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765. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »

« Ils ne sont qu’une classe, la classe la plus universelle d’inductions de l’expérience, les généralisations les plus aisées et les plus simples des faits fournis par les sens et la conscience100. » VI La discussion qui précède nous a conduits aux confins de la logique ; nous ne les dépasserons pas. […] Le fatalisme, que l’on peut appeler modifié, soutient que nos actions sont déterminées par notre volonté, notre volonté par nos désirs, et nos désirs par l’influence jointe des motifs qui se présentent à nous et de notre caractère individuel ; mais que ce caractère ayant été fait pour nous et non par nous, nous n’en sommes point responsables ni des actions auxquelles il nous conduit, et que nous tenterions vainement de le modifier.

766. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chateaubriand homme d’État et politique. » pp. 539-564

il se tournait du côté de cette génération et de cette jeunesse, et s’offrait de la conduire lui-même à l’assaut. […] vous ne l’oubliez pas moins, vous la mettez à néant, vous qui avez, pendant près de vingt ans, brigué l’honneur de la conduire !

767. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Études sur Saint-Just, par M. Édouard Fleury. (2 vol. — Didier, 1851.) » pp. 334-358

Il y mêle des considérations politiques qui sont toutes dans le sens de l’ordre et de la défense sociale : mais, même quand il serait plus sobre de ce genre de discussions, le seul tableau des faits, la suite même des textes, les pièces à l’appui qu’il produit avec étendue, fournissent une base de jugement irréfragable, et tout lecteur, en se laissant conduire par le biographe, peut statuer à son tour en connaissance de cause et en sûreté de conscience. […] Arrivés à Noyon, le jeune homme conduit M. 

768. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »

Si cette confusion existe entre le bien et l’agréable, on ne conçoit pas en effet que l’homme, pourvu d’un libre arbitre et gouverné par le seul mobile de l’aspiration au bonheur, n’adopte pas dans tous les cas les principes de conduite que commande la loi morale, puisque celle-ci conduit à la pratique du bien qui procure le bonheur. […] Dupe de ce mirage, l’homme s’ingénie et le souci constant de rendre son existence meilleure le conduit à créer les sciences.

769. (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre III. L’histoire réelle — Chacun remis à sa place »

Basile II, empereur d’Orient, fait prisonniers quinze mille bulgares ; il les partage par bandes de cent auxquels il fait crever les yeux, à l’exception d’un, chargé de conduire ces quatre-vingt-dix-neuf aveugles. […] Les rois possèdent, les génies conduisent ; là est la différence.

770. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »

Partis du réalisme, nous revenons au même point où l’idéalisme nous avait conduits ; nous replaçons la perception dans les choses. […] Nous partons d’un « état virtuel », que nous conduisons peu à peu, à travers une série de plans de conscience différents, jusqu’au terme où il se matérialise dans une perception actuelle, c’est-à-dire jusqu’au point où il devient un état présent et agissant, c’est. à-dire enfin jusqu’à ce plan extrême de notre conscience où se dessine notre corps.

771. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »

Vingt héros, divers de caractère et de talent, pareils seulement par l’âge et le courage, conduisaient ses soldats à la victoire.

772. (1874) Premiers lundis. Tome I « Diderot : Mémoires, correspondance et ouvrages inédits — I »

Si le hasard conduit encore les pas du satyre vers elle, elle s’enfuira comme auparavant, mais plus lentement, et peut-être retournera-t-elle la tête en fuyant ; et quand le satyre l’atteindra, elle ne l’égratignera plus ; elle dira qu’elle va crier, mais elle ne criera plus ; elle n’appellera plus sa mère.

773. (1874) Premiers lundis. Tome II « Thomas Jefferson. Mélanges politiques et philosophiques, extraits de ses Mémoires et de sa correspondance, avec une introduction par M. Conseil — II »

Sa préférence si naturelle pour l’industrie agricole sur l’industrie manufacturière, son aversion et sa méfiance d’un gouvernement central dont l’Europe lui avait appris les abus, et que les fédéralistes voulaient installer fortement, le rôle d’opposition qu’il soutint contre eux peur la cause de la moralité politique, tout cela le conduisit à repousser avec une sévérité absolue des institutions et des entreprises qui, bien que mêlées en naissant à beaucoup d’imprudence et de licence, semblent pourtant liées de plus en plus au développement des sociétés modernes.

774. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre I. Un retardataire : Saint-Simon »

Saint-Simon est un très honnête homme, et très pieux, d’une ferveur qui le conduisait chaque année faire une retraite à la Trappe.

775. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XI. Trois bons médanistes : Henry Céard, Joris-Karl Huysmans, Lucien Descaves » pp. 145-156

Par la seule analyse psychologique, M : Céard conduit au même pessimisme que M. 

776. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

L’on a mis enfin dans le discours tout l’ordre et toute la netteté dont il est capable : cela conduit insensiblement à y mettre de l’esprit57. » Ce n’est pas sans raison que La Bruyère dit : L’on a enrichi la langue de nouveaux mots.

777. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 140-155

Nous ne finirions pas, si nous voulions entrer dans la discussion de toutes ces contrariétés, si capables de faire connoître combien l’homme est dupe de lui-même, quand il ne se laisse conduire que par ses lumieres, & combien la Philosophie est incertaine dans ses idées, quand elle s’écarte des bornes prescrites par l’Auteur de la Nature à l’esprit humain.

778. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre onzième. »

Un paysan grossier, sans instruction, à qui le sentiment des droits de l’homme, trop offensés par les tyrans, donne une éloquence naturelle et passionnée qui s’attire l’admiration de la capitale du monde et désarme le despotisme, un tel sujet devait conduire à un autre terme que la morale du souriceau.

779. (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345

Son père le prit par la main, le conduisit au sallon, et lui dit : tiens, vois, et juge-toi toi-même… l’enfant avait la tête baissée et restait immobile.

780. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « V. Saint-René Taillandier »

Il ne demande pas mieux que de rester chrétien et tranquille, — l’unique chrétien, je crois, de la Revue des Deux-Mondes, mais pourtant c’est à la condition que le christianisme se conduira bien, c’est-à-dire ira se relâchant chaque jour un peu plus dans une liberté indéfinie.

781. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Le Conte de l’Isle. Poëmes antiques. »

Il y est allé conduit par l’instinct éveillé de la peinture et en passant par les ateliers, mais ce qui l’y a entraîné plus fort que la peinture elle-même, c’est le néant qui est en lui et qui lui faisait trouver sa vraie place dans le pays de l’anéantissement universel.

782. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « J.-J. Ampère ; A. Regnault ; Édouard Salvador »

III Ce Voyage en Orient nous conduit naturellement au livre d’Édouard Salvador, qui porte aussi ce grand nom d’Orient dans la première ligne de son titre21.

783. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »

Nous avons essayé, en découvrant les cent voies par où s’exerce cette action ininterrompue, de déterminer leur point de convergence : il nous a semblé que les progrès de la quantité sociale, de la mobilité et de la densité, de l’homogénéité et de l’hétérogénéité, de la complication et de l’unification conspiraient pour mettre en lumière sur les ruines des classes et des castes, à la fois le prix de l’humanité et celui de l’individu : ils devaient donc, suivant toutes les vraisemblances psychologiques, conduire les peuples à l’idée de l’égalité des hommes.

784. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

Notons, du reste, qu’à la France comme à la Grèce il était conduit par son grand ami Goethe, qui aimait autant l’une que l’autre. […] Car cette théorie peut conduire à Dieu, à un Dieu, à quelque chose de théologique ; elle contient du divin. […] Quand elle ne pousse pas à une fureur d’activité qui est une dégradation de labelle nature humaine, la morale conduit à d’autres genres d’abaissements ; elle conduit, et c’est le plus souvent, à une sorte de médiocrité dans le bien et dans le mal, à une sorte de lâche tempérament, à cette modération en toutes choses dont les anciens déjà, mais non pas certes les anciens de l’époque héroïque, faisaient une vertu et qui est quelque chose de gris, de terne, de laid et de répugnant. […] Si un peu de foi, d’amour et d’espérance ne conduisait pas notre âme à la connaissance, que serait-ce qui nous attirerait vers la science ? […] Il est bien certain que cette passion-là est ridicule, ne conduit qu’à des sottises et fait son malheur.

785. (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379

Je l’ai entendu parlant d’un duel qu’il avait eu avec un homme de lettres et non des moindres, s’écrier : « Il s’est fort bien conduit ce garçon !  […] Plus friand d’idéal que de Vérité, il laisse son inspiration le conduire ; il trouve dans son imagination les traits du héros qu’il veut mettre en scène. […] … » Voilà à quel degré d’exaltation peut conduire le félibrige. […] Et ils cherchent autour d’eux le véhicule qui doit les conduire au but désiré : le mariage riche, l’héritière. […] Ces routes silencieuses, tapissées d’une fine mousse où l’on ne s’entend point marcher et au-dessus desquelles le vent balance les feuillages percés de soleil, où les conduisaient-elles ?

786. (1895) Nos maîtres : études et portraits littéraires pp. -360

Et l’on peut encore supposer que les hasards de l’existence conduisent vers nous, à Paris, l’un de ces phénomènes, germé sur le sol mystérieux de quelque Bretagne. […] Elles relèvent trop intimement de la philosophie : elles conduisent trop impérieusement aux derniers problèmes de l’être et de la réalité. […] Comme l’instrument de la raison n’a jamais conduit à une erreur, il faut en conclure qu’il est bon et qu’on peut s’y fier. […] Ce qui a conduit M.  […] L’Île des Morticoles, où il nous conduit, appartient en tout cas au même archipel que celles de Lilliput et de Laputa.

787. (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371

Elle est une sorte de langage non articulé, inexprimable, qui nous conduit aux limites de l’infini et nous donne le pouvoir d’y plonger pendant quelques instants. […] À quelles aberrations, l’interprétation insuffisante de ce que Wagner a dit du mythe et de la légende n’a-t-elle pas conduit toute la génération actuelle des dramaturges ! […] C’est ce paradoxe philosophique qui le conduit aux déplorables plaisanteries dont il accable l’œuvre du maître de Bayreuth dans le Cas Wagner. […] Le 19 janvier 1889, il fallut le conduire dans un asile. […] Dans quel sens, vers quel horizon nous conduira cet artiste complet, ce génie ?

788. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II

Elles la conduisaient à la Terreur. […] Cela mène le Père Léonce à une étude plus complète de la philosophie qui le conduit à prendre sa place dans la campagne antimoderniste. […] Avec cela, il ne saurait conduire le plus petit bateau de Kiel à Eckernforde ?  […] On sait où cette méconnaissance envieuse des services rendus aux rois de Prusse par leur génial serviteur a conduit l’ingrat. […] Pareillement, Octave Feuillet, très voisin du maniérisme par sa délicatesse innée, recevra, des romans idéologiques de George Sand, une impression qui va le conduire aux larges et importants sujets de Sibylle, de Camors et de Julia de Trécœur.

789. (1890) Le réalisme et le naturalisme dans la littérature et dans l’art pp. -399

Tout cela n’est encore qu’une sorte d’introduction qui nous conduit aux origines plus rapprochées et plus visibles de l’art contemporain. […] Ils furent conduits ainsi à peindre tout à la fois l’âme telle qu’elle est et l’âme telle qu’elle peut, désire et doit être. […] « Quoi, on lira avec ravissement la description technique des métiers, et l’homme qui spécule, qui conduit, qui invente ces machines ingénieuses ne serait pas intéressant ?  […] Car du moment que l’art analyse la sensation en même temps que le sentiment, il est fatalement conduit à replacer l’homme dans un certain milieu dont il subira l’influence. […] Par malheur, son système l’a conduit souvent plus loin que son génie.

790. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

Pour conduire cette multitude, il fallait un conteur habile ; M.  […] Mais Flaubert nous conduit jusqu’à la plus intime solitude où Emma Bovary se cacherait. […] Maintenant, c’est à elle qu’il nous conduit. […] C’est un printemps de délices, un été somptueux, où l’on vous conduit. […] Il se conduisait mal, faisant de mauvaises connaissances et des dettes.

791. (1896) Écrivains étrangers. Première série

Ne croyez pas que cette voie conduise à des arbres fruitiers et à de belles prairies. […] On devine qu’une pareille conception de la nature de l’homme ne devait pas conduire Nietzsche à respecter beaucoup l’amitié ni l’amour. […] À Nietzsche aussi, cette philosophie est toujours apparue comme une préface, qui devait le conduire à une doctrine positive. […] On le sauve, on le conduit à l’hôpital : il en est quitte pour l’amputation d’une jambe. […] Et, bientôt, nous en vînmes à l’histoire de ses drames, qui nous conduisit à l’histoire de sa vie littéraire.

792. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319

Il se conduisit, le 20 mars 1815, comme aurait fait son père. […] J’ai conduit votre peuple où vous avez voulu. […] Il a surtout besoin d’ordre et de clarté, ayant toujours en vue le peuple auquel il parle, et la voie où il conduit ceux qui croient en lui. […] Au fond, une grande porte vitrée : à travers les petits carreaux on aperçoit une riche boutique ; un grand escalier tournant conduit à plusieurs portes étroites et sombres, parmi lesquelles se trouve la porte de la petite chambre de Chatterton.

793. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

L’eau, en plusieurs endroits, coule au travers des montagnes, entre autres, l’on voit une ouverture de la grosseur de quatre tonneaux en rond, par où elle sort comme par un tuyau, tombant dans un grand bassin, et très-profond, fait dans le roc, soit par la chute de l’eau même, soit par artifice, d’où elle se répand dans la plaine, et se rend dans le lieu qui la conduit à celui de Zenderoud. […] Ces sofis ont leurs logements dans la grande allée où conduit le portail. […] On n’entre dans ces sortes de lieux que par une très-grande faveur, et encore faut-il que ce soit en se déguisant en homme de métier, et par occasion, comme lorsqu’il y faut faire quelque réparation ; car alors on fait passer tout le monde d’une partie du sérail dans l’autre, et les ouvriers entrent dans celle qui est vide et y travaillent, étant conduits et gardés par des eunuques, qui ne permettent pas qu’on regarde autre part que devant soi. […] Le pont qu’il fit bâtir se nomme aussi pont de Djulfah, parce qu’il conduit à ce faubourg.

794. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

Sans doute, pour être juste, il faut reconnaître qu’il se manifeste, de temps à autre, dans d’honorables conditions, des réminiscences de l’école haute, dite classique, qui sont accueillies avec estime, mais sans enthousiasme, comme appartenant à un genre démodé, fini en conséquence, incapable de conduire le mouvement littéraire actuel. […] A ce compte, les locomotives n’auraient plus personne pour les conduire. […] La prostitution s’affiche au grand jour, le jeu conduit à la ruine et au vol.  […] Toujours conduit par la logique, il tient dépeindre le lieu, la contrée où devra se passer l’action il le fait en géographe, en ethnographe et en littérateur.

795. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »

Elle nous conduit uniquement à considérer comme possible ou probable une conscience infinitésimale de l’image tactile ; or, à ce degré inobservable, nous n’avons jamais nié l’image tactile. Un fait linguistique important, qu’on sera peut-être tenté de nous opposer, ne nous conduira guère au-delà de cette conclusion. […] 19 (Racine, Mithridate Enfin, si, dans le langage littéraire, le cœur parle si souvent, c’est sans doute qu’il suggère, qu’il inspire des pensées, comme une bouche étrangère et persuasive, mais c’est aussi que ses suggestions se traduisent immédiatement en parole intérieure ; il est donc implicitement question de la parole intérieure dans la locution : « si le cœur vous en dit », et dans les vers suivants164 : L’âge me conduisait où le cœur me disait. […] citation inexacte du début de l’Eglogue au roi sous les noms de Pan et Robin de Marot (1539), condensant les v. 3-4 : « Sur le printemps de ma jeunesse folle, / Je ressemblais l’arondelle qui vole, / Puis çà, puis là : l’âge me conduisait / Sans peur ni soin, où le cœur me disait. » 21.

796. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Les poëtes français. Recueil des chefs-d’œuvre de la poésie française »

L’un est morne, — il conduit la bière d’un enfant.

797. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535

Or, les nécessités du prospectus, de la gloriole littéraire combinée avec l’industrie et avec la concurrence, ont conduit à signer de tous les noms et prénoms les plus minces jugements.

798. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »

En un mot, l’homme est instinctivement conduit par sa faculté à se faire telle ou telle opinion, à porter tel ou tel jugement, et à désirer, à espérer, à agir en conséquence.

799. (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »

Fiévée, le principe monarchique a été conduit à nous montrer que sa dernière conséquence se tirait à coups de canon, et il a disparu au milieu de la fumée.

800. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »

L’auteur s’est conduit bravement, il est entré in medias res, comme on dit ; il s’est jeté là comme son héros à Port-Mahon.

801. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134

Les anciens sont plus forts en morale qu’en métaphysique ; l’étude des sciences exactes est nécessaire pour rectifier la métaphysique, tandis que la nature a placé dans le cœur de l’homme tout ce qui peut le conduire à la vertu.

802. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Musset, Alfred de (1810-1857) »

Alfred de Musset conduire un siècle ?

803. (1894) Propos de littérature « Chapitre Ier » pp. 11-22

La suite de pensées et d’impressions qui a conduit M. 

804. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Une foule extraordinaire de toutes sortes de personnes accompagna son corps jusques dans l’église de Saint-Eustache, où il fut inhumé avec une grande pompe, le huitième décembre 1694. » Arlequin enterré derrière le chœur, vis-à-vis la chapelle de la Vierge ; Scaramouche inhumé dans l’église Saint-Eustache en grande pompe ; on ne peut s’empêcher, en lisant ces mots, de songer au convoi de Molière, qui n’avait pas eu le temps de renoncer au théâtre, et qui fut conduit silencieusement, à neuf heures du soir, tout droit au petit cimetière de Saint-Joseph : contraste pénible et sujet d’immortel regret.

805. (1890) L’avenir de la science « IX »

La logique entendue comme l’analyse de la raison n’est qu’une partie de la psychologie ; envisagée comme un recueil de procédés pour conduire l’esprit à la découverte de la vérité, elle est tout simplement inutile, puisqu’il n’est pas possible de donner des recettes pour trouver le vrai.

806. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre III. L’analyse externe d’une œuvre littéraire » pp. 48-55

Se complaît-il, comme Platon ou Renan, dans d’infinis détours qui conduisent insensiblement à des conclusions non prévues ?

807. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Préface. de. la premiere édition. » pp. 1-22

Les intérêts de la Société ont conduit à de nouvelles réflexions.

808. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence en général. » pp. 177-192

On est né l’un, de même que l’autre : on peut seulement, dit cet écrivain, conduire le génie & le régler.

809. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »

Il ne faut pas conduire ses lecteurs dans une route sans issue.

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