Je m’expliquais mal ce choix involontaire qui me faisait emporter ensemble, partout où j’allais, les deux petits volumes que vous regardiez hier sur ma table, et qui sont devenus pour moi, à peu de chose près, ce que le bréviaire est pour le prêtre : La Commedia di Dante Allighieri, et Faust, eine Tragœdie von Wolfgang Gœthe. […] À la prière de sa jeune amie, Diotime était allée chercher son portefeuille et les deux petits volumes dont il avait été question la veille. […] Au commencement de ce siècle, Troia a publié tout un gros volume sur le Veltro allegorico.
——— La cause de l’insuccès des premiers volumes de l’Histoire de ma Vie, M. de Pontmartin ne l’a point recherchée ; en eût-il été autrement, qu’il se fût refusé à l’admettre. […] Je cite : « Il y avait ce soir-là, à l’Opéra, des Italiens, des Allemands, des Suédois, des Espagnols, des Hollandais, des Anglais qui jurèrent de n’avoir jamais rien entendu chez eux de plus exquis et de plus parfait … ils étaient venus de tous les points du globe ; ils parlaient au foyer toutes les langues et tous les patois ; mais ne croyez point qu’il y eût désordre et confusion comme à la tour de Babel, car ils s’accordaient tous à trouver Roger fort beau… Je ne parle pas des provinciaux de toutes les provinces, qui en étaient comme abasourdis… Cette soirée n’a été d’un bout à l’autre qu’un triomphe… La voix de Roger, loin de s’altérer ou de s’affaiblir au rude métier qu’il a fait dans ses derniers voyages, a gagné en force, en pureté, en volume. l’art n’a plus de secrets pour lui ; c’est un acteur et un chanteur complet.
Il n’a pas même consulté les derniers volumes de Sismondi, dont la lecture ne suppose pas une grande érudition archéologique, où il aurait trouvé de la science toute faite. […] Il y a dans les nouveaux volumes de M. […] Cette initiale se trouve reproduite dans la table du volume. N’est-il pas permis de craindre que ces pages n’aient été insérées par étourderie dans les volumes de 1834 ? […] Le timbre et le volume de la voix, le frémissement des membres, la pâleur du visage, l’ardeur fébrile de la prunelle, la décomposition des traits, fournissent encore à leur dédain babillard l’occasion d’un triomphe éclatant.
Si Gaston Paris avait vécu davantage, il est probable que cette série se serait continuée, et aurait facilement rempli la mesure d’un volume comme celui-ci. […] Sans doute ce volume n’est pas composé avec une aussi satisfaisante unité, et chacun des morceaux dont il est composé n’est pas porté, par une dernière révision, à un tel achèvement que l’auteur l’eût souhaité et l’eût réalisé lui-même. […] On lira certainement avec plaisir les extraits que je vais donner de son récit, bien que la traduction leur enlève forcément une bonne partie de leur grâce : À l’honneur et gloire de Dieu tout-puissant en Trinité, Père, Fils et Esprit-Saint, et de Marie toujours vierge et de toute la cour céleste de Paradis, moi, pauvre pécheur ou pour mieux dire grand et habituel et large pécheur, je ferai ici record dans ce mien volume d’une des choses les plus merveilleuses que peut-être par aventure la plus grande partie de ceux qui vivent aujourd’hui aient jamais entendues.
« Jean-Jacques fut le plus éloquent de nos écrivains. » Je préférerais un petit volume qui contiendrait l’Éloge de Descartes, celui de Marc-Aurèle 121, et quelques pages à choix de l’Histoire naturelle, à tous les ouvrages de Rousseau. […] V, et la note de la p. 108 du même volume.
Comme on lui faisait observer que cette pièce des Amours d’Astrée était un peu longue, il expliqua dans la préface qu’on devait lui savoir gré d’avoir restreint en deux mille vers une histoire pour laquelle il avait fallu cinq gros volumes. […] Des volumes ont été écrits sur le Cid ; mais, malgré les critiques qu’on en fit, malgré l’opposition dont la pièce fut l’objet lors de son apparition, par suite de la haute cabale qui s’éleva pour la faire tomber, cette œuvre eut un retentissement inconnu jusqu’alors.
Demogeot, professeur suppléant d’éloquence française à la Faculté des lettres, vient de publier un utile et intéressant volume, le Tableau de la Littérature française au xviie siècle avant Corneille et Descartes 119.
Toutefois, bien d’autres en avaient fait autant avant lui, et je ne vois pas ce qui, dans ce genre, devrait l’ériger en créateur unique et entièrement original… Nous allons examiner brièvement si Molière a vraiment réussi à perfectionner les pièces qu’il a imitées, en tout ou en partie, de Plaute et de Térence… Plusieurs des sujets de Molière ont tout l’air d’être empruntés d’ailleurs, et je suis convaincu qu’il serait possible d’en découvrir la source si l’on parcourait les antiquités littéraires de la farce ; c’est ce qu’atteste formellement le savant Tiraboschi : Molière, dit-il, a tellement tiré parti des comiques italiens, que si on lui reprenait tout ce qu’il en a emprunté, les volumes de ses Œuvres ne seraient pas en si grand nombre… Notre Hans Sachs avait mis en œuvre avec assez de gaieté l’idée de la scène du Malade Imaginaire, où l’on met l’amour de la femme à l’épreuve en supposant la mort du mari… Dans les farces mêmes que Molière a véritablement inventées, il ne laisse pas de s’approprier des formes comiques imaginées chez les étrangers, etc.
Parcourez ces cent volumes de ses œuvres jetés avec profusion de sa main jamais lasse, et concluez avec moi qu’un seul homme en France était capable d’exécuter ce qu’il avait conçu, la Comédie humaine, ce poème épique de la vérité !
Page 18 de ce volume.
C’est ainsi que Lamartine, pour se moquer des volumes de sonnets, où chaque pièce, selon l’usage, vient se condenser dans le vers final, disait qu’il était plus court de ne lire que le dernier vers de chacune : Noble et pur, un grand lys se meurt dans une coupe276.
Faudrait-il donc supposer au nuage cosmique de l’honorable membre de l’Institut une course hyperbolique avec une très petite vitesse, et un volume suffisant pour qu’à son passage à travers notre système il occupât tout l’espace du ciel compris dans l’orbite de la terre, de sorte que notre globe, en tournant autour du soleil pendant une ou plusieurs années, n’aurait pu apercevoir la lumière de cet astre ?
Maniée par un alchimiste de génie, elle devait, suivant lui, renfermer, dans son petit volume, à l’état d’of meat, la puissance du roman dont elle supprimait les longueurs analytiques et les superfétations descriptives.
Huysmans ont été prises dans ces trois volumes : Certains, En route et Là-bas. […] Enfin le poème récité par de Gloussat est tiré d’un volume qui s’intitule : Torrents vers le marécage ou quelque chose dans ce genre.
Si celle-ci devait être poussée à fond, elle exigerait plusieurs volumes, car elle comprendrait : l’architecture théâtrale, la peinture décorative, la science très compliquée de la perspective, la mécanique particulière des machines, les applications de l’électricité, la description des dessous, du cintre et des coulisses, le rôle de ces différentes parties, la plantation des décors, la composition et l’examen des magasins d’accessoires, puis les sciences de l’optique et de l’acoustique, et enfin l’art sans limites précises du comédien, etc. […] Des dos de volumes peints sur des rayons également peints constitueront une imitation suffisante. […] Dès les premières pages de ce volume, nous avons dit l’intérêt supérieur qui s’attache à la représentation des œuvres classiques.
Duns Scott, à trente et un ans, meurt, laissant, outre ses sermons et ses commentaires, douze volumes in-folio en petit caractère serré, en style de Hégel, sur le même sujet que Proclus.
Son voyage de huit volumes en Perse, au temps de Louis XIV, vous jette en plein Orient ; il vous fait visiter tout un monde nouveau et merveilleux que vous ne connaissiez pas avant lui.
Je pourrais citer trente noms de jeunes hommes qui ont écrit déjà plusieurs volumes, et qui constituent l’élite de notre âge, auxquels l’art des Mallarmé, des Gourmont et des Kahn répugne abominablement.
Voir son important article des Philosophische Studien, VIIIe volume, p. 1.
Ce volume n’avait pas besoin d’être enflé, il n’est déjà que trop gros.
De même, les écailles des divers groupes, encore à l’état rudimentaire, ont pu ou disparaître, ou se transformer diversement, en plaques, en épines, en poils, ou s’agrandir, se franger, devenir mobiles et plumeuses de manière à augmenter le volume du corps pour l’aider à se soutenir, non seulement dans l’air, mais sur l’eau.
Deux ou trois esquisses se voient accrochées de travers aux murs, et une trentaine de volumes sont culbutés sur des planches en bois blanc, posées à la hâte. […] Ces jours-ci, pour la première fois, j’ai acheté un volume avec l’intention, et je crois, la force d’intention nécessaire pour le lire.
« De là suit, dit Cuvier, une certaine forme du condyle pour que les mâchoires s’engrènent à la façon des ciseaux, un certain volume dans le muscle crotaphyte, une étendue dans la fosse qui le reçoit, une certaine convexité de l’arcade zygomatique sous laquelle il passe, et une foule de caractères du squelette, des articulations et des muscles moteurs… La forme de la dent entraîne celle du condyle, celle de l’omoplate, celle des ongles, tout comme l’équation d’une courbe entraîne toutes ses propriétés, et, de même qu’en prenant séparément chaque propriété pour base d’une équation particulière, on retrouverait et l’équation ordinaire et toutes ses autres propriétés quelconques, de même l’ongle, l’omoplate, le condyle, le fémur et tous les autres os, pris séparément, donnent la dent et se donnent réciproquement. » — Cela est si vrai que, dans le même animal, la métamorphose d’un organe entraîne une métamorphose appropriée du reste.
XIII Aimé Martin, après avoir relevé la fortune de cette jeune femme par l’édition des Œuvres de Bernardin de Saint-Pierre, dans laquelle la veuve l’aidait, composa en vers et en prose, procédé littéraire fort usité alors, des Lettres sur la mythologie, qui eurent un double succès ; se livra à des travaux importants sur l’éducation des mères de famille, source de toute lumière dans le cœur ; puis, à des éditions de nos grands écrivains, qu’il connaissait mieux que personne ; enfin, il étudia Molière, et le commenta en six volumes ; c’était la résurrection du classique, genre fort méprisé de la jeunesse de cette époque.
Dimanche 21 juin Il me vient l’idée de publier un volume tiré de mes Mémoires, sous le titre : Poésies d’un prosateur.
Comme il n’entrait pas dans le plan des nouveaux éditeurs, qui avaient déterminé le nombre et l’étendue des volumes de leur publication, d’admettre les notes justificatives qui suivaient nos éditions précédentes, nous avons dû consentir au retranchement de ces preuves, pour la vérification desquelles le lecteur, en cas de doute, pourra se reporter à la troisième édition, celle de 1844. […] Se méprenant sur le titre que nous avions transcrit et y incorporant la phrase de Conrart qui le suit, il déclara même avoir possédé ce volume, sur le frontispice duquel on lisait, assurait-il : Le Roy glorieux au monde, contre la comédie de l’Hypocrite que Molière a faite et que S.
. — (Malheureusement mon premier volume est tiré.)
Je venais d’achever un long travail, la lecture suivie des cinq volumes de l’Esthétique de Hegel, et la magnifique pensée de ce grand philosophe, dégagée, autant qu’il m’était possible, des nécessités importunes du système où elle s’est enfermée, avait ouvert à la mienne de vastes horizons.
Non-seulement il y a l’ordre des êtres, mais il y a encore l’ordre des pensées qui les représentent ; non-seulement il y a des plantes et des animaux, mais encore il y a une botanique et une zoologie ; non-seulement il y a des lignes, des surfaces, des volumes et des nombres, mais encore il y a une géométrie et une arithmétique.
Il trouva un vieillard de quatre-vingts ans, sec, vif, pétulant, qui l’accueillit de bonne amitié, et qui en moins d’un quart d’heure lui eut montré son cabinet, ses dessins, ses plans, une centaine de volumes sur le génie militaire, qui formaient toute sa bibliothèque.
Index général des noms cités dans les neuf volumes A About, Edmond (1828-1885), I, 210, 277 ; II, 63, 99, 209 ; VI, 41, 264 ; VII, 4 ; IX, 115, 299.
Non-seulement il y a l’ordre des êtres, mais il y a encore l’ordre des pensées qui les représentent ; non-seulement il y a des plantes et des animaux, mais encore il y a une botanique et une zoologie ; non-seulement il y a des lignes, des surfaces, des volumes et des nombres, mais encore il y a une géométrie et une arithmétique.
Chaque fois que Cladel allait publier un conte ou un article, chaque fois qu’il recevait des épreuves de son premier volume, les Martyrs ridicule, Baudelaire survenait, sévère et implacable, relisait l’œuvre phrase à phrase, se montrait sans pitié pour tout ce qui n’était pas voulu, exigeait la propriété des termes, l’impeccable correction du style. […] Peu de temps après les funérailles tristes et joyeuses de la Revue fantaisiste, je publiai mon premier recueil, Philoméla, livre lyrique, et je dois m’arrêter un peu sur ce volume, puisqu’il est, comme les Vignes folles d’Albert Glatigny et la Revue fantaisiste, une des dates du commencement de notre vie littéraire.
Quoi qu’il en soit, dans l’un et l’autre cas, c’est ici, ou peu s’en faut, sa parole que l’on entend, c’est lui-même ; c’est sa libre parole, avec les inégalités, les négligences, les hasards, les parenthèses, les redites rapides, les soudaines et courtes digressions, que l’improvisation orale comporte et qu’elle excuse ; mais aussi, avec un caractère particulier de naturel, une facilité entraînante, une abondance, un abandon sans cesse traversés de traits expressifs, de mots qui se gravent, de vives saillies… Ce mélange même, au lieu de nuire au succès du présent volume, lui donne peut-être une chance de plus d’accueil curieux et bienveillant. […] Paul Mesnard sur Molière publiée en 1889 (dans le dixième volume de la grande édition Hachette) les raisons par lesquelles le consciencieux biographe se croit plus qu’autorisé à douter que la fameuse mademoiselle de Brie ait été pour Molière, après le mariage de celui-ci avec Armande Béjart, autre chose qu’une amie.
Le xviiie siècle se prononça plus catégoriquement sur ce point et l’on ferait un gros volume des écrits qui parurent alors pour attaquer ou pour défendre le vers119. […] Il la clôt en disant : « Les dépouillements que j’ai faits de divers auteurs sont si considérables, que pour les seuls livres des Francs et des Gaules j’ai rassemblé les matériaux de deux gros volumes. » En conséquence, ajoute-t-il, je prie le lecteur, « quand il rencontrera quelque chose qui l’arrêtera, de vouloir bien supposer que cette chose n’est pas de mon invention, et que je n’ai eu d’autre vue que de rappeler un trait de mœurs curieux, un monument remarquable, un fait ignoré ».
Ivan Tourgueneff (suite) I Jacques Passinkof, Faust, le Ferrailleur, les Trois Portraits, l’Auberge de grand chemin, quelques essais dramatiques et enfin Deux journées dans les grands bois, magnifique scène descriptive des plaines ténébreuses de la Grande Russie, forment le premier et le second volume de cette collection étrange, pittoresque et attachante.
Beauzée Articles de l’Encyclopédie Compilation établie à partir de l’édition numérisée de l’ARTFL Beauzée, articles de l’Encyclopédie FORMATION Formation (Grammaire) FORMATION, s.f. terme de Grammaire, c’est la maniere de faire prendre à un mot toutes les formes dont il est susceptible, pour lui faire exprimer toutes les idées accessoires que l’on peut joindre à l’idée fondamentale qu’il renferme dans sa signification.
On sent, à mesure que s’achève la lecture du volume, que la conscience s’en va, s’en va, — et quand elle lui est revenue, quelques mois avant de mourir, il rédige les Poésies, où, parmi de très curieux passages, se révèle l’état d’esprit d’un moribond qui répète, en les défigurant dans la fièvre, ses plus lointains souvenirs, c’est-à-dire pour cet enfant les enseignements de ses professeurs !
Notre tâche à nous, c’est de suivre à la trace toutes les manifestations de l’esprit français dans ce voyage que Victor Jacquemont lui fait entreprendre aux Indes, et elle dépasse encore beaucoup (tant ces deux volumes sont remplis) l’espace qui nous est accordé.
La différence paraît d’abord n’être qu’une différence de volume et de complexité.
Très nettement, Nietzsche établit son point de vue à l’égard du romantisme, dans l’avant-propos du second volume de Choses humaines par trop humaines (1877). […] Un volume, paru en traduction française chez Fischbacher, Paris, 1884.
Le Musée Espagnol est venu augmenter le volume des idées générales que vous devez posséder sur l’art ; car vous savez parfaitement que, comme un musée national est une communion dont la douce influence attendrit les cœurs et assouplit les volontés, de même un musée étranger est une communion internationale, où deux peuples, s’observant et s’étudiant plus à l’aise, se pénètrent mutuellement, et fraternisent sans discussion.
On s’est attaché à l’accroissement continuel du volume du protoplasme, depuis la naissance de la cellule jusqu’à sa mort 4.
* * * Le centre et le massif de son œuvre, c’est jusqu’ici, chez Valéry, une création poétique, trois volumes, ou plutôt trois plaquettes de vers que la plupart des poètes s’accordent à considérer comme un des sommets actuels de la poésie française.
Corneille, sans le savoir, sans même s’en douter, a renfermé dans ces quatre vers toute la moelle de la philosophie moderne : c’est un sujet d’amplification qu’il a dicté à une foule de petits écoliers et déclamateurs qui se sont donnés pour de grands hommes ; en un mot, c’est le texte de toutes les homélies philosophiques qui grossissent des milliers de volumes. […] Racine a pour lui seul presqu’un volume.