On ne dit pas quels furent ses précepteurs, A son début dans le monde, il avait pour mentor le comte de Billy, un mentor commode, et plus tard il le rendra au fils de M. de Billy en leçons de même nature et en exemples. […] Voltaire, de son côté, prenait acte de l’admiration des bourgeois de Paris, lorsque dans une pièce, assez faible d’ailleurs, sur les événements de l’année 1744, il s’écriait : L’Ombre du grand Condé, l’Ombre du grand Louis, Dans les champs de la Flandre ont reconnu leurs fils, L’envie alors se tait, la médisance admire.
Qu’on n’aille point s’imaginer pour cela qu’elle est moins riche et plus stérile, et que la brusquerie militaire y avait supprimé les combinaisons romanesques ou les menées diplomatiques qui se pratiquaient sous le couvert des galanteries ; ce serait se tromper étrangement ; mais les mémoires particuliers n’ont point paru, les contemporains qui savaient ont cessé de vivre, et les fils, les descendants tiennent eu échec jusqu’à présent les révélations posthumes. […] Le salon de M. de Talleyrand, en ces années, était un centre où bien des fils se rejoignaient, et il se plaisait à en jouer.
n’y a-t-il pas là un trésor, ce trésor même de la fable de La Fontaine, que recommandait le père mourant à ses fils ? […] Mais l’âme, à la fin du chapitre, est du moins abondamment rafraîchie et satisfaite par ce baiser d’union que la reine Blanche, la mère de saint Louis, donne à sainte Élisabeth sur le front du jeune fils de celle-ci, qui lui était présenté.
Chénier se ressouvient donc de l’arrivée de l’aveugle à Chio chez Glaucus ; il se ressouvient de l’injure des habitants de Cymé, et de là l’imprécation éloquente : Cymé, puisque tes fils dédaignent Mnémosyne, etc. […] Les Centaures, notez-le bien, étaient fils de la nue, et le poëte dit de Riphée, l’un des plus superbes, qu’il rappelait les couleurs de sa mère, en d’autres termes, qu’il …. portait sur ses crins, de taches colorés, L’héréditaire éclat des nuages dorés.
Quand nous considérons de près une de nos conceptions, celle d’une plante, d’un animal, d’un minéral, nous trouvons toujours que les fils primitifs dont elle est tissée sont des sensations et rien que des sensations ; on en verra plus tard la preuve. Mais on l’a déjà, si l’on se souvient que nos images ne sont que des sensations renaissantes, que nos idées ne sont que des images devenues signes, et qu’ainsi la trame élémentaire subsiste plus ou moins déguisée à tous les étages de notre pensée. — Ces fils primitifs sont d’espèces diverses.
Il aimait son fils, ce vainqueur. […] Hugo où, faisant succéder les images et les groupes d’images sans les préparer, il nous ménage pour finir une surprise saisissante : il peint l’enfance du roi de Rome, fils de Napoléon : Ô revers, ô leçon !
Mort, ce candide Lacordaire — qui dans une brochure sur le pape professait le plus pur ultramontanisme et s’en allait en 1848 siéger à la Montagne, qui se drapait dans sa robe blanche avec un peu de la jactance d’un d’Artagnan monastique et se livrait en même temps, dans la crypte de son couvent aux sanglantes macérations des premiers ascètes — a continué d’exercer sur ses fils une très puissante influence qui me paraît avoir été de deux sortes : heureuse par la transmission de son généreux esprit, déplaisante quelquefois par la tradition de son éloquence aventureuse et si personnelle, qu’ils ont imitée avec quelque maladresse. […] … Et aujourd’hui, si nous voulons, cette consolante parole peut retentir à nos oreilles : Mon fils, allez en paix… Il faudrait être fou pour hésiter entre ces doux jugements.
Alexandre Dumas fils. […] Rabusson serait donc quelque chose comme un Feuillet sans illusions et sans foi, avec un peu de l’esprit et du style d’un Crébillon fils ou d’un Laclos.
René, en effet, n’est autre que ce jeune homme de seize ans transposé, dépaysé au milieu d’une autre nature et au sein d’une autre condition sociale ; non plus un apprenti graveur, fils d’un bourgeois de Genève, d’un bourgeois du bas, mais chevalier, noble, voyageur en grand, épris des muses : tout, au premier aspect, revêt une couleur plus séduisante, plus poétique ; l’inattendu du paysage et du cadre rehausse le personnage et caractérise une nouvelle manière ; mais le premier type sensible est là où nous l’indiquons, et c’est Rousseau qui, en regardant en lui-même, l’a trouvé. […] Aussi nous tous, en ce siècle, qui avons été plus ou moins malades du mal de rêverie, ne faisons pas comme ces anoblis qui renient leur aïeul, et sachons qu’avant d’être les fils très indignes du noble René, nous sommes plus sûrement les petits-fils du bourgeois Rousseau.
Et comme correctif à ce que je viens de dire sur les quelques défauts de l’estimable prosateur, quelle plus jolie lettre, quelle plus vive et plus légère d’allégresse, que celle que Pasquier adresse à l’un de ses amis, lors de la naissance de son fils ! Il est comme saisi et transporté de l’ivresse de sa nouvelle condition paternelle ; son style cette fois s’allège et bondit : Puer nobis natus est, s’écrie-t-il, comme dans la messe de Noël, il me plaît de commencer cette lettre par un passage de l’Église, à l’imitation de nos anciens avocats en leurs plaidoiries d’importance… Je suis donc augmenté d’un enfant, et augmenté de la façon que souhaitait un ancien philosophe, c’est-à-dire d’un mâle et non d’une fille ; je dirois Parisien et non Barbare, n’étoit que ce nom sonne mal aux oreilles de tous… Et il raconte comment, par jeu et par un reste de superstition d’érudit, il a voulu chercher l’horoscope de ce fils, en ouvrant au hasard quelque livre de sa bibliothèque.
La vie de ce premier lieutenant de Voltaire, qui appelait Voltaire papa, que Voltaire appelait mon fils, et qui, en mourant converti, saluait le Génie du christianisme de Chateaubriand et en bénissait presque l’auteur, est des plus diverses et des plus compliquées. […] On a dit qu’il était le fils naturel d’un invalide et d’une cuisinière.
Retiré des affaires, âgé de plus de cinquante ans, Perrault s’alla loger dans sa maison du faubourg Saint-Jacques, proche des collèges, pour surveiller l’éducation de ses fils, et, profitant du reste de son loisir, il y composa son poème de Saint Paulin, qu’il dédia à Bossuet (1686). […] Tout en les redisant à ses enfants, Perrault s’avisa de les écrire, et il les publia en janvier 1697, comme si c’était son jeune fils (Perrault d’Armancourt) qui les avait composés.
Un fils qu’il avait eu de son second mariage n’avait pas vécu ; mais il avait une fille qu’il aimait tendrement, nommée du nom d’Eugénie, et que tout annonce avoir été charmante. […] Heureux dans mon ménage, heureux par ma charmante fille, heureux par mes anciens amis, je ne demande plus rien aux hommes, ayant rempli tous mes devoirs austères (entendez cet austères, sans trop d’austérité) de fils, d’époux, de père, de frère, d’ami, d’homme enfin, de Français et de bon citoyen ; ce dernier, cet affreux procès m’a fait du moins un bien, en me mettant à même de rétrécir mon cercle, de discerner mes vrais amis de mes frivoles connaissances.
Il nous fait assister aux tracasseries de cette petite cour ; il y devient vite l’homme nécessaire, et conclut le traité qui réconcilie la mère avec le fils (30 avril). […] Richelieu reste attaché à la reine mère dans son gouvernement d’Anjou ; il est le surintendant de sa maison, et proprement le ministre de ce demi-exil et de cette disgrâce ; car, malgré l’entrevue et l’embrassement de Cousières, les mauvaises passions s’interposent et travaillent à semer des divisions nouvelles entre le fils et sa mère.
Un pur homme de lettres, fils d’un réfugié français. […] De quatorze ans plus âgé que Frédéric, Fouqué était, comme Jordan, fils d’un réfugié français ; il avait de bonne heure témoigné au prince royal beaucoup d’affection et de dévouement, avait obtenu la permission de l’aller visiter pendant sa détention au fort de Custrin, avait été de la société intime de Remusberg, et était devenu l’un des plus habiles lieutenants de Frédéric dans ses guerres de Silésie et dans celle de Sept Ans.
En délicat observateur et fin comédien, il me donne la représentation des trois couches de la génération actuelle : les vieux paysans, dont il imite le parler sonore et vide, et composé de monosyllabes et d’adverbes qui ne concluent jamais ; les fils de ces paysans à la parole avocassière et belle-diseuse ; les petits-fils, la couche silencieuse, diplomatique, et souverainement destructive. […] Qu’il le veuille ou qu’il ne le veuille pas l’aristo perce dans chaque parole du démocrate, et parle-t-il de Gambetta, qu’il dénomme le prince de la goujaterie, on sent tout le dédain de l’homme bien né pour le fils de l’épicier de Cahors, et pour tous les côtés roturiers du parvenu.
Demandez à un père, dont le fils donne dans l’un ou l’autre de ces travers : que fait votre fils ?
Monsieur Pascal le fils fit aussi les siennes, et il publia ces expériences dans un écrit qu’il donna au public en mil six cens quarante-sept. […] Si nous sommes plus habiles que les anciens dans quelques sciences indépendantes des découvertes fortuites que le hazard et le temps font faire, notre superiorité sur eux dans ces sciences, vient de la même cause qui fait que le fils doit mourir plus riche que son pere, supposé qu’ils aïent eu la même conduite, et que la fortune leur ait été favorable également.
C’est le comte Rodolphe de Maistre, fils de l’illustre comte Joseph, qui a édité lui-même les Quatre chapitres inédits sur la Russie, et qui a bien fait d’ajouter encore cela à la gloire paternelle. […] Et quand il n’y aurait eu que cela dans cette publication d’un fils qui tient à l’honneur intégral de l’esprit de son père, ce serait assez pour, de tout notre cœur, y applaudir !
On avait bien le café et le thé, des excitants dont a parlé Balzac comme Balzac a parlé de tout, c’est-à-dire en grand maître, même quand il gausse, le Rabelaisien dont Rabelais serait fier comme d’un fils, s’il vivait, et s’il n’en était pas jaloux ! […] Et les autres, braves gens, — les meilleurs fils du monde, — ont pris Baudelaire pour un moraliste chrétien.
Et le meilleur conseil à donner à tous ceux qui ont du talent et même à ceux qui ont du génie, c’est de le mêler à la sainte poussière du pays, c’est de le faire rentrer, ce génie, dans cette terre sacrée, afin qu’un jour il en ressorte, fils du sol, beau comme le coursier de Neptune ! […] Les fils de ceux qui burent leur sang au combat des Trente ont assez de cœur pourtant pour ressentir ces fières nostalgies, si les vers de Brizeux étaient capables de les donner ; mais la Bretagne peut être tranquille sur le compte de ses enfants.
François de Torquat, lieutenant au 116e d’infanterie, fils d’un magistrat révoqué lors de la suspension de l’inamovibilité, refuse en février 1904 de coopérer à l’expulsion des frères de Ploërmel. Il écrit a son père : « Je pense que vous ne serez pas mécontent de votre fils qui vous aime et a cherché à vous imiter. » Le Conseil de guerre l’acquitte, mais il est mis en non-activité.
Après son licenciement, il vint se réfugier avec ses jeunes fils, Henri et Victor, dans la ville de Heidelberg. […] Son fils dénaturé mourut de la peste à quarante-quatre ans, après un règne fort agité. […] Frédéric II fut empoisonné par son fils, après s’être vu déposer. […] Il entrait dans saseptième année, quand il perdit son père ; sa mère, femme d’un esprit remarquable, alla chercher à Genève, pour ses deux fils, une de ces éducations fortes qu’on ne trouvait plus à cette époque en France. […] Les populations mises en coupes réglées par la guerre se félicitaient, comme il arrive dans les villes longtemps décimées par la contagion quand le fléau cesse de frapper : les mères, qui s’effrayaient naguère encore de voir grandir leurs fils, se disaient que les enfants qu’elles nourrissaient pourraient vivre.
Mais de plus indiscrets ont voulu chercher plus avant ; et comme le héros du livre, Adolphe, est évidemment le portrait de Benjamin Constant lui-même, que celui-ci a bien eu l’éducation et la jeunesse qu’il donne à son personnage, qu’il a bien eu un père comme celui-là, d’apparence froide et sans confiance avec son fils, qu’il a bien réellement connu, dès son entrée dans le monde, une femme âgée, philosophe, telle qu’il nous la montre (Mme de Charrière), on a voulu le suivre plus loin et trouver, dans les tristes vicissitudes de la passion décrite, des traces et des preuves d’une de ses propres passions et de la plus orageuse.
Le gallicanisme, le plus noble fils du catholicisme, est mort avant son père, lequel dans sa caducité est resté opiniâtrément fidèle à ses principes.
lève-toi pur sur la France Où m’attendent de chers absents ; A mon fils, ma jeune espérance, Rappelle mes yeux caressants !
Mais elle s’en est supérieurement tirée, et nous a répondu franchement que les prédicateurs devaient prêcher la morale et point le dogme ; que l’esclavage avilissait l’homme jusqu’à s’en faire aimer ; que Louis XIV devait plus aux grands génies de son temps que Racine et Pascal ne devaient à Louis XIV, et que, d’ailleurs, Bonaparte était fils de la liberté, et qu’il avait tué sa mère.
« Quiconque veut se faire un style durable, disait très bien Joubert, ne doit en user qu’avec une extrême sobriété. » C’est dans la langue commune, héréditaire, vraiment nationale, langue de nos pères qui sera la langue de nos fils, dans cette partie immuable du vocabulaire que Pascal a transmise à Racine et que Voltaire a livrée à Chateaubriand, qu’il faut chercher les expressions qui rendent nos idées.
Etes-vous sûr qu’il ait beaucoup plus innové dans la poésie que Michelet dans l’histoire, Sainte-Beuve dans la critique, Balzac dans le roman, Dumas fils au théâtre ?
On disait qu’il n’avait pas été un fils tendre ; qu’il aimait la guerre pour elle-même ; que son idéal de vie ne dépassait point celui des chefs militaires du haut moyen âge, et que nous devions nous féliciter que le chancelier fût là pour le contenir.
Les dissensions intestines de la plus puissante maison qui soit au monde, les discords tragiques d’un père et d’un fils, mêlés au plus effroyable drame de douleur et de mort, ont rempli pendant des mois nos gazettes bourgeoises.
Silvestre obtient des effets comiques d’une fantaisie irrésistible lorsqu’il glorifie le fils de Dieu.
. — D’ailleurs, c’est bien le moins que le français rembourse au fils ce que, en dix ans de répétitions, le latin fit débourser au père.
La Fontaine était courtisan quand il disait d’un bâtard né d’un double adultère : Le fils de Jupiter devait, par sa naissance, Avoir un autre esprit et d’autres dons des cieux Que les enfants des autres dieux.
Les deux fils furent, en conséquence, qualifiés de princes.
Il étoit fils d’un marchand de vin, & ne buvoit jamais que de l’eau.
Qu’on demande à l’actrice qui joüe le rolle d’Andromaque, si la scéne dans laquelle Andromaque prête à se donner la mort, recommande Astianax, le fils d’Hector et le sien à sa confidente, ne deviendroit pas encore plus touchante en y faisant paroître cet enfant infortuné, et en donnant lieu par sa présence aux démonstrations les plus empressées de la tendresse maternelle qui ne sçauroient paroître froides en une pareille situation.
Les premiers tableaux sont de Teniers, qui fit achever les autres par son fils.
Lémontey, un fils du dix-huitième siècle.
si vous mettez encore que c’est le fils d’Henri IV, par-dessus le marché, lequel recule si fort devant ce qui eût fait si bravement avancer son père, et qu’enfin ce sont tous des grands seigneurs du pays et tous les ambassadeurs étrangers, à commencer par celui de Notre Très Saint Père le Pape, sa barrette de cardinal à la main, qui font la chaîne autour de ce coquebin de tous les diables, non pour l’éteindre, mais pour l’allumer, et pour le décider une bonne fois à ce que ce polisson de Beaumarchais appelait la consommation du badinage, est-ce que le comique ne prend pas alors des proportions incommensurables ?
Il est le fils de la première révolte, le père de la première hérésie.
C’est un fils des hommes qui a beaucoup de défauts, et cependant l’un des meilleurs… » Cette bonne opinion qu’il avait de sa première pièce, Goethe ne la perdit jamais. […] » Ces traits factices marquent le livre, lui imposent péniblement le caractère de l’époque déclamatoire dont il est un des fils les plus prétentieux. […] D’autres, comme Lewes, renonçant à réunir en faisceau les « fils bariolés » de leur trame, se contentent d’en broder de fines miniatures, en assortissant de leur mieux les couleurs. […] Cela acheva d’arranger tout : son fils fut baptisé, deux jours après sa naissance, Jules-Auguste-Werther, par le General superintendant Herder en personne, avec le duc pour parrain. […] Les « Dioscures » n’ont pas l’air, à ce moment, de fils de Jupiter s’entr’aidant pour quelque noble conquête, mais bien de simples fils des hommes, très habiles, qui s’associent pour une fructueuse entreprise dont ils poursuivent les communs bénéfices aux dépens des voisins plus chétifs ou moins adroits.
Le chiffre de mes ans a passé quatre-vingt ; Et je n’ai pas de fils et je n’ai plus de femme. […] Émile Ollivier, son fils, que l’on voit, avec plaisir, infatigables en générosité et en bons offices à l’égard de Pierre Leroux. […] Il voit vieillir ses contemporains, ses amis, ses disciples, ses neveux, en vérité même ses fils. […] Ainsi, Gaspard Hauser a été considéré comme un fils de duc, un fils de margrave ou un fils de Napoléon Ier. […] Ce Jacques de la Cloche était presque sûrement un fils naturel du roi d’Angleterre, Charles II.
Alexandre Dumas fils a, dès le premier jour, possédé ce don précieux d’éveiller l’écho. […] Ces derniers, desquels il peut dire, comme dans l’Ecriture, qu’ils sont des fils chéris et qu’il s’est complu en eux, sont plus particulièrement : dans la Visite de noces, Lebonnard ; dans le Demi-Monde, Olivier de Jalin ; dans l’Ami des femmes, de Ryons. […] L’homme est bien réellement mort, pour avoir méconnu la voix, non pas du Moraliste, mais de la patrie, — car le Moraliste n’avait fait ce jour-là que répéter ce que la France nous disait à tous par chacune de ses blessures : « Mon fils, refais ton cœur pour me refaire. […] Le bibelot encore, et encore le bibelot dans les brasseries d’étudiants où le fils du bourgeois de province accoude sa flânerie sur une table de style, devant un verre de façon ancienne, sous une lumière tamisée par des vitraux coloriés. […] C’est ainsi qu’un naturaliste incapable d’expliquer pourquoi l’araignée est l’araignée, montre du moins comment elle dispose les fils de son piège tremblant Du temps que M.
» dit un personnage de La Visite de noces de Dumas fils… Deux fois. […] Vos amants de Dumas fils, s’ils se sont aimés dix ans, c’est qu’ils se sont, vus deux fois. […] Plus tard, le désespoir d’être séparé de son fils la jette dans la mort. Je recommence : l’avons-nous assez vue passionnée pour son fils, pour nous attendre à celle violence de désespoir ? […] Il était bon comme un petit chien et généreux de tout ce qu’on lui donnait, comme un fils de famille.