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1283. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVI. Miracles. »

Les personnes qui résident en Orient sont parfois surprises de se trouver, au bout de quelque temps, en possession d’une grande renommée de médecin, de sorcier, de découvreur de trésors, sans qu’elles puissent se rendre bien compte des faits qui ont donné lieu à ces bizarres imaginations.

1284. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXII. Machinations des ennemis de Jésus. »

» Poser la question, c’était la résoudre, et sans être prophète, comme le veut l’évangéliste, le grand-prêtre put très bien prononcer son axiome sanglant : « Il est utile qu’un homme meure pour tout le peuple. » « Le grand-prêtre de cette année », pour prendre une expression du quatrième évangéliste, qui rend très bien l’état d’abaissement où se trouvait réduit le souverain pontificat, était Joseph Kaïapha, nommé par Valérius Gratus et tout dévoué aux Romains.

1285. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

Je crois cet éloge bien mérité : et il est difficile de le croire une plate louange, quand on considère l’homme qui la donne, le fonds de l’ouvrage où il l’a placé, le sentiment qui l’anime en l’écrivant, celui qu’il suppose à la personne pour qui il l’écrit ; et enfin cet éloge vient si naturellement à la place où il se trouve, qu’on ne peut y méconnaître une sorte d’à-propos qui ne serait pas venu à l’auteur pour une femme vulgaire.

1286. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Les mémoires de mademoiselle de Montpensier nous apprennent plus loin que, dans le commencement de la campagne de Flandre, au mois de mai 1667, le roi étant en marche pour l’armée, accompagné de la reine, de mesdames de Montespan et de La Vallière, dames de la reine, et d’elle, Mademoiselle, on s’arrêta trois jours dans une ville dont le nom est resté en blanc, et que là s’établit la liaison intime du roi et de madame de Montespan, Mademoiselle explique très distinctement la disposition qui fut faite pour assurer la communication secrète de l’appartement du roi à la chambre de madame de Montespan, et la manœuvre de l’un et de l’autre pour se trouver ensemble le plus longtemps qu’il était possible.

1287. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344

Le Lecteur est étonné de se trouver sans cesse aux prises avec des expressions scientifiques, toujours déplacées dans des Ouvrages de pure littérature, plus encore dans des Discours.

1288. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »

Selon Riehl, on s’en souvient, toute sensation étant le discernement d’une différence entre l’état actuel senti et un autre état non senti ou inconscient, la sensation se trouve toujours en rapport avec du non-senti, et c’est ce non-senti qui devient « le réel » au-delà de la sensation. — Nous avons déjà répondu qu’on ne peut pas établir un rapport entre un terme donné à la conscience et un autre qui ne l’est pas.

1289. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »

En est-il autrement, les notions et les images étrangères sont-elles représentées dans le miroir de la conscience, sous des dehors plus séduisants, avec plus de force et plus d’éclat, que les images et les notions appropriées aux aptitudes héréditaires, l’énergie va se trouver divisée avec elle-même.

1290. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — II. La versification, et la rime. » pp. 257-274

Cependant, conclut notre écrivain, quelque imperfection qui se trouve dans nos vers, il faut les laisser tels qu’ils sont, parce que le mal est sans remède.

1291. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Quitard »

… « Mon intention, — dit-il, — non plus que celle d’Érasme, n’a pas été de n’admettre que des proverbes d’un tour piquant… Mais pourtant je n’ai point cherché à grossir mon recueil de ces locations traînées dans les ruisseaux des halles, de mots disgracieux et de dictons qui se trouvent souvent dans la bouche des gens mal élevés.

1292. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Félix Rocquain » pp. 229-242

Rocquain se trouve faite… Je sais bien que l’Histoire ne se fait pas toute seule et qu’il faut la prendre où elle est, c’est-à-dire chez les autres qui l’ont vue ou qui l’ont écrite avant nous.

1293. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Mademoiselle de Condé »

Il y a là un dénoué d’existence qui permit à ces deux êtres, si éloignés l’un de l’autre dans la vie, de se trouver un instant âme à âme, et ces deux âmes se fondirent.

1294. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « A. Dumas. La Question du Divorce » pp. 377-390

Seulement, pour nous qui ne voulons pas la discuter et qui savons l’histoire ; pour nous qui avons appris, en la lisant, où se trouve la politique pour les peuples, demandons-nous si la France, à cette heure, était assez chrétienne, assez historique, assez politique pour repousser cette question du divorce, qui, de ce qu’elle est posée comme elle l’est, devait incontestablement triompher !

1295. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »

Si souvent on a répondu sans la faire taire aux objections de la philosophie, si souvent on a vu la pensée se frappant elle-même avec l’arme de ses propres raisonnements, qu’on se trouve amené à reconnaître que l’histoire, la tradition, les faits dans leur simplicité auguste et dans leur sainte authenticité, sont les meilleurs moyens de traduire la vérité chrétienne et de l’introduire ou de l’affermir dans les esprits ; sur ce point les expériences se sont accumulées, mais il importe plus qu’on ne croit de le répéter.

1296. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gérard Du Boulan »

je n’ignore pas que nous sommes des animaux naturellement curieux, qu’il y a en nous quelque chose d’essentiellement commère, — disons le mot cruel, — quelque chose d’éternellement portier, et qui, à toute époque, a été friand de ce qui se trouvait, dans les conceptions du génie, d’inférieur et de pauvrement personnel.

1297. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »

On conçoit qu’il n’aime pas à se regarder dans ces imitations et à se trouver trop soi dans ces glaces dont il a fourni l’étamage, — ce qui est trop cher ; mais les hugolâtres s’excommuniant eux-mêmes de leur hugolâtrie, et se mettant à la porte de l’imitation hugotine qui est toute leur Église, et hors de laquelle il n’y a pour eux ni vie ni salut, cela réellement ne se comprend plus !

1298. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Théophile Gautier. » pp. 295-308

Gautier, se trouve être le morceau capital et le meilleur de son roman.

1299. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « L’Abbé *** »

Il a la banalité, si chère à la majorité des esprits, qui se trouvent charmants dans cette glace.

1300. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IX. Suite des éloges chez les Grecs. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. »

C’est là en effet que toute l’antiquité se trouve ; là, chaque homme paraît tour à tour avec son génie, et les talents ou les vertus qui ont influé sur le sort des peuples.

1301. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVII. Des panégyriques ou éloges adressés à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin. »

Mais la reconnaissance est au moins très suspecte, quand elle n’a point été précédée par l’estime, et que le salaire se trouve à côté de l’éloge.

1302. (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature

Arrivés devant Attila, ils se trouvaient en face d’un petit homme trapu, camard, imberbe, presque noir, dont les yeux flambaient de colère. […] Mme de Villars célèbre ironiquement ces conquêtes. — « On se trouve toujours bien du changement de la Camarera-mayor. […] Il aimoit à se trouver seul dans ces vastes solitudes, et quelquefois il se faisoit chercher longtemps. » Ces solitudes étaient celles qui environnent l’Escurial, paysage affreux d’Arabie Pétrée. […] Dès que la reine se trouva mal, on sut ce qu’elle avoit pris, et de quelle main. Le roi d’Espagne envoya chez la comtesse de Soissons, qui ne se trouva plus.

1303. (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300

Les difficultés que présente la satire lyrique s’effacent devant une intelligence où se trouvent réunies l’imagination et la sagacité. […] Sans doute cette explication ne comprend pas toutes les formes de la folie, mais nous croyons que dans le plus grand nombre des cas la science se trouve d’accord avec la poésie. […] Barbier ; c’est dans la combinaison de ces deux éléments que se trouve la gloire. […] Je ne crois pas qu’il se trouve un seul lecteur capable de s’intéresser à ce catalogue d’exclamations. […] Sur ce dernier point, nous sommes absolument de l’avis de M. de Chateaubriand ; mais nous ne comprenons guère pourquoi ce précepte souverain se trouve encadré entre Shakespeare et Michel-Ange.

1304. (1907) Jean-Jacques Rousseau pp. 1-357

D’autre part, le morceau assez banal où vibrait cet accent-là devait être lu, d’abord, justement par cette petite minorité de privilégiés pour laquelle la thèse de Rousseau se trouvait être partiellement vraie. […] — Le duc d’Aumont lui fait dire de se trouver au château le lendemain, et qu’il le présenterait au roi, et qu’il s’agissait d’une pension, et que le roi voulait l’annoncer lui-même à l’auteur. […] La maréchale, madame de Boufflers, madame de Mirepoix qui se trouvent là, l’embrassent en pleurant, et le bon maréchal le conduit lui-même jusqu’à une chaise de poste déjà prête. […] Il se trouvait un peu dans les romans de l’abbé Prévost, et surtout dans Diderot. […] Entrepris « pour rendre les hommes libres et heureux », il se trouve que c’est un des plus complets instruments d’oppression qu’un maniaque ait jamais forgé.

1305. (1887) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Troisième série pp. 1-326

À cet âge, les plus heureux ne réussissent qu’à peine à s’égaler eux-mêmes ; les autres se cherchent, ne se trouvent plus, et, réduits à se copier, ils refont ce qu’ils avaient fait autrefois, mais ils le font moins bien. […] Examinons, en effet, les procédés de Le Sage ; et pour cela, sans avoir égard à la chronologie de ses œuvres, considérons-les plutôt dans l’ordre de leur succession logique, lequel se trouve être aussi celui de leur mérite littéraire. […] Mais ce n’est pas moins la vérité ; et nous avons dit tout à l’heure comment Marivaux se trouvait préparé tout naturellement à la tâche. […] Jules Janin, qui de sa vie n’avait lu, ni feuilleté, ni peut-être touché seulement le Pour et Contre, ne l’a pas moins célébré quelque part comme « un immense recueil où se trouvent réunis la plus vaste érudition, l’esprit le plus pétillant et la plaisanterie la plus divertissante ». […] Peu de personnes alors étaient capables de lire Clarisse dans l’original, et peu de traducteurs se trouvaient en état de l’imposer aux lecteurs français, comme l’auteur de Cléveland et du Doyen de Killerine.

1306. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre IV. La philosophie et l’histoire. Carlyle. »

Le génie de l’Angleterre, bien plus semblable à une autruche vorace tout occupée de sa pâture et soigneuse de sa peau, présente son autre extrémité au soleil, sa tête d’autruche enfoncée dans le premier buisson venu, sous de vieilles chapes ecclésiastiques, sous des manteaux royaux, sous l’abri de toutes les défroques qui peuvent se trouver là ; c’est dans cette position qu’elle attend l’issue. […] Quel que soit l’objet, arbre, animal, sentiment, événement, il en est toujours de même ; il a toujours des parties, et ces parties forment toujours un tout : ce groupe plus ou moins vaste en comprend d’autres et se trouve compris en d’autres, en sorte que la plus petite portion de l’univers, comme l’univers entier, est un groupe. […] » Le langage, la poésie, les arts, l’Église, l’État ne sont que des symboles. « Ainsi, c’est par des symboles1428 que l’homme est guidé et commandé, heureux ou misérable ; il se trouve de toutes parts enveloppé des symboles reconnus comme tels ou non reconnus. […] Par cette échelle de transformations, l’idée générale devient un être poétique, puis un être philosophique, puis un être mystique, et la métaphysique allemande, concentrée et échauffée, se trouve changée en puritanisme anglais. […] Bien plus, le poëte accompli, je le remarque souvent, est un symptôme que son époque elle-même vient d’atteindre la perfection et se trouve accomplie, qu’avant longtemps on aura besoin d’une nouvelle époque et de nouveaux réformateurs.

1307. (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358

Comme la curiosité se trouve tout de suite en appétit, n’est-ce pas ? […] Quand, au sortir d’un taudis, sale et mal éclairé, un homme se trouve tout d’un coup transporté dans un appartement propre, orné de meubles ingénieux et revêtu de couleurs caressantes, il sent son esprit s’illuminer et ses fibres s’apprêter aux choses du bonheur. […] Quand un autre animal que le lion se fait la part du lion, il y a infailliblement de modestes créatures dont la modeste part se trouve beaucoup trop diminuée. […] Mais le sujet importe peu, d’ailleurs, quand par sa nature ou par la manière dont il est traité l’essence même de l’art se trouve détruite. […] Les deux conditions essentielles, l’unité d’impression et la totalité d’effet, se trouvent douloureusement offensées, et, si grand que soit le talent du metteur en scène, l’esprit inquiet se demande s’il n’a pas déjà senti une impression analogue chez Curtius.

1308. (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique

De New-York où il se trouvait alors, mon très cher ami Stuart Merrill avait commis à mes soins l’impression de son premier volume, Les Gammes qui parut en Février. […] Et il se trouvera que ce piètre incident a une moralité assez haute. » (« Paris », 2l Février 91, et « le Clairon », 22 Février, 91). […] Il s’agit de savoir où en quel point excentrique hors du passé, se trouve suprêmement tendu son effort. […] Là seulement devait se résoudre la doctrine, se trouver sa raison d’être toute. […] A la tête de cette publication, que l’observateur du mouvement littéraire n’a pas le droit d’ignorer, se trouve M. 

1309. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

La scène de la chasse ne se trouvait pas dans la pièce à la première représentation ; mais Louis XIV, montrant du doigt à Molière M. de Soyecourt, grand-veneur, lui dit : « Voilà un original que vous n’avez pas encore copié. » Le lendemain, la scène du chasseur était faite et exécutée. […] Sa poétique, du reste, comme acteur et comme auteur, se trouve tout entière dans la Critique de l’École des Femmes et dans l’Impromptu de Versailles, et elle y est en action, en comédie encore. […] Or un religieux se trouvait là, qui paraissait attentif au différend, et qui, interpellé tour à tour par l’un et par l’autre, lâchait de temps en temps un hum ! […] La Bruyère a dit : « Un homme né chrétien et François se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus, il les entame quelquefois et se détourne ensuite sur de petites choses qu’il relève par la beauté de son génie et de son style. »  — Molière n’a pas du tout fait ainsi, il ne s’est beaucoup contraint ni devant l’Église ni à l’égard de Versailles, et ne s’est pas épargné les grands sujets.

1310. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Ils ont eu l’unanimité pendant quarante ans de leur vie, et vous les avertissez que bientôt ils vont se trouver seuls de leur avis. […] Lorsque Napoléon suspendit la révolution, et crut, comme nous, qu’elle était finie, il se trouva toute une génération qui manquait entièrement d’éducation littéraire. […] Le Cours de La Harpe, célèbre dès 1787, se trouva là à point nommé pour répondre à nos besoins. […] Benjamin Constant plaidant la cause d’une constitution raisonnable aux Tuileries avec Napoléon, qui se montre franchement despote, traite la France comme son domaine, ne parle que de son intérêt propre à lui Bonaparte, et trois mois après M. le comte de Las-Cases déplorant, dans l’amertume et la sincérité de son cœur de chambellan, que l’Empereur ait été sur le point de se trouver dans le cas d’ouvrir une porte lui-même.

1311. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »

Le christianisme consacrait des édifices à la prière et ordonnait en même temps de les honorer par le silence ; l’oratio mentalis se trouvait dès lors distinguée de l’oratio vocalis dans des prescriptions formelles15. […] Rousseau ; il s’autorise en outre, presque toujours à tort, de quelques passages de saint Paul, de l’extension, chez les anciens, du sens du mot grammaire aux exercices de l’intelligence, du double sens du mot logos, enfin de quelques expressions courantes de la langue française [sur lesquelles voir notre chapitre II, § 11]. — Une nouvelle rédaction de la doctrine se trouve dans les Recherches philosophiques (1818), chap.  […] Mais, comme les différentes questions relatives à la parole intérieure se supposent souvent les unes les autres, nous avons été amenés plus d’une fois à faire des excursions dans les problèmes dont nous avions ajourné l’examen : la loi, par exemple, déjà posée au début du premier chapitre, se trouve affirmée de nouveau dans le chapitre VI, § 8, et plusieurs des problèmes compris sous ce chef sont alors sommairement résolus ; plusieurs considérations sur la genèse et les causes de la parole intérieure se trouvent dans le chapitre II, § 6, et à la fin du chapitre IV ; enfin nous avons dû faire de temps à autre des allusions à l’état de la parole intérieure dans la distraction et pendant le sommeil.

1312. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416

Dans une première division du recueil où se lit cette inscription, Amour, il se trouve de bien jolis motifs de chants, des mélodies pures, et qui rappellent l’âge, déjà bien ancien, où la poésie se nourrissait encore toute de sentiment : Les roses de Saadi J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ; Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes, Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.

1313. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

Mais voici une image qui, moins noble, présente le même sens et se trouve d’une parfaite vérité.

1314. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Joseph de Maistre »

Les auteurs et les autorités les plus disparates se trouvent comme rangés en bataille et sur la même ligne ; M. 

1315. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul Or, ces vapeurs dont je vous parle, venant à passer du côté gauche où est le foie, au côté droit où est le cœur, il se trouve que le poumon, que nous appelons en latin armyan, ayant communication avec le cerveau, que nous nommons en grec nasmus, par le moyen de la veine cave que nous appelons en hébreu cubile, rencontre en son chemin lesdites vapeurs qui remplissent les ventricules de l’omoplate ; et, parce que lesdites vapeurs ont une certaine malignité, qui est causée par l’âcreté des humeurs engendrées dans la concavité du diaphragme, il arrive que ces vapeurs… ossabandus, nequeis, nequer, potarinum, quipsa milus.

1316. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »

L’Académie, pour venir à bout de son dessein, se trouva bien d’avoir Vaugelas299.

1317. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXIV. Conférence sur la conférence » pp. 291-305

Pour les besoins d’un travail étranger, il se trouve que je viens de relire les grands romans de Tolstoï, et Tolstoï, comme Balzac, comme Stendhal vous décourage de tout nouvel essai touchant les mœurs.

1318. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Préface »

Descartes, en ce brillant xviie  siècle, ne se trouvait nulle part mieux qu’à Amsterdam, parce que, « tout le monde y exerçant la marchandise », personne ne se souciait de lui.

1319. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

Quelquefois les trois amis se trouvaient ensemble à l’hôtel de Longueville.

1320. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463

La même verité peut se trouver dans l’harmonie et dans le rithme de toute la composition.

1321. (1799) Dialogue entre la Poésie et la Philosophie [posth.]

Pour nous réconcilier parfaitement, je voudrais bien vous faire entendre quelques fables qui me paraissent devoir être tout à fait de votre goût, et où la philosophie la plus éclairée, la plus utile, la plus pleine de sentiment, se trouve jointe à la poésie la plus agréable2.

1322. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVII. Le Retour du Christ. Appel aux femmes ! »

Alexandre Dumas fils, un homme de lettres et un homme du monde, qui devrait avoir assez de fierté et de hautaine indifférence pour endosser la responsabilité de ses opinions devant tous les genres de publics, a fait, nous dit-on, saisir tous les exemplaires où se trouvait sa lettre.

1323. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édouard Fournier »

Malheureuse idée, qui, si elle ne l’a pas perdu, l’aura probablement empêché de se trouver !

1324. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Louis XIV. Quinze ans de règne »

Alors Saint-Simon, par exemple, Saint-Simon, malgré ses injustices, l’improbité de ses passions, les fureurs de ses engouements et le feu livide de sa haine, se trouve avoir l’utilité de sa flamme, comme le tison qu’on prendrait pour faire un flambeau.

1325. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Si j’avais une fille à marier ! » pp. 215-228

Seulement, comme un tel bijou de vertu ne se trouve point dans le pas de la première bottine venue, il faut bien dire d’où la femme le lient et à qui ou à quoi elle doit le demander… Eh bien, elle doit le demander à la physiologie et à son papa… et, sur ce point, Alexandre Weill est explicite : « Je ne te parle pas au nom de la religion, ma fille… (on le voyait bien !

1326. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVII. Mémoires du duc de Luynes, publiés par MM. Dussieux et Soulier » pp. 355-368

L’influence de la grande personnalité royale qui drape jusqu’à la garde-robe de ce grand Lama de Louis XIV, n’existant plus sous Louis XV, qui n’a de son grand-père que la manière de mettre son chapeau, non devant l’Europe, mais dans les petits cabinets, il se trouve que tel fait, qui paraissait étrange dans l’histoire de l’un, devient ridicule et insupportable dans l’histoire de l’autre ; et c’est ainsi que le duc de Luynes, valant plus peut-être personnellement que Dangeau, est très au-dessous de lui dans ses Mémoires.

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