On conçoit, par le titre même de l’ouvrage, quel rapport en unit le sujet à celui des Fables qui de l’antiquité gréco-latine furent transmises en si grand nombre au moyen âge. […] Dans l’autre est détaillée la peinture que La Fontaine a ramassée dans l’admirable Fable qu’il a donnée sous le même titre : le désespoir de la veuve qui ne veut pas survivre à un époux chéri, l’indignation au premier mot qu’on lui dit d’un second mariage, l’insensible adoucissement du deuil, la renaissance du sourire, de la coquetterie, l’impatience enfin du veuvage, sont nettement, spirituellement indiqués par le conteur ; son récit, un peu prolixe et languissant dans la seconde partie, est dans tout le début d’une vivacité singulièrement expressive.
De Ferney viennent des catéchismes portatifs, aux titres caractéristiques : Dictionnaire philosophique ou la Raison par alphabet (1764), Évangile de la Raison (1764), Recueil nécessaire (1768), puis, de 1770 à 1772, les neuf volumes de Questions sur l’Encyclopédie, qui ramassent dans toute l’œuvre philosophique de Voltaire les pages les plus efficaces sur toutes les matières. […] Comte de Tournay, seigneur de Ferney, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, il avait la manie des titres officiels.
Ce ne fut qu’au dix-huitième siècle que ce comédien fît un extrait de la pièce de Nicolo Secchi dans ce dessein, et la fit représenter plusieurs fois sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, sous le titre de La Creduta maschio (la Fille crue garçon), avec un nouveau dénouement que son auteur raconte ainsi : « Lelio, sous le nom de sa sœur Virginia, écrit un billet à Fabio, en lui demandant pardon de n’avoir point avoué devant son père la secrète intelligence qui existe entre eux, et lui donne à l’ordinaire un rendez-vous dans sa chambre pour la soirée prochaine. […] De ces deux premières œuvres, ce qui semble échapper à toute revendication précise, ce sont les scènes qui justifient le titre de la seconde, les scènes de la querelle et de la réconciliation d’Éraste et de Lucile, de Gros-René et de Marinette.
À ce titre, il est la raison d’être supérieure de la production ; il est la fleur de la civilisation économique. […] La science, estimée jadis comme un moyen de dominer les forces naturelles et considérée à ce titre comme un facteur important de culture est devenue, comme la richesse, une fin en soi.
Il est difficile de dire comme je m’y suis engagé par le titre même de cette Conférence ce que sont les Poètes d’aujourd’hui et ce que pourra être la Poésie de demain, sans y joindre quelques mots sur ce que furent les Poètes et la Poésie d’hier. […] J’ai gardé à cette conférence, faite à la Société des Conférences, le 6 février 1900, le même titre que porte l’excellent recueil de Morceaux choisis que MM.
On ne peut croire que cela eût été à la rigueur impossible, quand on voit l’empressement avec lequel les barbares, dès leur entrée dans l’Empire, embrassent les formes romaines et se parent des oripeaux romains, des titres de consuls, de patrices, des costumes et des insignes romains. […] Pour ma part, j’ai souvent songé que, si l’on m’offrait un métier manuel qui, au moyen de quatre ou cinq heures d’occupation par jour, pût me suffire, je renoncerais pour ce métier à mon titre d’agrégé de philosophie ; car ce métier, n’occupant que mes mains, détournerait moins ma pensée que la nécessité de parler pendant deux heures de ce qui n’est pas l’objet actuel de mes réflexions.
Il a beau être, à son origine et dans son essence, un élan spontané de ceux qui souffrent vers le mieux-être, vers une répartition plus équitable des jouissances matérielles et spirituelles entre tous les membres de la société ; il a beau être, à ce titre, une aspiration vers une cité future qui n’existe qu’en idée dans le cerveau d’un petit nombre de penseurs ; sous l’inspiration de Marx et de ses disciples, il change de figure ; il se pique de renoncer aux chimères, de ne relever que de la science ; il raille les visées humanitaires ; il affiche la haine du sentiment ; il se moque de la fraternité et autres « fariboles » ; il met tout son espoir dans la force, cette accoucheuse des sociétés en travail ; il bannit l’idéalisme de l’histoire comme de la formation de l’avenir ; il déclare que l’intérêt est le point de départ réel de tous nos actes. […] § 4. ― Si rapide que soit cette revue des rapports de la littérature et du droit, je ne saurais oublier que le droit positif s’incarne en des corps spéciaux et en des personnages qui, à des titres divers, coopèrent à la tâche de rendre la justice.
À quel titre oseraient-ils nous dire, comme le pontife du Très-Haut disait au Sicambre qui s’est assis le premier sur le trône des Gaules : Brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé ! […] Lucas sur le système pénal, et en particulier sur la peine de mort, il essaie de fixer dans ses limites et de rattacher à son principe le droit qu’a la société de punir, qu’il recherche les raisons qui rendent la vie humaine respectable encore jusque chez les criminels, et qu’il s’inquiète des moyens de régénérer ceux mêmes qu’on châtie ; soit que, réfutant la théorie brutalement matérialiste de Broussais, il se complaise à rétablir les titres authentiques, selon lui, et irréfragables, de la spiritualité et de l’énergie propre de l’âme ; soit enfin qu’abordant, à propos de l’Othello de M. de Vigny, la question de l’art dramatique en France, il se félicite de la disposition du public, et que, de ce côté aussi, il marque sa foi en un certain bon sens général qui semble mûr pour le vrai et pour le beau.
L’auteur qui, dans son titre de Révolutions de Brabant, fait allusion à la révolution qui se tentait alors dans les provinces belges, s’occupe d’ailleurs de tout ce qui peut piquer la curiosité en France : Tous les livres, dit-il dans son prospectus, depuis l’in-folio jusqu’au pamphlet ; tous les théâtres, depuis Charles IX jusqu’à Polichinelle ; tous les corps, depuis les parlements jusqu’aux confréries ; tous les citoyens, depuis le président de l’Assemblée nationale, représentant du pouvoir législatif, jusqu’à M. […] Il avait dit : « L’Assemblée nationale a fait des fautes parce qu’elle est composée d’hommes… ; mais elle est la dernière ancre qui nous soutienne et nous empêche d’aller nous briser. » Il avait flétri, sans nommer personne, mais en traits énergiques et brûlants, ces faux amis du peuple qui, sous des titres fastueux et avec des démonstrations convulsives, captaient sa confiance pour le pousser ensuite à tout briser ; « gens pour qui toute loi est onéreuse, tout frein insupportable, tout gouvernement odieux ; gens pour qui l’honnêteté est de tous les jougs le plus pénible.
En mai 1667, le roi, avant de partir pour l’armée, avait envoyé un édit au Parlement, avec un préambule qu’on dit écrit de la belle plume de Pellisson ; il avait, par cet édit, reconnu une fille qu’il avait eue de Mme de La Vallière, et conféré à la mère le titre et les honneurs de duchesse. […] Ce mot de miséricorde, qui est au titre du livre, revient à tout instant ; il abonde sur ses lèvres, c’est son cri ; c’est le nom aussi sous lequel elle entrera dans la vie religieuse, sœur Louise de la Miséricorde.
À ce titre, elle nous revient de droit, et il est juste de lui assigner la place et la date qu’elle doit occuper dans la série des modes et des variétés littéraires. […] Ses Mémoires aussi lui sont un titre des plus durables, mémoires véridiques et fidèles, et dans lesquels elle dit tout sur elle-même ou sur les autres, naïvement, hautement, et selon qu’il lui vient à l’esprit.
Malgré le titre, et quoiqu’il soit toujours très difficile de venir parler de sermons, et de l’art d’en faire, sans ennuyer, l’abbé Maury instruit et n’ennuie pas. […] Mais il est certainement dans le bon sens, lorsque dans la séance du soir du 19 juin (1790), une suite de motions étourdies s’étant succédé coup sur coup contre la statue de Louis XIV de la place des Victoires, contre les titres de noblesse et les simples noms de terres, et tout cela de la part des Noailles, des Montmorency, de tous ceux qui en feront depuis leur mea culpa solennel, lui, l’abbé Maury, monte à la tribune, venge ingénieusement Louis XIV, et répond à toute cette noblesse ambitieuse de s’abolir, par ce mot d’un ancien à un philosophe orgueilleux : « Tu foules à tes pieds le faste, mais avec plus de faste encore.
Il faut que M. de La Harpe ait un secret particulier pour se faire plus d’ennemis qu’un autre. » En tête de sa seconde tragédie, Timoléon, lorsqu’il l’imprima, La Harpe se crut obligé de mettre une justification expresse sur les couplets de collège qui lui étaient imputés à crime, et il ajouta quelques réflexions sensées qui nous peignent très bien le moment où il parut : La mode dominante, disait-il, est aujourd’hui d’avoir de l’esprit… Tandis qu’un petit nombre d’écrivains illustres honore et éclaire la nation, un bien plus grand nombre d’écrivains obscurs, possédés de la manie d’être littérateurs, sans titres et sans études, ont fait une espèce de ligue pour se venger du public qui les oublie, et des véritables gens de lettres qui ne les connaissent pas. […] De là un déluge de plaisanteries sur la religion ; l’un citait une tirade de La Pucelle ; l’autre rappelait ces vers philosophiques de Diderot… La conversation devient plus sérieuse ; on se répand en admiration sur la Révolution qu’avait faite Voltaire, et l’on convient que c’est là le premier titre de sa gloire : « Il a donné le ton à son siècle, et s’est fait lire dans l’antichambre comme dans le salon. » Un des convives nous raconta, en pouffant de rire, que son coiffeur lui avait dit, tout en le poudrant : « Voyez-vous, monsieur, quoique je ne sois qu’un misérable carabin, je n’ai pas plus de religion qu’un autre.
Ce Voyage en Égypte et en Syrie, qui parut en 1787, est son beau titre : faisons comme lui, examinons. […] Dumont de Genève, cet homme d’esprit dont les Souvenirs ont beaucoup de valeur à titre d’exactitude et de finesse, a dit en signalant quelques-uns des membres de l’Assemblée constituante qu’il rencontrait assez habituellement : Volney, grand homme sec et atrabilaire, était en grand commerce de flatterie avec Mirabeau ; il avait de l’exagération et de la sécheresse ; il n’était pas des travailleurs de l’Assemblée.
Jusque-là, on n’avait été qu’écolier ; c’est ici qu’on prend le titre de docteur. […] On sait de l’arithmétique sans se piquer d’être arithméticien, de la géométrie sans s’arroger le titre de géomètre, de la chimie sans interrompre Rouelle ni Darcet15.
Enfin, parmi les cent mille titres de livres sans idées qu’on publie, en voici un qui révèle une forte pensée et qui annonce un grand dessein : Des causes de la Révolution française 5. […] L’auteur en tire un effet d’ensemble véritablement décisif ; c’est l’histoire des Causes, comme dit le titre du livre, — car les hommes, on ne saurait trop le répéter, sont les plus grandes causes de l’Histoire, contrairement à l’idée moderne et aux prétentions du Panthéisme qui ne veut voir dans l’action des hommes que des effets.
Mais, si le fond des choses est aussi différent qu’il le dit, pourquoi ce titre de Récits qui est le même et qu’il emploie ? On est beaucoup plus solidaire de son titre qu’on ne le croit.
Je ne me rappelle pas le titre de cette planche. […] Faire une analyse complète de l’œuvre de Daumier serait chose impossible ; je vais donner les titres de ses principales séries, sans trop d’appréciations ni de commentaires.
Sous ce titre : Vie et aventures d’un positiviste, notre confrère Francis Magnard vient de publier à la Librairie illustrée une courte histoire paradoxale, bien moins invraisemblable qu’elle n’en veut avoir l’air. […] Tourguéneff, tel est le titre du nouveau livre du grand romancier que M. […] À la Librairie académique Didier, vient de paraître, sous ce titre : Oblomoff, scènes de la vie russe, un livre très curieux. […] Comment obtint-il du pape un titre de comte du Saint-Empire ! […] Le titre du livre que le général Ambert vient de faire paraître chez Dentu dit bien quel est son but et quelle vérité il veut démontrer.
— Or, voilà que depuis peu, à trente-cinq ans d’intervalle, ses amis se sont avisés, un matin, de réveiller son nom comme celui d’un poëte candidat naturel à l’Académie : il a certes pour cela les titres suffisants ; c’est un général qui, au début de sa carrière, a remporté une victoire : comme Jourdan devenu bonhomme en vieillissant, il a eu sa journée de Fleurus.
Ce second volume contient d’ailleurs les ouvrages en prose qui sont ses vrais titres, et qui lui avaient valu dans les douze premières années du siècle une réputation si brillante et si pleine d’espérances.
La pièce qui a pour titre Pensée des morts nous semble le miracle de cette poésie simple, pénétrante et bénie.
Jean Viollis Sous ce titre : La Clarté de vie, Francis Vielé-Griffin réunit ses derniers poèmes.
On ne dédaigne pas de vérifier les titres qu’ils prétendent à la renommée.
Je ne cite cela qu’à titre d’exemple, car les modifications que l’on pourrait essayer seraient évidemment susceptibles de varier à l’infini.
C’est ce que fut cette appellation de citoyen dont on fit un terme égalitaire : une conception politique qui devait aboutir à substituer, plus fortement que ne l’avait fait le pouvoir royal, l’état à la cité, était mal venue à relever ce titre de citoyen, d’origine si particulariste, inventé naguère pour consacrer une distinction et un privilège.
L’auteur n’a jamais prétendu à la splendeur de ces titres, au-dessus desquels il n’y a rien.
Voici, à titre d’exemple, le programme d’une ces jeunes revues63 : celle-ci « prétend refléter l’âme nouvelle de la jeunesse, ses préoccupations sociales sans s’inféoder à aucune politique, son souci d’art national, simple, vigoureux, méthodique, suivant le sens de l’esprit latin.
Ce récit, qui a pour titre Un Début dans la vie, fut sans doute écrit à la hâte pour un directeur de Revue qui pressait l’écrivain de lui envoyer une œuvre courte.
On imprime à présent à Amsterdam sous ce titre un ouvrage où je suis sûr qu’il y aura d’excellentes choses82.
Monsieur De Gourville se détermina en faveur de l’expérience, laquelle méritoit davantage le titre d’expérience à son égard.
Il a placé tout au long le mot « défection » jusque dans le titre de son ouvrage.
Pendant que la prude Angleterre n’osait faire qu’un baronnet de Walter Scott et chicanait le titre de Lord à ce magnifique génie, qui ne chicanait pas, lui, à l’Angleterre, la gloire qu’il versait sur son écusson, Hebel, commandeur du Lion de Zœhringen, était revêtu de la dignité de prélat, la plus éminente dans la hiérarchie protestante, et pouvait siéger dans la Chambre haute du grand-duché.
III Tout n’est pas fantastique, même de prétention, en ces deux volumes, malgré le titre que porte le premier.
Cet ouvrage, comme on le voit par le titre, n’est et ne peut être qu’un misérable abus de l’esprit.
Quand, rentré dans sa patrie, il écrivit son histoire d’Espagne, il protesta contre les assertions des chansons de geste, et revendiqua la défaite de Roland comme un titre de gloire pour l’Espagne. […] À ce titre, il est intéressant même pour le philosophe ; Wagner l’a compris à sa façon, et, s’en emparant, lui a donné, selon son habitude, une signification et une portée nouvelles. […] L’édition qu’il place en tête est de Leipzig, 1602, in-4°, mais elle porte sur le titre : Neulich gedruckt zu Leyden. […] La plupart des lais vraiment bretons parlaient d’amour, et, à ce titre, notre petit poème, au moins par le caractère que l’auteur y a introduit, méritait une place dans cette aimable compagnie. […] Ce discours est inséré dans les Saggi di storia e letteratura de l’auteur (Florence, Barbera, 1880) sous le titre de : Un Monte di Venere in Italia.
N’attachez aucune importance à ce titre qui ne se rapporte qu’à un minuscule incident du récit. […] L’Individualisme n’a pas de titres. […] Le titre ne ment pas, puisqu’il ne ment qu’à moitié. […] Zola qui porte pour titre le nom de cette ville. […] On est gêné de sentir à quel point le livre est inégal à son titre et à son sujet.
C’était sous ce titre que les sœurs du Destin s’étaient d’abord adressées à moi, me renvoyant ensuite aux événements à venir par ces autres paroles : Salut, toi qui seras roi. […] Illustre Glamis, digne Cawdor, élevé encore au-dessus de ces deux titres par le salut qui les a suivis, ta lettre m’a transportée au-delà de ce présent rempli d’ignorance, et je sens déjà l’avenir exister pour moi. […] Ensuite, parmi ceux qui en valent la peine, on distingue l’agile, le tranquille, le fin, le chien de garde, le chasseur, chacun selon la qualité qu’a renfermée en lui la bienfaisante nature, et il en reçoit un titre particulier ajouté au nom commun sous lequel on les a tous inscrits.
Le style du Talmud est celui de notes de cours ; les rédacteurs ne firent probablement que classer sous certains titres l’énorme fatras d’écritures qui s’était accumulé dans les différentes écoles durant des générations. […] Il est clair que si ces titres sont exacts, les évangiles, sans cesser d’être en partie légendaires, prennent une haute valeur, puisqu’ils nous font remonter au demi-siècle qui suivit la mort de Jésus, et même, dans deux cas, aux témoins oculaires de ses actions. […] Or, l’auteur des Actes est un compagnon de saint Paul 18, titre qui convient parfaitement à Luc 19.
Carvalho ce moyen de se tirer d’affaire : dégermaniser le nom de l’auteur et le titre de l’opéra ; l’affiche serait ainsi rédigée : Lonengrin NO Tragédie lyrique en cinq actes par Ricardo Wagnero La Gazette de France du 17 : feuilleton de M. […] Le titre est : « La Question-Wagner. […] Ses articles pour le Figaro portaient le titre révélateur de « grain de bon sens ».
Les uns purent échapper aux réquisitions militaires en se cachant dans les administrations, les autres durent émigrer ; ceux qui furent incorporés dans les armées républicaines se conduisirent bravement, gagnèrent des épaulettes, des titres et des terres ; quelques-uns, en très petit nombre, désertèrent. […] Le romantisme qui ne devait formuler qu’en 1830 son fameux axiome, l’art pour l’art, lequel ne devait être appliqué que sous le second Empire par les Parnassiens, est une littérature de classe ; il est vrai que les romantiques ne s’en sont jamais douté, bien que ce soit là son plus sérieux titre à l’attention de l’histoire. […] Ce pamphlet, qui n’est pas aussi drolatique que le comporterait son titre, contient un curieux exposé de la division du travail.
Boulevard et coulisses1 En donnant comme titre à cette conférence les mots : Boulevard et Coulisses, je me rends parfaitement compte que j’emploie des termes surannés, car il n’y a plus de boulevard ni de coulisses, au sens où l’entendaient nos ancêtres de 1880. 1880, c’est une époque lointaine, extrêmement lointaine. […] Il les a réunis sous le titre de : la Bêtise parisienne. […] C’était le lendemain d’une première représentation et l’on fêtait le triomphe de l’étoile, laquelle n’était autre que l’amie en titre du maître de la maison.
Il n’avait d’autres titres littéraires que d’avoir été ministre dans un temps où tout le monde le fut ; il n’avait d’autre illustration personnelle que de compter au nombre de ses ascendants un magistrat qui fit jadis honnêtement son devoir ; il n’avait fait antre chose toute sa vie que de débiter des lieux communs à la chambre des députés. […] Veut-on ajouter une couronne de plus à ses couronnes, un titre de plus à ses titres ?
Le titre même des grandes comédies est déjà significatif. Le Misanthrope, l’Avare, le Joueur, le Distrait, etc., voilà des noms de genres ; et là même où la comédie de caractère a pour titre un nom propre, ce nom propre est bien vite entraîné, par le poids de son contenu, dans le courant des noms communs. […] Beaucoup de comédies ont pour titre un nom au pluriel ou un terme collectif. « Les Femmes savantes », « Les Précieuses ridicules », « Le Monde où l’on s’ennuie », etc., autant de rendez-vous pris sur la scène par des personnes diverses reproduisant un même type fondamental.
Le titre de citoyen romain s’avilit par la multitude de ceux à qui on le conféra. […] Elle n’a pas encore le titre d’impératrice, mais elle en exerce l’autorité. […] ce titre impose-t-il une force, une élévation d’âme, dont toutes les autres conditions sont dispensées ? […] Novius Priscus est exilé à titre d’ami de Sénèque (TACIT. […] Si l’on se rappelle le titre de cet Essai, et si l’on ne confond pas le fond avec l’accessoire, on ne sera pas surpris de cet écart.