Par une vision particulière pareille en son effet, à ces fusils photographiques, qui décomposent le vol d’une chauve-souris et le saut d’un gymnaste, M. de Goncourt arrête le portrait de la sœur de la Faustin, au sortir d’une, crise hystérique, dans sa promenade nerveuse par une salle de fin de dîner décrit Chérie montant un escalier et, « balançant sous vos yeux l’ondulante et molle ascension de son souple, torse ». […] Il sait goûter la malice d’une vieille pantomime italienne et en inventer de poétiques pour ses clowns, rendre la douceur de gestes et de caractère d’un soldat, ancien berger, la grâce native d’une actrice naturellement fine, s’arrêter aux idylliques visions enfantines qui fleurissent la folie d’une vieille idiote. […] Que l’on relise surtout dans La Faustin, après les vues rembranesques des répétitions diurnes à la Comédie-Française, et la sinistré fin de dîner des auteurs dramatiques, les scènes ou apparaît l’honorable Selwyn, puis cet acte cruel du dénouement égal en puissance terrifiante à la Ligeia de Poe La Faustin imitant devant une glace, par une nuit d’automne, le rictus de son amant moribond. […] Enfin le possesseur de cette curieuse intelligence, il faut le figurer jeté dès sa jeunesse, avec son frère et son semblable, dans les remous de la vie parisienne, promenant l’aigu de son observation, la délicate nervosité de son humeur, dans le monde des petits journaux, des cafés littéraires, des ateliers, dans les grands salons de l’empire, habitant aujourd’hui une maison constellée de kakémonos et rosée de sanguines, le cerveau nourri par une immense et diverse lecture : à la fois érudit, artiste et voyageur, au fait de l’esprit des boulevards, de celui de Heine et de celui de Rivarol, instruit des très hautes spéculations de la science, l’on aura ainsi la vision peut-être exacte, en ses parties et son tout, de cet artiste divers, fuyant exquis, spirituel, poignant, solide l’auteur des livres les plus excitants et les plus suggestifs de cette fin de siècle.
A la fin de leur édition de 1782, Laclos y annonçait une suite. […] Je me rappelle la fin d’une journée d’été, d’il y a vingt ans. […] Ses doigts longs et fins tortillaient sa moustache blanche. […] Leurs colorations vives et riches se nuancent de touches fines et sobres. […] J’étais allé le voir, un jeudi, vers la fin de la journée.
— On demandait un jour à un homme considérable qui avait beaucoup connu Louis XVIII, si, vers la fin, lorsqu’il accepta et subit les ultra-royalistes et le parti du comte d’Artois, il avait bien toute sa tête ; cet homme considérable, et que nous pourrions nommer (Royer-Collard), répondit : « Il avait un peu baissé ; vers la fin il n’y avait plus en lui que ce qu’il était tout d’abord, le bel esprit, le petit esprit du XVIIIe siècle ; tout ce que l’expérience lui avait donné d’acquis dans l’intervalle s’en était allé. » — Ainsi cela arrive souvent en vieillissant ; on perd ce qui n’était qu’acquisition et emprunt ; on retombe au point de départ. — Eh bien, Louis XVIII, dans cette Correspondance avec M. de Saint-Priest, en est encore à ce point de départ, avant l’expérience acquise.
Grand capitaine quand il le faut, endurci aux fatigues, rapide, agile, inépuisable en combinaisons, il ne se laisse ni entraîner par le vertige des conquêtes ni arrêter par des scrupules d’homme civil et des remords d’humanité sur les champs de bataille : humain et clément le lendemain, charmant à ses amis, conciliant à ses ennemis, attentif à tous, fécond jusqu’à la fin en projets immenses, mais utiles à l’empire, qu’il était à la veille d’exécuter sans nul doute et d’accomplir jusque sous les glaces de l’âge. […] Si vous voulez réussir auprès d’eux, n’ayez ni un tour fin ni une nuance délicate, ils ne l’entendraient pas.
— Et comment ne serait-ce pas, dit une autre qui exhalait une délicieuse odeur de vanille (la première avait, je crois, cette odeur fine qui rappelle plutôt celle de la fleur du thé), comment n’en serait-il pas ainsi ? […] — Mais, mes sœurs, se hasarda à dire une autre qui n’était pourtant pas sans parfum, ne serait-ce point parce que nous sommes ici oisives et en serre, que nous nous avisons de tant raisonner sur la fine essence ?
Il sourit d’un air fin, Croyant avoir surpris quelque profond dessein. […] FIN 252.
tandis que don Juan, au contraire, désabusé de ses amours sans fin, renvoie à Faust ou à Salomon, et s’écrie : Étudiez, apprenez ! […] Il faut se reporter, pour la suite et la fin de l’article à partir de ce passage, au tome II, page 516, des Portraits contemporains, édition de 1869.
Il nous semble qu’on a vanté trop exclusivement son Petit Carême : l’auteur y montre, sans doute, une grande connaissance du cœur humain, des vues fines sur les vices des cours, des moralités écrites avec une élégance qui ne bannit pas la simplicité ; mais il y a certainement une éloquence plus pleine, un style plus hardi, des mouvements plus pathétiques et des pensées plus profondes dans quelques-uns de ses autres sermons, tels que ceux sur la mort, sur l’impénitence finale, sur le petit nombre des élus, sur la mort du pécheur, sur la nécessité d’un avenir, sur la passion de Jésus-Christ. […] Voyez la note F à la fin du volume.
Chapus est un de ces rares esprits distingués par tant de tournure et une aristocratie si naturelle qu’ils doivent longtemps manquer le succès dans une société positive comme la nôtre, enragée d’égalité et d’envie, et chez qui, en fait d’appréciation des choses de goût, tout est devenu gros de ce qui était fin autrefois. […] Avec tout ce que nous savions de l’auteur, nous pouvions craindre que ces livres, d’une spécialité si restreinte et d’une technologie presque savante, pensés par un talent très fin, très particulier, très genuine, — comme ils disent si bien en Angleterre, — lequel ajoutait son originalité native à tous les schibboleth d’une société très élevée qui a aussi son genre de langage, ne franchît pas les limites de cette société et y concentrât son succès.
La littérature, pour Caërdal, c’est la fin par excellence. […] Elle a de fines précautions, pareilles à des coquetteries. […] Supprimer la fin du poème, c’est bien tentant. […] Elle a, autour d’elle, le clair de lune parmi des nuages fins. […] Il est parvenu à ses fins.
Dans cette rare et fine lignée des Sévigné ou des Motteville, Mme de Rémusat tiendrait bien sa place ; elle l’aura surtout du jour où les Mémoires qu’elle a laissés sur l’Empire pourront être publiés. […] La raison austère et détrompée pouvait quelquefois sourire de cette éternelle jeunesse de son cœur ; mais ce sourire était sans malignité, et sur la fin de sa vie Mme d’Houdetot trouva encore dans le monde cette indulgence affectueuse que l’enfance aimable paraît avoir seule le droit de réclamer. […] Elle fut atteinte de très-bonne heure dans sa santé, ce qui ne lui permit guère de faire activement son service, pourtant simplifié vers la fin dans cette retraite de la Malmaison. […] La fatigue et le détachement des esprits étaient grands sur la fin de l’Empire. […] Cette lecture fait passer sous les yeux un long roman par lettres, développé, sensé, régulier, d’un intérêt lent et croissant, avec des caractères étudiés et suivis, avec des situations prolongées et compliquées, parfaitement définies et menées à fin.
et comme il est attentif à mettre jusqu’à la fin ses motifs d’excuse, ses raisons trop légitimes en pleine évidence, à avoir pour lui l’opinion et le cri public de ses anciens et de ses pairs ! […] Les savants critiques qui ont essayé de frayer un sentier et de tracer une voie dans la presse des détestables rimeurs et rhétoriqueurs qui encombrent la fin du XVe siècle ont bien du mérite, et il ne faut pas moins que leur autorité pour que je me sente la force de les y suivre. Pour moi, je l’avoue, je me sauve de ce mauvais pas (fin du XVe siècle) dès que je le puis, et à travers ronces et broussailles, j’arrive tant bien que mal à Marot ; trop heureux d’atteindre enfin un lieu de repos et de plaisance où je respire. […] Il y coule une verve ardente, généreuse, une verve sans fin. […] Voilà donc la récolte faite ; les greniers sont pleins, les vergers sont dépouillés ; glaneurs et moissonneurs sont assis à regarder, comme sur la fin d’une journée de labeur.
A tout le moins ce sont des compagnons de route, qui, partis du même endroit que nous-mêmes, se sont arrêtés avant la fin du chemin, et nous ont laissés prendre l’avance ; on peut les observer sans déchoir. — Et l’on est tenté de les observer. […] Cà et là pourtant des fleurs blanches sortent de l’écorce, avec un fin parfum d’aubépine. […] Il nous semble qu’ils ont dû se réjouir, lorsque l’aube a touché de son rayon charmant leur tête si fine. […] Les bois deviennent alors silencieux et mornes, une pluie fine et froide ruisselle sur les feuillages qui vont se flétrir ; enveloppés dans l’air brumeux, comme dans un linceul, ils semblent pleurer ceux qui sont morts. […] Otons-lui les pieds. » Or trouvez-moi Chose par les humains à sa fin mieux conduite Quel autre art de penser Aristote et sa suite Enseignent-ils, par votre foi ?
Après la fin des guerres civiles ils étaient descendus à Bergame, où leur famille subsiste encore aujourd’hui. […] « Je fais les derniers efforts, ajoute-t-il, pour arracher ma pauvre fille des mains de ses ennemis, pour qu’il ne lui arrive pas ce qui est arrivé à sa malheureuse mère, laquelle (je le tiens pour avéré) a été empoisonnée par ses frères pour se libérer de sa dot. » « Je sais », dit-il dans une lettre à sa sœur Afra, la nonne de Bergame, « que plus j’adorai cette jeune femme, moins je devrais m’affliger de sa perte, puisque la mort est la fin de toutes les adversités dans l’océan desquelles elle était incessamment plongée à cause de moi. […] Il le dédia, à la fin du douzième chant, au cardinal Louis d’Este, son protecteur à Rome, et à son père Bernardo Tasso, dans des strophes attendries par la piété filiale. […] Cependant, ajoute Manso, il ne parlait pas en public, devant les princes ou devant les académies avec autant de force, d’assurance et de grâce dans l’accent, qu’il y avait de perfection dans le style et dans les pensées, peut-être parce que son esprit, trop recueilli dans ses pensées, portait toutes ses forces au cerveau, et n’en laissait pas assez pour animer le reste de son corps ; néanmoins, dans toutes ses actions, quelque chose qu’il eût à dire ou à faire, il découvrait à l’observateur le moins attentif une grâce virile et une mâle beauté, principalement dans sa contenance, qui resplendissait d’une si naturelle majesté qu’elle imposait, même à ceux qui ne savaient pas son nom et son génie, l’admiration, l’étonnement et le respect. » Manso dit que Torquato avait la vue courte et faible par la continuelle lecture à laquelle il se livrait sans repos, et même par celle de sa propre écriture prodigieusement fine et souvent illisible. […] Il aimait le linge blanc et fin, et il en faisait faire d’amples provisions ; mais il le portait sans lacet et sans broderie.
L’avènement des Valois (1328) marque véritablement la fin du moyen âge. […] Mais, le service du roi, de la France, n’étant plus la fin de la bravoure, la prouesse n’ayant d’autre objet qu’elle-même, d’abord toutes les folies de Crécy, de Poitiers, de Nicopolis, d’Azincourt en ont résulté, et la chevalerie s’est révélée, non plus seulement inutile, mais funeste. […] Cependant à la fin du xive siècle les maux de l’Église et du royaume ranimèrent l’éloquence religieuse : plus d’une fois les émotions et les haines amassées dans les cœurs firent craquer les mailles serrées du raisonnement scolastique. […] Son plus célèbre ouvrage, l’Apparition de Jean de Meung, œuvre d’un admirateur du Roman de la Rose, le met à côté des Gerson, des Oresme, des Jean de Montreuil, de tous ces premiers patriotes qui élevèrent la voix pour le peuple à la fin du xive siècle. […] Vers la fin de 1388 ?
Telle est la fin de cette petite nouvelle que M. […] Enlever ainsi à Alexandre II le fruit de ses victoires, c’était préparer sa fin terrible en lui retirant son prestige vis-à-vis du peuple. […] Lenotre nous renseigne sur la fin de quelques-uns d’entre eux. […] À la fin il s’est tu. […] Flammarion reproduit les récit des terreurs causées par la crainte de la fin du monde à toutes les époques.
« Le loyer est grand, à la vérité, plein de contentement et de satisfaction à soi-même ; mais les hommes sont hommes, et leur ennuie à la fin de bien faire quand ils n’en reçoivent autre récompense que le bien faire. » Tout le traité de Montchrétien fourmille de fines observations psychologiques. […] Alberoni a fait rire les fins seigneurs habitués à la pointe aiguë des beaux esprits de Paris. […] Chacun a ses fins particulières, difficiles à accorder ensemble. » Et comme on entend qu’il prend son parti d’ignorer ! […] Ce qui me déconcerte, c’est la fin du livre, et non le début. […] Le grand monde a ses ridicules ; mais ces ridicules sont fins plutôt que forts et risquent d’être déformés par l’exagération comique.
Le Saint-Simonisme bientôt alla plus loin dans la théorie des hommes providentiels qui ont toujours raison, en qui l’origine et la fin justifient les moyens, et qui marchent sur la terre et sur les eaux en vertu du droit divin des révélateurs. […] Cette disposition a pénétré dans les jugements de l’histoire, elle prévaut dans l’art ; mais je ne saurais y voir qu’un retentissement de l’époque impériale, une imitation involontaire, développée sur la fin des loisirs de la Restauration et se poussant parmi beaucoup de pressentiments plus vrais de l’art de l’avenir. […] Je concevrais qu’un art délicat, sans le dire, eût altéré, omis, et quelque peu arrangé cette fin des choses. […] Lerminier a l’art d’exceller en ces sortes de statues qu’il dresse ; l’orateur, on le sent par lui, s’adresse volontiers aux masses comme le statuaire ; la solennité, l’ampleur, le sacrifice des détails, l’exagération poussée au colossal, leur vont à tous deux et sont conformes à leurs fins. […] » Nous lui concéderons son éloquent enthousiasme pour Frédéric, bien que nous doutions un peu qu’à la fin des âges ce nom doive se trouver dans le plus pur froment des mérites de l’humanité.
D’après les aveux officiels, le déficit annuel était de soixante-dix millions en 1770, de quatre-vingts en 1783565 : quand on a tenté de le réduire, ç’a été par des banqueroutes, l’une de deux milliards à la fin de Louis XIV, l’autre presque égale au temps de Law, une autre du tiers et de moitié sur toutes les rentes au temps de Terray, sans compter les suppressions de détail, les réductions, les retards indéfinis de payement, et tous les procédés violents ou frauduleux qu’un débiteur puissant emploie impunément contre un créancier faible. « On compte cinquante-six violations de la foi publique depuis Henri IV jusqu’au ministère de M. de Loménie inclusivement566 » et l’on aperçoit à l’horizon une dernière banqueroute plus effroyable que toutes les autres. […] Le Tiers, à l’exemple de Rousseau, sait aux nobles mauvais gré de tout ce qu’ils font, bien mieux, de tout ce qu’ils sont, de leur luxe, de leur élégance, de leur badinage, de leurs façons fines et brillantes. […] Le sang bouillonne à la seule idée qu’il fut possible de consacrer légalement à la fin du dix-huitième siècle les abominables fruits de l’abominable féodalité… La caste des nobles est véritablement un peuple à part, mais un faux peuple qui, ne pouvant, faute d’organes utiles, exister par lui-même, s’attache à une nation réelle, comme ces tumeurs végétales qui ne peuvent vivre que de la sève des plantes qu’elles fatiguent et dessèchent. » — Ils sucent tout, il n’y a rien que pour eux. « Toutes les branches du pouvoir exécutif sont tombées dans la caste qui fournit (déjà) l’église, la robe et l’épée. […] » — Mettons fin « à ce crime social, à ce long parricide qu’une classe s’honore de commettre journellement contre les autres… Ne demandez plus quelle place enfin les privilégiés doivent occuper dans l’ordre social ; c’est demander quelle place on veut assigner dans le corps d’un malade à l’humeur maligne qui le mine et le tourmente, … à la maladie affreuse qui dévore sa chair vive ». — La conséquence sort d’elle-même : extirpons l’ulcère, ou tout au moins balayons la vermine. […] Impossible de rien démêler dans ses explications, « sinon une perfection théorique de gouvernement, douteuse à son point de départ, risquée dans ses développements et chimérique quant à ses fins ».
Une seconde Brangaene, Madame Sthamer-Andriessen, de l’Opéra de Leipzig ; Mesdames Sthamer-Andriessen et Staudigl chantent encore (dans la coulisse) les quelques mesures de l’alto solo, à la fin du premier acte de Parsifal. […] L’œuvre de Bayreuth (fin) VI LES RÉPÉTITIONS PRÉLIMINAIRES EN 1875 1° Communication aux chanteurs : 15 janvier 1875 Comme vous le savez par les relations qui se sont nouées entre nous, je désire votre concours pour l’exécution de mon projet de trois représentations exceptionnelles de ma Pièce de Fête en quatre parties, l’Anneau du Nibelung. — Je crois que la réalisation sera due d’un côté à la sympathie extraordinaire des amis et protecteurs de mon art, d’autre part à la ferme et cordiale volonté des excellents artistes eux-mêmes dont j’ai sollicité le concours ; car la participation de mes Patrons ne devait et ne pouvait se faire que pour une entreprise dans laquelle toute idée d’une spéculation lucrative était exclue. […] Bulthaupt) ; but et fin (M. […] Maintenant48, c’est une résignation à la nécessaire fin ; l’âme sachante de la nécessaire fin, erre désintéressement par les mondes, pour savoir, non pour agir ; et dans les cavernes où tâchent les désirs, dans les bois vastes où s’extasient les désirs, dans les champs admirables où pousse le haut désir, errante et contemplative, elle erre sous la mélancolie tranquille de l’Erdaaw enténébrée ; et, quand par le désir resurgi (par le désespoir, subitement conscient, de n’être plus) retraînée à l’action, l’âme est par l’action trahie, elle se retire, l’âme, dans le sombre de son condamnement… Walhall, burg splendide, burg maudit, adieu, voici, le crépuscule ! […] dormez votre fin, Wotan, éternellement repose : repose, Dieu !
Son exemple est un des plus curieux et des plus nets en ce genre de maladie morale, son existence est une de celles qui caractérisent le mieux l’homme de lettres de la fin du xviiie siècle. […] Il semble qu’il devait être la fin de toutes les contradictions que j’ai éprouvées, et que toutes les circonstances se sont réunies pour dissiper ce fonds de mélancolie qui se reproduisait trop souvent. […] Le travail actif au contraire, et qui se traduit en œuvres, nous distrait de cette comparaison perpétuelle qu’on est tenté de faire de soi à de moins dignes, plus favorisés souvent, et il remplit mieux les fins de la vie, qui sont d’être ou de se croire utile, et de ne pas se retrancher dans une abnégation pénible à soutenir et malaisément sincère. […] « Quiconque n’est pas misanthrope à quarante ans, pensait-il, n’a jamais aimé les hommes. » Cela n’est vrai que du célibataire ; car la nature se venge d’ordinaire sur lui, s’il n’y prend garde, par des âcretés et des sécheresses, de n’avoir pas été satisfaite et obéie dans ses fins légitimes. […] Sa fin de carrière est un exemple terrible du germe de fanatisme qui peut se loger et se développer jusqu’au sein des natures les plus distinguées, les plus cultivées, et même les plus blasées en apparence.
À la fin du dîner, Daudet reproche à sa femme gentiment et d’une manière philosophique, de ne pas connaître la pitié pour les malheureux. […] Il se jette sur mes mains pour les mordre, quand je fais mine de lui ôter ce fouet, qu’il me fourre à la fin dans le derrière, en manière de me demander une cigarette. […] Le fin gourmand, qu’est ce Lambert ! […] Maintenant, il adoptera ma méthode, il fera le dernier chapitre avant la fin, au moment de l’empoignement. […] Au sortir de là, des séances chez Bing ou Sichel, puis des dîners chez Noël, où un verre de fine Champagne devant moi, je tire de la poche de ma jaquette qui est sur le cœur, un petit objet précieux que je regarde dans le creux de ma main, avec l’amour d’un objet volé.
Un ouvrage semblable à celui-là pour le plan, le systême & l’audace est l’Histoire du Peuple de Dieu, depuis la naissance du Messie, jusqu’à la fin de la Synagogue par le même, in-12. , huit vol. 1754. […] & le dernier sur la fin de 1719. […] Fleuri, Godeau, Evêque de Vence, avoit écrit l’Histoire de l’Eglise depuis le commencement du monde jusqu’à la fin du neuviéme siècle, in-fol. […] Bossuet, que l’on trouve à la fin du second volume des œuvres posthumes de cet illustre soutien de la saine Doctrine. […] Vies des Saints pour tous les jours de l’année avec une priére & des pratiques à la fin de chaque vie ; & des instructions sur les Dimanches & Fêtes mobiles, par M.
Renan dit languissamment : « il n’y en a pas un seul de vraisemblable », la vertu n’est plus que « cette déception suprême qui nous pousse à nous sacrifier à une fin hors de nos intérêts les plus clairs », et comme il faut essayer pourtant d’expliquer une chose si monstrueusement incompréhensible, M. […] Ernest Renan, l’adversaire du surnaturalisme en histoire, est resté jusque dans le volume des Origines du Christianisme qu’il a publié, sous le titre de : Marc-Aurèle ou la fin du monde antique, fidèle à l’idée qui a fait sa fortune. […] D’ailleurs, il est si fin, sous sa tendresse, ce moelleux M. […] L’Antechrist ou la fin du monde antique [Le Constitutionnel, 30 juin 1873 (?)] […] Comme les gens qui n’ont qu’une idée, il l’applique à tout, sans y rien changer, et il ira comme cela jusqu’à la fin du monde, ou jusqu’à sa fin de Renan.
Sans doute, le va-et-vient des acteurs, leurs gestes et leurs attitudes, ont leur raison d’être dans la pièce qu’ils jouent ; et si nous connaissons le texte, nous pouvons prévoir à peu près le geste ; mais la réciproque n’est pas vraie, et la connaissance des gestes ne nous renseigne que fort peu sur la pièce, parce qu’il y a beaucoup plus dans une fine comédie que les mouvements par lesquels on la scande. […] À vrai dire, quand j’articule le mot « causerie », j’ai présents à l’esprit non seulement le commencement, le milieu et la fin du mot, mais encore les mots qui ont précédé, mais encore tout ce que j’ai déjà prononcé de la phrase ; sinon, j’aurais perdu le fil de mon discours. […] Si le travail du cerveau correspondait à la totalité de la conscience, s’il y avait équivalence entre le cérébral et le mental, la conscience pourrait suivre les destinées du cerveau et la mort être la fin de tout : du moins l’expérience ne dirait-elle pas le contraire, et le philosophe qui affirme la survivance serait-il réduit à appuyer sa thèse sur quelque construction métaphysique — chose généralement fragile. […] La seconde ne vise d’abord qu’à la probabilité ; mais comme elle opère sur un terrain où la probabilité peut croître sans fin, elle nous amène peu à peu à un état qui équivaut pratiquement à la certitude. […] Nous la donnons à la fin du volume.
Écrits par elle-même (suite et fin.) […] Elle eut, comme lui, orgueil et bon sens ; mais son orgueil était plus fin et plus éclairé. […] Quoi qu’on puisse dire, son bonheur et son honneur, son étoile et son signe comme souveraine, est d’avoir été constamment heureuse ; et même sur la fin, quand la Révolution française vint irriter, puis consterner les rois sur leurs trônes, de n’avoir point essuyé d’échec.
C’était sur la fin de l’été et de sa vie, en 1869, après la publication, dans le Temps, de sa grande étude sur Jomini. […] Inculpé odieusement et bassement calomnié hier encore pour avoir eu l’effroyable audace de se laisser porter par une forte minorité démocratique, et de rester jusqu’à la fin en concurrence et en lutte avec un homme du plus grand talent en effet, et qui est subitement devenu l’idole des Parisiens, comme le fut autrefois M. […] On était à la fin de 1829.
Fontenelle Le cartésianisme, à la fin du siècle, en s’éloignant de la doctrine formelle de Descartes, manifestait de plus en plus la puissance de sa méthode. […] Il y avait pourtant déjà des vues bien fines, une solide indépendance de jugement sous la délicatesse épigrammatique des Dialogues des Morts (1683). […] Il devait dire : pour ce qui est vrai ; mais il était si peu artiste, qu’il ne concevait pas d’autre beauté que celle d’une pensée fine ou d’une démonstration élégamment conduite.
Les œuvres fines, les dialogues de Platon, par exemple, sont tout à fait étrangères à ces peuples. […] Talm. de Jérusalem, Berakoth, IX, sub fin. ; Sota, V, 7 ; Talm. de Babylone, Sota 22 b. […] Matth., XV, 2 et suiv. ; Marc, VII, 4, 8 ; Luc, V, sub fin., et VI, init. ; XI, 38 et suiv.
À la fin du mois de décembre, il célébra à Jérusalem la fête établie par Judas Macchabée en souvenir de la purification du temple après les sacrilèges d’Antiochus Épiphane 1004. […] Josèphe en parle avec la même admiration que de la Galilée, et l’appelle comme cette dernière province un « pays divin 1010. » Jésus, après avoir accompli cette espèce de pèlerinage aux lieux de sa première activité prophétique, revint à son séjour chéri de Béthanie, où se passa un fait singulier qui semble avoir eu sur la fin de sa vie des conséquences décisives 1011. […] Tout semble faire croire, en effet, que le miracle de Béthanie contribua sensiblement à avancer la fin de Jésus 1016.
. — Les pressentiments sont des aperçus trop fins pour pouvoir être analysés. — L’exil est un tombeau ; seulement c’est un tombeau où la poste arrive. — La vie, pour moi, est comme un bal dont la musique a cessé. » — Et c’est là tout ! […] Sainte-Beuve, ce critique si délicat et si fin, dit-elle, qu’un jour on finira par le trouver évaporé dans sa délicatesse et dans sa finesse : alors les plus fins seront attrapés !
Spirituel souvent, mais pas assez, très fin toujours, et toujours trop, car la finesse s’en va de fin en fin jusqu’à l’imperceptibilité, M.
Elle fut dévorée par l’ennui, avec tout ce qui, en elle et hors d’elle, dans son être et dans sa société, aurait dû rendre cet ennui impossible, et malgré tous les efforts que cet esprit ravissant, si fin et si souple, ne cessa de faire, toute sa vie, pour y échapper ! […] Une des reines du xviiie siècle, douée de tous les dons aimables par lesquels on était reine alors, une Titus femelle, les délices du genre humain, comme disait d’elle une de ses amies, une des plus éblouissantes soupeuses de cette époque où le souper était « une des quatre fins de l’homme et où l’on oubliait les trois autres », un des esprits les plus teintés de ce rouge audacieux que les femmes mettaient sur leurs joues pour qu’on vint l’essuyer, se plaint, à travers les rires de tout le monde et même des siens, d’un ennui que ne connaît personne, de cet inexorable ennui dont parle quelque part Bossuet, que certainement elle ne lisait pas ! […] … « Je me sens devenir bête », s’écrie-t-elle dans les lettres de la fin de sa vie.
Et cela fut quelquefois si fort qu’on put le croire un badaud en hommes, cet esprit si fin et si avisé en textes, ou bien, sous forme dissimulée, un moqueur. […] Le grand défaut, le seul défaut capital peut-être de l’ouvrage de M. l’abbé Gorini, qui l’empêchera d’être lu et goûté du public, nous l’avons signalé au commencement de ce chapitre, c’est de n’être pas un livre ayant son commencement, son milieu, sa fin, son organisme et son art. […] Cette critique, qui s’en prend aux textes et qui s’est faite aussi fine aussi déliée, aussi imperceptible à l’œil nu ou inattentif, que ce tas d’erreurs, qui, pour peu qu’on les voie, nous aveuglent bien souvent comme la poussière, cette critique aiguë, suraiguë, à mille coups d’aiguille qui percent et déchiquètent à force de percer, l’Histoire contemporaine n’en a soufflé mot.
Cette grâce, cette expression douce et légère qui embellit en paraissant se cacher, qui donne tant de mérite aux ouvrages et qu’on définit si peu ; ce charme qui est nécessaire à l’écrivain comme au statuaire et au peintre ; qu’Homère et Anacréon eurent parmi les poètes grecs, Apelle et Praxitèle parmi les artistes ; que Virgile eut chez les Romains, et Horace dans ses odes voluptueuses, et qu’on ne trouva presque point ailleurs ; que l’Arioste posséda peut-être plus que le Tasse ; que Michel-Ange ne connut jamais, et qui versa toutes ses faveurs sur Raphaël et le Corrège ; que, sous Louis XIV, La Fontaine presque seul eut dans ses vers (car Racine connut moins la grâce que la beauté) ; dont aucun de nos écrivains en prose ne se douta, excepté Fénelon, et à laquelle nos usages, nos mœurs, notre langue, notre climat même se refusent peut-être, parce qu’ils ne peuvent nous donner, ni cette sensibilité tendre et pure qui la fait naître, ni cet instrument facile et souple qui la peut rendre ; enfin cette grâce, ce don si rare et qu’on ne sent même qu’avec des organes si déliés et si fins, était le mérite dominant des écrits de Xénophon. […] Les grâces dans le même temps avaient, au rapport des anciens, embelli l’esprit, le caractère et l’âme de Socrate ; il allait quelquefois les étudier chez Aspasie : il en inspirait le goût aux artistes, il les enseignait à ses disciples, et probablement Xénophon et Platon les reçurent de lui ; mais Platon, né avec une imagination vaste, leur donna un caractère plus élevé, et associa pour ainsi dire à leur simplicité un air de grandeur ; Xénophon leur laissa cette douceur et cette élégante pureté de la nature qui enchante sans le savoir, qui fait que la grâce glisse légèrement sur les objets et les éclaire comme d’un demi-jour ; qui fait que peut-être on ne la sent pas, on ne la voit pas d’abord, mais qu’elle gagne peu à peu, s’empare de l’âme par degrés et y laisse à la fin le plus doux des sentiments : à peu près comme ces amitiés qui n’ont d’abord rien de tumultueux, ni de vif, mais qui, sans agitation et sans secousses, pénètrent l’âme, offrent plus l’image du bonheur que d’une passion, et dont le charme insensible augmente à mesure qu’on s’y habitue. […] Il eut le bonheur de casser bien vite une table de marbre : cet accident, qui lui fit une querelle, le rendit tout entier à la philosophie et aux lettres ; il avait ce tact du ridicule qui tient à un esprit délié et fin, et cette arme légère de la plaisanterie, qui consiste presque toujours à faire contraster les objets, ou en réveillant une grande idée à côté d’une petite chose, ou une petite idée à côté d’une grande.
De la constante attitude que Barbey avait eue et qu’il a gardée jusqu’à la fin devant son temps et devant la vie. […] Le professeur prussien s’éprend de la jeune Lorraine, en laquelle se résume tout le charme fin de son pays. […] Ce fut l’hypothèse émise en 1876 devant moi, lors de la première publication, par le très fin Émile Zola. […] Les narines sont découpées délicatement, et les lèvres fines appellent le baiser. […] L’enfant classe les lettres, de ses doigts fins qui révèlent déjà son aristocratie intellectuelle.
Vous penserez que je pourrais commencer par la fin et m’en tenir là. […] Lemaître aime par-dessus tout ce qui est fin, délicat, voire même subtil ; il ne hait point ce qui est spirituel, élégant, joli. […] Oui, l’on ne saurait l’en défendre, il a de l’esprit, beaucoup d’esprit, et du plus fin et du plus malicieux. […] — Je m’en doutais ; c’est égal, ce n’est pas la peine d’avoir l’esprit si fin pour se complaire à des paradoxes si gros. […] En revanche, il a des mots de la fin heureux et piquants.
En France, du moins, la théologie est belle ; les plus fines fleurs de l’esprit et du génie s’y sont épanouies sur les ronces de la scolastique ; si le sujet rebute, la parure attire. […] Nous serons forcés à la fin de nous rétracter ; rétractons-nous pendant que nous le pouvons encore, avant que nous y soyons forcés. […] Through the whole piece, you may observe such a similitude of manners in high and low life, that it is difficult to determine whether, in the fashionable vices, the fine gentlemen imitate the gentlemen of the road, or the gentlemen of the road the fine gentlemen. […] all you fine ladies who know your own beauty, affect an undress… If any of the ladies chose gin, I hope they will be so free to call for it. […] Just the excuse of the fine ladies !
Il sacrifia, sur la fin de sa vie, sa fortune à sa nièce. […] Je tombe dans des rêveries et des distractions sans fin. […] » Il a ce commencement et cette fin. […] Frédéric n’en a pas conscience, ou n’en prend conscience qu’à la fin, à la dernière ligne du roman. […] Un tel amour, avec son arrière-fond indéfini, n’a pas sa fin en lui-même.
Salin est gentil, fidèle en amour, en amitié, en politique, fin en esprit ; ses défauts sont d’être un peu vain innocemment sur ce point de l’amour, un peu menu sur tout le reste. […] Vers la fin elle s’engoua d’Azaïs qu’elle avait rencontré dans un voyage aux Pyrénées et quelle prenait pour un Platon. […] Du bon sens sterling, voilà ce qu’avait Johnson, et c’est à quoi toutes les malices et les fines ironies ne suppléent pas. […] C’est ainsi qu’il est allé grandissant jusqu’à la fin et plus beau que jamais dans ses derniers rôles, fussent-ils de pièces secondaires et de poètes médiocres : il les achevait et les accomplissait. […] — Nous sommes de pauvres esquifs qui ramons sur la mer sans fin.
Auparavant ses conclusions allaient à n’admettre nul goût et nui génie, ni presque ressources d’aucun genre, et il y avait des moments ou l’on se sentait avec lui à la fin des temps et comme au bout du monde : il se relève à partir d’une certaine heure, et s’aperçoit qu’un souffle nouveau passe dans l’air, et pour ainsi dire que la brise fraîchit ; il la signale des premiers et la salue. […] Ainsi, lui qui a écrit une si belle lettre sur ce champ de bataille où il est arrivé vers la fin, il n’a pas eu de près les honneurs de son attitude et du rôle où l’histoire aime de loin à le présenter. […] Louis XV, ajoutait-il, par paresse et par trop de flegme, ne travaillera pas beaucoup pour son État, mais ce qu’il fera sera bon, fin et profond. » Ce favorable augure, que justifiait peut-être le bon jugement du prince, avait été bien déjoué depuis par l’abandon et la défaillance de volonté, qui était son grand vice23. […] Ses jugements littéraires proprement dits ne sont pas toujours très fins. […] Il poussa jusqu’à la fin celui pour l’opéra, qui surpassa chez lui celui de la comédie.
Mme de Coigny lui donnait pour emblème une hermine avec ces mots : Douce, blanche et fine. […] Nous avions les mêmes cheveux plus ou moins blonds, les mêmes tailles fines et les mêmes petits pieds. […] Mme de Coigny est vieille, et d’une vieillesse qui ne paraît pas trop chagrine ; elle s’est rajeunie par ses filles, par son gendre ; elle a au cœur un enthousiasme ; elle ne croit pas qu’on soit à la fin du monde. […] Quant à moi, lors même que j’en aurais le pouvoir, j’aimerais mieux continuer de marcher vers la fin que de revenir en arrière. […] [NdA] Quelqu’un qui a bien connu Mme de Tracy, et qui ne faisait point grâce à ses singularités, m’écrit d’elle ce mot juste et fin : « C’était une personne naturellement affectée ; mais les sentiments qu’elle cultivait de façon à en faire des fleurs doubles avaient des racines franches et profondes.
On peut, dans le xvie siècle, distinguer quatre périodes ou moments poétiques : 1° l’entrée ou le commencement qui n’est que la fin et la queue du xvc siècle, sous Louis Xll, avant Marot ; 2° le règne et la floraison de Marot et de son école ; 3° le mouvement et le règne de Ronsard ; 4° la dernière période antérieure à Malherbe, celle où florissaient Desportes et Bertaut. […] Léon Feugère, aurait fait une découverte de quelque valeur et comblé une lacune, en signalant un poète inconnu de la fin du siècle, Pierre Poupo, dont les vers furent imprimés à peu près incognito en 159062. […] Je mets ce Pierre Poupo de la fin du xvie siècle à côté du Roger de Collerye du commencement, et je suis tenté de les renvoyer dos à dos. […] Non seulement les malheureux et les accablés qui ont rejeté d’eux-mêmes le fardeau de la vie, mais tant d’autres qui l’ont subi et porté jusqu’à la fin, les poètes délicats et tendres, les esprits souffrants et douloureux, les timides et les effarouchés qui ont traversé le chemin en tremblant, qui s’y sont blessés, ou ceux même qui, sans trop s’y blesser, sont trop heureux d’avoir effleuré et rasé rochers et précipices, d’avoir éludé le plus fort de l’épreuve, tous ceux-là ne voudraient plus jamais rentrer dans le circuit des chances inconnues et dans le tourbillonnement des êtres. […] Dans un sommeil sans fin, ô Puissance éternelle !