Augier excelle, d’ailleurs, dans ces contrastes déclassés ; chaque fois qu’il frotte un bourgeois à un gentilhomme, son dialogue pétille d’étincelles. […] D’ailleurs, il se contredit lui-même au dénouement, le jeune puritain. […] Quant à cette Caliste, si tendre d’ailleurs et si charmante par endroits, le moyen de ne pas la trouver un peu maniérée dans ses cantiques éternels à la pauvreté ! […] Ce Montrigaud est, d’ailleurs, très digne de ses confidences. […] D’ailleurs, Olympe n’est pas de la race de la Torpille.
Il en est parmi eux de cultivés et, en général, ils ne manquent pas d’une certaine finesse, souvent d’ailleurs ils abusent lourdement de cette finesse dont ils ont trop conscience. […] Malins, ils s’empressent d’aller au-devant de la critique qu’on pourrait leur faire aisément, d’être illogiques dans la vie courante avec leurs idées, en ajoutant « d’ailleurs nous nous contredisons toujours ». […] D’ailleurs ils s’agitent par hygiène. […] D’ailleurs, lorsque Dada aura trouvé la formule la base génésiaque et scatologique se sera affaissée et le cataclysme apparaîtra. […] Son influence ne fut point négligeable : cet idiologuep nous frappe tout d’abord par sa maîtrise de casuiste et l’originalité de ses conceptions ; mais en même temps, il attire le lecteur par cet humour purement anglais dont se trouvent agrémentés ses romans et ses dissertations, tous empreints d’ailleurs, de sérénité.
Son Histoire est plus civile qu’ecclésiastique, & est composée d’ailleurs sur des Mémoires suspects & inexacts.
Les Gens de Lettres lui doivent l’édition très-correcte de plusieurs Historiens Latins, qu’il a d’ailleurs enrichie de Notes & de Préfaces aussi instructives que bien écrites.
D'ailleurs les morceaux qu'il a empruntés des sources, ne sont pas assez bien adaptés à son style, pour qu'on ne s'apperçoive pas d'une bigarrure qui déplaît à tout Lecteur délicat.
Jusque-là ce n’avaient été que de légères et vives échappées d’un savant professeur en vacances, échappées extrêmement agréables d’ailleurs et qui ont laissé leurs traces. […] Guizot à Tocqueville : le doute à cet égard n’était pas possible, et d’ailleurs ce n’était pas à un ministre de le soulever. […] Sa vie d’ailleurs allait bientôt changer de cours et trouver à graviter autour d’un autre centre. […] Le moment de crise (et je ne crois pas en avoir éprouvé une pareille dans toute ma vie) est d’ailleurs passé. […] On lui disait d’ailleurs, et une voix bien douce, parlant un peu légèrement de ces préférences de jeune fille, lui murmurait à l’oreille : « Un peu d’absence, et « cela passera !
Je suis toujours tenté d’en vouloir, je l’avoue, à cette méthode logique, à celle de Condillac en particulier, qui faisait ainsi appareil et illusion, à force de clarté, devant des yeux si bien organisés d’ailleurs. […] Nous convenons que Robespierre n’a été ni un philosophe, ni un législateur, ni un éloquent écrivain, ni même un orateur supportable : il avait infiniment peu de connaissances, et il était d’ailleurs trop occupé à haïr pour avoir le temps de penser. […] Daunou choisissait peu de lui-même ses sujets de composition : il s’en laissait charger volontiers, en ne les acceptant sans doute que lorsqu’il les trouvait convenables à ses vues ; mais l’initiative, même là, venait d’ailleurs. […] On est tenté de s’étonner d’ailleurs, en parcourant la liste considérable des articles signés de lui, qu’il ne s’en rencontre pas un plus grand nombre dont les titres nous invitent et appellent l’attention. […] Victor Le Clerc, en le célébrant dignement pour cet ordre de travaux, a cru pourtant devoir remarquer ce que l’habile devancier omet systématiquement, se refuse tout à fait à raconter et à reproduire dans ses résumés, d’ailleurs si exemplaires, qui laissent seulement à désirer pour la couleur et pour l’esprit des temps.
L’impassibilité des naturalistes est loin d’être absolue, comme l’« insensibilité médicale », d’ailleurs.
Un recueil de vers de l’auteur est d’ailleurs annoncé pour paraître sous ce titre : la Porte d’Or.
Puisse-t-il sous cette forme nouvelle leur être encore utile, servir aussi à leurs camarades de France et d’ailleurs, et, manié, perfectionné par leurs mains juvéniles, les aider tous à dégager de la gaine de pierre où elle est ci demi emprisonnée les lignes pures et harmonieuses de la Vérité !
Il y avait d’ailleurs, dans le nombre, des conférences données à l’étranger et qui n’avaient pas été publiées en France.
D'ailleurs, un Militaire qui paroît cultiver la Poésie, moins pour la gloire que pour son amusement, ne doit point être jugé à la rigueur, d'autant plus que celui-ci a eu des succès mérités dans un genre où les chutes sont communes.
Il paraît bien établi que si cette foi connut les troubles atmosphériques, — auxquels d’ailleurs les plus grands saints restent soumis, — le noyau n’en fut point entamé. […] Devant le travail Blaise n’a jamais reculé : il aime son métier ; il a besoin d’ailleurs d’un métier quel qu’il soit qui lui assure et qui justifie à ses yeux la possession et la jouissance de l’autre chose. […] Il y a ici bien autre chose encore que le mérite (qu’en aucun cas d’ailleurs on n’a le droit de décompter) d’avoir été le premier à parler. […] Mais je m’en voudrais d’insister davantage sur un livre que son auteur juge aujourd’hui trop incomplet et qu’il a d’ailleurs surtout écrit pour se délivrer d’une obsession. […] Comment d’ailleurs eût-on pu ne point l’aimer ?
À cet extrême moment de la discussion, n’étant point d’ailleurs moi-même un jurisconsulte, ne me croyant point une autorité suffisante sur des matières que j’aborde pour la première fois législativement, je me bornerai en quelque sorte au côté moral de la loi, et j’y signalerai la plus grave lacune à mon sens : je veux parler de la juridiction. […] Le jury seul, dans ces sortes de cas, comme d’ailleurs en beaucoup d’autres, me paraît offrir toutes les garanties, y compris celle de l’indifférence. […] Mais les arguments allégués ne paraissent point concluants à quelques-uns des hommes les plus versés dans ces matières contentieuses, et de ceux même qui ne sont point partisans, d’ailleurs, de la liberté absolue de la presse. […] Mais, somme toute, comme j’entends dire que le bien l’emporte sur le mal, qu’il y a du mieux, qu’il y est déposé du moins un premier germe ; comme d’ailleurs certains adversaires en disent tant de mal qu’il faut bien qu’elle ait du bon ; comme enfin c’est une loi, et que toute loi vaut mieux qu’un pouvoir discrétionnaire prolongé, je me ferai un devoir d’en voter l’acceptation, non pas sans regret pour l’occasion en partie manquée dans le présent, et avec un vœu formel pour l’avenir.
Rien n’y ressemble plus que cette mesure avec laquelle il sut railler tout ce qui pouvait être raillé impunément, ne point toucher à ce qui n’avait que le tort de lui être indifférent, garder la réserve sur les choses importantes, jusque dans l’entraînement en apparence irrésistible de son humeur ; outre l’habit ecclésiastique dont il couvrait tout, même certains passages qui sentent fort le matérialisme, moins dangereux d’ailleurs, à cette époque, que l’hérésie. […] Cette précaution, outre qu’elle l’assurait contre toute poursuite, était d’ailleurs justifiée par certaines interpolations dont la cupidité ou la passion religieuse des éditeurs avaient chargé les premières éditions. […] Dans ce troisième livre, d’ailleurs, la critique était de plus en plus générale et enveloppée. […] Pourquoi, d’ailleurs, ferait-on faire à Rabelais en chose quelconque, une profession de foi qu’il a toujours éludée ?
Il est vrai qu’il ne loue nulle part la fidélité, et que plus d’un trait lui est échappé contre les enfants : Mais un fripon d’enfant (cet âge est sans pitié)…71 Tout ce qui d’ailleurs est bon à savoir et à pratiquer en morale domestique, l’indifférence pour les faux biens, l’attachement modéré aux vrais, rien de trop72, la discrétion, l’indulgence, le prix des vrais amis, la bienfaisance, toutes ces choses sont rendues aimables dans ses fables. […] Il semble d’ailleurs avoir eu qualité pour caractériser, au nom des grands écrivains du dix-septième siècle, la manière dont ils ont imité les anciens ; ce qu’il dit de la sienne leur est commun à tous : Quelques imitateurs, sot bétail, je l’avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue ; J’en use d’autre sorte, et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’ose me hasarder. […] Si d’ailleurs quelque endroit, plein chez eux d’excellence, Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l’y transporte, et yeux qu’il n’ait rien d’affecté, Tâchant de rendre mien cet air d’antiquité85 . […] La grossièreté des mœurs les excuse d’ailleurs ; la licence n’y était peut-être qu’une honnête liberté.
Comme d’ailleurs nous ignorons tout de cette évolution supposée, nous n’en saurions rien déduire quant à l’attitude de l’homme. […] Celle-ci peut-être d’ailleurs inférieure ou supérieure à la société réelle. […] La morale convenue ne tient guère compte que de l’harmonie des intérêts et recommande comme vertu, en se trompant d’ailleurs, ce qui lui paraît s’y conformer. […] D’ailleurs, si le contrôle doit avoir ses limites et se restreindre à certains moments l’ironie trouve en elle-même le frein qui la retient.
Comme, d’ailleurs, je n’ai jamais bien su que ce que j’ai appris à Saint-Sulpice, la conséquence a été qu’en affaires je suis toujours resté un enfant. […] Une récompense, d’ailleurs, me fut réservée dès le lendemain même de mon entrée dans la pension obscure où je devais occuper, durant trois ans et demi, la situation la plus chétive. […] Je suis maintenant trop vieux pour changer, et d’ailleurs je suis content ; mais je croirais duper les jeunes gens en leur disant de faire de même. […] D’ailleurs, la main sur la conscience, s’il y en a un, je ne crois pas l’avoir mérité.
Je suis d’ailleurs persuadé qu’au fur et à mesure des représentations, les deux parties instrumentale et vocale du drame arriveront à s’incorporer plus étroitement encore. […] Lassalle s’est constitué le chevalier épistolaire… Sigurd est d’ailleurs trop connu et trop admiré de tous les artistes pour que j’aie l’air de le découvrir en 1887, aux environs de l’équinoxe. […] Wagner semble avoir pensé que la meilleure manière de se composer un public était de forcer l’attention et de commander la pénétration sensorielle au moyen d’un appareil théâtral capable d’agir sur n’importe quelle organisation ; l’on sait d’ailleurs que le théâtre de Bayreuth a fait plus de conversions que les écrits les plus convaincus. […] Si le premier prélude est l’un des plus radieux fragments symphoniques de Wagner, le récit du Saint-Gral, qui d’ailleurs est dérivé de ce prélude, demeure l’une des pages les plus hautement suggestives que le maître ait écrites.
Il ne faut d’ailleurs être surpris de rien au pays des métaphores ; les Grecs n’appelaient-ils pas du même mot, struthio, le moineau et l’autruche ? […] L’euphémisme est, d’ailleurs, assez fréquent dans la nomenclature populaire, mais il règne avec une grande fantaisie. […] Cette idée était, d’ailleurs, contenue soit directement, soit par confusion, dans le nom même du coq (latin : coccum)177 ; et c’est ainsi que les mêmes syllabes ont pu désigner deux choses aussi différentes qu’une fleurette et le chant d’un oiseau. […] Les langues germaniques se contentent en général de l’expression rose ou fleur des blés qu’elles appliquent, d’ailleurs, avec indiff’érence, à la fois, au coquelicot et au bleuet.
Qu’est-ce, d’ailleurs, qui sépare le possible de l’impossible ? […] D’abord, en ce qui concerne l’influence de la race, qui est d’ailleurs certaine, on sait que nulle race n’est pure. […] Sur quoi d’ailleurs travaille l’artiste, le poète, le penseur ? […] D’ailleurs, selon nous, l’instinct imitateur et l’instinct novateur se retrouvent encore dans le public même, dans la masse des hommes comme dans les génies, avec cette différenceque l’instinct imitateur domine chez la masse, l’instinct novateur chez les génies.
Schiller, d’ailleurs, dans sa tentative, avait dénaturé le chœur des anciens. […] Elle introduisait d’ailleurs une foule d’acteurs qui ne contribuaient point à la marche de l’action, et ne reparaissaient plus dans le cours de la pièce. […] Le poëte, d’ailleurs, se trouve entraîné invinciblement à rechercher des détails d’autant moins dramatiques qu’ils sont plus pompeux. […] D’ailleurs, il y a bien moins de variété dans les passions propres à la tragédie que dans les caractères individuels tels que les crée la nature.
D’un autre côté, après avoir peint tant d’esprits dont les proportions ne font du peintre qui les reproduit qu’un faiseur de pastels ou de miniatures, quelle que soit d’ailleurs la supériorité de son art, l’auteur des Portraits littéraires était digne de nous dérouler quelque grande toile où le génie épique de Virgile se fût dressé dans toute sa stature et eût respiré de vie dans sa tranquille immortalité. […] Dans sa critique, sans principe d’ailleurs, sans métaphysique, sans absolu, toute de goût et de sensation comme celle de Villemain, Sainte-Beuve, il faut le reconnaître, est encore supérieur à Villemain, qui ne fut jamais qu’un humaniste plus ou moins vernissé par l’Université, tandis que lui, Sainte-Beuve, est un talent qui existait par lui-même, et ce talent nous allons le juger à distance des tapages d’une mort qui, si on se le rappelle, fut un événement. […] Ces qualités, c’est la vivacité d’impression, l’imagination coloriante, la sensibilité nerveuse, la subtilité de l’analyse, la finesse déliée jusqu’à ce qu’elle arrive au rien, la science corrompue des décadences, que, d’ailleurs, même le critique le plus pur est obligé d’avoir dans les siècles de décadence, et enfin et surtout l’anecdote, l’amusette, la bagatelle de la porte, le cancan cher à mon joli siècle, voilà ce qui l’a fait proclamer si facilement et si universellement un grand critique par ceux qui ne se doutent pas de quelle pureté, de quelle fermeté et de quelle profondeur de marbre la notion de la critique est faite. […] Et d’ailleurs l’illusion même était-elle possible pour ces deuxièmes publications ?
C’est l’instant, d’ailleurs, où une première postérité la fréquente. […] D’ailleurs, qu’aurait-il fait à Paris passé le Directoire ? […] D’ailleurs, l’âge était venu Trelawnay devait avoir trente ans. […] Sohwob, d’ailleurs, je me sens en toute sécurité. […] La Poésie d’ailleurs n’a ni hier, ni demain, ni aujourd’hui.
Il eut le malheur de se voir destitué de sa Charge, pour un crime de faux auquel ses dissipations l’avoient conduit ; & la gloire des Lettres, qui d’ailleurs ne remplace jamais celle de la probité, ne le dédommage pas du tort qu’il fit par là à sa réputation.
D'ailleurs, elle protégea les Lettres, & on ne peut la blâmer que de n'avoir pas toujours fait un bon choix dans les Auteurs qu'elle appuyoit par ses bienfaits & par son crédit.
C’est d’ailleurs une sérieuse et mélancolique leçon que la mise en présence de deux âges dans le même homme, de l’âge qui commence et de l’âge qui s’achève ; l’un espère dans la vie, l’autre dans la mort.
Mais ce n’est pas un parallèle que nous faisons ; nous n’avons voulu que nous justifier de réunir ici l’un à côté de l’autre deux jeunes poëtes si divers au premier abord, jumeaux dans leur apparition, unis d’ailleurs entre eux par une étroite amitié, et en ce moment même compagnons heureux de voyage vers la belle et toujours nouvelle Italie. […] Marie, la gentille brune aux dents blanches, aux yeux bleus et clairs, l’habitante du Moustoir, qui tous les dimanches arrivait à l’église du bourg, qui passait des jours entiers au pont Kerlo, avec son amoureux de douze ans, à regarder l’eau qui coule, et les poissons variés, et dans l’air ces nombreuses phalènes dont Nodier sait les mystères ; Marie, qui sauvait la vie à l’alerte demoiselle abattue sur sa main ; qui l’hiver suivant avait les fièvres et grandissait si fort, et mûrissait si vite, qu’après ces six longs mois elle avait oublié les jeux d’enfant et les alertes demoiselles, et les poissons du pont Kerlo, et les distractions à l’office pour son amoureux de douze ans, et qu’elle se mariait avec quelque honnête métayer de l’endroit : cette Marie que le sensible poëte n’a jamais oubliée depuis ; qu’il a revue deux ou trois fois au plus peut-être ; à qui, en dernier lieu, il a acheté à la foire du bourg une bague de cuivre qu’elle porte sans mystère aux yeux de l’époux sans soupçons ; dont l’image, comme une bénédiction secrète, l’a suivi au sein de Paris et du monde ; dont le souvenir et la célébration silencieuse l’ont rafraîchi dans l’amertume ; dont il demandait naguère au conscrit Daniel, dans une élégie qui fait pleurer, une parole, un reflet, un débris, quelque chose qu’elle eût dit ou qu’elle eût touché, une feuille de sa porte, fût-elle sèche déjà : cette Marie belle encore, l’honneur modeste de la vallée inconnue qu’arrosent l’Été et le Laita, ne lira jamais ce livre qu’elle a dicté, et ne saura même jamais qu’il existe, car elle ne connaît que la langue du pays, et d’ailleurs elle ne le croirait pas.
Dans la pièce, si charmante d’ailleurs, de la Promenade : Plus de vide en mes jours ! […] Comme conseil de style, on n’a qu’à renvoyer à l’auteur ses propres paroles : « Un écrivain qui a quelque souci de la postérité, dit-il dans sa remarquable préface, cherchera sans cesse à purifier sa diction, sans effacer toutefois le caractère particulier par lequel son expression révèle l’originalité de son esprit ; le néologisme n’est d’ailleurs qu’une triste ressource pour l’impuissance.
. — On ne reproche d’ailleurs pas au conteur de dire son chapelet, pourvu que les Aves soient jolis à regarder et d’un bruissement harmonieux. — Tel est assez le cas du Démon de l’Absurde. […] Elles y seraient d’ailleurs ridicules.
Je distingue de même les mouvements actifs et les mouvements passifs, par exemple un mouvement volontaire de mon bras et un coup reçu sur mon bras, ou même un simple déplacement involontaire de mon bras, quoique non douloureux d’ailleurs. […] Il y a d’ailleurs des sensations qu’il est toujours en son pouvoir de se donner : ce sont les sensations musculaires ou motrices, les sensations attachées au mouvement ; dès que l’enfant meut une partie de son corps, il éprouve ces sensations et peut les renouveler en recommençant le même effort moteur.
Sollicitée en deux sens contraires, d’un côté par l’instinct, de l’autre par l’exemple, elle va hésiter, elle va pâtir, quelle que soit d’ailleurs l’issue du conflit qui dépend de la force plus ou moins grande de la personnalité héréditaire, en même temps que de l’assaut plus ou moins grave qu’elle subit du fait des images étrangères enfermées dans la notion. […] On voit d’ailleurs que cette fausse conception de soi-même comporte une infinité de nuances et des conséquences fort inégales.
D’ailleurs, il va être démontré qu’une autre force morale commence à succéder à celle qui vient de se briser, une force morale modifiante et extensible. […] D’ailleurs, si nous savons à présent toutes les répugnances de Louis XIV pour accepter cet héritage, on l’ignorait dans le temps.
D’ailleurs, n’y a-t-il que des illusions dans le fait de l’auteur de Coppet et Weymar et de Madame de Staël et la Princesse Louise ? […] III Mais s’il fallait, d’ailleurs, un exemple de l’inanité de l’esprit de salon et de l’innocuité de cette catapulte, on le trouverait ici, — précisément dans ces lettres de Mme de Staël, qui la montrent aujourd’hui seulement femme du monde, et par le fait seul qu’elle n’y est que cela, l’exilant de son esprit comme elle était exilée de France, alors qu’elle vivait en Russie… Ah !
Les journaux, ces efféminés, qui ne demandent qu’à s’efféminer davantage, ont pris ses romans avec l’empressement qu’ils ont, en général, pour les œuvres des femmes, et d’ailleurs, disons-le pour les excuser, ces romans avaient un accent étranger, une saveur de terroir lointain, qui leur faisait une originalité, dans un temps où il n’y en a plus, ni petite ni grande… On jabotait que Mme Henry Gréville revenait de Russie. […] Je pourrais en citer des douzaines, si j’en voulais citer… C’est qu’au xviiie siècle, les femmes n’aspiraient pas à changer de sexe ; c’est qu’alors le bas-bleu était rare… D’ailleurs, nous avons tous un peu perdu de notre légèreté héréditaire et de cette grâce de France, exécrée des pédants, issus de la Révolution française, la grave coquine, avec qui nos pères ont couché.
… Et, d’ailleurs, cela est-il même construit ? […] D’ailleurs, cette figure est le centre d’un groupe, et, comme toutes les figures centrales dans l’histoire, autour d’elle vivent et se meuvent d’autres physionomies qui concentrent sur son front la prismatique influence de leur brûlante intensité.
Et, d’ailleurs, pour écrire la vie d’un homme, il faut en avoir dans la plume, et Valfrey n’en a pas… Ce minutieux de bureau ou de greffe peut bien nous exhiber les papiers de Lionne, et il nous les exhibe, mais Lionne lui-même, il ne le montre pas, et il y a plus : ce correct dans l’incolore est même incapable de le montrer ! […] Et d’ailleurs, si on y réfléchit, il n’y a peut-être que les négociateurs eux-mêmes qui puissent écrire, savoureusement et fructueusement, l’histoire de leurs négociations.
Et, d’ailleurs, la France a le droit d’être tout ce qu’elle veut, comme les femmes qu’on aime et qui savent qu’avec un mot ou un sourire elles peuvent toujours tout effacer ! […] Je n’ai point à le suivre dans ses corollaires, dont j’aime la hardiesse, d’ailleurs, car il y va jusqu’à soutenir que même la géométrie fournit des symboles à l’architecture, et dans ses développements, éclairés d’exemples qui ajoutent le jour, bon aux regards, de l’expérience, à la clarté quelquefois dure de l’abstraction.
Taine, qui n’a pas écouté ses facultés et qui, se croyant ou ne se croyant pas philosophe, a débuté par cette jolie risette, son livre des Philosophes français, lequel impliquait le plus impertinent scepticisme sur le fond des choses et le doute le mieux justifié, d’ailleurs, sur le mérite et la consistance de ses maîtres qui n’avaient pas su lui bâtir dans l’âme une conviction sur quoi que ce soit ; M. […] Comme Jean-Paul, dont il n’a pas d’ailleurs les suavités au milieu des extravagances, Carlyle est l’auteur de livres très singuliers comme le Sartor Resartus, Les Héros, un livre sur Cromwell, un autre sur la Révolution française, etc., etc., pleins de ténèbres et de clartés vives, d’un langage à lui comme le langage des solitaires… Intuitif et visionnaire tout à la fois, Carlyle est également mystique et grossier, ivre de ses idées comme on l’est de gin, mais voyant dans l’ivresse comme tous les ivrognes, qui ont dans l’ivresse détonnantes et d’inexplicables perceptions.
Il y a des choses, il est vrai, dans cette Correspondance, qu’il est impossible même à MM. de Goncourt de ne pas voir… En leur qualité de peintres, d’ailleurs, et de peintres recherchant des effets de peinture, ils ont peut-être trouvé frappant et pathétique de montrer les vices et la misère, fille de ces vices, chez la plus brillante et la plus spirituelle courtisane du xviiie siècle, morte de misère après l’éclat et les bonheurs du talent et de la fortune, le triomphe, l’enivrement, toutes les gloires sataniques de la vie, et de faire de tout cela un foudroyant contraste, une magnifique antithèse… Mais s’ils ont montré — hardiment pour eux — la fameuse Sophie Arnould, qui naturellement devait tenter la sensualité de leur pinceau, dégradée de cœur, de mœurs, de fierté, de talent et de beauté, au déclin cruel de la vie, ils n’ont pas osé aller jusqu’à la vérité tout entière. […] Cette horreur dite d’elle est-elle vraie, d’ailleurs ?
Nous en serions, d’ailleurs, parfaitement incapables ! […] Elle y est toujours noyée de délices, et ce qu’elle veut toujours, c’est d’en noyer l’homme qu’elle aime, dût-elle pour cela sacrifier les siennes, dût-elle pour cela être malheureuse, se reprenant à cette profondeur : qu’elle ne peut pas d’ailleurs être malheureuse, puisque son malheur, à elle, l’aurait fait heureux, lui !
C’est bien assez d’ailleurs d’y voir… ce qu’il y a, sans exagérer. […] Et que nous importe, d’ailleurs !
Les prêtres vraiment prêtres n’ont ni nos manières de juger, ni nos manières de sentir la vie ; ils ne se laissent pas conduire par l’influence de nos misérables sentimentalités, et d’ailleurs peut-il y avoir une solitude pour qui fait descendre son Dieu tous les matins dans sa poitrine ? […] Il lisait d’ailleurs, comme on lit quand on n’a que très peu de livres, avec une mémoire qui retient tout et une intelligence avivée par le besoin et devenue intuitive, qui devine ce qui manque et dégage l’inconnue de l’équation.
D’abord l’Évangile n’est point écrit des mains de Jésus-Christ, mais de la main de saint Mathieu, de saint Luc, de saint Marc et de saint Jean, et d’ailleurs, Jésus-Christ était aussi un homme. […] Il n’y a pas de mal, d’ailleurs, à ce qu’un peu de mystère et de l’esprit du Moyen Âge restent sur ces points en litige.
L’histoire de Soulouque, qui est bien le type de sa race, n’aurait pas appris à son historien que le nègre, à cela près de quelques exceptions, d’ailleurs superficiellement observées, n’a guères que les vertus et que les vices de l’enfance et de la domesticité, et que ce n’est ni avec ces vices ni même avec ces vertus que l’on peut fonder des empires ! […] Les races qui servent sont aussi nécessaires dans l’ordre universel que celles qui commandent ; et, d’ailleurs, servitude n’a jamais voulu dire oppression.
Ce sera tout ce que vous voudrez, des impressions personnelles, les impressions d’un Ostrogoth ou d’un Gépide, — mais d’un Ostrogoth ou d’un Gépide à sensations fortes, et qui, d’ailleurs, a été baptisé, ce qui est de rigueur pour apprécier un travail sur la Bible. […] Seulement je n’ai pas à entrer dans une critique de détail, impossible d’ailleurs en un seul chapitre.
Il a les yeux pleins du jaune de l’envie ; et d’ailleurs il est sensuel au point d’être toujours bêtement hors de lui à la vue du moindre corsage. […] Et si ce n’était pas une vraie femme de chambre (comme je le voudrais) qui eût écrit ces Mémoires, timbrés de sa qualité, de son impayable qualité, et qui, pour cela, semblaient nous promettre des révélations auxquelles le génie lui-même ne pourrait pas se substituer, je me disais que c’était au moins un esprit hardi, pénétrant, riche en expériences de tout genre, amères ou bouffonnes, consommé dans l’observation de la vie, cette étude qui nous mange le cœur, pour vouloir jouer ce difficile rôle de femme de chambre qui veut tout dire dans un livre, que ce livre soit, d’ailleurs, d’un moraliste de fonction, ou d’un romancier !