Je viens de m’efforcer pour la première fois de le parcourir tout entier, et ce n’a certes pas été sans dégoût et sans ennui. Et tout d’abord je dirai la pensée qui, pour moi, résulte de toute cette étude que je viens de faire sur Saint-Just, c’est qu’il est déplorable que des hommes encore si jeunes, si peu faits, et qui périssent avant vingt-cinq ans, viennent ainsi s’imposer violemment au monde et condamner l’attention de l’histoire à les suivre dans leurs égarements d’écolier et de libertin. […] Organt est donc un détestable poème, passe-temps d’un jeune désœuvré qui vient de lire La Pucelle.
Ingres me paraît souvent être à l’antiquité ce que le bon ton, dans ses caprices transitoires, est aux bonnes manières naturelles qui viennent de la dignité et de la charité de l’individu. C’est surtout dans l’Apothéose de l’Empereur Napoléon Ier , tableau venu de l’Hôtel de ville, que M. […] La ville, échelonnée derrière les Croisés qui viennent de la traverser, s’allonge avec une prestigieuse vérité.
Révolution religieuse, révolution de l’autorité, enrichissement du sens social, pénétration franche et directe de la réalité, sens de l’universel et des coexistences, tout ce que nous venons de voir successivement exposé, se résume en une nouvelle expression du sentiment du lien entre toutes les parties de l’univers, entre toutes les vies, humbles ou immenses, riches ou frustes, immédiates ou lointaines, Ces hommes sincères dont je viens de traduire la pensée, appartiennent tous, quoique d’âge et de renom différents, à la génération nouvelle. […] Dans ce but je dois chercher par tous les moyens à ce que mon pays domine tous les autres, en leur enlevant des fragments de territoire pour l’augmenter, en se hérissant lui-même de forteresses et de canons : plus je suis hostile à tout ce qui vient de l’extérieur, hommes et choses, plus je me cantonne solidement sur mon coin de terre, plus je suis rebelle à la pénétration du dehors, plus je m’isole, plus mon pays est fort et prospère.
Mais cette rigueur vient de ce qu’on a opéré sur une idée schématique et raide, au lieu de suivre les contours sinueux et mobiles de la réalité. […] Mais d’autre part notre conclusion, en se complétant, nous fournit une réponse plausible à la question que nous venons de poser : tous les êtres vivants sont-ils des êtres conscients, ou la conscience ne couvre-t-elle qu’une partie du domaine de la vie ? […] Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous, parce qu’il résulte d’une décision et implique un choix ; puis, à mesure que ces mouvements s’enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns les autres, nous dispensant ainsi de nous décider et de choisir, la conscience que nous en avons diminue et disparaît.
Toutes les difficultés que ce problème soulève, en effet, soit dans le dualisme vulgaire, soit dans le matérialisme et dans l’idéalisme, viennent de ce que l’on considère, dans les phénomènes de perception et de mémoire, le physique et le moral comme des duplicata l’un de l’autre. […] De sorte que l’obscurité du réalisme, comme celle de l’idéalisme, vient de ce qu’il oriente notre perception consciente, et les conditions de notre perception consciente, vers la connaissance pure, non vers l’action. — Mais supposons maintenant que cet espace homogène ne soit pas logiquement antérieur, mais postérieur aux choses matérielles et à la connaissance pure que nous pouvons avoir d’elles ; supposons que l’étendue précède l’espace ; supposons que l’espace homogène concerne notre action, et notre action seulement, étant comme un filet infiniment divisé que nous tendons au-dessous de la continuité matérielle pour nous en rendre maîtres, pour la décomposer dans la direction de nos activités et de nos besoins. […] Et l’idée que nous construisons la matière avec nos états intérieurs, que la perception n’est qu’une hallucination vraie, vient de là également.
Il faut l’entendre, au sortir de ce beau fleuve romain et cicéronien où il vient de s’abreuver pour la centième fois, célébrer cette ampleur et cette finesse de parole, cette transparence lumineuse, cette riche abondance de mots, et cet art savant qui les épand si nombreux, si faciles sans qu’il y en ait jamais un d’inutile ou de perdu : Quand on se laisse simplement entraîner, dit-il, par la lecture, c’est une musique délicieuse qui vous flatte : l’esprit sent la justesse des accords sans se rendre un compte exact de son plaisir, et ne fait qu’apercevoir instinctivement une nuance délicate de la pensée sous chacune des expressions dont la phrase s’embellit. […] Il s’en confesse (c’est encore son mot), il s’en humilie et s’en repent : « La dernière lecture, nous dit-il, que je viens de faire des Oraisons funèbres m’a bien changé !
Vallery-Radot, dont il vient de transcrire quelques remarques. […] Un jour, dans le cabinet de son père, qui venait de temps en temps à Dijon, le jeune Bossuet ouvre une Bible latine ; il en reçoit une impression profonde.
À l’instant il prit la parole et fit dire par son truchement à la dame en colère qu’il était un savant venu de fort loin pour observer les mœurs, les coutumes des Bachkirs, et voir ce qu’il pourrait en rapporter d’utile pour son pays ; mais qu’il n’était nullement dans son intention de jeter le moindre trouble dans la famille et que, s’il était la cause involontaire de quelque dommage pour ses hôtes, il prétendait les en indemniser et au-delà. […] Un cœur éminent (Enfantin), qui vient de s’éteindre, y avait songé ; d’autres depuis y ont songé encore.
La prétention de la Revue des Deux Mondes (et cette prétention avouée vient de conscience bien plutôt que d’orgueil) serait de relever, autant qu’il se peut, ce phare trop souvent éclipsé, et de maintenir publiquement certaines traditions d’art, de goût et d’études : tâche plus rude parfois et plus ingrate qu’il ne semblerait. […] On le comprend assez, cette grande colère du dehors ne s’est pas formée en un jour, et le mal vient de plus loin.
Rodolphe Topffer, ce romancier sensible et spirituel, ce dessinateur plein de naturel et d’originalité, dont les Nouvelles et les Voyages avaient obtenu, dans ces dernières années, tant de succès parmi nous, vient de mourir à Genève, après une longue et cruelle maladie, le 8 juin, à l’âge de quarante-sept ans… » Et, après quelques détails biographiques rapides, nous ajoutions : « Pendant assez longtemps le nom de M. […] Bernier, lorsque, tout sanglant de la chute qu’il vient de faire, il monte, de force et d’adresse, dans la voiture où le baron de Bulow enlevait les deux amies.
Je vous remercie de ces belles heures que je viens de passer tête-à-tête avec votre génie. […] Tout ce qu’il y a de musical dans la versification française venait de subir une profonde rénovation.
Ce fatal besoin de repos nous est venu de la longue paix que nous avons traversée et qui a si puissamment influé sur le tour de nos idées. […] J’en ai vu qui, s’imaginant, que le mal venait de l’Allemagne, regrettaient qu’il n’y eût pas eu une inquisition contre Kant, Hegel et Strauss.
Chapitre VI Les localisations cérébrales Certains savants, persuadés que le cerveau est l’organe de la pensée, mais frappés des démentis bizarres que l’expérience semble donner à cette théorie, ont été par là conduits à supposer que la plupart des erreurs commises venaient de ce que l’on voulait toujours considérer le cerveau en bloc, au lieu d’y voir un assemblage d’organes différents, associés pour un but commun. […] Il faut remarquer toutefois que les plissements ne se font pas d’une manière arbitraire, et que les circonvolutions ont des places fixes et déterminées, ce qui a permis de les désigner par des chiffres ; mais cela ne détruit pas ce que nous venons de dire de la continuité et de l’homogénéité de l’organe cérébral.
Les coloristes doux, les talents fins, les hommes de pastels et de nuances, trouvent leur compte à ces dégradations d’une splendeur qui vient de disparaître dans la magnificence de son centre, à ces demi-teintes qu’elle a laissées et qui ne manquent ni d’éclat, ni de profondeur, ni surtout de mélancolie. […] À côté de ces éclaircies, où le rayon se joue sous la plume dans la goutte de lumière qu’elle vient de verser, vous avez aussi des pages graves et fortes dans lesquelles l’historien remonte au niveau de son propre esprit et de son talent éprouvé.
Dargaud, son livre, que nous venons de relire et qui a la fraîcheur d’un aurore, aurait l’air d’une momie, enveloppée dans son papyrus ! […] Au xvie siècle, dont il vient de nous donner l’histoire, il aurait été protestant, comme il est aujourd’hui, nous dit-il, purement théiste, comme il sera demain, si c’est possible, quelque chose de plus dégagé encore de la forme religieuse qu’un théiste, le progrès pour lui étant de briser de plus en plus la forme religieuse, comme l’oiseau qui, en croissant, briserait sa cage avec ses ailes : c’est enfin (je le regrette assez) un soldat sans chef, sans uniforme et sans discipline, de ce bataillon débandé et maraudeur du progrès indéfini, qui ne sait où il va, et qui prétend aller toujours ; mais malgré la fausse philosophie, malgré l’empoisonnement des théories modernes, malgré les amitiés d’idées et les prétentions candides d’une imagination bien assez poétique pour s’égarer, M.
L’analyse que nous venons de faire le montre suffisamment. […] Avec les analyses et distinctions que nous venons de faire, avec les considérations que nous allons présenter sur le temps et sa mesure, il deviendra facile d’aborder l’interprétation de la théorie d’Einstein.
La Revue des Deux Mondes et les écrivains qui y travaillent viennent de perdre un collaborateur qui était pour presque tous un ami.
Viollet-Le-Duc1, le possesseur spirituel et érudit de cette bibliothèque vient de publier un curieux volume d’histoire et de biographie littéraire encore plus que de bibliographie.
Leconte de Lisle M. le vicomte de Guerne, dont nous venons de couronner à l’Académie les Siècles morts, une très belle œuvre.
Il entasse du vide, et c’est ce soin de sa parade, cette façon d’offrir entre deux doigts la moindre des sornettes comme une perle, incomparablement précieuse puisqu’elle vient de lui, qui complique d’irritation l’ennui qu’il vous fait subir.
M. de Montmercy a composé en son honneur un Poëme, qui ne le cede pas pour la longueur à ceux dont nous venons de parler.
Il vient de composer, dit-on, un Poëme sur les peines de l’Enfer, dont il a tâché de faire le tableau le plus effrayant : il aura rempli son objet, s’il se fait peindre à la tête du Poëme, tome IV, pag. 308.
Vous venez de le tuer, combattant pour sa patrie… Hector.
Des dieux que nous servons connois la différence : Les tiens t’ont commandé le meurtre et la vengeance, Et le mien, quand ton bras vient de m’assassiner, M’ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Qu’on ne dise pas que les Français n’avaient pas eu le temps de s’exercer dans la nouvelle lice où ils venaient de descendre : l’éloquence est un fruit des révolutions ; elle y croît spontanément et sans culture ; le Sauvage et le Nègre ont quelquefois parlé comme Démosthène.
Cependant, a-t-on dit, s’il est un peu trop vert dans le paysage que vous venez de décrire, c’est peut-être qu’il a craint qu’en se dégradant sur un long espace, il ne finît par être trop faible.
Mais, pour nous qui venons de le lire avec attention tout entier, nous dirons encore davantage.
Messieurs, la salive mixte, telle que nous venons de l’étudier, formée par la réunion de tous les fluides que les glandes et glandules salivaires viennent de verser dans la cavité buccale, n’est point encore la salive totale, c’est-à-dire telle qu’elle descend dans l’estomac. […] L’importance du rôle chimique de la salive doit être singulièrement restreinte d’après les observations que je viens de vous signaler. […] Plus tard, Blumenbach, professeur à Gœttingue, eut entre les mains un autre exemplaire de cette gravure qui lui venait de Caldani. […] Dans l’expérience que je viens de rapporter il y a eu une réussite immédiate complète. […] Sur plusieurs autres animaux, nous avons encore pu constater les faits que nous venons de signaler.
De l’homme dont je viens de parler, quelqu’un disait : « Que voulez-vous que je fasse de cet homme-là ? […] La commère qui vient de voir l’incendie d’une maison et qui dit : « Tout le quartier est en feu ! […] Gazier, en les suivant dans l’ordre inverse de celui où je viens de les exposer. […] — Je viens de les quitter, comme on quitte une veste. […] Je viens de m’asseoir moi-même.
Je crois vous comprendre un peu aussi, parce que je viens de la mer… Oh ! […] Vous concevez, après ce que je viens de dire, que je ne pouvais rencontrer M. […] Calmann Lévy vient de m’envoyer. […] Je viens de rouvrir ce livre de jeunesse. […] Napoléon victorieux venait de dicter le traité de Tilsitt.
Quelques-uns peut-être diront : Cela vient de ce que Corneille avait commencé par être avocat ! […] Au moment où Rousseau vient de lui envoyer ces lettres en manuscrit, elle mande à Grimm : « Après le dîner, nous avons lu les cahiers de Rousseau. […] Ses défauts viennent de là, comme ses qualités. […] Nous venons de voir Guido Reni peindre avec pompe, en habits magnifiques. […] ils viennent de s’éteindre !
Amy Robsart, drame en prose, et les Jumeaux, drame en vers, inachevé, viennent de paraître. […] Je viens de Portugal, encore ! […] … L’école du bon sens, puisque bon sens il y a, venait de naître. […] Malade, en voyage, elle est venue demander au premier prêtre venu de l’entendre en confession. […] Celle-ci est désolée d’abord : « Vous venez de tuer notre amitié.
Il venait de rendre visite à l’auteur de La Semaine d’Angèle, alité à la suite d’une blessure reçue dans un duel avec M. […] Elle était venue de sa résidence d’été de Saint-Gratien rendre les derniers devoirs au dernier des Goncourt. […] La représentation vient de finir et de chaleureux applaudissements ont salué les vers solides et sonores de l’âpre tragédie eschylienne où Leconte de Lisle a concentré l’histoire des Atrides. […] J’ai encore présent à la mémoire, si lui l’a sans doute oublié, le jour où il me signala un livre qui venait de paraître récemment et pour lequel il ressentait une vive admiration. […] Sur la liste de ces filleuls vient de s’inscrire M.
Tout le volume en fourmille, et l’on pourrait facilement en trouver des exemples bien plus frappants encore que celui que je viens de citer. […] Les traductions se sont succédé sans interruption, et voici, enfin, un dernier monument, le plus splendide de tous, qu’elle vient de lui élever. […] On vient de découvrir que cela n’est pas régulier, et qu’il y a là une contravention à la loi sur la signature. […] combien d’heureux devait faire le mois qui vient de s’écouler ! […] Jusqu’à présent elles avaient prospéré sous la direction de la charité individuelle ; l’administration vient de les entourer de ses longs bras protecteurs.
Dans le temps même où il venait de trouver un protecteur, la Providence lui donnait un ami. […] Affligé, presque effrayé de ces réflexions, saisi d’une timidité qu’il ne pouvait plus combattre, l’idée lui vient de s’enfuir ; et peut-être allait-il céder au sentiment qui l’oppressait, lorsque les portes de la galerie s’ouvrirent avec fracas: alors tout fut immobile et silencieux, il ne vit plus que l’impératrice. […] il voyait trop que sa république venait de s’évanouir, et qu’en tenant le langage d’un courtisan il s’était replongé dans la foule. […] L’idée lui vint de mettre le feu au pied de ce palmiste. […] L’air retentissait des cris des paille-en-queue, des frégates, des coupeurs d’eau, et d’une multitude d’oiseaux de marine, qui, malgré l’obscurité de l’atmosphère, venaient de tous les points de l’horizon chercher des retraites dans l’île.
« Les savants positivistes auront toujours une difficulté capitale contre ce que vous venez de dire, et aussi contre plusieurs des vues que nous ont développées Philalèthe et Théophraste. […] Les différents feuillets se pénètrent réciproquement, et l’on rapporte à une page des lettres qui viennent de dix pages plus loin. […] Si l’ordre d’idées que nous venons de suivre arrive à quelque réalité, il y aura contre la science, surtout contre la physiologie et la chimie, des persécutions auprès desquelles celles de l’inquisition auront été modérées. […] La seule garantie qu’on nous donne à présent est qu’« une société d’anthropologie vient de se fonder à Paris, par les soins de plusieurs anatomistes et physiologistes éminents » ; nous qui aujourd’hui savons ce que c’est, dans le domaine de l’histoire, que l’anthropologie, et ce que c’est, dans la république des sciences, que la société d’anthropologie, une telle garantie nous effraye plus qu’elle ne nous rassure ; c’est bien sensiblement à l’humanité présente, à la grossière et à la faible humanité, que Taine remet non pas seulement le gouvernement mais la création de ce monde ; il ne s’agit plus d’un Dieu éloigné, incertain, négligeable, mort-né ; c’est à l’humanité que nous connaissons, aux pauvres hommes que nous sommes, que Taine remet tout le secret et la création du monde ; par exemple c’est lui, Taine, l’homme que nous connaissons, qui saisit et qui épuise tout un La Fontaine, tout un Racine ; c’est la présente humanité, c’est l’humanité actuelle que Taine, au fond, se représente comme un Dieu actuel, réalisé créateur. […] Une société d’anthropologie vient de se fonder à Paris, par les soins de plusieurs anatomistes et physiologistes éminents, MM.
En sortant du Ministère de la Guerre, où je viens de parcourir les correspondances du maréchal de Noailles et de Louis XV, je fais cette réflexion que la dignité humaine disparaît des monarchies avec les aristocraties. […] Nous sortons, en ne comprenant pas, mais pas du tout… Un étonnement nous est venu de la laideur, chez eux, de ces hommes qui représentent l’amour devant la rampe, avec leur teint gris, leurs traits comme grossis et déformés par la mimique théâtrale, leurs narines larges et dilatées. […] Puis essayant comme de se railler : « Je lui avais bien dit : On ne tue pas seulement un homme avec un coup de pistolet… chaque fois que ça me revient, depuis deux mois… c’est comme une aiguille à tricoter qui me passe là — et il se touche la poitrine à l’endroit du cœur. — Je viens de voir le docteur… Je lui ai tout dit… dans ces choses-là, vous comprenez, il faut tout dire… Ah ! […] Elle vient de recevoir de Girardin la dépêche annonçant la mort de sa fille, très touchée de la tournure : « L’angélique enfant ne dira plus : « Comme j’aime la « princesse ! […] Il dit que, dans notre métier, « il faut combattre la déperdition nerveuse, qu’il vient de manger deux beefsteaks, qu’il y a un art de tâter son estomac, de l’entraîner… » Et comme nous lui faisions compliment de sa santé, de sa résistance à l’âge, il soupire : « Oh !
C’était en 1689, et Huet, l’évêque d’Avranches, qu’on lui avait jadis associé dans l’éducation du dauphin, venait de publier sa Censure de la philosophie cartésienne. […] Il manque trop de goût, nous l’avons dit, et de tact, on vient de le voir. […] Sur le fait de son hyménée On vient de la tympaniser. […] ou aux femmes du genre de celles que nous venons de citer ? […] À méditer sur ces progrès — dont on vient de voir s’ils sentaient tout le prix, — les contemporains s’étonnent d’abord, puis, ils commencent à s’indigner de la barbarie de leurs pères.
Taine vient de nous les dire lui-même, par la seule confession de son trouble intime devant les antagonismes de ses facultés. […] Il vient de perdre son père. […] Maurice Barrès vient de nous donner son chef-d’œuvre, et, je crois bien, un chef-d’œuvre. […] La mère de Michelet venait de mourir. […] Bourdeau vient de nous donner une traduction, — pages dictées par Henri Heine durant les derniers jours de sa terrible maladie ?
Au reste, traiter Bonaparte d’« étranger » parce qu’il venait de la Corse (annexée en 1769), c’est comme si l’on refusait la qualité de Français au maréchal Ney, parce qu’il venait de la Lorraine (annexée en 1766). […] Tous les détails qui nous viennent de là sont épiques. […] Frédéric Masson, « vient de loin ». […] Justement, un de mes secrétaires vient de m’envoyer ce texte. […] René Bazin vient de consacrer à la question d’Alsace.
Saignants comme notre patriotisme, fiers de la patrie et confiants en elle, tandis que l’ennemi vainqueur campait encore sur notre sol, ils étaient écrits dans une chambre de sous-lieutenant, par un poète qui venait de se battre, par un frère blessé en sauvant son frère, par un jeune homme qui, riche, épris de littérature et pouvant compter sur de prompts débuts, préférait, à cette carrière facile, l’honneur laborieux de son métier d’occasion.
Au reste, M. d’Alembert vient de publier, dans le Mercure, un Eloge de M. de la Mothe où les talens de cet Académicien nous ont paru appréciés avec beaucoup de justesse & de sagacité.
La raison veut, au contraire, qu’ils s’entretiennent de ce qui vient de se passer, de ce qu’ils ont à craindre ou à espérer, lorsque les principaux personnages, en cessant d’agir, leur en donnent le temps ; et c’est aussi ce qui faisait la matière des chants du chœur.
Le soleil vient de se lever : les armées sont en présence ; les bannières se déroulent aux vents ; les plumes flottent sur les casques ; les habits, les franges, les harnais, les armes, les couleurs, l’or et le fer, étincellent aux premiers feux du jour.
Mais les anciens eux-mêmes ne connoissoient pas les arbres et les animaux dont nous venons de parler.
Elle a seulement été touchée presque aussi vivement qu’elle l’auroit été, si réellement elle avoit vû Rodrigue aux pieds de sa maîtresse dont il vient de tuer le pere.
Ces poètes dont le nom vient de κύκλος, cercle, ne purent être que des hommes du peuple qui, les jours de fêtes, chantaient les fables à la multitude rassemblée en cercle autour d’eux.