On sait que ses Ouvrages ont pour objet le Droit des Gens, de la Guerre & de la Paix.
Dans ses Ouvrages de Mathématiques, presque tous devenus classiques, il joint au mérite de la méthode celui du style, trop négligé dans ces sortes de Livres élémentaires, dont l’apanage semble être la sécheresse.
Les Ouvrages de cet Auteur, qui sont en très-grand nombre, ont presque tous pour objet les Finances, le Commerce, & sont remplis d’excellentes vûes.
Les Ouvrages qu’on a de lui pour la défense de la Religion contre les Incrédules, réunissent à la solidité des raisonnemens, une touche de littérature qui leur donne un nouveau prix.
Le discernement, le goût, la bonne Littérature, se font sentir dans ces petits Ouvrages polémiques, que l’enthousiasme du Public pour de mauvaises Pieces de Théatre n’empêche que trop souvent de goûter.
Ces Ouvrages offrent de temps en temps quelques traits heureux, peu propres toutefois à soutenir une réputation dans le monde littéraire.
L’Allégorie, intitulée Débats de folie & d’amour, est un Ouvrage plein d’images, de naturel, de finesse, dont le sujet est aussi ingénieux, que la morale en est utile.
On a encore de cet Auteur plusieurs petits Ouvrages qui ont un rapport plus particulier avec les Belles-Lettres, & qui ne font pas moins honneur à sa plume.
De plusieurs Ouvrages qu’il a faits, on n’estime aujourd’hui que son Histoire des Croisades contre les Albigeois : elle suppose de grandes recherches, de la critique, & sur-tout l’art de les fondre habilement dans le cours de la narration.
Le mérite et le charme de l’historien dans ce premier ouvrage, c’est que tout cela semble enlevé, tout cela court et n’appuie pas. […] Aujourd’hui, dans cet appendice historique de 1814-1815, qui va former une sorte de second ouvrage ajouté au premier, c’est décidément encore un nouveau régime qui s’inaugure, et M.
Le nouveau volume qu’il vient de publier, et qui est l’avant-dernier de l’ouvrage, redouble d’animation, d’intérêt, et, sur un sujet déjà si souvent traité et qu’on aurait pu croire rebattu, il est d’une grande nouveauté. […] Lanfrey, un jeune critique de mérite, a, dans une revue, porté un jugement des plus sévères sur l’ensemble de l’ouvrage, et il a particulièrement insisté sur l’absence d’un certain caractère, d’un certain cachet à la Tacite.
Nous avons essayé autrefois de caractériser le genre de mérite et d’intérêt de ce premier ouvrage, mais sans faire assez ressortir peut-être l’inspiration philosophique et l’esprit de révolte contre la société qui perçait en maint endroit ; ce même esprit, qui ne s’était montré dans Valentine que sous des nuances moins directes et plus distrayantes, vient d’éclater avec toute son énergie et sa plénitude dans Lélia, roman lyrique et philosophique. […] Lélia, d’ailleurs, est un ouvrage une fois fait ; il n’est pas à craindre que l’auteur continue cette manière et donne suite à ce genre.
Au reste, un seul ouvrage où un sentiment vrai, une situation touchante, une idée digne d’être méditée, apparaîtraient sous des formes qui auraient attrait et fraîcheur, servirait plus la cause du goût et de la morale délicate que toutes ces discussions et récriminations stériles que, pour cette raison, nous nous hâtons de clore. […] C’est en France encore (que les reviewers étrangers daignent le croire) que les ouvrages qu’on lui reproche de faire naître, sont le plus promptement, le plus finement critiqués raillés sinon par écrit toujours partout ailleurs, en causant, au coin d’une rue ou d’un salon, dans la moindre rencontre de gens qui à demi mot s’entendent.
Je crois, pour ma part, que deux ou trois de ces ouvrages ont la plus haute valeur comme œuvres du génie, mais que pas un seul n’a la moindre valeur scientifique. […] J’ai reçu dans mon âme des impressions, des images… Faust est un ouvrage de fou466. » On fera toujours des théories insignifiantes, comme on fera des poèmes médiocres.
Il est bien vrai que la Bonne Hélène a été refusée par le comité, l’un de ces Messieurs ayant dit que, si l’on recevait cet ouvrage blasphématoire, il n’oserait plus jouer la tragédie. […] Vous m’avez invité à entendre votre pièce en qualité de critique ; par là (soyons de bonne foi), vous avez sollicité mon jugement sur elle et m’avez signifié implicitement que vous m’autorisiez à le produire, quel qu’il fût, — à la seule condition qu’il ne portât que sur votre ouvrage et qu’il demeurât purement littéraire.
C’est le cas pour la poésie lyrique ou descriptive, pour les sermons, pamphlets, discours politiques, pour les ouvrages de théorie, etc. […] On note si l’ouvrage est disposé en chapitres ; longs ou courts, à peu près de même longueur ou fort inégaux ; si la pensée offre une continuité visible et avance à pas réguliers, suivant les habitudes classiques, ou si elle marche d’une allure capricieuse et vagabonde, sans autre souci que de laisser une unité d’impression, comme il arrive en plus d’un écrit romantique.
On sait de quelle manière il y a excellé, non seulement comme Acteur, par le grand nombre d’Ouvrages qu’il nous a laissés, et qui ont tous leurs beautés proportionnées aux sujets qu’il a choisis. […] Ce qui était cause de cette inégalité dans ses ouvrages, dont quelques-uns semblent négligés en comparaison des autres, c’est qu’il était obligé d’assujettir son génie à des sujets qu’on lui prescrivait, et de travailler avec une très grande précipitation, soit par les Ordres du Roi, soit par la nécessité des affaires de la Troupe, sans que son travail le détournât de l’extrême application, et des études particulières qu’il faisait sur tous les grands rôles qu’il se donnait dans ses Pièces.
Ainsi, quoique l’ouvrage de M. de Bonald semble s’appliquer à un ordre de choses qui n’existe plus, cet ouvrage n’en est pas moins d’une très grande importance et d’une utilité incontestable, parce que la vérité est toujours la vérité, parce que le don primitif de la parole n’a pas cessé d’être l’origine de nos connaissances.
Toute cette partie de l’ouvrage de Huc, avec sa science très vivante et très appuyée, n’en justifie pas moins l’épigraphe chinoise pleine de tristesse qu’il a mise au frontispice de son histoire : « Oh ! […] L’intérêt de l’ouvrage que nous examinons, de ce livre si impartial et si fidèle, ne touche-t-il pas à la tristesse ?
Mais il ne faudrait pas en faire un petit… Il y aurait, dans un pareil ouvrage, un regard profond et détaillé à porter sur les travaux d’ensemble de cette corporation littéraire à qui on avait donné la langue à garder, et sur le mérite de chacun des esprits qui à toute époque la composèrent. […] D’académicien à académicien, l’examen hardi des mérites de chacun et de tous à pareille époque n’était donc pas possible, et, pour rester juste, on doit un peu laver Pélisson de l’innocence de son ouvrage.
Si nous choisissions nos sujets de critique, s’il nous était loisible de faire planer seulement notre examen sur les ouvrages considérables ayant réellement une importance, soit dans le bien, soit dans le mal, nous ne parlerions jamais d’une foule de productions sans portée et sans caractère. […] Dans tout début, en effet, si mauvais et si gauche qu’il puisse être, il y a comme le crépuscule incertain, mais lucide à quelques points de l’ouvrage, du talent qui fera lumière plus tard ; mais ici, au contraire, rien d’incertain.
Jules Levallois, qui aurait dû, pour rester dans la mesure, appeler son ouvrage : Corneille méconnu, a tiré de l’oubli les tragédies qui y sont trop tombées : Attila, Théodore, Médée, Œdipe et tant d’autres, et il a prouvé, par le raisonnement et par les plus intéressantes citations, que l’auteur du Cid, de Polyeucte et des Horaces, n’avait pas versé tout son génie dans ces chefs-d’œuvre, dont on s’est servi pour borner et étouffer sa gloire, tout en la proclamant. […] Toute cette partie de son ouvrage est irréprochable.
C’est là surtout que règnent cet amour de la patrie et cet enthousiasme républicain qui caractérise presque tous les ouvrages de leurs orateurs. […] Platon, qui ne se mêla jamais des affaires publiques, ne parut point dans Athènes au rang des orateurs ; mais dans cet éloge funèbre, composé en l’honneur des guerriers, il voulut disputer le mérite de l’éloquence à Périclès, comme dans ses autres ouvrages il lutte avec Pythagore pour la philosophie, avec Lycurgue et Solon pour la politique, avec Homère pour l’imagination ; souvent sublime, et presque toujours poète, orateur, philosophe et législateur.
Villemain, M. de Chateaubriand, sa vie, ses ouvrages et son influence, Paris, 1858 ; — de Marcellus, Chateaubriand et son temps, Paris, 1859 ; — L. de Loménie, Esquisses biographiques et littéraires, art. de 1849, 1861, 1862 ; — J. […] Colomb, « Notice sur la vie et les ouvrages de Beyle », en tête de l’édition Hetzel de La Chartreuse de Parme, Paris, 1846. […] 3º Les Œuvres. — Il est assez difficile de classer les Œuvres de Taine par catégories déterminées, et à l’exception du Voyage aux Pyrénées, 1855 ; de la Vie et opinions de Thomas Graindorge, 1868 ; et de ses Notes sur l’Angleterre, 1872, tous ses ouvrages sont ouvrages « de critique et d’histoire ». […] VI, 1863. — Edmond Scherer, abbé Guthlin, Caro, Janet, Ravaisson, ouvrages cités dans l’article Taine [Cf. ci-dessus] ; — Paul Bourget, Essais de psychologie contemporaine, Paris, 1883 ; — Jules Lemaître, Les Contemporains, t. […] Il y faut ajouter le grand ouvrage intitulé Mission de Phénicie, 1865 ; — et sa part de collaboration au Corpus inscriptionun semiticarum.
Avant-propos On pensera, peut-être, qu’il y a de l’empressement d’auteur à faire paraître la première partie d’un livre quand la seconde n’est pas encore faite ; d’abord, malgré la connexion de ces deux parties entre elles, chacune peut être considérée comme un ouvrage séparé ; mais il est possible aussi que, condamnée à la célébrité, sans pouvoir être connue, j’éprouve le besoin de me faire juger par mes écrits.
Henri de Régnier Le caractère même de la Revue (Mercure de France) m’impose de parler, plutôt que de maint ouvrage méritoire et agréable peut-être, de certains livres remarquables par quelque singularité de pensée ou quelque nouveauté de forme.
Barclay, [Jean] né à Pont-à-Mousson en 1582, mort à Rome en 1621, n’est guere connu à présent que par son Argenis, quoiqu’il ait fait des Ouvrages de controverse, de morale, d’histoire & de politique.
On ne peut concevoir, après cela, que son peu de fortune l’ait forcé de mettre sa plume aux gages des Libraires, ce qui a plus que vraisemblablement occasionné les défauts de ses Ouvrages.
Les Ouvrages de ces deux Auteurs si inégaux, traitent des mêmes matieres, offrent quelquefois le même procédé, & il n’est pas permis de douter que l’érudition confuse & indigeste qui surcharge le Livre de la République, n’ait été la mine brute dont l’Auteur de l’Esprit des Loix s’est habilement enrichi.
La mémoire de cet Auteur & de ses Ouvrages devroit être la proie du plus profond oubli ; mais les extravagances rendent quelquefois aussi célebre, que les actions les plus sages & les plus vertueuses.
Il a composé pour ses Eleves plusieurs Ouvrages qui peuvent être lus avec plaisir & avec fruit par les hommes de tout âge.
Buffier, [Claude de] Jésuite, né en 1661, mort à Paris en 1737, plus connu par sa Mémoire artificielle, sa Géographie & sa Grammaire, que par ses Ouvrages de Morale & de Philosophie, bien plus propres à établir sa réputation.
On sentira toujours le prix de ses Modeles de Latinité, extraits avec choix des meilleurs Ouvrages, & également propres à former le goût & les mœurs.
Il est vrai qu’il ne s’est pas proposé directement de paraphraser les Maximes de la Rochefoucault ; mais tout son Ouvrage est appuyé sur le systême de ce subtil Observateur ; & il ne fait qu’étendre, & par conséquent qu’affoiblir les pensées de son modele.
Cet Ouvrage, d’une utilité reconnue, suppose autant de travail & de mémoire, que de goût & de jugement.
Ces deux Ouvrages renferment des choses curieuses & qui paroissent exactes ; mais le style en est foible & incorrect.
Ensuite devenu Athée par la lecture des Ouvrages de Spinosa, sa plume s’exerça à une mauvaise Traduction du Tractatus Theologico-Politicus de ce bizarre Incrédule.
Il ne s’est encore exercé que dans des bagatelles, & sortiroit peut-être de son talent, s’il entreprenoit un Ouvrage sérieux & de longue haleine.
Galland en a été l’Editeur, & a mis à la tête de cette Collection, une Préface, où il expose l’utilité du travail de d’Herbelot, dont il étoit aisé de se convaincre par la seule lecture de l’Ouvrage.
Il faut feuilleter les Recueils obscurs, pour y trouver quelques autres Ouvrages de sa façon, dignes tout au plus de figurer dans les Collections oubliées.
Malgré les attaques de ses Adversaires, on peut dire que cet Ouvrage est le plus méthodique, le plus utile, & le plus complet qui ait encore paru sur cette matiere ; il seroit beaucoup meilleur, si le style en étoit plus correct, plus égal, & moins diffus.
On a de celui-ci un Recueil de Discours, de Plaidoyers, & de Mémoires, qu'on ne doit pas confondre avec la foule des Productions du Barreau : ces divers Ouvrages sont écrits avec noblesse & facilité ; mais l'Auteur semble y avoir trop prodigué l'esprit.
On a de lui plusieurs Plaidoyers, Mémoires & Consultations, dispersés dans nos Bibliotheques, & qu’il seroit utile de réunir en corps d’Ouvrage.
Les Dissertations qu’on a de cet Auteur dans les Mémoires de l’Académie des Inscriptions, sont également l’ouvrage d’un homme instruit, qui intéresse par la méthode & la clarté.