Avertir des défauts qui lui échappent un Peintre habile, entre les mains de qui on voit un pinceau capable de tout, c’est se montrer jaloux de sa gloire & non de son merite ; c’est lui indiquer les routes de la perfection, & concourir foiblement à la vérité, mais toujours concourir aux chef-d’œuvres que le Public a droit d’attendre de ses talens.
Le doute est une espece de fonds héréditaire que les Philosophes se transmettent les uns aux autres : mais la vérité n’est point leur héritage ; elle est celui du bon usage, des lumieres, & de la raison.
Le Moraliste, armé du flambeau d’une raison saine & religieuse, ne s’y écarte jamais de la vérité, & la fait toujours sentir.
L’Histoire des Révolutions d’Espagne, quoique moins connue que la précédente, est également digne de sa plume : toujours la même élégance, la même rapidité, la même abondance ; toujours des réflexions frappantes, naturelles, & sans prétention ; toujours des portraits d’un coloris brillant, qui n’ôtent rien à la ressemblance & à la vérité.
M. de Voltaire a beau soutenir qu'il n'en est pas l'Auteur, on lui a si souvent répondu par des preuves irrécusables, que cet Ecrivain est le seul qui ait attaqué cette vérité.
Ce défaut, essentiel à la vérité, une fois reconnu, il n’en reste pas moins à admirer le Génie qui a enfanté cette concorde idéale, & qui l’a suivie, pour ainsi dire, dans tous les moyens propres, selon les idées de l’Auteur, à la procurer.
La Comédie du Persifleur mériteroit aussi des reproches du côté de l'intrigue & de l'action ; mais la finesse avec laquelle l'Auteur a saisi ce caractere si délié dans ses nuances, l'agrément des détails, la gaieté & la vérité des tableaux, la peinture des travers de nos mœurs, & surtout l'aisance de la versification, lui obtiendront grace aux yeux des connoisseurs, & justifieront le succès dont cette Piece a joui.
Les êtres réels perdent de leur vérité à côté des êtres allégoriques, et ceux-ci jettent toujours quelque obscurité dans la composition.
L’optique du théâtre a ses licences, personne n’en doute ; mais elles ne doivent pas aller au-delà de la vérité. […] Le croirait-on, si la vérité ne nous en était garantie par des preuves authentiques ? […] Amphitryon furieux, proteste qu’il arrive à l’instant de l’armée, et va chercher des témoins pour attester la vérité de ce qu’il avance. […] Monmeni rendait, dit-on, ce personnage intéressant ; tant pis : il ne pouvait y réussir qu’en blessant la vérité du rôle. […] La multitude rit à la vérité, mais les gens de goût haussent les épaules.
Mais tout en s’imposant pour règle de demeurer constamment fidèle à la vérité, l’auteur n’en a pas moins distribué avec beaucoup d’art les remarques et les souvenirs qu’il a réunis dans ce volume. […] Ses principaux caractères sont la finesse, la vérité, l’étrangeté. […] Ce sont les Mille et une nuits de Bagdad, où leurs voisins, les Arabes et les Persans, ont versé le merveilleux de leur imagination dans des aventures qui font encore le charme enfantin du vieux monde ; mais les récits de Tourgueneff n’ont pas d’autres fées et d’autres enchanteurs que la nature et la vérité. […] La vérité est plus durable que le prodige. Cette vérité fera la popularité sérieuse de Tourgueneff.
Rossi lui a répondu avec une justesse, une vérité, une finesse railleuse qui ont enlevé tous les suffrages ; on retrouvait dans le pair de France, devenu en ce moment l’organe de toute la Chambre, l’homme des États romains qui a vu de près l’Église et qui en a pratiqué l’histoire.
Elle peut dire avec vérité : « Ma pauvre lyre, c’est mon âme ».
On doit encore à ce Prélat, dont les mœurs n’ont jamais démenti les Ecrits, l’Avertissement adressé, par l’Assemblée générale du Clergé de France, tenue en 1775, aux Fideles de ce Royaume, « sur les avantages de la Religion & les effets pernicieux de l’Incrédulité » ; Ouvrage plein d’éloquence, & de cette raison qui éclaire & persuade les esprits les moins disposés à goûter la vérité.
Quand l’illusion s’est affermie par le succès, la vérité devient odieuse, son langage importune ; on tâche en vain de ramener aux principes, on n’excite qne des clameurs.
D’ailleurs, aucun de ses Ecrits ne tendoit à le mettre aux prises avec les vérités de la Foi.
Ils ne présentent, pour la plupart, qu’une pompeuse déclamation sans ordre ni méthode, sur des sujets également étrangers à la Religion & à l’Eloquence, & plus dignes du Fauteuil académique, que de la Chaire de vérité.
Un mot échappé à Voltaire, dans sa Correspondance, montre avec quelle vérité historique, et dans quelle intention, il écrivait cet Essai : « J’ai pris les deux hémisphères en ridicule ; c’est un coup sûr. » An 1754, Corresp. gén.
Il a fallu encore écarter quelques paradoxes bizarres, quelques étymologies forcées, qui ont jusqu’ici décrédité les vérités innombrables que contient la Science nouvelle.
Au lieu d’ouvrir les yeux, d’observer l’homme et la nature, de grossir le bagage scientifique transmis par les siècles, on jugeait de la vérité par ouï-dire, sur la parole d’un ancien. […] Qu’on embrasse les vérités nouvelles, qui, observées à l’aide d’un nouvel instrument, sont sorties de la nuit et entrées pour toujours dans notre champ visuel comme les étoiles que l’astronome découvre en se servant d’un télescope perfectionné ! […] Une épigramme courut bientôt Paris, épigramme qui n’était pas une simple méchanceté, mais qui exprimait une vérité aujourd’hui incontestée : On fait, défait, refait ce beau dictionnaire, Qui, toujours très bien fait, sera toujours à faire. […] Les symbolistes, grands prêtres de l’idéal ressuscité, ont dit bientôt de dures vérités à M. […] Les complaisances de la camaraderie, les admirations mutuelles, les louanges intéressées faussent le caractère, habituent à déguiser la vérité, ôtent à la pensée son allure franche et digne.
. — Il y a peut-être quelque vérité dans ce que vous venez de dire. […] Et, sur le sol d’une histoire falsifiée, d’une science falsifiée, d’une religion falsifiée, le peuple autrichien, que la Nature avait fait d’âme sereine et joyeuse, fut conduit à ce scepticisme, si manifestement frivole, qui devait ruiner et ensevelir, avant tout, l’amour de la vérité, et de l’honneur, et de l’indépendance. […] En résumé : 1° Dans la philosophie de Schopenhauer l’Art acquiert une énorme importance, car c’est l’Art qui est la source de toute connaissance ; c’est l’œil de l’Artiste qui pénètre le plus profondément dans les mystères de toute vérité. 2 Pour Schopenhauer toute vérité se mesure à la réalité de l’Âme contemplative. […] Wagner, en 1882, a indiqué comment les acteurs devaient faire, pour être toujours parfaitement intelligibles à tout l’auditoire, tout en restant dans la stricte vérité dramatique.
Le temps n’a pas conservé ces œuvres d’industrie littéraire, et pour nous il importe peu, car l’intention même était un démenti à la vérité de l’art. […] Tel est, par exemple, ce chant où, dans l’hexamètre de l’Hymne à Jupiter du philosophe Cléanthe, Grégoire énonce la vérité sublime et touchante, et, comme disait un Père de l’Église, la tendresse intérieure renfermée dans le théisme chrétien. […] S’il y a quelque chose de plus visible pour les chœurs des anges, c’est la Trinité qui le sait. » Si, dans ce qui touche aux vérités de la religion, l’imagination de saint Grégoire est sévèrement contenue par sa foi, il n’en trouve pas moins dans la philosophie même qui s’attache au christianisme un essor nouveau pour la poésie, une sorte d’élévation métaphysique et rêveuse bien rare dans l’antiquité, et qui tient lieu parfois de l’enthousiasme poétique non moins rare parmi nous. […] et, dans ce livre saint et pur, nourris ton âme de paroles inspirées ; car là tu entendras les ministres de la vérité annonçant la vie future avec la voix même de Dieu. » Ailleurs, s’agit-il pour Grégoire de Nazianze, pour le prêtre missionnaire, l’évêque persécuté, de quelque effort à tenter, d’un voyage à faire, l’invocation à Dieu sera plus ardente encore ; elle rappellera toutes les traditions miraculeuses dont s’animait contre la tyrannie des princes et contre la corruption des hommes cet âge héroïque du christianisme. […] Et cependant telle était pour l’imagination et le cœur l’autorité puissante des mystères de l’Évangile : celui qui, d’abord et longtemps, avait chanté les solitudes pittoresques de la Cyrénaïque, appelée jadis par Pindare le jardin de Vénus, et les nuits lumineuses de ces beaux climats, où il étudiait les phénomènes célestes en disciple des astronomes d’Alexandrie, Synésius n’entretient plus sa lyre que des vérités sévères de la foi.
Il a vingt ans à peine quand il constate, dans son poème d’Albertus, cette série de vérités amères. […] Leur voix resta sans écho ; et, en dépit de la vérité humaine outrageusement violée, la victoire demeura aux mains des novateurs. […] Nous chercherons donc avant tout la cause, ou plutôt les causes multiples de cette indécision à leur égard, et ce sera, à la vérité, une assez longue et difficile étude. […] La simple vérité, c’est qu’elle a déconcerté les lecteurs en franchissant les limites habituelles qu’on lui assigne, et que non contente de s’attacher à l’homme seulement, elle a essayé d’embrasser l’univers. […] N’avait-il pas affirmé avant eux que le caractère de notre époque c’est la vérité et qu’elle vit du réel 299 ?
Aussi la publication de leurs lettres ne peut-elle qu’aider la vérité, c’est-à-dire qu’avoir d’heureuses conséquences. […] Ainsi triomphe finalement et malgré tous les obstacles, la malheureuse vérité, persécutée et traquée par tant d’ennemis. […] Qu’on comprenne bien : il ne s’agit pas de satisfaire une passion, la curiosité populaire, mais d’apporter de la vérité. […] Dans le domaine littéraire, les manuscrits posthumes sont doublement précieux par la vérité qu’ils apportent et par les richesses imprévisibles qu’ils contiennent. […] A la vérité ce n’est pas à cette catégorie d’objets qu’on a pensé en écrivant la loi de 1913.
Heureux que, pour atténuer ce seul tort envers la France, ses lumières aient jeté tant de splendeur sur elle, et que ses éminents succès aient répandu, pour sa gloire et pour la nôtre, tant de vérités profitables au genre humain ! […] Cette prévention que la manière de l’auteur fait naître est malheureusement justifiée, et c’est elle qui altère la confiance que mérite la vérité de son récit. […] Qui, par plus de zèle, avait acquis le droit de dire solennellement en invoquant l’ennemie du mensonge, « Descends du haut des cieux, auguste vérité ! […] À la vérité, les trois antiques épopées, qui semblent avoir servi de types à toutes les autres, se terminent par le bonheur : mais de beaux poèmes, dignes aussi de devenir des modèles, n’ont d’autre conclusion que le malheur. […] Le respect que garde Homère pour mille autres vraisemblances, nous défend de penser qu’il eût manqué tant de fois à celle-là, s’il eût cru s’éloigner de la vérité, qu’il ne trahit jamais dans ses peintures.
Jamais je ne dirais rien contre l’Académie, on croirait que j’ai tenu à être, et ce serait absolument le contraire de la vérité. […] Les détails sont d’une effroyable vérité, mais comme l’auteur a le tact et la mesure, le lecteur n’éprouve pas le sentiment de répulsion que des écrivains du jour n’eussent pas manqué de provoquer. […] Tout au contraire, je puis vous dire avec vérité, Monseigneur, que le jour où j’ai senti ma foi s’anéantir, le jour où j’ai perdu l’espoir en Dieu, j’ai versé les larmes les plus amères de ma vie. […] que je voudrais croire que tout n’est pas fini entre elle et moi… qu’elle me voit, qu’elle m’entend… qu’elle sait la vérité ! […] Ceux qui ont été seulement à Londres pendant quelques jours pourront juger de la vérité des impressions et des récits de l’auteur.
L’écrivain est un philosophe qui nous fait toucher dans un exemple particulier une vérité universelle. […] Sitôt que vous voulez le peindre avec vérité, en philosophe, vous rencontrez le vice, l’injustice et partout l’indignation ; le divertissement périt sous la colère et la morale. […] Qu’il est doux d’oublier la vérité ! […] Chez Molière, la vérité est au fond, mais elle est cachée ; il a entendu les sanglots de la tragédie humaine, mais il aime mieux ne pas leur faire écho. […] Quand on soupe trop souvent, on finit par ne plus pouvoir dîner ; quand on a les poches percées, les écus s’écoulent ; rien de plus plat que cette vérité, mais elle est vraie.
Charles Nodier Cette persévérance dans ce qu’on appelait la voie classique, cette servilité d’imitation que l’on apprenait au collège, une prétention plus déplorable encore, et c’était, à la vérité, la seule dont ce brillant esprit se fût jamais avisé, celle de surprendre, par des riens cadencés comme on en rimait alors, le suffrage routinier d’un auditoire académique, empêchèrent Millevoye de parvenir à tous les succès auxquels il pouvait prétendre.
Sainte-Beuve Si l’on considère aujourd’hui le talent et les poésies d’Hégésippe Moreau de sang-froid et sans autre préoccupation que celle de l’art et de la vérité, voici ce qu’on trouvera, ce me semble : Moreau est un poète ; il l’est par le cœur, par l’imagination, par le style, mais, chez lui, rien de tout cela, lorsqu’il mourut, n’était tout à fait achevé et accompli.
Outre le mérite de la facture, on trouvera, dans la Muse qui trotte, une suite de petits tableaux mondains et parisiens d’une saisissante vérité.
Dans le mythe, au contraire, de grands types se dessinent en traits plastiques, leurs actions glorifient l’essence de l’humanité, et les vérités profondes reluisent à travers le merveilleux comme sous un voile étincelant de lumière. » Pour extraire de l’histoire le même diamant que de la légende, pour en dégager « l’essence de l’humanité », il faut donc des alambics plus puissants, un foyer plus concentré, une transmutation plus énergique… Il n’y a donc pas lien de confondre le symbolisme historique du Théâtre de l’âme avec le symbolisme légendaire du drame wagnérien.
Le ton de cette Piece est du meilleur goût, le Dialogue plein d’aisance & de vivacité, le style précis, élégant & varié ; les caracteres en sont saisis, dessinés avec finesse & rendus avec vérité.
Malgré le peu d’ordre qui y regne, il est impossible de n’y pas reconnoître une sublimité, une profondeur, une force & une vérité qui éclairent, saisissent, enlevent le Lecteur.
Mais la Foi soutient, au contraire, le courage des hommes pénétrés de ces vérités célestes.
Griffet, Jésuite, sur les différentes sortes de preuves qui servent à établir la vérité de l’Histoire, à Liége 1770.
Tous les ustensiles de son ménage sont d’une grande vérité.
Les objets sont hors de la toile et d’une vérité à tromper les yeux.
Les instruments y sont disposés avec goût ; il y a dans ce désordre qui les entasse une sorte de verve ; les effets de l’art y sont préparés à ravir, tout y est pour la forme et pour la couleur de la plus grande vérité.
— Il expose ensuite sous la forme d’axiomes, les vérités générales qui font la base de son système (chap.
Cela eût été plus profitable, plus pratique, mais aussi d’une analyse plus délicate et plus difficile, que de venir nous proposer ce publiciste distingué, tout simplement comme le parfait professeur de toutes les vérités politiques, comme le promulgateur et le prophète complet des institutions futures. […] Je désirais que la vérité seule combattît l’erreur, sûr que j’étais que la vérité triompherait par sa propre force.
L’idée d’Horace Vernet qui, je crois, était celle aussi de Decamps et que je vois plus ou moins partagée par d’autres voyageurs modernes, peut donc avoir sa bonne part de vérité, sans qu’il y ait chance pour cela de la faire prévaloir. Il n’y aurait qu’un moyen, ce serait de produire, à l’appui, des tableaux conçus dans ce nouveau système de vérité et de réalité, mais des tableaux chefs-d’œuvre qui fissent reculer et pâlir les anciens et qui les remplaçassent en définitive dans l’imagination des hommes. […] La vérité aussi est que, si infatigable qu’il soit en voyage, il en a assez pour cette fois ; il a sa dose ; son sac est plein : « Quant à moi, je n’éprouve plus qu’un seul besoin, c’est celui de peindre.
La vérité est difficile à bien établir et à fixer en tout, et particulièrement en histoire. […] L’inscription qu’on y pourrait graver et qui se rapporte bien aux deux moitiés de sa carrière, qui les rejoint et les relie entre elles, c’est ce mot qu’il prononçait à la Convention dans les derniers temps : « Le mal en France, — un mal contagieux, — c’est que tout le monde veut gouverner et que personne ne veut obéir. » Quand on a si fort le sentiment de cette vérité sous la République, on est fait pour être un homme de gouvernement sous le Consulat et sous l’Empire. […] Les détails pénibles, les circonstances odieuses ou dégoûtantes de la traversée et des diverses stations nous sont exposés avec vérité, sans exagération comme sans voile.
Ce monde spirituel des vérités et des essences, dont Platon a figuré l’idée sublime aux sages de notre Occident, et dont le Christ a fait quelque chose de bon, de vivant et d’accessible à tous, ne s’est jamais depuis lors éclipsé sur notre terre : toujours, et jusque dans les tumultueux déchirements, dans la poussière des luttes humaines, quelques témoins fidèles en ont entendu l’harmonie, en ont glorifié la lumière et ont vécu en s’efforçant de le gagner. […] Regarde-toi au milieu de ces secrètes et intérieures insinuations qui stimulent si souvent ton âme, au milieu de toutes les pensées pures et lumineuses qui dardent si souvent sur ton esprit, au milieu de tous les faits et de tous les tableaux des êtres pensants, visibles et invisibles, au milieu de tous les merveilleux phénomènes de la nature physique, au milieu de tes propres œuvres et de tes propres productions ; regarde-toi comme au milieu d’autant de religions ou au milieu d’autant d’objets qui tendent à se rallier à l’immuable vérité. […] Simple et immense, paisiblement irrésistible, il lui a été donné d’unir la profusion des peintures naturelles, l’esprit d’élévation des spiritualistes fervents, et l’ensemble des vérités en dépôt au fond des moindres cœurs.
Pensers mystérieux, espace, éternité, Ordre, beauté, vertu, justice, vérité, Héritage immortel dont j’ai perdu les titres, D’où m’êtes-vous venus ? […] Confesse donc enfin une source inconnue, D’où jusqu’à ton esprit la vérité venue S’y peint en traits brillants, comme dans un miroir, Et pour te subjuguer n’a qu’à se faire voir. […] Cousin, qui voyage en Allemagne, il dira spirituellement : …… Tu cours les grandes routes, Cherchant la vérité pour rapporter des doutes.