On peut lire, de la première à la dernière ligne, tout ce que nous avons publié, on n’y trouvera point ce mot. […] Louis XIV trouvait Racine bon à coucher dans sa chambre quand il était, lui le roi, malade, faisant-ainsi du poëte le second de son apothicaire, grande protection aux lettres ; mais il ne demandait rien de plus aux beaux esprits, et l’horizon de son alcôve lui semblait suffisant pour eux.
Or, si on examine, en dehors de toute doctrine, le mot d’inter-nationalisme, on ne peut y trouver qu’une signification, seule véritable, celle-ci : l’ensemble des liens entre nations. […] Je crois que ces conceptions artificielles trouveront de plus en plus difficilement crédit et qu’une plus réelle interprétation des lois de la vie permettra de formuler une solution plus juste de ce débat sans fin.
Lui qui tenait dans ses mains la malédiction des prophètes et la lançait au gré de sa haine ou de sa justice, il trouvera les accents les plus purs qui jamais aient retenti sur la lyre, pour porter jusqu’à Dieu la prière et l’espérance humaines. […] Mais le génie lyrique dans son ardeur, dans sa passion, lui arrivait avec la parole sainte et les prières de l’Église : c’est là qu’il trouvait à la fois le surnaturel et l’enthousiasme.
C’est trop de soin vraiment : je crois qu’aucun de ces deux génies, pour trouver sa pensée, ou son expression, n’avait besoin de l’autre, et j’aime mieux m’en remettre à l’adage vulgaire : les beaux génies se rencontrent.
Je m’en vais voir une reine que je trouverai bien affligée de n’être point morte. » On dirait qu’elle se complaît au milieu de tant de deuil.
Si par malheur vous comprenez peu et que vous n’aimiez guère la poésie ; si vous n’avez pas reçu de la nature le sens délicat de la mélodie, le goût exquis du chant, et que vous vous trouviez embarrassé pour apprécier directement le mérite d’un poète, écoutez-le une demi-heure parler en prose ; et si sa prose est molle, vide d’idées, sans éclat, sa poésie court grand risque d’être elle-même pauvre, pâle et chétive ; osez-le ranger impitoyablement parmi les versificateurs.
Mécanisme des passions, brutalité des instincts, caractères d’hommes, paysages, tristesse des choses, effroi de l’inexpliqué, jeux de l’amour et de la mort, tout cela s’y trouve noté brièvement et infailliblement, dans un style dont la simplicité et la sobriété sont égales à celles de Voltaire, avec quelque chose de plus serré, de plus prémédité, de plus aigu.
Il fera celui des professeurs de mathématiques, car les trois premiers livres de la géométrie de Legendre s’y trouveront mis en sonnets, M.
Il en a trouvé de superbes et antérieurs modèles chez un poète de sa génération, je veux parler de ce nostalgique et mélodieux Léon Dierx.
Tout s’y trouve de ce qu’il est indispensable de voir et de savoir pour prendre figure d’homme du monde et se produire, avec avantage, dans la meilleure société : l’adresse des bons faiseurs, des recettes inédites de parfums, dont l’une est empruntée à M.
Cela est sans contredit juste et parfaitement écrit ; mais à la suite, quand Agnès déclare à son tuteur qu’un jeune homme, malgré tous les obstacles, a trouvé le moyen de s’introduire près d’elle et de lui plaire, le tuteur se plaint d’avoir perdu tous les soins qu’il a pris pour lui plaire lui-même ; Agnès lui répond : Vraiment, il en sait donc là-dessus plus que vous, Car à se faire aimer il n’a pas eu de peine.
Je ne lui trouve aucun talent.
L’esprit s’élève-t-il au-dessus de cette conception contradictoire, il ne trouve un terme et un but à la vie phénoménale que dans la cessation de celle-ci, dans sa résorption en un état d’unité absolue hors de la conscience de soi-même : c’est à quoi aboutissent tous les efforts logiques du souci religieux ou métaphysique, le Boudhisme avec une entière sincérité, le Brahmanisme et le Déisme avec la confusion en Dieu assignée comme but au perfectionnement individuel.
Du Théâtre-Français, nous portons le manuscrit chez Lireux, et, à neuf heures, nous retombons chez Mme Allan, que nous trouvons tout entourée de famille, de collégiens, et à laquelle nous racontons notre journée.
On trouvera dans ce volume, à quelques nuances près, la même manière de voir les faits et les hommes que dans les trois volumes de poésie qui le précèdent immédiatement et qui appartiennent à la seconde période de la pensée de l’auteur, publiés, l’un en 1831, l’autre en 1835 et le dernier en 1837.
Tout s’y trouvait, matière, esprit, fange et rayon ; Toutes les villes, Thèbe, Athènes, des étages De Romes sur des tas de Tyrs et de Carthages ; Tous les fleuves, l’Escaut, le Rhin, le Nil, l’Aar, Le Rubicon disant à quiconque est césar : — Si vous êtes encor citoyens, vous ne l’êtes Que jusqu’ici. — Les monts se dressaient, noirs squelettes, Et sur ces monts erraient les nuages hideux, Ces fantômes traînant la lune au milieu d’eux.
Enfin, cette contestation du stile Cicéronien & anti-Cicéronien, qui avoit pris naissance en Italie, y a trouvé son tombeau.
On trouve, dans ceux qui furent appellés les deux lumières du barreau, des applications forcées, un assemblage d’idées singulières & de mots emphatiques, un ton insupportable de déclamateur ; quelques belles images, il est vrai, mais souvent hors de place ; le naturel sacrifié à l’art, & l’état de la question presque toujours perdu de vue.
« Celui qui aime généreusement, ajoute l’auteur de l’Imitation, demeure ferme dans les tentations, et ne se laisse point surprendre aux persuasions artificieuses de son ennemi. » Et c’est cette passion chrétienne, c’est cette querelle immense entre les amours de la terre et les amours du ciel, que Corneille a peint dans cette scène de Polyeucte53 (car ce grand homme, moins délicat que les esprits du jour, n’a pas trouvé le christianisme au-dessous de son génie).
S’il ne s’est point plongé dans les idées du jour, c’est qu’il leur a été supérieur : nous prenons sa puissance pour sa faiblesse ; son secret et le nôtre sont renfermés dans cette pensée de Pascal : « Les sciences ont deux extrémités qui se touchent : la première est la pure ignorance naturelle où se trouvent les hommes en naissant ; l’autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu’ils ne savent rien, et se rencontrent dans cette même ignorance d’où ils sont partis ; mais c’est une ignorance savante qui se connaît.
Lanfranc étoit un enfant trouvé, à qui son génie enseigna la peinture, à peu près comme le génie de M.
Peut-être même trouverions-nous que le spectateur auroit bien jugé.
Il trouve sans doute sa rémunération dans cette satisfaction d’orgueil qu’il éprouve à voir que tous, même les plus forts, sont contraints d’avoir recours à son intelligence.
Oui, il a des idées, et des idées très simples, celles qu’on trouve sans se donner la peine de réfléchir, et qui suffisent, d’ailleurs, à écrire de tels articles.
On ne trouve dans son livre que des esprits religieux plus ou moins révoltés.
comment la trouves-tu ? […] « Pour moi, Socrate, je crois qu’ils ne connaissent pas la vraie cause de ces maux ; car, si c’était la vieillesse, elle produirait les mêmes effets sur moi et sur tous ceux qui arrivent à mon âge ; or j’ai trouvé des vieillards dans une disposition d’esprit bien différente. […] Une mère est une providence innée que chaque enfant trouve d’avance couchée près de son berceau, debout près de sa jeunesse.
Le reste je l’ai empruntay, mais je n’en trouve plus. […] On voit aussi par les termes de cette lettre qu’elle était un moyen détourné, ingénieusement trouvé par la haine d’une rivale prisonnière, pour faire à son ennemie tous les outrages qui pouvaient être le plus sensibles au cœur d’une reine et d’une femme. […] Marie persista. « Milords, dit-elle, si votre reine était ici, votre reine vierge, elle trouverait convenable à notre rang et à notre sexe que je ne fusse pas seule pour mourir au milieu de tant de gentilshommes, et elle m’accorderait quelques-unes de mes femmes à mon dur et dernier chevet. » Chacun pensa au billot.
On trouvera de meilleures explications de la ressemblance des deux amis dans la fréquentation des mêmes sociétés spirituelles, élégantes et licencieuses qui furent le berceau de leur esprit. […] Voltaire y trouverait, indépendamment de l’amitié d’un roi philosophe, la liberté de penser, le droit de penser tout haut devant son siècle, les honneurs de la cour auxquels il n’était pas insensible, une place de chambellan, une pension de vingt mille francs, un logement dans les palais du roi et l’intimité d’un homme supérieur à son trône. […] Une troisième réaction les en proscrit encore, et cet homme dont le nom remplissait la terre n’a pu trouver jusqu’ici une place stable pour son cercueil.
Un buste trouvé à Ostie le représente avec une barbe de pampres. […] Démosthènes, dans un de ses plus violents discours contre Eschine, ne trouve rien de pire à lui reprocher que d’avoir servi dans la sacristie des Mystères orphiques de Bacchus. […] La nuit, tu affublais les candidats d’une peau de faon, tu leur versais du vin, tu les aspergeais d’eau lustrale, tu les frottais de son et d’argile ; après la cérémonie, tu leur faisais dire : « J’ai fait le mal et j’ai trouvé le bien. » Tu te vantais de hurler mieux que personne, et je le crois ; avec une aussi belle voix, on doit primer par l’éclat des hurlements.
Il y aura bien quelques redites ; il y aura même quelques points plus ou moins excentriques, ou trop sinueux, qui ne seront pas représentés ; mais, après lui, s’il parcourt le reste de la carrière comme il a commencé, il faudra marcher par les chaussées qu’il aura faites : heureux si l’on trouve encore à glaner par quelques sentiers ! […] Dans son chapitre sur le semi-pélagianisme, il s’autorise, contre les augustiniens outrés, du livre intitulé Prædestinatus, « et qu’un semi-pélagien, dit-il, a publié en l’accompagnant d’une réfutation. » Mais je trouve, dans les querelles jansénistes du dix-septième siècle, que ce fut le Père Sirmond, docte jésuite, qui eut de Rome une copie de ce manuscrit et la publia.
Nous fûmes longtemps avant de trouver un cabaret sortable. […] Nous nous trouvions une demi-douzaine, parmi lesquels Cazals, autant qu’il m’en souvient.
Quand le chambellan Hugolin eut trouvé la broche de fer dont Edrick l’Acquéreur avait empalé Edmond II, « il se hâta de s’hébéter », dit la chronique saxonne de 1016, et se sauva de cette façon. […] Une fois cette figure rêvée et trouvée, Shakespeare a créé son drame.
Je trouve profondément injuste — encore plus qu’absurde — cette conduite du public vis-à-vis de ceux qui n’ont point honte de prouver que la nature n’a point étouffé en leur être toutes ses voix. […] Qu’il se soit trouvé une humanité pour confier un moment sa direction spirituelle à un petit groupe de malades et d’écervelés est un fait qui ne pourra pas ne pas leur paraître étrange.
Dans un Empire où les déplacements étaient aussi faciles, les provinces extrêmes pouvaient échanger leurs habitants : on trouve des soldats syriens ou bretons en Dacie et en Rhétie. […] N’est-ce pas dans les associations dont les membres se meuvent le plus aisément que nous avons le plus de chances de nous trouver, à chaque instant, en relations étroites avec des gens qui nous étaient, l’instant d’avant, totalement inconnus ?
. — L'Académie nous trouverait bien suisses. — Un cas de guerre avec l’Angleterre 254 LXVI. — Histoire du Consulat et de l’Empire, par M.
Avec plus de vérité, je le crois, il aurait pu trouver à répandre tout autant de charme.
Creusez en vous-même, étudiez et sondez votre propre duplicité, plongez en tous sens au fond de l’abîme de votre cœur, et vous n’y trouverez pas autre chose que ce que Pascal vous a rendu en des traits si énergiques et si saillants.
Sans doute il se laissa plus d’une fois séduire à des inductions pressenties plutôt que trouvées ; plus d’une fois sa perspicacité ingénieuse donna le change à son intelligence exigeante ; et, portant en lui tant de ressources avec tant de besoins, il jugea souvent plus commode d’inventer que de découvrir.
Bug-Jargal, en effet, n’est qu’un récit fait au bivouac par un jeune capitaine ; or, ce récit est rempli de dialogues à la Walter Scott, dont le capitaine fait fort patiemment les frais ; on y trouve même de longues pièces officielles, mais elles ont tellement frappé le capitaine qu’il assure les avoir retenues mot pour mot.
En examinant sous le rapport du style ce premier livre des Histoires, traduit par l’illustre auteur, nous l’avons trouvé plus digne qu’on ne croit de Tacite et de lui, par le ton libre et ferme qui y respire, et je ne sais quelle séve de grand écrivain qui y circule ; on sent qu’il y traite son émule d’égal à égal, et que même, au besoin, il s’inquiète assez peu de le brusquer.
La philosophie du XIXe siècle se cherche elle-même ; voilà déjà trois ou quatre fois en quinze ans qu’elle croit s’être trouvée et qu’elle va criant par les rues à la découverte avec la joie d’Archimède.
Pourtant, autant qu’il nous semble, la Pologne philosophique, raisonneuse, érudite, celle que Lelewel nous représente si vénérablement, et qui n’est pas tout à fait la Pologne dévote et naïve de Skrzynecki, cette Pologne qui est en minorité, je le crois, mais que d’inévitables lumières tendent à agrandir et à recruter, trouvera des objections de bon sens et de répugnances judicieuses contre certains préceptes d’un livre d’ailleurs si vivifiant et si salutaire.
On ne trouve donc point, dans les écrits de ce temps, le caractère qu’imprime toujours l’espoir d’être utile, cette juste mesure qui a pour but de déterminer une action, d’amener par la parole un résultat actuel et positif.
Aussi quand on avait à écrire, comme lorsqu’on parlait, on y allait de tout son cœur et de tout son esprit ; on faisait donner toutes ses forces, et par cet élan vigoureux et spontané, on trouvait naturellement les mots qui représentaient les choses.
Une fois, M. l’abbé Fulcran a trouvé son neveu en train de baiser ces saints ornements, auxquels les mains de Méniquette venaient de toucher ; et le digne prêtre, peu clairvoyant, a loué Ferdinand de sa piété.