II Cependant, avant de vous dérouler ces vers admirables qui semblent avoir conservé dans leur harmonie et dans leur couleur les ondulations sonores de la vague contre les flancs du vaisseau, le rythme des rames d’où dégoutte l’onde amère, les frémissements des brises du ciel dans les cyprès, les mugissements des troupeaux sur les montagnes de l’Ionie ou de l’Albanie, et les reflets des feux de bergers dans les anses du rivage, permettez-moi de vous faire une remarque qui appartient moins à la rhétorique qu’à l’observation du cœur humain : c’est que, pour bien comprendre et bien sentir Homère dans l’Odyssée, il faut être né et avoir vécu dans des conditions de vie rurale, patriarcale ou maritime, analogues à celles dans lesquelles le poète de la nature a puisé ses paysages, ses mœurs, ses aventures et ses sentiments. […] Le droit de parler appartient à tous les hommes, et surtout à moi, car c’est à moi qu’appartient par ma naissance l’autorité dans cette maison !
Les hommes attribuent souvent aux causes morales, des effets qui appartiennent aux causes physiques. […] Mais les guerres reglées où le peuple ne court d’autre risque que celui de changer de maître, et d’appartenir à un prince chrétien plûtôt qu’à un autre, ne peuvent tout au plus anéantir les arts et les sciences que dans une ville qui seroit assez malheureuse pour être prise d’assaut et saccagée. […] Ces gouverneurs qui s’y rendirent souverains, pouvoient bien donner lieu à la dévastation de quelque païs par les guerres qu’ils faisoient les uns aux autres dans des provinces qui n’étoient pas gardées l’une contre l’autre par des frontieres fortifiées, parce qu’elles avoient appartenu long-temps au même maître, mais ces dévastations n’étoient pas capables de faire tomber les lettres et les arts dans la décadence où ils tomberent.
Il ne nous appartient pas de prendre position dans le débat. […] Nous n’insisterons pas davantage ; il appartient à chacun de s’interroger scrupuleusement sur ce point, en faisant table rase de tout ce que son expérience passée lui a appris sur la cause de sa sensation, en se plaçant face à face avec cette sensation elle-même. […] Cette formule a été profondément modifiée par les disciples de Fechner : nous n’interviendrons pas dans le débat ; il appartient à l’expérience de décider entre la relation établie par Weber et celles qu’on y substitue.
La première simultanéité, la première succession, appartient à un ensemble de choses, la seconde à une image que s’en donne l’observateur dans des miroirs d’autant plus déformants que la vitesse attribuée au système est plus grande. […] Les points d’où ils partent n’appartiennent pas plus au sol qu’au train ; les ondes cheminent indépendamment du mouvement de la source. […] La même raison qui lui fait dire qu’il n’y a pas de vitesse supérieure à celle de la lumière, que la vitesse de la lumière est la même pour tous les observateurs, etc., l’oblige à classer dans l’avenir du lieu P′ un événement qui fait partie du présent de l’observateur en N′, qui fait d’ailleurs partie de son présent à lui, observateur en N, et qui appartient au présent du lieu P.
La mère de Jocelyn, affaiblie par la fatigue et la souffrance, a désiré revoir le village natal, dans lequel sa maison ancienne ne lui appartient plus ; elle a désiré y embrasser un moment, encore une fois, son fils, qui abandonne pour quelque temps Valneige. […] L’histoire du Tisserand appartient au registre de paroisse d’un Crabbe attendri et compatissant.
Souvenons-nous que c’est dans un recueil dont la moitié appartient à la corruption et aux divulgations honteuses, que l’épigramme antique a pu dire : Hominem pagina nostra sapit. […] Villemain me parait assez exactement appartenir à cette classe d’orateurs que Cicéron caractérise, à divers endroits de ses œuvres de rhétorique, par ces expressions : « Tenues, acuti, omnia docentes et dilucidiora facientes, subtili quadam et pressa oratione limati,… faceti, florentes etiam et leviter ornati,… in narrando venusti.
Celui-ci faisait en quelque sorte école, une école intermédiaire ; et lorsque Pontus de Thiard qui écrivait dans le Mâconnais, c’est-à-dire dans le rayon ou ressort poétique de Lyon, publiait en 1548 ses Erreurs amoureuses, qui devançaient les débuts de la pléiade à laquelle il allait appartenir, c’est à Maurice Sève qu’il adressait le premier sonnet. […] « Il existe dans une bibliothèque peu connue un exemplaire des œuvres de Louise Labé (édition de Rouen, 1556), qui paraît avoir appartenu à La Monnoye.
Je n’indique qu’à peine l’art, parce que, bien que sorti d’un mouvement parallèle, il appartient à une génération un peu plus récente, et, à d’autres égards, trop différente de celle que nous voulons ici caractériser. […] Un tel morceau, puissant de chaleur et minutieux de souvenirs, où revivent à côté des circonstances individuelles les émotions religieuses et politiques d’alors, serait la révélation biographique la plus directe, tant sur les deux amis que sur toute la génération d’élite à laquelle ils appartiennent.
Sur un seul feu d’artifice, le duc de Gesvres gagne 50 000 écus par les débris et charpentes qui lui appartiennent en vertu de sa charge113 Grands officiers du palais, gouverneurs des maisons royales, capitaines des capitaineries, chambellans, écuyers, gentilhommes servants, gentilshommes ordinaires, pages, gouverneurs, aumôniers, chapelains, dames d’honneur, dames d’atour, dames pour accompagner, chez le roi, chez la reine, chez Monsieur, chez Madame, chez le comte d’Artois, chez la comtesse d’Artois, chez Mesdames, chez Madame Royale, chez Madame Élisabeth, dans chaque maison princière et ailleurs, des centaines d’offices pourvus d’appointements et d’accessoires sont sans fonctions ou ne servent que pour le décor. « Mme de la Borde vient d’être nommée garde du lit de la reine avec 12 000 francs de pension sur la cassette du roi ; on ignore quelles sont les fonctions de cette charge, qui n’a pas existé depuis Anne d’Autriche. » Le fils aîné de M. de Machault est nommé intendant des classes. […] À Saint-Pierre de Barjouville, dans le Toulousain, l’archevêque de Toulouse prend la moitié des dîmes et fait par an 8 livres d’aumône ; à Bretx, le chapitre de l’Isle-Jourdain qui perçoit la moitié de certaines dîmes et les trois quarts des autres, donne 10 livres ; à Croix-Falgarde, les Bénédictins, à qui la moitié de la dîme appartient, donnent 10 livres par an122.
L’Espagne, autrefois si militaire, si navale, si terrible par son infanterie et par ses flottes, n’existait plus, comme Espagne, qu’en Amérique ; en Europe, elle était notre alliée à tout prix contre la maison d’Autriche dépossédée du midi ; les Pays-Bas autrichiens n’étaient pour ainsi dire qu’une colonie continentale, trop séparée de l’Autriche pour tenir longtemps à l’Empire ; les Italiens des papes étaient les ennemis naturels et invétérés de l’Autriche, vieux Italiens de souche, détestant le joug des Germains, toujours pour eux des barbares ; le beau royaume de Naples et de la Sicile était devenu espagnol bourbonien, et par conséquent français ; la Toscane appartenait encore à un dernier des Médicis, Parme à l’Espagne, Venise et Gênes s’appartenaient à elles-mêmes ; le Piémont, puissance alors insignifiante, oscillait entre l’Autriche et nous, toujours plus entraîné vers le plus fort.
Ces Vitry, ces Vivonne, ces Gourville n’ont pas l’esprit plus réglé que les mœurs ; Barillon, l’ami de La Fontaine, appartient à ce groupe sceptique que Saint-Évremond représente devant la postérité ; et c’est chez Broussin, devant Boileau, que l’épicurien Molière, s’il faut en croire la légende, lisait sa traduction perdue de Lucrèce. […] Il se trouvait à l’aise à l’hôtel Lamoignon, parmi tous ces hommes dont les uns appartenaient à la littérature et les autres n’étaient jamais las d’en entendre parler.
Balzac est déplorablement romanesque : la moitié de son œuvre appartient au bas romantisme, par les invraisemblables ou insipides fictions qu’il développe sérieusement ou tragiquement. […] Mérimée appartient à la grande période romantique : son œuvre de romancier tient à peu près toute dans une vingtaine d’années, elle est achevée en 1847.
Presque tous appartiennent à l’Orient ou même à la région des tropiques et flambent crûment sous le soleil vertical. […] Sauf de rares exceptions, les épithètes appartiennent à l’ordre physique, rappellent des sensations, expriment des contours et des couleurs.
Il existe chez les hommes, à quelque siècle, à quelque pays qu’ils appartiennent, un sentiment inné du grand et du beau, que la raison développe et murit ; oui le goût existe, indépendant des temps et des lieux, et il est des signes irrécusables auxquels on doit les reconnaître. […] Le privilège d’articuler des mots, à l’aide de l’instrument de la voix, semble appartenir à l’homme seul, parmi les êtres de la création ; et c’est à l’homme encore qu’il a été donné d’ajouter à la puissance du langage, ou de suppléer à son insuffisance par des signes extérieurs et visibles.
Tantôt il enferme, entre un début et une fin traduite d’Horace, de Pindare, de Callimaque ou d’Anacréon, quelques pensées qui lui sont propres ; tantôt c’est le corps qui appartient aux modèles la tête et les pieds sont de l’imitateur. […] D’autres imperfections empêchent de lire certaines pièces d’un genre élevé qui appartiennent plus à Ronsard, et que lui ont inspirées les événements de son temps.
La gloire de cet événement appartient au fils d’un boucher de Melun129. […] « Les idées, dit Montaigne, que je mestois faictes naturellement de l’homme, je les ai establies et fortifiées par l’autorité d’aultrui et par les sains exemples des anciens, auxquels je me suis rencontré conforme en jugement. » C’est à Montaigne qu’il appartenait d’exprimer le mieux ce changement : car c’est en lui que se personnifie l’esprit français, alors qu’à l’imitation de l’antiquité va succéder un commencement d’assimilation.
Aux concerts appartient la symphonie, le poème lyrique ; telles, ces œuvres entendues récemment : Saugefleurie, si charmante, de d’Indy, Espana, de Chabrier, les grandes Rhapsodies, de Lalo, les Argonautes, d’Augusta Holmès, exécutés au Conservatoire ; aussi, les poèmes symphoniques de notre maître César Franck que nul, pourtant, ne joue. […] Peu à peu vous trouvez dans ces accords un charme inconnu qui vous attire ; vous vous livrez sans résistance, vous appartenez tout entier à la pensée du maître qui vous pénètre et vous envahit. » Il ne semble pas cependant que Gasperini eut la pleine intelligence de Tristan : il arrivait, voyant Wagner tout dans Tannhæuser et Lohengrin, ayant voulu trouver dans Tannhæuser et Lohengrin les « motifs intérieurs » et la « mélodie de la forêt » : il fut étonné, déconcerté, et il avoua une déception.
* * * — La communication que j’ai eue, ces temps-ci, du journal de Mlle ***, du journal des amourettes d’une cervelle de seize ans, me donne la certitude absolue, que la pensée de la jeune fille, la plus chaste, la plus pure, appartient à l’amour, et qu’elle a tout le temps un amant cérébral. […] Il vient m’apporter son admiration, en m’apprenant qu’à l’heure actuelle, les intelligents, les piocheurs, les lettrés du collège sont divisés sen deux camps : les futurs normaliens qui appartiennent à About et à Sarcey, et les autres sur lesquels Baudelaire et moi, serions les deux auteurs contemporains, qui ont le plus d’action.
En essayant du nom de Drouot, je ne me trompais pas ; toutefois la physionomie de Drouot a un caractère un peu plus personnel que ce que je cherchais, sa nature se complique de singularités assez marquées, et d’ailleurs il appartenait à une arme savante, spéciale.
[NdA] Galant homme en effet, il l’est et me l’a bien prouvé depuis par son procédé personnel mêlé de bonne grâce et d’indulgence ; mais il est dans un camp, il est d’un parti, et dès lors il ne s’appartient pas tout entier.
Depuis ce jour, l’estimable traducteur de Lucrèce appartient à une coterie littéraire et philosophique ; il a un rôle, on l’a averti dans l’oreille de prendre garde à son déisme de Lucrèce, et que cela pouvait nuire ; il a raccommodé sa préface ; il est le candidat de l’école sensualiste ; et ce n’est plus qu’à ses heures perdues et dans ses visites confidentielles qu’il peut encore s’épancher avec attendrissement sur l’Être suprême, la Providence, l’âme universelle et les harmonies touchantes du Poème de la nature.
Exhalez donc l’allégresse ou le désespoir ; épuisez votre superbe, combattez votre combat ; ou envolez-vous plus haut, aux régions de la féerie ; les cordes nombreuses de la lyre vous appartiennent : chantez !
Après tout, l’essentiel et durable entretien des poëtes, celui qui ne leur manque ni ne leur pèse jamais, qui ne perd rien, en se renouvelant, de sa sérénité idéale ni de sa suave autorité, ils ne doivent pas le chercher trop au dehors ; il leur appartient à eux-mêmes de se le donner.
Non, la statue de la Liberté n’a point l’intérêt pour base, et ce n’est pas à la philosophie de la sensation et à ses petites maximes qu’il appartient de faire les grands peuples… » Ainsi la liberté politique était invoquée en aide de la liberté morale par une sorte d’association et d’alliance naturelle qui n’était pas une confusion.
— Tome Ier, pages 53 et suivantes : « Reçus dans la société des nobles et des riches, à titre de tolérance, les gens de lettres du XVIIIe siècle n’y tenaient pas un rang beaucoup plus élevé que les musiciens ou les artistes dramatiques, parmi lesquels se sont trouvés souvent des hommes de talent et de réputation que les meilleures sociétés attirent à elles, pendant que la profession à laquelle ils appartiennent reste généralement exposée au mépris et à l’humiliation. » A quoi pensaient donc MM.
Jouffroy a pris soin, en mainte occasion, de déterminer et de circonscrire avec une clarté remarquable la sphère psychologique au centre de laquelle il observe ; il est encore revenu dans ses deux dernières leçons sur sa distinction du moi et du non-moi ; il a poursuivi et tracé avec une prétention de rigueur scientifique cette distinction délicate jusqu’au sein de l’homme même, et il a déclaré que l’homme était double, qu’il y avait en lui force pensante et force vitale, esprit et matière, âme et corps ; il a professé que ce nom d’homme n’appartient légitimement qu’au moi, à la force pensante, à l’esprit ; et que le reste, force vitale, matière et corps, ne constitue réellement que l’animal.
Il a semblé à l’éminent écrivain que tout un côté de la question était à remettre en lumière et à traiter avec cette sévérité d’analyse et cette autorité de raison qui lui appartiennent, et dont il a donné tant de preuves en ses autres écrits.
Elles appartiennent aussi aux termes simples, effacés, éteints, aux termes abstraits : le tout est, quand on s’en sert, de ménager un passage de l’idée qu’ils expriment aux idées qui sont en relation avec elle, de les tourner du côté qui fera paraître cette mutuelle dépendance.
Mais, tandis que les psaumes n’appartiennent évidemment pas à la même inspiration que les épigrammes et que celles-ci ne mènent point naturellement à ceux-là, on peut affirmer, au contraire, que les vers lyriques de M.
Or, une fois qu’on fait des conditions au vrai, qu’on le veut d’une certains façon et non d’une autre, c’en est fait, on appartient au faux, et ce qu’on garde d’estime au vrai n’est que du respect humain.
La race n’y est pas tout, comme chez les rongeurs ou les félins, et on n’a pas le droit d’aller par le monde tâter le crâne des gens, puis les prendre à la gorge en leur disant : « Tu es notre sang ; tu nous appartiens !
Il ne perdait aucune occasion de répéter que les petits sont des êtres sacrés 540, que le royaume de Dieu appartient aux enfants 541, qu’il faut devenir enfant pour y entrer 542, qu’on doit le recevoir en enfant 543, que le Père céleste cache ses secrets aux sages et les révèle aux petits 544.
Le beau vers qui sert de titre au présent chapitre — je l’affirme hautement — m’appartient en toute propriété et on ne réussira pas à le trouver dans les œuvres complètes de M.
Les personnages de Matilde Serao appartiennent, comme d’ailleurs beaucoup de fantoches des romans actuels, à la famille qui produisit d’abord Emma Bovary, Homais, Bouvard et Pécuchet.
C’est à moi, à moi que le Bruyant appartient !
Villemain appartient à notre temps par un certain souci et une certaine curiosité d’expression qui y met le cachet ; c’est un style, après tout, individuel, et qui ressemble à l’homme.
Si la suggestion est possible, c’est que l’idée suggérée, dont la conscience est distincte, appartenait à un tout donné d’une manière indistincte ; quand cette idée surgit du sein de la masse, le reste demeure non pas « au-dessous du seuil de la conscience », comme on le répète sans cesse, mais fondu dans l’état général de la conscience, dans l’énergie psychique totale de l’organisme.
Cinézootrope appartient au grec industriel et commercial : c’est une langue fort répandue, qui se parle au Marais et qui s’écrit dans les prospectus.
Elle appartient au cycle de La fille qui fait trois jours la morte pour son honneur garder : Où sont les rosiers blancs, La belle s’y promène, Blanche comme la neige, Belle comme le jour, A qui trois capitaines Ont voulu faire l’amour.
Mais, bien qu’ils y revinssent toujours comme en leur citadelle inexpugnable, les parnassiens sortirent souvent de la belle tour close où ils adoraient à l’écart l’idole hiératique : témoin Leconte de Lisle, dont la poésie, si impassible qu’elle veuille être, laisse souvent deviner la pensée généreuse et entendre le cœur palpitant ; témoin Sully Prudhomme, si préoccupé de justice et de bonheur, et qui loua André Chénier d’avoir uni Le laurier du poète à la palme du juste ; et Anatole France, dont les Noces corinthiennes ont pu sembler, vingt ans après avoir été écrites, une pièce d’actualité ; et le tendre et nostalgique Dierx, et Catulle Mendès, dont la fantaisie est si moderne, et Coppée, penché sur les humbles, et Heredia enfin, le somptueux conquistador épris des époques reculées et des rivages lointains, qui un jour, se souvenant qu’il était un homme d’aujourd’hui et appartenait à un « peuple libre », consentit à dresser un beau « trophée » en plein Paris, sur le pont Alexandre.
Ceux qui se mettent à la tête de ces sortes d’établissemens, qui travaillent à les ériger en académies, qui sollicitent tous les jours des lettres-patentes, ne prennent pas garde qu’il devroit n’appartenir qu’aux grandes académies d’être dépositaires des lumières & du bon goût.
Il n’appartient qu’aux prédicateurs du premier ordre de sçavoir tirer parti de la fréquentation des spectacles & du jeu des grands comédiens ; témoin le P.
D’ailleurs, il ne s’agit pas de toute espèce de vérités générales ; les vérités purement abstraites, dans lesquelles l’homme n’est pas intéressé, appartiennent aux sciences et non à la littérature : telles sont, par exemple, les vérités de l’algèbre.
« Mais aussi, dans cette foule attentive et studieuse du Théâtre-Français venue, chaque soir pour l’entendre, quand elle paraît, cette femme illustre entre toutes les femmes qui appartiennent aux beaux-arts, l’émotion est générale, le silence est profond, l’attention est unanime.