C’est toute une part de son roman, la plus considérable, et dont il est évident qu’il fait lui-même le plus de cas, mais sur laquelle on me pardonnera de ne point insister. […] Zola, — car, pour le dire en passant, ce n’en est jamais une d’avoir suivi, comme l’on dit, son tempérament, et le mieux, en tout cas, est toujours de commencer par y résister, — c’est qu’on l’a poussé de toutes parts dans la voie de ses pires défauts.
Il a en tout cas assumé clairement en poésie, porté à une bonne conscience poétique (je ne dis pas morale !) […] Dans ce cas, on a coutume de faire du droit, quitte à voir après. […] Il transposait à peu près comme fait un musicien en pareil cas. […] Dans les deux cas il n’y a d’œuvre forte que celle qui repose sur une vie intérieure. […] Ne la vit-on pas précisément, comme c’est le cas d’Amiel, parce qu’on ne veut pas, ou ne peut pas, ou ne sait pas choisir ?
Et sent-on assez là-dedans l’application d’une loi Mais nous ne sommes frappés que des cas où cette loi semble appliquée : or il y en a des millions où rien de semblable n’apparaît Qu’en savez-vous ?
Elle ne peut en tout cas être ni antérieure à l’an 29, la prédication de Jean et de Jésus ayant commencé l’an 28 1219, ni postérieure à l’an 35, puisque l’an 36, et, ce semble, avant Pâque, Pilate et Kaïapha perdirent l’un et l’autre leurs fonctions 1220.
Nous n’avons point pour le moment à rechercher si cette dépendance est exactement de même nature dans les deux cas, ni en quoi une société diffère d’un organisme végétal ou animal.
Cet automatisme, qui semble probable en ce qui touche aux actes pourtant complexes de certains insectes, les abeilles, les chenilles, les fourmis, qui semble le cas normal en ce qui touche à toutes les fonctions gouvernées par le grand sympathique, respiration, digestion, circulation du sang, cet automatisme se peut observer également à l’égard de toute une série d’actes habituels qui sont exécutés tout d’abord sous le regard de la conscience, mais qui, enregistrés par l’organisme d’une façon parfaite, s’accomplissent par la suite inconsciemment.
De ces cas maladifs, qui sont les plus faciles à connaître, on passera peu à peu aux phénomènes d’influence normale entre les divers cerveaux et, par cela même, entre les diverses consciences.
Un roman paraît qui, s’écartant des nombreuses œuvres imitées des esthétiques admises, est original par le cas psychologique qu’il étudie et inaugure, avec les quelques livres marquants de ceux qui débutent, un nouveau style et un nouvel art.
« — En ce cas j’y vais entrer et me cacher dans quelque grenier en attendant la nuit.
En tout cas, pas une minute je n’ai eu l’idée de les destiner aux grands écrivains.
Le cas tout à fait lamentable, c’est celui que l’on flétrissait, il y a peu, ici même, de cette Correspondance de Baudelaire que, malgré toutes les démarches, les éditeurs Calmann-Lévy ne semblent que trop décidés à publier.
Je doute que la logique pût justifier cet amour ; cette haine, en tout cas, était née, non de la réflexion, mais d’une rancune ancienne. […] Oui, le « cas » Jean Lorrain est extrêmement simple. […] … Habitude d’enfance, rejet de responsabilité sur les personnes plus dignes… Un peu plus tard, j’aurais pu me dire, le cas échéant, pour calmer ma conscience, si elle s’alarmât : « Monsieur Juillet ? […] En tout cas, ni l’art ni l’amour ne gagnent beaucoup à ces jeux compliqués. […] Son cas se présente à son esprit comme un problème philosophique à résoudre.
Crésus, de plus en plus mécontent, cessa de faire cas du sage, et le renvoya. […] Il voulait seulement, par cette première consultation, s’assurer de la science des oracles ; et, dans le cas où il lui serait prouvé qu’ils connussent réellement la vérité, il se proposait d’y recourir une seconde fois pour savoir s’il devait entreprendre la guerre contre les Perses. » V La guerre tourna contre Crésus. […] Tous obéissaient à mes ordres : seul, il n’a pas voulu les reconnaître et n’en a fait aucun cas. […] Ils ont adopté la circoncision par recherche de propreté, et paraissent faire plus de cas d’une pureté de corps parfaite que de tout autre ornement. […] Il fit établir sa propre fille dans un lieu de prostitution, et lui ordonna de recevoir indifféremment tous les hommes qui se présenteraient, en exigeant néanmoins, avant de se livrer, que chacun lui racontât ce qu’il avait fait dans sa vie de plus adroit et de plus remarquable par l’audace ou la scélératesse ; il lui enjoignit de plus que, dans le cas où un de ceux qui se présenteraient lui dirait quelque chose de ce qui s’était passé dans le vol du trésor, elle s’emparât de cet homme sur-le-champ et ne le laissât point échapper.
Dans le cas où, après audition, on se verrait forcé d’admettre la chose comme possible, on se fait fort d’obtenir à M. […] Les choses restent pourtant égales pour vous et pour lui dans les deux cas. […] En tout cas, mon almanach, ce bouquin, m’annonce pour bientôt l’apparition de la comète de Charles-Quint… Qu’ai-je dit ? […] Peut-être ce combat a-t-il lieu à votre insu ; en tout cas, vos habitudes l’ont emporté cette fois encore. […] Dans le second cas, au contraire, c’est l’auteur qui tombe en contradiction.
Nous verrons tout à l’heure quelques-uns des procédés qu’emploie dans ces différents cas M. […] Dans ce cas son « ascension sociale » n’était plus dangereuse. […] Visiblement ce cas le passionne. […] Henri de Régnier dans la manie de la couleur locale, voilà un cas assez rare et digne d’être cité : c’est celui de M. […] Cas de divorce indéniable, expressément contenu dans la loi.
Il est, dans tous les cas, d’un ordre inférieur, il est bas ; il n’intéresse ni ne fait rire à aucun moment ; c’est un piètre casuiste qui ne saurait, se duper lui-même, à moins d’être par trop sot.
Il les utilise dans tous les cas comme des instruments qui lui servent à défendre ses convictions ou ses prédilections personnelles.
N’est-ce point le cas de répéter le fameux adage : « Autant de têtes, autant d’avis » ?
Mais dans tous les cas, quel que soit l’avenir de l’architecture, de quelque façon que nos jeunes architectes résolvent un jour la question de leur art, en attendant les monuments nouveaux, conservons les monuments anciens.
Si ce crime peut être exposé sur le théatre, s’il peut y donner lieu à une morale utile, c’est en cas qu’il y paroisse dépeint avec les couleurs les plus noires, et qu’il y soit enfin puni des châtimens les plus séveres que Melpomene emploïe, mais dont Thalie ne peut pas se servir.
» Dans ce cas je m’incline.
Magnin ; les saluts s’échangèrent spontanément, la conversation s’engagea ; les remerciements se trouvèrent faits ; la paix et l’alliance fut conclue ou plutôt sous-entendue, pour le cas où M. […] Magnin, toujours curieux jusqu’à être subtil, se pique de distinguer entre des genres bien voisins, de reconnaître les farces qui étaient dues aux basochiens et celles qui appartenaient au répertoire des Enfants sans souci ; il est difficile, en bien des cas, d’établir la distinction et de marquer la limite. […] Magnin, nous devons le dire, furent marquées par des changements profonds que nous n’avons à juger en aucun cas, et qui ne le laissèrent pas tout à fait le même que nous venons de le montrer.
Il est évident qu’il ne voulait pas s’exposer, dans le cas où il eût survécu, ne fût-ce que de peu, à entendre les commentaires du public et à assister à son propre jugement. […] S’étant aperçu qu’il y avait là trois ou quatre personnes qui n’avaient point été présentées, deux médecins, son secrétaire et son principal valet de chambre, il les nomma selon l’étiquette usitée en pareil cas avec les personnes royales. […] Mais sous sa plume, la rédaction n’en est jamais définitive, pour si parfaite qu’elle soit : elle peut varier, selon l’appropriation qu’il leur donne : tout dépend en ce cas de l’emmanchement ou de l’embranchement, et celui qui a vu le critique à l’œuvre se gardera bien de toucher après lui, et sans lui, à un tel travail.
Prenez garde, dit-il en commençant, « si vous ordonnez quelque cas contre Folie, Amour en aura le premier regret. » Il entre insensiblement dans un éloge de Folie qui rappelle celui d’Érasme, et il se tire avec agrément de ce paradoxe, Sans Folie, point de grandeur : « Qui fut plus fol qu’Alexandre…, et quel nom est plus célèbre entre les rois ? […] Elle se présente à lui comme la fille d’Otrée, roi opulent de toute la Phrygie, et comme une fiancée qui lui est destinée : « C’est une femme troyenne qui a été ma nourrice, lui dit-elle par un ingénieux mensonge, et elle m’a appris, tout enfant, à bien parler ta langue. » Anchise, au premier regard, est pris du désir, et il lui répond : « S’il est bien vrai que tu sois une mortelle, que tu aies une femme pour mère, et qu’Otrée soit ton illustre père, comme tu le dis, si tu viens à moi par l’ordre de l’immortel messager, Mercure, et si tu dois être à jamais appelée du nom de mon épouse ; dans ce cas, nul des mortels ni des Dieux ne saurait m’empêcher ici de te parler d’amour à l’instant même ; non, quand Apollon, le grand archer en personne, au-devant de moi, me lancerait de son arc d’argent ses flèches gémissantes, même à ce prix, je voudrais, ô femme pareille aux déesses, toucher du pied ta couche, dussé-je n’en sortir que pour être plongé dans la demeure sombre de Pluton ! […] du xixe ) serait, dans tous les cas, fort digne de La Monnoye lui-même. — On m’assure que ces deux épigrammes latines sont de M.
La république se présentait sans doute à mon esprit, mais elle s’y présentait comme une possibilité improbable plutôt que comme un but arrêté ou même désirable encore ; seulement je voulais, dans le cas où la nation se réfugierait, après le renversement du trône d’Orléans, dans la république, qu’une histoire consciencieusement sévère de la première république eût prémuni le peuple français contre les mauvaises passions, les illusions, les fanatismes, les crimes et les terreurs qui avaient perverti, férocisé et ruiné la première fois le règne du peuple. […] Je lui écrivis pour lui demander si les circonstances de sa participation aux événements du 31 mai étaient vraies, et si, dans le cas où ce bruit aurait quelque fondement, il voudrait bien consentir à me recevoir et à me donner sur la mort de ses amis les informations utiles à l’histoire. […] Robespierre l’avait nommé médecin en chef et en même temps agent principal de sa confiance à cette École de Mars, corps de jeunes janissaires personnels de Robespierre, logés au Champ de Mars, qui gardaient de loin la Convention et veillaient surtout sur Robespierre lui-même, prêts à voler à son secours dans le cas où ses collègues, fatigués de sa domination, viendraient à lui livrer combat dans l’Assemblée ou dans la capitale.
En ce cas, il faudrait voir dans l’énorme supériorité du nombre de grands écrivains nés dans la France du Nord un effet de l’histoire même de notre développement en tant que nation. […] Ce cas n’est pas rare ; il a même dû être probablement très fréquent. […] D’autres, qui n’ont rien dit, peuvent avoir été dans le même cas.
Quelle délicatesse de touche il fallait pour exprimer ce cas rare, cette nuance indécise, une virginité malade de la corruption qu’elle respire, et qui languit et qui va mourir. […] Alors notre homme lui avoue effrontément que ce million, placé sous son nom, est déposé là comme dans une cachette, pour le soustraire à ses créanciers, en cas de déconfiture simple ou de banqueroute frauduleuse : poire pour la soif, argent recélé, préméditation de détournement ! […] Ce ne sont ni les fièvres ni les angoisses de l’argent que l’auteur a peintes, mais ses gênes, ses embarras, ses petites misères et ses cas de conscience.
En ces rencontres donc, il faut trouver des couleurs pour obliger un homme à faire éclater tout haut sa passion, ou bien lui donner un confident avec lequel il puisse parler comme à l’oreille ; en tout cas, le mettre en lieu commode pour s’entretenir seul et rêver à son aise, ou enfin lui donner un temps propre pour se plaindre à loisir de sa mauvaise fortune. […] Quoiqu’il y ait très peu de cas où un homme puisse parler sans être entendu de son voisin, on a admis cette supposition au théâtre, vu la difficulté où serait un personnage de laisser voir ses véritables sentiments dans des situations où il importe au public de les connaître. […] Dans tous les cas, l’aparté est fort court ; il serait à souhaiter qu’il ne fût que d’un mot, parce que, dans l’exacte vérité, il nous peut échapper une parole qui n’est pas entendue de celui à qui l’on parle.
Dans ce cas, la censure n’était donc qu’une mesure dérisoire, puisqu’elle n’a jamais pu empêcher un livre de paraître, ni un auteur d’écrire librement sa pensée sur toute espèce de sujets : après tout, le plus grand mal qui pouvait arriver à un écrivain, était d’aller passer quelques mois à la Bastille, d’où il sortait bientôt avec les honneurs d’une persécution, qui quelquefois était son seul titre à célébrité. […] Je vous répétais souvent que vous deviez faire plus de cas de mes reproches, quelque amers qu’ils vous parussent, que de ces fades louanges dont vos flatteurs ne cessaient de vous accabler, parce que les blessures que fait celui qui aime valent mieux que les baisers trompeurs de celui qui hait. […] À Vienne j’ai protégé tous les savants, et les ai distingués lors même que personne n’en faisait aucun cas.
Vous me direz que mon information est bornée, j’en conviens, mais enfin, en tout cas, ce n’est pas un grand esprit qui a mis cette idée en lumière. […] En tout cas, c’est à Ovide et au cavalier Marin que La Fontaine s’adresse certainement ici. […] Il y a autre chose à remarquer dans Ragotin qui m’intéresse beaucoup, qui vous intéressera peut-être aussi, en tout cas qui forme un petit problème historique littéraire.
» Voilà des principes hardis, que nous n’avons pas d’ailleurs à discuter ici, mais dont il ne serait pas impossible que Montesquieu eût eu quelque connaissance, et en tout cas dont on voit la ressemblance avec ceux de l’Esprit des lois. […] On faisait cas de l’Essai de Voltaire sur la Nature du feu, et de ses Doutes sur la mesure des forces motrices, 1741. […] Il eût donc bien fait en ce cas de nous expliquer comment aucun de ses ouvrages, à lui, Diderot, n’a produit la même impression « d’admiration et de terreur universelles » que les deux premiers Discours de Rousseau. […] Jamais émotion ne fut plus légitime, si jamais erreur judiciaire ne fut plus déplorable. « D’un bout de l’Europe à l’autre », c’est le cas de le dire, le scandale en retombe sur la magistrature entière, et voici que tout le système du droit criminel de France en est remis en question. […] — et qu‘en tout cas sa mort prématurée ne lui a permis ni d’en concilier les contradictions, — ni d’en développer toutes les conséquences. — Son culte pour l’institution sociale [Introduction à la connaissance, etc., ch. 43]. — Son indulgence pour les passions, et l’apologie qu’il en fait [Cf.
Brunetière, n’a pas pour fond un cas de conscience, elle a des chances de ne pas valoir grand’chose ». […] Je vous le rappelle, au cas, peu probable du reste, où vous l’auriez oublié. […] Enfin, en tout cas, la scène est froide et assez mal conduite. […] En tout cas, elle va aimer amoureusement l’un et regretter tendrement l’autre. […] Ici ce n’est pas le cas.
Dans ce cas, mais dans ce cas seul, il peut y avoir comparaison, abstraction et généralisation, parce qu’il y a des éléments divers et semblables. […] Si vous supposez six cas particuliers desquels vous ayez abstrait ce principe, il ne sera chargé de plus ni de moins d’idées que si vous l’aviez tiré d’un seul cas. […] Mais dès que la nécessité comme l’universalité sont déjà dans un seul cas, ce seul cas suffit pour qu’on les en tire18. […] Je fais grand cas de la prudence. […] En ce cas qu’y a-t-il à faire ?
Un breuvage fait avec des cancres pourrait être bon pour les hommes en pareil cas, mais il est de mauvais goût. […] L’homme porte donc en lui une législation, et en quelque sorte un tribunal, qui l’absout ou le condamne selon les cas, et qui a pour sanction, ou la satisfaction délicate d’avoir bien fait, ou le regret et le remords d’avoir fait mal. […] Mais on peut dire sans injustice que la grande provocation au mal, dans l’âme de l’homme, lui vient du corps auquel elle est jointe, qu’elle peut dominer sans doute, puisqu’elle va quand elle veut jusqu’à l’anéantir, mais qui, dans bien des cas, la domine elle-même et la souille par les insinuations les plus cachées et les plus sûres. […] Mais elle lui dit, sans qu’il puisse se méprendre à la sagesse obligatoire de ces conseils, qu’il doit dans certains cas, assez rares d’ailleurs, sacrifier au bien fortune, plaisirs, bonheur, vie même ; et que s’il ne sait pas accomplir ce sacrifice, ce sont des idoles qu’il adore, et non le vrai Dieu.
« On allait faire perdre à mon frère un temps précieux ; l’état de littérateur pouvait-il, en aucun cas, mener à la fortune ? […] « Mon père, pour épargner à son fils des froissements d’amour-propre en cas du non-succès de ses espérances, le disait absent de Paris. […] « “Le malheur est que le brûlé raisonne, et il se dit : « “Que j’aie ou non du génie, je me prépare dans les deux cas bien des chagrins ! […] « “Je devrais faire assurer ma vie pour laisser, en cas de mort, une petite fortune à ma mère ; toutes dettes payées, pourrais-je supporter ces frais ?
Il n’est pas prudent, tant s’en faut, de se tenir à portée de l’animal, qui dans ce cas ferait certainement à l’agresseur un mauvais parti. […] Toutefois, même en pareil cas, il n’est pas aisé de ne jamais le perdre de vue, car au pied d’un monticule, le long d’une muraille ou dans une touffée, qu’il se rencontre le moindre trou, il s’y glisse à l’improviste, et, cheminant par-dessous la neige, ne reparaît qu’à une grande distance. […] c’en était trop : je refusai de prendre son couteau, et lui dis de garder son fusil en état, pour le cas où nous rencontrerions un couguar ou un ours. […] La construction, assez fragile du reste, cède de temps à autre, soit sous le poids des parents et des jeunes, soit emportée par un flot subit de pluie, cas auxquels ils sont tous ensemble précipités par terre. — On y compte de quatre à six œufs d’un blanc pur, et il y a deux couvées par saison.
En tout cas, plus célèbre un moment que Montesquieu, et non moins populaire que Voltaire, Jean-Jacques Rousseau a le plus perdu par le temps. […] Il l’aime comme idéal, à proportion du peu de cas qu’il fait des simples vertus d’un galant homme. […] En tout cas, ils entendent que nous commencions par eux, et ils n’ont pas tort. […] Mais l’utopiste ne fait pas cas de cette sagesse-là.
Ce qui est du moins indiscutable, c’est qu’en certaines circonstances la pénétration de la poésie par la musique peut se produire et qu’en pareil cas les œuvres poétiques d’une dizaine d’années en gardent l’ineffaçable empreinte. […] Ce fut pourtant le cas. […] On peut signaler des cas plus rares et plus inattendus, des œuvres littéraires inspirées par un tableau ou une statue. […] Question qui, suivant les cas, peut être tranchée dans les deux sens.
Et les auteurs allemands sont trop occupés de théories, d’analyses des écrits, et, selon les cas, de dénigrements ou d’admirations, pour nous accorder ce qu’il nous importerait d’avoir, un aperçu vivant de cette époque. […] Il y a la phrase réduite aux seuls « mots-sommets », et dans ce cas toujours scandée d’allitérations tranchantes, parfois presque blessantes dans leur obstination. […] C’est là un cas dans lequel ce n’est pas précisément par le rehaussement de mots spéciaux, mais par sa sonorité générale, que la langue s’ajoute à la musique pour augmenter l’absolue précision des sentiments à exprimer. — Un peu plus loin, nous trouvons les paroles que j’ai déjà citées : « Mir erkoren, etc. »88. […] Il n’y a pas entre le poème et la composition une trentaine d’années de vie et de travail, ainsi que ce fut le cas pour la Goetterdaemmerung ; tout est d’un jet, et créé rapidement, à l’exclusion de toute autre pensée.
. — Pour faire voir comment Wagner — sans changer beaucoup le cours apparent de la fable — introduit partout ce conflit entre l’Or et l’Amour, je citerai le cas des Géants. […] Je doute que même l’autobiographie nous apporte beaucoup de renseignements sur ce sujet, et dans tous les cas je considère la valeur artistique et psychologique des dates qui vont suivre comme bien inférieure à celle des dates du poème. […] Nous ne parlons pas de ces derniers, dont le cas a été étudié et n’a plus qu’un intérêt historique. […] Par un cas unique dans l’histoire de l’art, on a, réunis, tous les documents qui peuvent servir à faire la biographie définitive d’un artiste.
Il est donc incontestable que la structure cérébrale n’est pas due seulement à des modifications produites par l’exercice et l’habitude, mais qu’elle est due encore à des accidents moléculaires ; dans les deux cas, d’ailleurs, c’est l’hérédité qui fixe les résultats. […] Le mouvement réflexe, à son tour, est un cas des lois générales du mouvement ou du choc. […] « Le nombre des cas, dit le kantien Helmholtz, où nous pouvons démontrer le rapport d’un fait à sa condition est bien peu considérable par rapport au nombre des cas où cette démonstration nous est impossible ; si donc la loi de raison suffisante était une loi d’expérience, sa valeur inductive serait bien peu satisfaisante : nous pourrions tout au plus comparer son degré de validité à celui des lois météorologiques, comme celle du vent, etc… » — On peut répondre que notre ignorance n’est qu’une raison toute négative contre l’universalité des lois, tandis que notre savoir est une raison positive : or, ce sont les raisons positives qui sont les vraies forces capables d’influer sur notre volonté.
En tout cas, comme elle est constante et nécessaire, l’homme la subit passivement, et, si elle était décisive, tout progrès serait éternellement impossible. […] Bien plus, comme il faut peut-être plus d’effort intellectuel pour établir entre deux idées un rapport artificiel et sophistique que pour concevoir simplement les liens naturels qui les unissent, j’en conclurais que le travail cérébral est plus considérable dans le premier cas, et qu’ainsi l’habitude du sophisme doit plutôt exercer et élargir l’organe de la pensée. […] Sur cette question de l’âme, comme sur celles des causes finales, Aristote a paru à quelques-uns suspect de métaphysique, et pas plus dans un cas que dans l’autre, le soupçon n’est entièrement fondé. […] En tout cas, c’est sans doute à sa théorie de l’âme qu’Aristote a dû d’ajouter à tant d’autres gloires celle d’avoir fondé la psychologie comparée.
Que l’esprit ne soit point d’accord avec le monde extérieur, qu’il se refuse à suivre les contours des objets, des faits, ne sache en tirer aucun parti et même, le cas échéant, se refuse à en tirer aucun parti, voilà qui ne saurait être donné en preuve de son mauvais état. […] Singulière position en tout cas que celle du commentateur qui voit un mal dans la révolte de l’esprit, la baptise signe de faiblesse comme si la bonne santé, la force étaient de croire, d’accepter de croire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. […] Autant qu’au personnage du Tiers Livre de Rabelais, on peut penser au Raminagrobis de La Fontaine dans « Le chat, la belette et le petit lapin » : « Arbitre expert sur tous les cas ». […] Elle rappelle en tout cas la déception de Breton, grand admirateur de Monsieur Teste, devant le retour au vers « classique » dans La Jeune Parque (1917) et Charmes (1922).
Je suppose un cas horrible, imprévoyable, et possible pourtant à des tigres-singes, comme vous a appelés M. de Voltaire ; on peut culbuter un roi, mais jamais le trône… Êtes-vous faits pour être des hommes, mes enfants, les plus jolis enfants du monde ? […] En tout ceci, le prince de Ligne fait comme chacun en pareil cas : il tire volontiers toute l’histoire de son côté.
Ce qui est certain, c’est qu’en 1589, après avoir prêché le carême à Angers, et un carême très vif38, Charron retourna à Bordeauxk, où, dit-on, il prit connaissance et vécut fort familièrement avec messire Michel de Montaigne, chevalier de l’ordre du roi, auteur du livre intitulé les Essais, duquel il faisait un merveilleux cas ; et le sieur de Montaigne l’aimait d’une affection réciproque, et avant de mourir (ce qui eut lieu trois ans après), par son testament il lui permit de porter après son décès les pleines armes de sa noble famille, parce qu’il ne laissait aucun enfant mâle. […] Mais en ce cas Charron n’aurait guère profité du commerce de son sage ami, puisqu’il était resté jusqu’en 1589 un prédicateur plein de passion.
Charron n’entre en rien dans cette intelligence et cette explication vraiment philosophique de l’humanité, qui, pour la mieux comprendre, en suivrait d’abord les directions générales et en reconnaîtrait les vastes courants : il prend l’homme au rebours et dans ses écarts ; il l’observe malade, infirme, le voit toujours en faute, dans une sottise continuelle, dans une malveillance presque constante : « La plupart des hommes avec lesquels il nous faut vivre dans le monde, dit-il quelque part, ne prennent plaisir qu’à mal faire, ne mesurent leur puissance que par le dédain et injure d’autrui. » De ce qu’il y a certains cas où les sens se trompent et ont besoin d’être redressés, il en conclut que ce qui nous arrive par leur canal n’est qu’une longue et absolue incertitude. […] Mais cela est bien plus aisé à pratiquer lorsqu’on n’a qu’une élite et un choix d’élèves, comme c’était le cas pour les écoles de Port-Royal, que lorsqu’on en a toute une armée comme dans les collèges ; le très grand nombre permet peu cette coopération de vive voix de tous à leur propre enseignement.
Il tient bon, il se pique de le retrouver partout, même dans les cas les plus déguisés. […] Dans tous ces cas si divers, sans doute l’être humain cherche invariablement sa consolation, sa joie secrète et son bonheur ; mais ne venez point parler d’amour-propre, d’intérêt et d’orgueil, là où le ressort en est si richement revêtu, si naturellement recouvert, et si transformé, qu’il ne peut plus être défini que le principe intime d’action et d’attrait propre à chaque être.