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509. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXIX » pp. 164-165

madame Mélingue, présent de notre plus grand poëte dans un jour de magnifique générosité pour la Comédie française ; cadeau de souverain à souverain 33.

510. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 344-346

Ceux qui connoissent ses Comédies de la Femme Docteur, du Saint déniché, des Quakers François, y remarquent un sel & une gaieté très-propres à faire sentir le ridicule des travers qu’il attaque.

511. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 418-420

Le succès de sa Tragédie de Pharamond, & de sa Comédie de Zénéide, ne prouve autre chose, qu’un de ces momens de séduction, où le Public approuve ce qu’il est forcé de condamner ensuite, quand la réflexion vient l’éclairer.

512. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 88-90

Ses Traductions de l’Iliade & de l’Odissée, des Poésies d’Anacréon & de Sapho, du Plutus & des Nuées d’Aristophane, de l’Amphitrion, de l’Epidicus, du Rudens de Plaute, de toutes les Comédies qui nous restent de Térence ; ses Commentaires sur plusieurs Auteurs Grecs & Latins, établiroient solidement la réputation d’un docte & excellent Ecrivain ; à plus forte raison doivent-ils immortaliser une femme qui a rendu de si grands services à la Littérature.

513. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 180-182

N’eût-il fait que Turcaret & Crispin Rival de son Maître, ces deux Comédies le mettroient au dessus de tous les petits Comiques de notre Siecle, & à côté des meilleurs du Siecle précédent.

514. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 260-261

La Comédie du Persifleur mériteroit aussi des reproches du côté de l'intrigue & de l'action ; mais la finesse avec laquelle l'Auteur a saisi ce caractere si délié dans ses nuances, l'agrément des détails, la gaieté & la vérité des tableaux, la peinture des travers de nos mœurs, & surtout l'aisance de la versification, lui obtiendront grace aux yeux des connoisseurs, & justifieront le succès dont cette Piece a joui.

515. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Han d’Islande » (1823-1833) — Préface de janvier 1823 »

Il n’informera pas même le lecteur de son nom ou de ses prénoms, ni s’il est jeune ou vieux, marié ou célibataire, ni s’il a fait des élégies ou des fables, des odes ou des satires, ni s’il veut faire des tragédies, des drames ou des comédies, ni s’il jouit du patriciat littéraire dans quelque académie, ni s’il a une tribune dans un journal quelconque : toutes choses, cependant, fort intéressantes à savoir.

516. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Mystères. » pp. 35-37

Alors naquit la comédie profane, qui, livrée à elle-même et au goût peu délicat de la nation, tomba, sous Henri III, dans une licence effrénée, et ne prit le masque honnête qu’au commencement du siècle de Louis XIV.

517. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dujardin, Édouard (1861-1949) »

. — La Comédie des amours (1891). — Réponse de la Bergère au Berger (1892). — Le Chevalier du passé (1892). — La Fin d’Antonia (1893). — Les lauriers sont coupés, avec trois poèmes et les Hantises (1898). — L’Initiation au péché et à l’amour (1898).

518. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221

. — Comédie du Misanthrope. — Motif de cet ouvrage.

519. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre premier. Que la poétique du Christianisme se divise en trois branches : Poésie, Beaux-arts, Littérature ; que les six livres de cette seconde partie traitent spécialement de la Poésie. »

D’ailleurs, la tragédie même n’est-elle pas née de l’Iliade, comme la comédie est sortie du Margitès ?

520. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LA FAYETTE » pp. 249-287

Nous l’avons été autrefois pour des bagatelles112. »Et dans les Mémoires de Mme de La Fayette sur les années 1688 et 1689, à propos de la comédie d’Esther, on lit : « Elle (madame de Maintenon) ordonna au poëte de faire une comédie, mais de choisir un sujet pieux : car, à l’heure qu’il est, hors de la piété point de salut à la cour aussi bien que dans l’autre monde… La comédie représentoit, en quelque sorte, la chute de Mme de Montespan et l’élévation de Mme de Maintenon ; toute la différence fut qu’Esther étoit un peu plus jeune et moins précieuse en fait de piété. » En citant ces paroles de deux femmes illustres, je ne me plais pas à en faire ressortir l’aigreur qui gâta une longue affection. […] Racine, par contre-coup, y est un peu légèrement traité avec sa comédie de couvent : « Mme de Maintenon, pour divertir ses petites-filles et le roi, fit faire une comédie par Racine, le meilleur poëte du temps, que l’on a tiré de sa poésie où il est inimitable, pour en faire, à son malheur et celui de ceux qui ont le goût du théâtre, un historien très-imitable. » Mme de La Fayette avait été d’un monde qui préféra longtemps Corneille à Racine ; elle avait aimé et pratiqué dans Zayde ce genre espagnol, si cher à l’auteur du Cid, et que Racine et Boileau avaient tué.

521. (1880) Goethe et Diderot « Diderot »

Le Jourdain de la comédie finit cependant par passer. […] Champfleury, ont positivement demandé à plusieurs théâtres de jouer la comédie de Diderot : Est-il bon ? […] Les pièces qu’il a fait jouer ou qu’il pouvait faire jouer sont peu nombreuses : c’est le Fils naturel, le Père de famille, les Pères malheureux, le Joueur, imité de l’anglais, et la comédie de : Est-il bon ? […] Cet ennemi de Dieu et des prêtres, pour qui la messe n’était que la seule comédie qu’il n’aimât pas, voulait que la comédie du théâtre remplaçât la messe ; « J’étais chagrin — dit-il dans son entretien sur le Fils naturel — quand j’allais au spectacle et que je comparais l’utilité du théâtre avec le peu de soin qu’on prend à former les troupes. […] Dans ces jours solennels on représentera une belle tragédie qui apprenne aux hommes à redouter les passions ; une bonne comédie qui les instruise de leur devoir et qui leur en inspire le goût. » Voilà pourtant à quel point il était tombé dans la foi niaise à cette comédie qui n’a jamais corrigé personne.

522. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [1] Rapport pp. -218

Et voilà justement ce qui, de son temps et dans la postérité, lui a nui, en tant qu’auteur de tragédies et de comédies. […] La gaîté de quelques-unes de ses comédies n’est qu’une bonté de plus. […] Comédie badine, drame terrible. […] L’éloquent roman de Georges Sand, c’est l’ode-amour, l’ode-passion, l’ode-utopie ; Balzac crée le roman-épopée, — confrontant la Comédie Humaine à la Divine Comédie. […] Après le drame, des comédies, après les comédies, des drames encore, en vers toujours, en vrais vers, sonores comme des clairons et criant des dianes !

523. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Docquois, Georges (1863-1927) »

Docquois, Georges (1863-1927) [Bibliographie] Mélie, comédie en un acte (1892). — Le Congrès des poètes (1894). — Bêtes et gens de lettres (1895). — Avant la fin du jour, un acte (1895). — La Demande, un acte, en collaboration avec Jules Renard (1895). — Paris sur le Pont, revue tabarinique (1895). — Le Petit Champ, farce tabarinique en vers (1896). — Pantomime de poche, récit animé (1896). — Lucas s’en va-t-aux Indes, farce tabarinique en vers (1896). — Compliment de la Parisienne à François Coppée (1896). — Le Pont aux ânes, farce en un acte, en vers (1897). — Théâtre bref, en collaboration avec Émile Coden (1897-1898). — Paris sur la route, revue, en collaboration avec Lucien Métivet (1897). — On demande un jeune ménage, un acte, en collaboration avec Em. 

524. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Villehervé, Robert de la = Le Minihy de La Villehervé, Robert (1849-1919) »

. — Toute la comédie (1889). — Les Armes fleuries (1892). — Impressions de l’assassiné (1894). — Lysistraté (1896).

525. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — Z — Zola, Émile (1840-1902) »

Dans sa pensée, cela formait donc un tout complet, une sorte de cycle poétique auquel il donna un titre général : L’Amoureuse Comédie.

526. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 210-213

La plupart de ses Comédies offrent des caracteres neufs, peints avec finesse, & parfaitement soutenus.

527. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — III » pp. 132-153

Dans Don Quichotte, je vois aussi des mœurs espagnoles du bon temps, du temps raisonnable de l’Espagne… Ainsi dans les comédies j’aime la peinture des mœurs, comme dans les estampes celle des modes. […] Il poussa jusqu’à la fin celui pour l’opéra, qui surpassa chez lui celui de la comédie. […] Dans mes terres, dans le château principal, manoir du grand domaine titré, je voudrais y vivre en prince souverain, y avoir gardes, pages, écuyers, gentilshommes, chevaux, attelages, chiens, aumôniers, et quanlité de courtisans ; musique, comédie.

528. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Joséphine de Saxe dauphine de France. (Suite et fin.) »

La position de notre armée était sûre, et, en attendant, on se serait plutôt cru à la Cour qu’à l’armée ; on ne voyait que spectacles, comédies et fêtes. […] Je leur donnerai des chasses dans les toiles, la comédie et le bal tout le jour, et pour cet effet j’ai arrêté la troupe des comédiens qui est des voyages de la Cour à Compiègne, à qui je ferai manger force biches et sangliers. […] Quand cette saison n’est pas venue, les femmes de la ville ne s’y promènent pas encore ; et quand elle est passée, elles ne s’y promènent plus. » Le maréchal de Saxe, plus rabelaisien que La Bruyère, écrivait plus crûment aussi à la princesse de Holstein sur ces visites que lui faisaient les femmes de la Cour et sur l’attrait qu’avait pour elles ce lieu de Chambord : « J’ai ici Mademoiselle de Sens avec une douzaine de femmes de la Cour, comédie, bal, etc., etc. ; tout le monde y restera quinze jours ; on dit à Paris que ces belles dames sont allées trouver des houlans, parce qu’ils sont affamés de chair humaine et qu’ils vivent comme des reclus dans ce désert ; mais ce n’est que par envie que les autres femmes aboient ainsi. » Maurice n’y allait pas de main morte avec le sexe. — Ce régiment de houlans ne se contentait pas de houspiller les belles dames, il tourmentait et pillait un peu trop, dit-on, tous les villages aux environs de Chambord.

529. (1892) Boileau « Chapitre II. La poésie de Boileau » pp. 44-72

Ne comparez pas son Repas ridicule à celui de Régnier : le vieux poète, avec une verve étourdissante, écrit une scène de comédie ; caractères, dialogue, action, tout est enlevé avec un éclat, une fantaisie incroyables. […] Il n’y a là-dedans ni sentiment, ni passion, ni roman, ni drame, ni comédie. […] Au lieu de faire de courtes pièces sans titre, au lieu de proposer chacun à part comme valant par soi ces petits cuadros (comme disait Chénier), où dans des proportions très réduites étaient ramassés des types et des aspects de la vie commune, il s’ingénie à en faire les pièces d’un tout, les épisodes d’un récit, les scènes d’une comédie, les arguments d’un discours : lui qui n’eut de sa vie ni le sens de l’action, ni le don du dialogue, ni le souffle oratoire.

530. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »

Mais, dès ces premiers temps, il avait créé à son usage une forme de comédie, sobre, sérieuse, vraie, sur laquelle nous reviendrons. […] Corneille n’était pas sans le comprendre, puisqu’il a essayé de créer au-dessous de la tragédie une comédie héroïque, destinée à l’analyse des caractères politiques. […] De Corneille, sans doute, il a appris à imiter librement, à marquer d’une conception originale les sujets qu’il n’inventait pas, à dégager les études d’âmes et de passions que la pittoresque comédie des Espagnols enveloppait.

531. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre IV. Le patriarche de Ferney »

Voltaire établi aux portes de la cité de Calvin, conviant les citoyens à s’amuser chez lui, leur jouant la comédie, la leur faisant jouer, quand Genève ne tolérait pas encore de théâtre : il y avait là de quoi scandaliser les rigides calvinistes. […] Ses démêlés avec le président de Brosses551, propriétaire de Tournay, sont une comédie ; Voltaire s’est entêté à ne pas payer quelques voies de bois qu’il a prises ; et il veut que le président les paie. […] Cette comédie se passait à huis clos ; mais en voici d’autres qui réjouirent dès ce temps-là le public.

532. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVIII. Formule générale et tableau d’une époque » pp. 463-482

La comédie, bien que par nature elle soit le miroir grossissant de la société ambiante, reproduit volontiers des types et des travers dessinés par Plaute, par Térence, par Aristophane. […] La comédie, qui est simple bourgeoise et même un peu peuple, se permet un certain laisser-aller ; mais elle est blâmée, quand elle s’abaisse à la farce, et invitée à se hausser à des sujets plus relevés. […] Au temps de Boileau, par exemple, il est admis que l’élégie, l’ode, la comédie, la tragédie ont chacune leur existence individuelle et leurs règles spéciales.

533. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Philarète Chasles » pp. 147-177

Du temps de Balzac, on lui a craché cette accusation facile et hypocrite d’immoralité, et il y a répondu, dans l’immortelle préface de la Comédie humaine, de manière à faire taire tous ces susurrements de reptiles. […] Il y a une comédie très amusante, qu’on appelle Le Ci-devant jeune homme. Philarète Chasles ne saurait être le héros de cette comédie-là.

534. (1868) Curiosités esthétiques « VII. Quelques caricaturistes français » pp. 389-419

Son œuvre est un monde, une petite Comédie humaine ; car les images triviales, les croquis de la foule et de la rue, les caricatures, sont souvent le miroir le plus fidèle de la vie. […] C’est un tohu-bohu, un capharnaüm, une prodigieuse comédie satanique, tantôt bouffonne, tantôt sanglante, où défilent, affublées de costumes variés et grotesques, toutes les honorabilités politiques. […] Le pamphlet fit place à la comédie.

535. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre III. L’Âge moderne (1801-1875) » pp. 388-524

Ce ne sont point ses impressions qu’il nous donne ; c’est la réalité qu’il tâche à ressaisir, et la réalité tout entière ; l’ampleur de son dessein l’indique ; et dans sa Comédie humaine, mettant à s’oublier lui-même autant de gloire que les romantiques à nous fatiguer d’eux, son ambition n’a été que de nous offrir, de l’histoire de son temps, le miroir le plus fidèle, et à peine un peu grossissant. […] Qui donc a dit que « la vie, qui est une tragédie pour ceux qui sentent, était une comédie pour ceux qui pensent ?  […] À la « femme incomprise », des romans de George Sand, ou de ses imitateurs, et tandis qu’elle-même fait succéder les héroïnes paysannes de La Mare au diable et de La Petite Fadette, l’école « du bon sens » oppose les comédies bourgeoises de Camille Doucet et d’Augier. […] Anatole Cerfbeer et Jules Christophe, Répertoire de la Comédie humaine, Paris, 1887. […] Poirier, 1854, — il n’a pas tardé à se trouver dépaysé dans ce genre de la comédie sentimentale et moyenne. — Et c’est finalement, en prenant position et parti contre le romantisme, — dans Le Mariage d’Olympe, 1855, Les Lionnes pauvres, 1855, et La Jeunesse, 1858 ; — qu’il a conquis son originalité.

536. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Meurice, Paul (1818-1905) »

. — La Vie nouvelle, comédie en cinq actes (1867). — Les Misérables, drame en cinq actes, avec Victor et Charles Hugo (1870). — La Brésilienne, drame en cinq actes, avec Mathey (1878). — Quatre-vingt-treize, drame en 12 tableaux, d’après Victor Hugo (1881). — Le Songe d’une nuit d’été, féérie (1886). — Struensée, drame en cinq actes et en vers (1898).

537. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 162-165

La derniere des Productions connues de cet Auteur, est une espece de Comédie en trois actes & en prose, avec des Ariettes, intitulée Henri IV ou la Bataille d'Ivry, qui, à la faveur du Héros que tout le monde chérit, & de la Musique de M.

538. (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Vassé » pp. 323-324

la comédie. du même.

539. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre I. Succès de cette philosophie en France. — Insuccès de la même philosophie en Angleterre. »

Telle lettre d’un grand sérieux semble une comédie à leurs dépens, sans aucun rapport à nous, toute pleine des préjugés mahométans et d’infatuation orientale465 : réfléchissez : sur le même sujet, notre infatuation n’est pas moindre. […] Il faisait voir l’aurore à des gens qui ne s’étaient jamais levés qu’à midi, le paysage à des yeux qui ne s’étaient encore arrêtés que sur des salons et des palais, le jardin naturel à des hommes qui ne s’étaient jamais promenés qu’entre des charmilles tondues et des plates-bandes rectilignes, la campagne, la solitude, la famille, le peuple, les plaisirs affectueux et simples à des citadins lassés par la sécheresse du monde, par l’excès et les complications du luxe, par la comédie uniforme que, sous cent bougies, ils jouaient tous les soirs chez eux ou chez autrui488. […] Chaque fois qu’une veine de talent, si mince qu’elle soit, jaillit de terre, c’est pour propager, porter plus avant la doctrine nouvelle ; on trouverait à peine deux ou trois petits ruisseaux qui coulent en sens contraire, le journal de Fréron, une comédie de Palissot, une satire de Gilbert. […] Le titre est la Folle journée, et en effet c’est une soirée de folie, un après-souper comme il y en avait alors dans le beau monde, une mascarade de Français en habits d’Espagnols, avec un défilé de costumes, des décors changeants, des couplets, un ballet, un village qui danse et qui chante, une bigarrure de personnages, gentilshommes, domestiques, duègnes, juges, greffiers, avocats, maîtres de musique, jardiniers, pâtoureaux, bref un spectacle pour les oreilles, pour les yeux, pour tous les sens, le contraire de la comédie régnante, où trois personnages de carton, assis sur des fauteuils classiques, échangent des raisonnements didactiques dans un salon abstrait.

540. (1857) Articles justificatifs pour Charles Baudelaire, auteur des « Fleurs du mal » pp. 1-33

S’il l’appelait la Divine Comédie, comme l’œuvre de Dante, si ses pécheresses les plus hardies étaient placées dans un des cercles de l’Enfer, le tableau même des Lesbiennes n’aurait pas besoin d’être retouché pour que le châtiment fût assez sévère. […] Il a joué une comédie, mais c’est la comédie sanglante dont parle Pascal. […] Chacun a fait son petit Lac, son petit Pas d’armes du roi Jean, son petit Iambe, sa petite Comédie de la Mort, sa petite Ballade à la lune.

541. (1874) Premiers lundis. Tome II « Mémoires de Casanova de Seingalt. Écrits par lui-même. »

Ce Vénitien, issu de sang espagnol, qui compte dans sa généalogie force bâtards, religieuses enlevées, poètes latins satiriques, compagnons de Christophe Colomb, secrétaires de cardinaux, et une mère comédienne ; ce jeune abbé, qui débute fraîchement comme Faublas et Chérubin, mais qui bientôt sent l’humeur croisée de Lazarille et de Pantalon bouillonner dans sa veine, qui tente tous les métiers et parle toutes les langues comme Panurge ; dont la vie ressemble à une comédie mi-partie burlesque et mi-partie amoureuse, à un carnaval de son pays qu’interrompt une atroce captivité ; qui va un jour visiter M. de Bonneval à Constantinople, et vient à Paris connaître en passant Voisenon, Fontenelle, Carlin, et être l’écolier du vieux Crébillon ; ce coureur, échappé des Plombs, mort bibliothécaire en un vieux château de Bohême, y a écrit, vers 1797, à l’âge de soixante et douze ans, ses Mémoires en français, et dans le meilleur et le plus facile, dans un français qu’on dirait naturellement contemporain de celui de Bussy. […] Sa mère, qui l’aimait beaucoup, mais qui était belle comme le jour, séjournait, tantôt à Londres, tantôt à Saint-Pétersbourg ou à Dresde, jouant la comédie.

542. (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »

Aucune des relations de l’œuvre et de l’auteur n’était négligée : biographie, origines intellectuelles, place dans l’histoire du roman, place dans l’histoire et la comédie, influence sur le roman anglais, rapport avec la peinture de Watteau ou de Chardin, rapports avec les divers mouvements des idées morales et littéraires au XVIIIe siècle. […] Depuis son Marivaux, Larroumet a contribué à l’histoire littéraire de la France par deux petits livres, Racine (dans la Collection des Grands Écrivains français), et La Comédie de Molière, l’auteur et le milieu.

543. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IV. La littérature et le milieu psycho-physiologique » pp. 126-137

» La comédie s’est faite larmoyante ; le drame bourgeois, avec Diderot, est sentimental et déclamatoire ; le conte, avec Marmontel, devient pathétique et pleurard. […] Il lit un roman de Richardson, et il pleure ; il assiste à une comédie, et il pleure ; la tsarine Catherine Il lui adresse un mot d’amitié et il pleure.

544. (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260

  Je dirai et sans paradoxe : un poème est une œuvre d’art ou n’est pas ; un drame, un roman, une comédie peuvent n’être pas des œuvres d’art et pourtant être. […] On pensa le trouver dans notre Comédie Humaine ; on l’y trouva — mais il n’y était pas.

545. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’Empire Chinois »

Ce fut cette raison qui le décida à jouer cette grande comédie qu’on peut appeler une comédie de caractère (car il en faut beaucoup pour la jouer), et dont les scènes, multipliées en deux gros volumes, toujours variées et toujours nouvelles, eurent le succès le plus triomphant et le plus complet.

546. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Herold, André-Ferdinand (1865-1940) »

. — Sâvitri, comédie héroïque en deux actes et en vers (1899). — Au hasard des chemins (1900).

547. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemaître, Jules (1853-1914) »

. — La Comédie après le théâtre de Molière et de Dancourt (1882). — Les Petites Orientales (1883). — Les Contemporains, 1re série (1885). — Sérénus, histoire d’un martyr (1886). — Les Contemporains, 2e, 3e et 4e séries (1886-1889). — Corneille et la Poétique d’Aristote (1888). — Impressions de théâtre, 5e série (1888-1890). — Dix contes (1889). — Révoltée, quatre actes (1889). — Le Député Leveau (1891). — Mariage blanc (1891). — Flipote, trois actes (1893). — Impressions de théâtre, 6e et 7e séries (1893). — Les Rois (1893). — Impressions de théâtre, 8e série (1894). — Myrrha (1894). — L’Âge difficile, trois actes (1895). — Le Pardon, trois actes (1895). — Les Rois, cinq actes (1895). — La Bonne Hélène, deux actes (1896). — Les Contemporains, 6e série (1896)

548. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 364-367

Parmi ses Comédies, il y en a une, intitulée l’Esprit de Divorce, représentée pour la premiere fois en 1738.

549. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »

Il avait un exemplaire de la Divine Comédie qui lui avait été donné par le peintre Émile Michel, et il s’y trouvait, entre les feuillets non coupés, des fleurs séchées qui étaient sans doute un souvenir des printemps d’Italie : « Quel dommage, écrivait-il à son ami (31 décembre 1856), que ni vous ni moi nous n’ayons lu ce livre, là où vous avez cueilli ces fleurs ! […] Considérant l’œuvre de Shakespeare comme une image plus ou moins complète, plus ou moins fidèle du monde réel et du monde imaginaire, je vais avec lui de pays en pays, de siècle en siècle, passant d’Athènes à Rome, de l’antiquité grecque et latine à la Renaissance italienne, du midi au nord, d’Elseneur en Angleterre et en Écosse ; ici des légendes à l’histoire, là de l’histoire à la comédie, enfin de la comédie de mœurs à la comédie romanesque et à la comédie fantastique. […] J’aurais mieux aimé que tu entendisses hier soir cette spirituelle comédie de l’École de la Médisance, très joliment jouée à Hay-Market.

550. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — France, Anatole (1844-1924) »

. — Au Petit Bonheur, comédie en un acte (1898). — Le Lis rouge, pièce (1899). — Pierre Nozière (1899). — Clio, choix (1900).

551. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 121-125

Le mauvais succès de la Version de Perse déterminera sans doute M. l’Abbé Lemonnier à suivre pour celle de Plauté, à laquelle il travaille, dit-on, la même méthode qu’il a observée en traduisant les Comédies de Térence.

552. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre IV. Shakspeare. » pp. 164-280

. —  Intérêt de la comédie sentimentale et romanesque. —  As you like it. […] La comédie est chose légère, ailée, qui voltige parmi les rêves, et dont on briserait les ailes, si on la retenait captive dans l’étroite prison du bon sens. […] La vraie comédie est un opéra. […] Quel lieu mieux choisi pour la comédie de sentiment et pour la fantaisie du cœur ! […] Le style, chargé d’images tourmentées, emplit l’esprit de visions étranges et splendides, et le peuple aérien des sylphes vient égarer la comédie dans le monde fantastique d’où il est sorti.

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