Méconnaître des vérités si simples étonnerait d’un spéculatif étudiant les religions dans leurs rapports avec la nature humaine ; combien n’est-ce pas plus étonnant d’un prêtre catholique, d’un chrétien, d’un archevêque ! […] D’une part, il s’en était tenu aux généralités, aux rapports du prince avec les sujets, laissant les affaires à ceux qui en avaient le maniement, et n’en disputant pas quand il n’avait pas qualité pour en décider. […] Fénelon ne juge les écrits que dans leurs rapports avec la conduite de la vie.
C’est comme une mise en rapport de la lumière avec votre demi-évanouissement. […] la peu amusante gravure aux yeux, que cette gravure des Nanteuil, des Mellan, si bien en rapport avec la perfection géométrique de tout le siècle. […] Et se succèdent dans la bouche de Sarah, des paroles qui ont l’air d’affirmer le désir de la jouer, et même une phrase, où il est question de me mettre en rapport avec le directeur, mais au fond de ce bout de conversation, il n’y a pas une parole décisive.
Il n’y a presque aucun rapport entre le Diderot d’aujourd’hui et le contemporain de d’Alembert, mais malgré tout le Diderot romanesque était bien contenu dans le Diderot philosophique et les paradoxes du Neveu de Rameau étaient en germes dans des écrits plus lourds. […] Finalement on s’est aperçu que ce progrès trop visible, oui vraiment trop éclatant, était une pure illusion et qu’il n’y a aucun rapport nutritif ni même savoureux, bien au contraire, entre le pain et la blancheur. […] Il n’y a aucun rapport d’intérêts entre la région de Rouen et la région de Coutances, qui se rattacherait plus volontiers à celle de Rennes.
Il y a même d’ordinaire certains rapports de proportion entre la longueur de la phrase et la puissance de l’idée ou du sentiment. […] Tout y est à jour pour l’entendement ; tout y est décomposé en un nombre fini de parties élémentaires et de rapports entre ces parties. […] La science montre les rapports abstraits de toutes choses ; la poésie nous montre les sympathies réelles de toutes choses.
L’Allemagne du temps de Goetz de Berlichingen est si confuse, la guerre des Paysans est si peu montrée dans le drame de Gœthe et sous un angle si aigu (or c’était la grande chose à peindre, dans son épouvantable horreur, si Gœthe avait eu vraiment le génie tragique), les rapports des nobles de l’Empire et de l’Empereur sont si mal déterminés, qu’un talent d’une force moyenne — et il n’y a pas à accorder davantage si on n’est pas emporté dans la valse allemande qu’on danse en ce moment en l’honneur de Gœthe — se trouvera moins à l’aise là-dedans et moins lucide que dans Egmont. […] Les travaux philologiques de ces derniers temps ont fait croire aux savants qu’il y avait des rapports de race et de langue entre les Allemands et les Indous. […] Quel rapport pouvait-il y avoir entre Gœthe et Albert Dürer, ces deux antipodes ?
Que si l’on est étonné, après telle surprise de style, si bien en rapport avec la très particulière syntaxe de Mme Krysinska, on recommence la lecture de ces vers… on ne comprendra peut-être pas davantage, mais on aura le malin plaisir d’avoir vaincu la surprise, l’étonnement, au prix d’un exercice après tout pas plus ennuyeux qu’un autre. […] — sinon des rapports de bon voisinage, et il me serait impossible de porter sur Mistral un jugement ayant quelque compétence, parce que je ne sais pas le provençal. […] Entre leur prétendu « vers libre » et celui dont je parle il n’y a pas le moindre rapport. […] Les rapports de la Musique et de la Poésie sont trop évidents pour qu’il nous soit nécessaire d’exposer les raisons qui nous incitèrent à joindre à cette enquête l’avis de l’une de nos premières personnalités musicales.
Le monde allemand a à son tour suivi les bords de la mer du Nord, attiré comme par un chemin d’appel par ses eaux si passagères ; et les Français sont tout naturellement descendus par la célèbre vallée de Sambre-et-Meuse, que le seuil du Vermandois met en rapports directs et rapides avec le foyer parisien. […] Mâcon, imprimerie de Protat frères, 1888-1890. — Les Passions allemandes du Rhin dans leur rapport avec l’ancien théâtre français. […] Rapport sur la culture française en Flandre. […] Rapport sur la question des Langues et l’Université flamande. […] Rapport du Secrétaire perpétuel de l’Académie sur les concours de l’année 1908.
Tous les êtres sont dans un rapport étroit de situation, mais qui n’est jamais le même à deux instants différents. […] Et cette inscription est toujours d’un rapport non encore perçu, d’une relation première, de celle qui caractérise essentiellement l’instant total, parce que, jamais produite, elle ne se reproduira jamais. […] Pour le savoir, cessons de considérer les choses comme isolées, et chaque objet comme n’ayant de rapport qu’à une cause antécédente qui le produirait. […] Il saisit le rapport constant entre la fuite du monde et l’immobilité de Dieu. […] Les fils les plus essentiels seuls subsistent dans la trame musicale ; mais ils ont été élus avec tant de justesse que leur déroulement simultané, par la rareté infatigable des rapports qu’il entraîne, remplace la voluptueuse épaisseur de la symphonie primitive.
. — Mme de Longueville ne put jamais comprendre que l’on pût faire une démonstration de cette égalité de cheveux, et soutint toujours que la seule voie de la démontrer était de les compter. » Ceci nous prouve que Mme de Longueville, qui avait tant de rapports en délicatesses et démangeaisons d’esprit avec Mme de Sablé, était bien différente d’elle en ce point ; Mme de Sablé aimait et suivait les dissertations, et en était bon juge ; mais Arnauld n’aurait pas eu l’idée de faire lire la Logique de Port-Royal à Mme de Longueville, pour la divertir et tirer d’elle un avis compétent. […] Voilà donc Mme de Longueville partie pour ce grand voyage de l’Éternité d’où l’on ne revient jamais… Des morts de cette nature des personnes qui tiennent un grand rang parmi le monde, et surtout lorsque nous y avons quelque rapport, nous frappent dans le moment ; mais l’impression s’en efface bientôt, et nous ne tâchons pas même d’ordinaire à la retenir.
Plus les lois s’élèvent au-dessus des simples rapports réglementaires d’homme à homme jusqu’au rapport de l’homme spiritualisé avec Dieu, plus elles sont ce qu’on appelle morales, plus elles ennoblissent, sanctifient, divinisent la société.
Tels furent les véritables grands hommes dans l’antiquité et dans tous les temps, les Homère, les Aristote, les Socrate, les Cicéron, les Solon, les Virgile, les Raphaël, les Michel-Ange, les Shakespeare, les Racine, les Fénelon, les poètes, philosophes, législateurs, hommes d’État, orateurs, artistes, chez lesquels une imagination grandiose était en rapport exact avec une infaillible raison. […] D’un côté, une tendre admiration mêlée de pitié pour le génie d’un grand poète, qui était en même temps le plus beau et le plus héroïque des jeunes courtisans de la maison d’Este ; une reconnaissance chevaleresque et poétique de l’autre côté pour une femme accomplie, que son rang et sa piété élevaient au-dessus des soupçons : voilà les seuls rapports que l’histoire sérieuse puisse constater entre Léonora et le Tasse.
Si les rapports de ces deux systèmes les font bannir tous deux par de certaines gens, il y en a qui verraient dans ces rapports la double garantie de la même vérité.
» Des malignités féminines impardonnables, faites par Marie Stuart à Élisabeth, aigrirent encore les sentiments et les rapports entre les deux reines. […] Élisabeth, après de longues et sérieuses hésitations devant son conseil, nomma enfin trente-six juges pour aller entendre Marie Stuart et pour faire leur rapport au conseil.
D’anciens rapports le liaient au fils de Myrrha et à Cypris, sa divine maîtresse. […] Ils firent de lui un dieu simoniaque et une idole de rapport.
Ce n’est pas sans génie qu’on change une intrigue ; qu’on prend d’autres personnages ; qu’on trouve le rapport d’une action grande, avec quelque action de la vie commune ; qu’on fait sortir des fautes & des ridicules ; qu’on amène adroitement des situations comiques & applaudies ; qu’on divertit des gens de goût, en mettant, dans la bouche des bourgeois & des artisans, ce qu’on avoit entendu de celles des rois & des héros ; que, suivant l’intelligence du théâtre, on charge ou l’on affoiblit certains traits ; qu’enfin on fait contraster la plus grande simplicité avec tout l’appareil & tout le faste tragique. […] La crainte d’encourir la peine d’infamie ne devroit-elle pas faire détester tout ce qui peut avoir rapport à un acteur ou une actrice ?
« Montrer avec clarté comment le beau dérive des idées primitives de notre esprit ; déterminer avec plus de précision les rapports qui l’unissent au vrai et au bon ; établir avec solidité en quoi consiste le beau dans la nature, et chercher avec plus de profondeur le lien intime qui existe entre la nature et l’art15. » Il semble que ce soit là le programme qu’à la même époque, dans la même année, s’était tracé à lui-même le jeune et brillant professeur de la Sorbonne. […] « Il n’y a d’autres règles que les lois générales de la nature qui planent sur l’art tout entier, et les lois spéciales qui, pour chaque composition, résultent des conditions d’existence propres à chaque sujet25. » C’était presque la phrase de Montesquieu : « Les lois sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des êtres26. » Mais si nos préfaces parlent toujours ainsi, qui lira nos préfaces ?
Il écrivit sans doute ainsi, en anathèmes, la moitié du livre, qui alors fut assez proche en effet, de Manfied ; puis il eut l’idée d’un procédé qui a donné à l’œuvre son originalité ; il remplaça toutes les abstractions par des noms d’objets ou, de préférence, d’animaux n’ayant avec les poèmes aucun rapport logique. […] Ce n’est que le christianisme qui a su séparer ces deux notions et en démêler les extrêmes opposés ; sous certains rapports, le chrétien doit être plus fier que ne le fut le païen.
Mais c’est pour n’avoir pas compris l’importance de ce double fait qu’on a vu dans le comique une simple curiosité où l’esprit s’amuse, et dans le rire lui-même un phénomène étrange, isolé, sans rapport avec le reste de l’activité humaine. […] Maintenant, C’est la continuité même des formes comiques que nous allons tâcher de rétablir, ressaisissant le fil qui va des pitreries du clown aux jeux les plus raffinés de la comédie, suivant ce fil dans des détours souvent imprévus, stationnant de loin en loin pour regarder autour de nous, remontant enfin, si c’est possible, au point où le fil, est suspendu et d’où nous apparaîtra peut-être — puisque le comique se balance entre la vie et l’art — le rapport général de l’art à la vie.
Il y en a qui rétrécissent et diminuent tous les sujets qu’ils traitent, il y en a qui les dessèchent ; lui, il les élève et les ennoblit, il les transforme sans les dénaturer ; il les revêt d’un mélange heureux de gravité et d’élégance ; il les fixe surtout et les situe en leur lieu et à leur point précis, dans leurs rapports avec les autres régions, sur la carte du monde intellectuel.
Il y aurait bien ici quelque chose à dire pour le style et pour le rapport des images ou des expressions entre elles : un mélange de deux mondes, qui, tombant dans une âme, la saisit sous une double étreinte… Ce n’est pas très-régulier ni d’une analogie bien suivie.
Elle ne s’exercera plus sur tout ce qui a rapport aux sciences politiques et métaphysiques, sur toutes les idées abstraites de quelque nature qu’elles soient ; mais elle n’en sera que plus honorée : car on ne pourra plus la présenter comme dangereuse, si elle se concentre dans son foyer naturel, dans la puissance des sentiments sur notre âme.
Il donne les formules d’un art objectif, impersonnel, classique, sinon de méthode, du moins d’effet : l’imitation de la nature est posée comme l’objet de l’art, mais non pas l’imitation exacte ; ce que l’art imite, « ce sont les rapports et les dépendances des parties » ; encore les altère-t-il souvent.
La vieille Malgaigne, qui a eu jadis des rapports, avec le diable, prédit à l’abbé Sombreval qu’il finira dans l’étang de Quesnay… Et, en effet, le prêtre athée, après avoir déterré sa fille dont il a causé involontairement la mort, se précipite dans l’étang avec le cadavre… (le Prêtre marié) Ryno de Marigny épouse par amour l’idéale et filiale Hermengarde de Polastron, avec le consentement de sa vieille maîtresse, l’Espagnole Vellini. « Va !
Il est d’ailleurs peu philosophique d’introduire dans la considération des rapports de l’homme et de la femme ces idées de supériorité et d’infériorité, l’homme n’étant pas moins « complémentaire » de la femme que celle-ci de l’homme.
. — Rapport sur le progrès des lettres, en collaboration avec Sylvestre de Sacy, Paul Féval et Édouard Thierry (1868). — Ménagerie intime (1869)
Il est de tous les lazzi ; il occupe souvent la scène, et les charges qu’il y fait n’ont d’ordinaire aucun rapport avec l’intrigue.
., et autres frais… 180 3 À Paysan, pour la poudre, pommade, y compris ses peines, celles de ses garçons, et les frais de leur voyage à Chambord… 210 » Pour toutes les voitures généralement quelconques… 9008 » Pour trois bannes qui ont servi à couvrir les charrettes où étaient les habits… 50 8 Pour tous les Suisses qui ont servi, tant à Chambord qu’à Saint-Germain, à garder les portes du théâtre… 153 » Au sieur de Lulli, pour ses copistes, leur entretien et nourriture, la somme de… 800 » Pour les ports, rapports et entretiens d’instruments… 196 » Pour les dessins et peines du sieur Gissez… 483 » Pour les peines d’avertisseurs, huissiers et autres gens nécessaires… 300 » Aux concierges de Chambord et de Saint-Germain, à raison de 100 liv. chacun… 200 » Pour tous les menus frais imprévus, suivant le mémoire ci-attaché… 403 » Somme totale du contenu au présent état… 49404 18 Nous, Louis-Marie d’Aumont de Rochebaron, duc et pair de France, premier gentilhomme de la chambre du roi, certifions avoir ordonné la dépense contenue au présent état, et l’avoir arrêtée pour Sa Majesté à la somme de quarante-neuf mille quatre cent quatre livres dix-huit sous.
Cela est sans rapport avec le mérité du livre, mais indique seulement une adaptation de l’ouvrage au lecteur.
Toutefois une remarque importante s’impose en ce qui louche les rapports de ces différentes formes d’art avec la sociologie et la morale. — C’est que l’art classique n’a pas la même signification sociale et morale que l’art romantique ou que l’art décadent.
Votre Science est impeccable, mais elle ne peut le rester qu’en s’enfermant dans une tour d’ivoire et en s’interdisant tout rapport avec le monde extérieur.
La position qu’il s’attribuait était celle d’un être surhumain, et il voulait qu’on le regardât comme ayant avec Dieu un rapport plus élevé que celui des autres hommes.
Le pain et le vin, mis en rapport avec la mort elle-même, furent ainsi l’image du Testament nouveau que Jésus avait scellé de ses souffrances, la commémoration du sacrifice du Christ jusqu’à son avènement 1079.
Dire que les recherches du naturaliste qui collectionne, dissèque et décrit des espèces, ont les mêmes rapports avec les recherches de l’anatomie comparée sur les lois de l’organisation, que les travaux de M.
M. de Lamartine assurément ne le croit pas, car il nous dit, en parlant de sa formation précoce : Cette vie entièrement paysannesque, et cette ignorance absolue de ce que les autres enfants savent à cet âge, n’empêchaient pas que, sous le rapport des sentiments et des idées, mon éducation familière, surveillée par ma mère, ne fit de moi un des esprits les plus justes, un des cœurs les plus aimants, etc., etc.
On a quelquefois rappelé à cette occasion la retraite des Dix Mille ; mais il n’y a nul rapport ni dans les proportions, ni pour les circonstances et les résultats, entre l’héroïque et ingénieuse retraite conduite et consacrée par le génie de Xénophon, et l’immense catastrophe où s’engloutit la plus grande armée moderne.
Un rapport d’humeur, une sympathie invincible, un je ne sçais quoi de romanesque dans le caractère de l’un & de l’autre, les lia bientôt étroitement.
Ils traitent de monstre la fable & tout ce qui y a rapport ; ils croient même le christianisme en danger avec elle.
La nature va ordinairement de l’un à l’autre dans les arts, ainsi que dans ses productions ; et il arrive presque toujours que l’idée nouvelle qui survient, a quelque rapport avec celle qui l’a fait naître.
La critique qu’on fait ici du caractère de Julien, a quelque rapport avec celle qui en a été faite dans un ouvrage très estimable, plein de connaissances, de vues et d’esprit, qui a paru depuis peu, et qui est intitulé : De la félicité publique.
Préoccupation de la forme absolument mesquine et déplacée ici, car le style n’a rien à faire avec les vérités d’un certain ordre : la découverte de l’attraction universelle, par exemple, ou celle du monde microbien, et le souci de bien dire, sont des choses sans rapport l’une avec l’autre et incommensurables ; la gloire de Newton ou de M. […] Mais l’abattement où le spectacle de l’univers nous jette a pour cause des rapports de grandeur, de distance, de durée, qui n’ont rien d’absolu et ne sont en bonne logique, en bonne psychologie, que ce que notre esprit les fait être. […] Essayez d’intervertir les rôles, prêtez un instant à Rutebeuf les vers de Colin Muset, à Clément Marot ceux d’Agrippa d’Aubigné : c’est un contresens choquant dans l’harmonie des choses, une violation insupportable et cruelle de la loi rythmique mystérieuse qui règle le rapport du nom et de l’œuvre. […] Il y a de même en littérature des héros, des auteurs, des textes, idéalisés par l’imagination de plusieurs générations de lecteurs au point de n’avoir plus qu’un rapport très vague et très lointain avec la réalité. […] Son rapport aux hommes de talent se pourrait exprimer par ces paroles de l’Évangéliste (Jean VII, 6) : Mon temps, à moi, n’est pas encore venu ; pour vous, le moment est toujours opportun.
Cette troisième partie n’est pas composée d’autre chose que d’une étude sur la Poésie qui fut faite pour le ministère de l’instruction publique et jointe à la collection des rapports sur l’Exposition universelle de 1867. Cette étude part de 1830 et va jusqu’à 1868, quoique, pour les nécessités du moment, les rapports officiels imprimés par les soins du ministre aient porté sur leurs titres qu’elle partait de 1848 seulement. […] Les rapins aimaient les lettres, et leur éducation spéciale les mettant en rapport familier avec la nature, les rendait plus propres à sentir les images et les couleurs de la poésie nouvelle. […] Mais il était moins lyrique que le reste de la bande, véritablement enragée de poésie, et qui, satisfaite sous le rapport du style, se souciait assez peu du sujet. […] Dans ses rapports avec l’école classique, Soumet avait conservé non pas l’horreur du mot propre absolument, mais une pente naturelle à la périphrase.
Renan dans ses rapports avec la religion, quoiqu’il ait rompu tout pacte avec la foi dans laquelle il a grandi, et qui demeure celle d’une grande partie de ses concitoyens. […] A la superstition, violente ou grossière, il essaye de substituer une vue de plus en plus idéale du surnaturel et de ses rapports avec ce monde. […] Il est, en effet, des rapports de mots d’une si parfaite justesse qu’il serait impossible de les améliorer. De tels rapports, si l’artiste en trouve quelques-uns, lui procurent une plénitude de bonheur intellectuel comparable au bonheur que l’évidence procure aux mathématiciens. […] Me tombera-t-il du ciel une idée en rapport avec mon tempérament ?
Le jugement littéraire est un rapport complexe de trois termes inégaux. […] Eussions-nous « l’œil à facettes d’une mouche » ou « le cerveau rude et simple de l’orang-outang », les choses pourraient changer pour nous d’aspect ou de signification, mais non pas les rapports qui continueraient pour nous de les unir entre elles, ni le système quelconque, mais toujours lié, que ces rapports formeraient ensemble. Et, de là, puisque les lois ne sont pas autre chose que l’expression de ces rapports, il en résulte enfin que, de nier la possibilité de la critique objective, c’est nier la possibilité d’une science quelconque. […] Et comment le pourrions-nous, s’il n’y avait certainement aussi quelque convenance, ou quelque correspondance, entre la nature et l’homme, des harmonies cachées, comme on disait jadis, un rapport secret du sensible et de l’intelligible ? […] Entre la Comédie humaine de l’un et le Port-Royal ou les Lundis de l’autre, à peine semblerait-il d’abord qu’il y eût quelque ressemblance, ou seulement des rapports lointains.