MASCARRON, [Jules] Evêque de Tulles, puis d’Agen, né à Marseille en 1634, mort à Agen en 1703.
MASSIEU, [Guillaume] Abbé, Professeur en Langue Grecque au Collége Royal, de l’Académie Françoise & de celle des Inscriptions, né à Caen en 1665, mort à Paris en 1722.
MAUBERT, [Jean-Henri de Gouvest, plus connu sous le nom de] né à Rouen en 1721, mort à Altena en 1767.
MOUHY, [Charles de Fieux, Chevalier de] ancien Officier de Cavalerie, Pensionnaire du Roi, de l’Académie de Dijon, né à Metz en 1701.
MURET, [Marc-Antoine] Professeur au Collége du Cardinal le Moine, à Paris, né à Muret, près de Limoges, en 1526, mort à Rome en 1585.
OUDIN, [François] Jésuite, né à Vignory en Champagne en 1673, mort à Dijon en 1752, celui de tous les Auteurs de son nom, qui est le plus connu & mérite le plus de l’être.
PESSELIER, [Charles-Antoine] des Académies de Nancy, d’Amiens, d’Angers & de Rome, né à Paris en 1712, mort en 1763.
LOUIS, Religieux de l’Ordre des Carmes, né à Valréas en Provence en 1626, mort vers l’an 1700.
PUISIEUX, [Madeleine Darsant de] femme du précédent, née à Paris en 1719, n’a pas traduit comme son mari, mais n’a pas eu aussi le bonheur de faire des Ouvrages qu’on puisse traduire.
née à Paris en 17..
Sacy, [Claude-Louis-Michel] des Académies de Caen, d'Arras, & des Arcades de Rome, né en 1746.
Saint-Pavin, [Denis Sanguin de] Abbé de Livri, né à Paris, mort en 1670 ; un de ces Poëtes légers, ingénieux & faciles, tels que le Siecle de Louis XIV en a produit un si grand nombre.
Soret, [Jean] Avocat au Parlement, de l'Académie de Nancy, né à Paris en 17..
Tillemont, [Louis-Sébastien le Nain de] Prêtre de l'Oratoire, né à Paris en 1637, mort en 1698 ; Eleve de Nicole, & plus savant que son Maître, quoique moins célebre.
Vernet, [Jacob] Ministre & Professeur en Théologie, à Geneve, sa patrie, né en 1698 ; Auteur d'un Traité de la vérité de la Religion, d'un Abrégé d'Histoire universelle, des Lettres critiques d'un Voyageur Anglois, & de quelques autres Ouvrages peu connus, peu estimés, & qui méritent peu de l'être.
Vignoles, [Alphonse des] de l'Académie Royale des Sciences de Berlin, né au Château d'Aubaïs en Languedoc, en 1649, mort à Berlin en 1744 ; aussi savant que laborieux Ecrivain.
De cet agrandissement du point de vue est né ce livre.
Lord Herbert représente avant tout la décadence du grand esprit chevaleresque qui était tout-puissant encore à l’époque où il naquit. […] L’opinion que nous allons exprimer n’est donc peut-être, elle aussi, qu’une de ces illusions nées des vapeurs d’un cerveau échauffé par la lecture, et cependant nous ne le croyons pas. […] Peut-être le monde finira-t-il avant que les hérésiarques, réfutés par le Docteur angélique, aient eu le temps de naître ; mais il importe, s’ils se présentent, qu’ils sachent qu’ils étaient attendus. […] C’est ainsi qu’on voit naître parfois une fleur sur le flanc d’un rocher stérile, ou une herbe d’espèce inconnue pousser subitement à travers les fentes d’un vieux mur. […] Et les émotions qu’il fait naître sont du même ordre que ses peintures et ses récits ; son petit monde de figurines réveille en nous tout un petit peuple de sentiments atomistiques.
De cette sensation toute une littérature est née, littérature de douleur, de révolte contre le fardeau, de blasphèmes contre le Dieu muet. […] « Ils vivent en famille, les plus âgés au milieu, et les petits, ceux dont les premières feuilles viennent de naître, un peu partout, sans jamais s’écarter. […] Né à Morlaix, en 1845, Tristan y revint mourir d’une fluxion de poitrine en 1875. […] Francis Poictevin, bien que né romancier, a promptement renoncé au roman. […] Après avoir compulsé des dictionnaires et des manuels, je ne voyais de possibles Sophocles que les deux Robert Garnier, nés à la Ferté-Bernard, quand je songeai à Racine.
Née avec lui, la mort ne l’en séparait pas ; elle s’enfermait avec lui dans le tombeau. […] Le fils né du concubinat n’était pas placé sous l’autorité du père. […] Elle naquit dans les différentes intelligences par un effet de leur force naturelle. […] Mais de chacun de ces éléments des milliers de dieux naquirent. […] Ce n’est pas ainsi qu’est né le droit antique.
De ce mariage, des cousines lui naquirent encore, et le tout forma contre deux garçons un lot de sept filles, les deux sœurs passant une partie de l’année en pension. […] Réserve, bon sens, critique défiante né lui feront jamais défaut. […] L’œuvre d’Amiel est née. […] Mais… Mais… (Amiel est né sous l’étoile de cette conjonction, qui empêche toute autre.) […] Il nous suffit de noter que, né dans le bas de la rue Verdaine, et dans l’épicerie paternelle, Amiel mourut au numéro 13, à mi-hauteur.
Et du coup, naissent la chevalerie et les cours d’amour. […] Le marin était né en lui, et l’artiste. […] Et le plaisir naît de cela. […] Huchet était né, assure-t-il, « gentilhomme jusqu’au bout des ongles ». […] Malade d’idéal, il enviait la santé grossière de ceux qui naissent propres au métier d’homme.
Celui-là, c’est Montmartre, Montmartre tout entier qui prend le frais à sa porte, c’est Aristide Bruant, l’auteur de Saint-Lazare , né à Courtenay (Loiret), le 6 mai 1851. » [Cité dans Les Chansonniers de Paris (1895).]
Victor Hugo Heureux pour lui-même le poète qui, né avec le goût des choses fraîches et douces, aura su isoler son âme de toutes les impressions douloureuses ; et, dans cette atmosphère flamboyante et sombre qui rougit l’horizon longtemps encore après une révolution, aura conservé rayonnant et pur son petit monde de fleurs, de rosée et de soleil !
Il naquit à Montevideo, en avril 1846, et mourut âgé de 28 ans, ayant publié les Chants de Maldoror et des Poésies, Les Chants de Maldoror sont un long poème en prose, dont les six premiers chants seuls furent écrits.
Nous la voyons naître à l’hôtel de Rambouillet.
Bailly, [Jacques] Garde général des Tableaux du Roi, né à Versailles en 1701, mort en 1768, un de ces Poëtes qui ne paroissent avoir travaillé que pour l’oubli.
] de l’Académie de Marseille, sa patrie, né en 173… Il ne faut pas juger à la rigueur ses Poésies fugitives.
Beauzée, [Nicolas] ci-devant Professeur de Grammaire à l’Ecole Royale Militaire, de l’Académie Françoise & de celle de Metz, d’Arras, d’Auxerre, né à Verdun en 1717.
Bernard, [Pierre-Joseph] Garde des Livres du Cabinet du Roi à Choisy, né en Dauphiné, mort à Paris en 1775, nommé par excellence Gentil Bernard, pour les agrémens de ses petites Poésies.
B**, [François-Joachim de] Cardinal, de l’Académie Françoise, né en 1715.
Bertaud, [Jean] Evêque de Sées, né à Caen, mort en 1611.
Berthier, [Guillaume-François] Jésuite, né à Issoudun en Berri en 1704.
Blin de Sainmore, [Adrien-Michel-Hyacinthe] né à Paris en 17….
Chevalier de] Un ton naturel de gaieté & de badinage, cet air d’aisance qu’on ne puise qu’à la Cour, ce molle atque facetum si précieux & si rare, caractérisent éminemment ses Poésies, qui ne sont pas encore recueillies en un corps de volume comme celles de l’Abbé Chaulieu, qu’il paroît s’être proposé pour modele, & qu’il surpasse par la correction du style & par les agrémens qui ne naissent que de l’esprit.
Brun, [Denis le] Secrétaire des Commandemens du Prince de Conty, de l’Académie de la Rochelle, frere du précédent, né à Paris en 17..
Bruys, [François] né à Serrieres dans le Mâconnois, en 1708, mort à Dijon en 1738, Auteur qui a beaucoup écrit, mais qui, pour avoir écrit avant de former son esprit & son style, n’a rien laissé que de médiocre.
COMMIRE, [Jean] Jésuite, né à Amboise, petite ville de Touraine, en 1625, mort à Paris en 1702 ; Poëte latin qu’on peut placer parmi les Modernes, entre Santeuil & la Rue.
COULANGES, [Philippe-Emmanuel de] Maître des Requêtes, né à Paris en 1631, mort dans la même ville en 1716 ; l’Anacréon du siecle dernier, & l’agrément des Sociétés de son temps, par la vivacité de son esprit & la gaieté de son caractere.
DACIER, [André] de l’Académie Françoise & de celle des Inscriptions, né à Castres en 1651, mort en 1722.
DUGUET, [Jacques-Joseph] Oratorien, né à Montbrison en 1649, mort à Paris en 1733.
GALLAND, [Antoine] né dans la Picardie en 1646, mort en 1715.
GIRAUD, [Claude-Marie] Docteur en Médecine, né à Lons-le-Saunier, en Franche-Comté, en 17..
GRAFFIGNY, [Françoise d’Happoncourt de] née à Nancy en 1696, morte à Paris en 17 8.