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1732. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugo, Victor (1802-1885) »

[Rapport du comité du Théâtre-Français sur Hernani (23 octobre 1829).]

1733. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »

Les rapports des directeurs de Saint-Sulpice avec les élèves ont un caractère large et grave.

1734. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »

Oesterlein réunit, depuis de nombreuses années, une bibliothèque de toutes les choses ayant rapport à Richard Wagner, et dont les deux volumes de son Catalogue donnent la teneur.

1735. (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »

. — Qui a rapport au bas-ventre.

1736. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199

Ses rapports avec la Papauté affectèrent toujours ce caractère.

1737. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79

Mais, né après Rousseau et de Rousseau, fou de sciences folles, né ouvrier, — dans un temps où la révolution des ouvriers se prépare contre les bourgeois avec la logique vengeresse des révolutions, — ouvrier lui-même, ayant mis la main à la pâte, il a été la victime de son siècle, le déforme de son siècle et de son berceau, qui n’ont pas tué son génie mais qui l’ont horriblement gauchi, mais pas encore de manière, cependant, qu’on n’aperçoive ces deux belles lignes qui, en talent, font les camées : le bon sens et la pureté de cœur, XVI Il les a retrouvées — intégralement retrouvées — dans le livre que voici, où il ne s’agissait plus des progrès chimériques de l’esprit humain, — la griserie des cerveaux modernes, — mais de la morale éternelle, — mais du rapport éternel de l’homme et de la femme, — mais de la famille, base, pour Proudhon comme pour Bonald, de toute société.

1738. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

Toutes ces métamorphoses, — produit d’une imagination ambitieuse et impuissante qui ne saisit que des rapports vulgaires et qui est bien au-dessous du terrible des Contes de Perrault, — devaient au moins se relever et vivre par l’expression : mais lisez ces vers inouïs et pensez aux beautés correctes, spirituelles et lumineuses d’Ovide !

1739. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »

Il y a les détails du métier cherchés, appris, notés, sous la dictée des clowns ou des acrobates avec qui on s’est mis en rapport en vue d’un livre à faire et de son exhibition immédiate ; manière facile d’acquérir une érudition qui reste indigérée, et plus superficielle encore que facile de pénétrer des mœurs qu’il s’agirait de bien comprendre pour les exprimer.

1740. (1864) Le roman contemporain

S’il fallait chercher dans l’histoire une époque analogue à celle-ci, je crois qu’aucune autre phase n’eut plus de rapport avec celle à laquelle nous avons assisté, que la phase de l’histoire de Rome qui vint immédiatement après la bataille de Pharsale et la chute du parti de Pompée, quand César à lui seul remplissait Rome et que tous les grands personnages qui se disputaient naguère le consulat et les magistratures, qui tenaient le premier rang au sénat et parlaient au peuple du liant de la tribune aux harangues, se trouvèrent obligés de descendre de la scène et de se réduire au rôle de simples spectateurs. […] Quand on a terminé la lecture de l’Histoire de ma vie, fermée par le récit des rapports de George Sand avec les coryphées de la révolution de 1848, on comprend mieux l’écrivain de tant de romans souvent contradictoires.

1741. (1896) Les idées en marche pp. 1-385

Rapports imprévus, lointaines correspondances, il saisit tout par une syntaxe hallucinée, à la vigueur reviviscente. […] Il n’y a donc nul rapport, mais plutôt antagonisme, entre la besogne d’un Kant dans la Critique de la raison pure et celle d’un Victor Hugo dans la Légende des siècles. […] Sous ce rapport nos voisins sont vraiment d’une grande gaieté. […] C’est la synthèse grisante de toutes les connaissances de l’époque considérées dans leur rapport au problème de l’esprit humain. […] Nette et concise, elle établit les rapports réciproques des trois éléments qui joignent les esprits et les mœurs : le principe fédératif gaulois, le principe unitaire romain et le principe libéral germain : Les trois alternent ou se mêlent ; par leurs jeux, leurs détentes ou leur silence, ils donnent à l’histoire de France un aspect vivant et dramatique où l’œil s’arrête rarement sur des périodes de calme et de bonheur dans le repos.

1742. (1876) Romanciers contemporains

Que les amitiés qu’elle a nouées, que ses rapports avec des philosophes, des sculpteurs, des peintres, des rêveurs, lui aient parfois fourni le cadre ou, si l’on veut, les accessoires de ses romans, on peut l’admettre. […] Sous ce rapport, M.  […] Fabre s’est, sous ce rapport, élevé à la perfection idéale obtenue par Mme Sand. […] Sous ce rapport, la sobriété des peintures de Thérèse Raquin est remarquable. […] Sous ce rapport, les écrivains d’ouvrages réputés plus sérieux ont, grâce aux concours académiques, des facilités qui manquent aux romanciers.

1743. (1895) Impressions de théâtre. Huitième série

Et puis, quel rapport y a-t-il, je vous prie, entre ce que vous m’alléguez et ce qui fait qu’on aime ? […] Et cela pourrait être vrai, si la farce se passait ailleurs que dans la rue, si Molière nous introduisait seulement un peu dans le ménage de Georges et d’Angélique et nous indiquait au moins, dans les rapports habituels des deux époux, les effets de leur différence d’origine et d’éducation. […] Je ne dis pas qu’on ne puisse mettre du génie dans la construction d’une église de village, ou même d’une villa, ou d’une maison de rapport ; mais enfin ce ne sont point là des ouvrages où le génie se fasse aisément reconnaître et ait beaucoup d’occasions d’éclater J’entends bien que les bâtisses de Solness symbolisent les œuvres de l’esprit ; mais à quoi bon les symboliser ? […] Les impulsions secrètes, inconnues de nous-même, qui précèdent et préparent les passions mortelles ; ce qu’il y a d’involontaire dans nos paroles, dans nos gestes, dans nos regards ; les communications muettes de la pensée, d’une créature à une autre ; les signes extérieurs qui parfois nous présagent, à notre insu, notre destinée ; de mystérieux rapports soudainement dévoilés entre le monde des corps et le monde moral ; la stupeur dont nous frappe quelquefois ce simple fait, que nous vivons, et comme cela est extraordinaire et incompréhensible ; corollairement, la peur de la mort et aussi les pressentiments, les divinations, la peur sans cause présente, la peur imprécise de quelque chose d’indéterminé ; certains phénomènes de télépathie ; toute la partie de nous-même que nous ignorons et que nous ne gouvernons point ; ce qui se passe dans les limbes de l’âme et qui est comme en deçà, de la pleine existence psychologique ; ce qui affleure à peine à la surface de notre « moi » ; nos ténèbres intérieures, et, pour le dire d’un mot, la vie inconsciente de l’esprit (cherchez-en la définition dans Schopenhauer), voilà principalement ce que M.  […] (Ne cherchez pas quel secret rapport d’idées peut bien relier ces deux hémistiches dans la pensée de Mlle Anglochère. ) Soudain, nouveau truc : la toile de fond s’illumine et le paisible jardin de Nazareth apparaît rouge de sang.

1744. (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212

Mais combien n’y a-t-il pas de consolations chez un auteur ; outre qu’il s’affranchit de l’ennui qui accable les hommes les plus riches & les plus grands seigneurs, il se suffit à lui-même ; & tandis que les sociétés s’occupent de rapports, de médisances, de frivolités, il trouve dans les livres qu’il consulte, dans son propre esprit qu’il met à contribution, mille choses qui l’occupent, ou qui l’amusent. […] Un chevalier de Malte arrivant d’Italie, nous ayant abordé, se fit un plaisir de nous raconter combien les Italiennes étoient aimables, & combien elles avoient de rapports avec les Espagnoles, dans la maniere de séduire les esprits. […] Mais qui vous dira qu’ils ne suivront pas l’impulsion d’un méchant homme, qui pour perdre un concurrent, fera de faux rapports…. […] Par ce moyen, on apprendroit à l’homme que la grandeur ne vient pas de ses vêtemens, mais de lui-même, & des rapports qu’il a nécessairement avec le grand Etre dont il émane… De l’argent, on n’en toucheroit donc point ?

1745. (1888) Portraits de maîtres

Il apprit surtout l’anglais dont sa poésie profita plus tard : car chez lui nous trouvons plus que chez Lamartine et Musset des rapports avec cette poésie anglaise, si ornée, si élégante et en même temps si serrée et si précise, avec la poésie de Milton. […] Lamennais qui ne le connaissait pas encore et qui publia de lui-même son rapport au Ministre dans le journal l’Avenir. Ce rapport établit des données aujourd’hui vérifiées, l’origine celtique des poèmes de la Table ronde, l’antériorité des chansons de geste sur les versions en prose, le privilège épique de la langue d’oïl. […] La traduction de Herder, le Voyage en Grèce, le Rapport sur les épopées inédites, étaient les garants d’une aptitude au grand professorat confirmée par une publication récente, une rapide et brillante Histoire de la poésie épique, trop peu familière à nos jeunes étudiants et trop connue en revanche de plagiaires qui ont fait leur fortune scientifique en s’appropriant les idées contenues dans cet ouvrage bref et substantiel.

1746. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Quelques « billets du matin. » »

Mais, dès que les rapports entre les sons successifs ou entre les sons simultanés cessent d’être très simples, très unis, très faciles à saisir, je n’y suis plus, je n’entends plus que du bruit. […] ce qu’on jouait là n’avait aucun rapport avec les pièces du Théâtre-Libre, sinon peut-être une aimable gaucherie de composition. […] La Peste, si on veut la personnifier, n’est nullement, avec les victimes qu’elle entasse, dans le même rapport que le berger avec son troupeau.

1747. (1921) Esquisses critiques. Première série

Des césures anticipées ou différées, tandis que la fondamentale césure du sixième pied s’atténue ou disparaît ; des rejets démesurés qui mettent à cheval sur deux vers successifs un vers composé de leurs éléments et qui n’a point de rapport avec eux ; d’autres recherches encore dénaturent totalement l’ancien alexandrin, que la rime seule, parfois, permet d’identifier, car d’habitude elle est retentissante. […] C’est elle en effet qui prouve le rapport qu’il y a entre la réalisation de l’œuvre et l’intention qui y préside et c’est ce rapport qui en détermine la valeur artistique.

1748. (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32

Le roman, je le répète, ne peut s’appuyer que sur l’observation ; le romancier doit faire l’histoire des mœurs de son époque ; en étudiant les besoins, les passions de l’homme, les devoirs et les préjugés de la société, en observant les rapports de caste à caste, d’homme à homme, ne fait-on pas l’histoire philosophique de nos institutions ? […] Quand donc il a réuni plusieurs de ces types, de même ou de différentes classes, lui est-il difficile d’établir leurs rapports ?… ces rapports c’est l’action.

1749. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Je n’ai ni le temps ni la patience de m’accommoder aux imperfections d’une autre30. » Je ne sais trop ce que la Molière pensait de ces rapports de son mari avec sa maigre rivale. […]  » « L’écriture, dit l’archiviste dans son rapport au préfet, est rapide, nette, large, déliée, élégante ; on sent une main sûre d’elle-même, et déjà imbue des principes graphiques modernes, principes qui ne triomphèrent définitivement de la routine des scribes que vers le milieu du siècle suivant. » C’est sans doute au prince de Conti que Molière fut redevable de cette somme de 6 000 livres. […] (Voyez le Rapport sur la Découverte d’un autographe de Molière, présenté à M. le préfet de l’Hérault par M. de la Pijardière, archiviste du département (Montpellier, chez C. 

1750. (1929) Critique et conférences (Œuvres posthumes III)

Jules Tellier Je n’ai eu de rapports avec Jules Tellier que sur le tard, il y a trois ans à peine. […] L’hôpital partout Il est regrettable, du moins pour une partie peut-être des gens bénévoles qui s’intéressent à mes humbles travaux, que je croie devoir renoncer à toute manifestation littéraire ayant plus ou moins rapport à ma personne ou à ma personnalité. […] Mais quelques esprits délicats de nos jours, heurtés par le côté bassement matériel de l’amour, par le prosaïsme des rapports journaliers, frappés de l’incomplet des formes féminines, du manque d’esthétique de leur amitié toujours peu sûre, ont jugé que la passion ordinaire ne pouvait jamais atteindre à ce haut point de désintéressement où se joue l’amitié entre hommes.

1751. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon » pp. 423-461

Il y a une sorte d’histoire qui se fonde sur les pièces mêmes et les instruments d’État, les papiers diplomatiques, les correspondances des ambassadeurs, les rapports militaires, les documents originaux de toute espèce.

1752. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470

On chercherait d’ailleurs vainement dans l’élégie de Parny quelque rapport avec ce que le genre est devenu ensuite chez Lamartine, quelques vers peut-être çà et là, des traces de loin en loin qui rappellent les mêmes sentiers où ils ont passé : Fuyons ces tristes lieux, ô maîtresse adorée, Nous perdons en espoir la moitié de nos jours !

1753. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIIe entretien. Littérature latine. Horace (2e partie) » pp. 411-480

La rectitude, l’austérité, la pesanteur, la sécheresse d’imagination des Latins n’ont aucun rapport avec la flexibilité, la liberté, la suavité, l’apparent décousu et la légèreté badine du style attique transporté tout chaud dans la langue de Cicéron et de Lucrèce par ce jeune homme de Venouse, ville de la grande Grèce.

1754. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331

Athènes, la plus religieuse des villes grecques, au rapport de Pausanias, la ville où le génie ionien s’épanouit dans toute sa beauté, l’œil de la Grèce, selon la poétique expression de Milton, Athènes fut surtout la ville des statues.

1755. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »

Par le moyen des devins, par l’intelligence que nous avons de certains rapports, les pies, les hiboux, les corbeaux ont souvent mis en lumière l’homme de sang le mieux caché. — Quelle heure est-il de la nuit ?

1756. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre III. La poésie romantique »

Ils ont assorti les sonorités aux sens, leurs successions et leurs rapports aux mouvements et aux phases de la pensée : ils ont senti et révélé la valeur sentimentale des syllabes graves ou aiguës, lourdes ou légères, traînantes ou rapides.

1757. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »

Mais enfin la moitié de ces tableaux n’ont aucun rapport avec la « fable » et pourraient en être détachés sans qu’elle en reçût le moindre préjudice et sans même qu’on s’en aperçût.

1758. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »

Tous ces dialectes ont avec celui de l’Ile-de-France, lequel devait être la langue française, des rapports de vassalité, semblables à ceux qui liaient les seigneurs au roi.

1759. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »

Sous ce second rapport, la différence est telle qu’il faut faire son choix d’une manière tranchée.

1760. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »

Wagner y retrace l’histoire de l’opéra, de la musique et du théâtre depuis la Grèce antique et les rapports entre l’artiste et le pouvoir.

1761. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Dans celui-ci la poésie et l’orchestrique étaient associées à la musique ; mais cette union commandée par la tradition ne pouvait encore être profitable, l’harmonie bornée à l’unisson n’ajoutant aux paroles qu’une mélopée monotone ; si bien que la poésie était alors à l’égard de la musique dans un rapport égal mais inverse à celui qui existe aujourd’hui entre les livrets de Scribe et la musique par exemple de Meyerbeer.

1762. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »

L’art, dans sa haute sérénité, peut devenir une consolation aux plus grandes douleurs, mais c’est à la seule condition qu’il n’y ait point de rapports entre lui et d’éternels souvenirs … Pour moi, lorsque j’entends la musique de Wagner, j’entends la marche des soldats du vainqueur, le chant de ses triomphes, les sanglots de la défaite.

1763. (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607

Mme de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales.

1764. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

sois donc ma foi… « Mystère, ô saint rapport du Créateur à moi !

1765. (1855) Préface des Chants modernes pp. 1-39

Puis vient l’infanterie des romanciers, sans cesse en rapport avec le corps d’artillerie, les historiens, chargés de distribuer ses inépuisables munitions de faits, d’analogies, d’exemples et de préceptes.

1766. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

Il fallait vivre, et la vie exige que nous appréhendions les choses dans le rapport qu’elles ont à nos besoins.

1767. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

Leur grand sens et leur gros bon sens s’accommodent bien mieux des discussions froides ; ils demandent des enquêtes et des rapports méthodiques en matière de morale comme en matière de douane, et traitent de la conscience comme du porto ou des harengs. […] Rapport de lord Lonsdale.

1768. (1923) L’art du théâtre pp. 5-212

Quel rapport, dites-moi, entre l’Antigone authentique du théâtre de Dionysos et l’Antigone académique de la Comédie-Française, même au temps où Mounet-Sully et Julia Bartet l’animaient de leur génie propre ? […] Si les deux formes du drame romantique qui va être instauré ont des rapports profonds entre elles, elles ne se confondent pas.

1769. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

M. van Gennep, dans une étude sur le Rôle des Germains dans la Renaissance italienne 3, nous explique les rapports entre les races et la civilisation. […] Ce n’est pas le désir de comprendre qui la tourmente, c’est le désir de sentir, de percevoir les mystérieux rapports qui existent entre l’homme et les choses.

1770. (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)

l’âge mûr a, peut avoir ses revanches et l’art aussi, sur les enfantillages de la jeunesse, ses nobles revanches, traiter des objets plus et mieux en rapport, religion, patrie, et la science, et soi-même bien considéré sous toutes formes, ce que j’appellerai de l’élégie sérieuse, en haine de ce mot, psychologie. […] Je n’ai retenu ici que le nom de Mallarmé qui fut, en ma compagnie, plus en rapport direct avec les Jeunes de qui je veux m’occuper.

1771. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236

Tantôt la sensation élémentaire correspond, trait pour trait, à l’élément dont la répétition constitue tel événement extérieur ; en ce cas, la sensation élémentaire transcrit, une à une, avec leur ordre et leur grandeur, toutes les variations de cet élément ; mais, si on la met en rapport avec des éléments d’une autre espèce, elle est nulle, ou confuse, ou extrême, et impropre à les bien représenter.

1772. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80

Nul éloge moral ne peut lui convenir, car tous supposent des rapports avec les hommes, et il n’en a point.

1773. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248

Celui-ci répondait que Bouvet avait mal entendu, mal compris, et par conséquent fait un rapport inexact.

1774. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410

Virgile se joignait quelquefois à ce triumvirat ; il accompagnait Horace et Mécène dans leur voyage d’été sur les belles côtes de Tarente ; mais sa mauvaise santé et la réserve de ses mœurs à l’égard des courtisanes (quoique moins pures qu’on ne les représente sous d’autres rapports) le rendaient un convive moins agréable dans les festins et un poète moins recherché des femmes de cette cour.

1775. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224

Cette science-là, en effet, englobe et domine toutes les autres, parce qu’elle est la science de l’âme elle-même, la science de l’infini, la science de Dieu, la science de nos rapports avec l’Être des êtres, la science de notre origine, la science de notre vie morale, la science de notre fin !

1776. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431

Je ne sais quel instinct révélateur et observateur lui a appris que les lieux et les hommes se tiennent par des rapports secrets ; que tel site est une idée, que telle muraille est un caractère, et que pour bien saisir un portrait il faut bien peindre un intérieur.

1777. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1886 » pp. 101-162

Il me raconte que lorsque son Drageoir d’épices avait été refusé par tous les éditeurs, sa mère, qui, par son industrie, avait des rapports avec Hetzel, lui avait proposé de porter son manuscrit à Hetzel.

1778. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159

Nous n’y entrons pas ; mais, en laissant de côté la théologie du prêtre, et ne considérant ici que la profession sacerdotale dans ses rapports avec le monde, nous devons reconnaître les supériorités morales et les privilèges inhérents à cette profession pour l’homme de génie et de vertu qui s’y consacre.

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