’esprit. […] On peut d’ailleurs expliquer l’illusion du sens commun : le souvenir immédiat, comme le souvenir après intervalle, est en raison directe de l’état dont il y a souvenir [§ 10] ; si donc les concomitants faibles précèdent le signe, ils font peu d’impression ; quand le signe arrive à son tour et complète le groupe, alors seulement l’esprit se trouve en présence d’un état bien distinct qui le satisfait et l’intéresse ; le groupe n’est pas vraiment remarqué avant que le signe l’ait rejoint et ait paru en prendre le commandement ; et, dès lors, la moindre réflexion sur l’ensemble, l’analyse la plus fugitive, donneront au signe le premier rang, parce qu’il est l’élément le plus fort et le plus distinct ; il sera noté le premier, le sens ensuite, l’esprit, dans toutes ses opérations, allant naturellement du clair à l’obscur, du plus facile au plus difficile, et l’instant durant lequel l’idée attendait son expression n’ayant laissé qu’une faible trace dans la mémoire. […] Le mouvement est toujours possible si l’on est en fonds d’énergie morale et de sagesse pratique, et les matériaux pour de nouvelles habitudes ne font jamais défaut. — Pareille difficulté n’existe pas pour un homme privé de l’ouïe dès sa naissance ; si l’absence d’éducation et de société ne le placent pas dans des conditions défavorables, il aura bientôt comme nous un langage intérieur, composé il est vrai d’images visuelles et non sonores, d’ailleurs identique au nôtre, et les progrès de ce langage suivront ceux de son intelligence283. […] Qui sait d’ailleurs si, pour certains esprits et dans certains ordres d’études, — en philosophie, par exemple, et dans les hautes mathématiques, — l’assimilation et la critique ne demandent pas un plus grand effort de réflexion que la simple invention ? […] Il est d’ailleurs à peu près impossible que la réflexion, chez l’esprit le mieux fait et le plus ouvert, s’exerce également dans toutes les directions ; la plupart des inventeurs des esprits critiques, des libres penseurs de toute nature ont chacun leur domaine propre, hors duquel la personnalité de l’esprit fait place à une docilité plus ou moins complète à l’égard des idées reçues.
C’est d’ailleurs un sceptique. […] D’ailleurs, sa détention fut de courte durée. […] D’ailleurs, Carrel se trompa plus d’une fois. […] D’ailleurs, j’ai vieilli pendant que vous travailliez. […] D’ailleurs, si mal qu’il fasse, je ferais plus mal encore.
L’armée des mercenaires n’était pas encore entrée en campagne, et d’ailleurs, comme le disait Gérard de Nerval, en ce temps-là il y avait encore des amours. […] Nous ne le pensons pas ; d’ailleurs l’ail est classique, Thestylis en broyait pour les moissonneurs de Virgile. […] Le bourg était d’ailleurs bien digne du titre célèbre qu’il portait. […] Eschyle d’ailleurs n’en faisait pas d’autres, et son Prométhée enchaîné n’ouvre pas la bouche pendant toutes les premières scènes de la tragédie. […] Et d’ailleurs il n’en a pas besoin ; sa volonté suffit pour l’entraîner aussi vite que le vent.
C’est d’ailleurs à mi-côte, dans les rapports de la critique avec la littérature, que nous voulons surtout chercher nos enseignements et nos souvenirs. […] Comme les empereurs romains, auxquels fait songer d’ailleurs sa littérature, M. de Balzac a pu dire en mourant : « Je sens que je deviens dieu ! […] S’il ne se met pas sur la liste, c’est par pure modestie, et il est bien sûr, d’ailleurs, que ses lecteurs y suppléeront. […] Il s’y était pris d’ailleurs d’une façon si émouvante et si pathétique, qu’on aurait eu bien mauvaise grâce à regretter ce qui n’y était pas en admirant ce qui s’y trouvait. […] D’ailleurs, il nous donne mieux que des assertions : il nous donne des preuves, et quelles preuves !
Les guerres civiles de la congrégation ne nuisoient point d’ailleurs aux études. […] D’ailleurs on avoit à se plaindre de ce pape : il reconnut l’archiduc Charles pour roi d’Espagne, après avoir reconnu Philippe V. […] La plupart des médecins, divisés à ce sujet, étoient d’ailleurs à l’unisson pour les invectives. […] D’ailleurs il fait un grand éloge de cette ville, de ses mœurs, de son gouvernement, de son clergé, de sa constitution ecclésiastique. […] D’ailleurs, il n’entendoit pas cette langue non plus que le Latin.
Il ne s’exagère point d’ailleurs, autant qu’on le pourrait croire, l’effet des préceptes : « Eh ! […] Si le chevalier s’est fort compromis par sa manière de traiter Pascal en écolier, il ne fut guère plus d’à-propos avec Mme de Maintenon, qu’il avait plus de motifs d’ailleurs d’appeler son écolière . […] On ne sait d’ailleurs rien de précis. […] Il me semble aussi que ceux qui ont l’esprit fait entendent tout ce qu’on dit, et qu’il ne leur faut plus après cela que de bons avertisseurs. » Quand le Dictionnaire de l’Académie, continué par nos petits-neveux, en sera au mot incompatible, quel meilleur exemple aura-t-on à citer, pour le sens absolu du mot, que ce trait du chevalier contre les raffinés qui ne savent causer, dit-il, qu’avec ceux de leur cabale, et qui voudraient toujours être en particulier, comme s’ils avaient à dire quelque mystère : « Je trouve d’ailleurs que d’être comme incompatible, et de ne pouvoir souffrir que des gens qui nous reviennent, c’est une heureuse invention pour se rendre insupportable à la plupart des dames, parce que, d’ordinaire, elles sont bien aises d’avoir à choisir. » Je pourrais continuer ainsi et varier les détails sur ce mérite d’écrivain et presque de grammairien du chevalier, qui s’en piquait tant soit peu ; mais il ne faut pas abuser.
Et d’ailleurs de quoi ne rit-on pas ? […] Et d’ailleurs, il n’est pas toujours naïf. […] Dans la tragédie, les personnages consomment leur ruine par l’exclusif de leur volonté et de leur caractère d’ailleurs solide, ou bien ils doivent se résigner à admettre ce à quoi ils s’opposent. […] … Le comique, par conséquent, se rencontre plutôt dans les conditions inférieures de la société, parmi les hommes simples, qui sont me fois pour toutes ce qu’ils sont, et qui, incapables d’ailleurs de toute passion profonde, ne mettent cependant pas le moindre doute dans ce qu’ils sont ou ce qu’ils font.
. — D’ailleurs ici la présence est d’obligation ; on pourrait dire qu’elle est une continuation de l’ancien hommage féodal ; l’état-major des nobles est tenu de faire cortège à son général-né. […] Pour soutenir ce fardeau et travailler d’ailleurs, il a fallu le tempérament de Louis XIV, la vigueur de son corps, la résistance extraordinaire de ses nerfs, la puissance de son estomac, la régularité de ses habitudes ; après lui, sous la même charge, ses successeurs se lassent ou défaillent. […] D’ailleurs, dans un salon, on n’a que des conversations de salon, et l’attention du maître, au lieu de se ramasser en un courant utile, s’éparpille en eau bénite de cour. […] D’ailleurs la règle est que, lorsqu’ils se retirent, le roi leur fait une pension de 20 000 livres et donne 200 000 francs de dot à leur fille Ce n’est pas trop pour leur train. « Ils sont obligés de tenir un si grand état de maison, qu’ils ne peuvent guère s’enrichir dans leur place ; ils ont tous table ouverte à Paris au moins trois fois par semaine, et à Versailles, à Fontainebleau, table ouverte tous les jours205. » M. de Lamoignon étant nommé chancelier avec 100 000 livres d’appointements, on juge tout de suite qu’il se ruinera206 ; « car il a pris tous les officiers de cuisine de M. d’Aguesseau, dont la table seule allait à 80 000 livres.
Alors comme aujourd’hui les aveugles devaient mener le plus souvent cette vie mendiante et vagabonde ; d’ailleurs la supériorité de leur mémoire les rendait plus capables de retenir tant de milliers de vers. […] Dans celles-ci tous les intérêts privés des citoyens étaient renfermés dans les intérêts publics ; sous les gouvernements humains, et surtout sous les monarchies, les intérêts publics n’occupent les esprits qu’à propos des intérêts privés ; d’ailleurs les mœurs s’adoucissant, les affections particulières en prennent d’autant plus de force, et remplacent le patriotisme. […] Mais il sentit les inconvénients de cette méthode négative : d’ailleurs un revers de fortune l’avait mis hors d’état de faire des frais d’impression si considérables. […] D’ailleurs je n’ai ni richesses ni dignité ; comment pourrais-je me concilier l’estime de la multitude ?
Appréciant d’ailleurs en homme de sens toutes les difficultés et les causes de ruine, il ne voit d’autre remède que de renoncer promptement à ce qui a été entrepris si à la légère. […] Cette idée d’une paix particulière avec les Anglais, pour laquelle il avait commencé, dit-il, de jeter « quelques petits fondements », devint à peu près impossible depuis la convention signée à Londres le 11 avril entre le roi d’Angleterre et celui de Prusse, et la cour de Versailles, d’ailleurs, n’y entra jamais.
Né à Caen en 1555 d’un père magistrat, d’une famille plus noble que riche, l’aîné de neuf enfants, ayant fait d’ailleurs des études assez variées et de gentilhomme sous la conduite d’un précepteur, tantôt à Caen, tantôt à Paris, et pendant deux ans aux universités d’Allemagne, il quitta tout à fait la maison paternelle à vingt et un ans pour s’attacher au service du duc d’Angoulême, fils naturel de Henri II, et grand prieur de France. […] Son genre d’esprit et de génie avait besoin d’ailleurs d’un régime fixe, régulier ; l’ordre public rétabli par Henri IV devait naturellement appuyer et précéder cet ordre tout nouveau à établir également dans les lettres et dans les rimes.
Il se plaît d’ailleurs à montrer à son ami que ce coin de la Suisse n’est pas si déshérité de belle société et de conversation qu’on le croirait de loin : Il y a peu de semaines, écrivait Gibbon (22 octobre 1784), que j’étais à me promener sur notre terrasse avec M. […] [NdA] Gibbon, d’ailleurs, écrivait peu de lettres, et lord Sheffield pouvait se flatter d’être une exception.
Ainsi donc, dans ce mariage si brillant en apparence qu’elle contracta avec le frère de Louis XIV, Madame ne songeait qu’à une chose, servir et protéger son pays allemand auprès de la politique française ; et ce seul côté par où la politique, à laquelle elle resta d’ailleurs toujours étrangère, la touchait au cœur, elle eut le regret de le manquer. […] Je n’ai pas reproduit les fautes d’orthographe, qui sont d’ailleurs perpétuelles dans les lettres des plus grandes dames d’alors, des Montespan et autres.
Daru, d’ailleurs, était déjà connu à Paris comme traducteur d’Horace, des Odes, des Épîtres et de l’Art poétique, publiés l’année précédente (1798)93. […] De même dans cette épître (« Hoc erat in votis… ») qu’il rend d’ailleurs avec sentiment, dans le morceau célèbre sur le bonheur des champs, il ose bien nommer la fève que le poète devenu campagnard sert sur sa table, mais il recule devant ces petits légumes assaisonnés de fin lard, et dont Horace nous laisse arriver le fumet : Uncta satis pingui ponentur oluscula lardo ; et il dit en échange : Quand verrai-je ma table offrir du lait, des fleurs !
Mme Dacier pense d’ailleurs qu’on ne peut traduire en vers les poètes, ou du moins qu’on ne peut y réussir que par accident, et que ce n’est qu’à l’aide de la prose qu’on parvient à faire passer d’une langue dans une autre les détails et les traits particuliers d’un original. […] Accoutumée d’ailleurs à révérer l’Antiquité sous toutes ses formes, à reconnaître aux grands hommes, aux grands écrivains du paganisme des qualités et des vertus qui étaient un acheminement vers la morale chrétienne, elle trouvait mieux à concilier les objets de son admiration et de son culte dans la pleine et large doctrine de l’ordre catholique, dans cette voie latine qui ramène encore au Capitole, que dans ces autres voies plus strictes et particulières où la Réforme prise au sens de Calvin l’eût tenue confinée113.
Il eut d’ailleurs jusqu’à la fin des amis, des parents affectueux qui se renouvelèrent autour de lui et se disputèrent l’honneur de soigner et d’abriter ses agonies et ses lentes souffrances. […] Cowper d’ailleurs, qui a encore de commun avec lui de s’être développé si tard, a parlé de Rousseau plus d’une fois, et en connaissance de cause ; il l’avait lu, au moins dans ses premiers grands ouvrages, et, dès le temps où il était établi à Huntingdon auprès des Unwin, il écrivait à son ami Joseph Hill ; « Vous vous souvenez de la peinture que fait Rousseau d’une matinée anglaise ; telles sont celles que je passe ici avec ces braves gens. » Je ne sais de quelle matinée anglaise il s’agit, à moins que ce ne soit dans L’Émile le joli rêve de « la maison blanche avec des contrevents verts », et de la vie qu’on y mène ; Cowper et Hill, en le lisant d’abord ensemble, l’avaient peut-être qualifié ainsi26.
Aucun scrupule d’ailleurs ne le retient de contracterac, soit avec le roi d’Angleterre (c’est tout simple) et avec ses coreligionnaires à l’étranger, soit avec le duc de Savoie, soit même avec le roi d’Espagne dont le secours s’était fait longtemps espérer et dont il attendait des subsides en dernier lieu. […] Aucun scrupule d'ailleurs ne le retint de contracter
Celle, en effet, dont M. de Courchamps a publié en dix volumes les prétendus mémoires et Souvenirs, d’ailleurs spirituels et amusants, n’est pas du tout la marquise de Créqui, laquelle n’a servi que de prête-nom. […] Grâce aux lettres qui vont être aujourd’hui publiées, on a d’ailleurs à ajouter aux preuves qu’il donne des preuves nouvelles, non moins décisives, et qui parlent plus sensiblement aux esprits et d’une manière peut-être plus animée que de simples dates.
La Beaumelle d’ailleurs eut le premier tort public. […] Il n’avait point d’ailleurs dans le talent des ressources infinies ; il avait une variété d’aptitudes, mais il n’était fécond ni original en rien.
Il avait pris ses exemples de bonnes traductions dans les ouvrages de D’Ablancourt et de messieurs de Port-Royal, et les exemples des mauvaises dans Marolles, qu’il avait d’ailleurs évité de nommer. […] [NdA] Dans un écrit de Furetière, Nouvelle Allégorique, ou histoire des derniers troubles arrivés au royaume d’Éloquence (1659), on lit : « Il y vint (à l’armée du Bon Sens) un illustre abbé de Marolles, qui poussa ses conquêtes jusques dans les terres de Tibulle, Catulle, Properce, Stace, Lucrèce, Piaule, Térence et Martial ; terres auparavant inconnues à tous ceux de sa nation ; cependant il les dompta, et les mit sous le joug de ses sévères versions, et il les traita avec telle exactitude et rigueur, que de tous les mots qu’il y trouva, il n’y eut ni petit ni grand qu’il ne fît passer au fil de sa plume, et qu’il n’obligeât à parler français et à lui demander la vie… » Ce jugement ne ferait guère d’honneur à la critique de Furetière qui était d’ailleurs un homme d’esprit, mais il est à croire qu’il ne parlait pas sérieusement quand il écrivait cela.