Telles sont les danseuses du Louvre copiées d’après le bas-relief antique qui est à Rome, et que tant de sculpteurs habiles ont prises pour étude.
D’après la théorie de la Relativité généralisée, en effet, on ne peut plus, dans un champ de gravitation, définir la synchronisation des horloges ni affirmer que la vitesse de la lumière soit constante.
Saint Augustin la plaçait dans la nuit d’avant la naissance ; les Tahitiens la situaient dans les ténèbres d’après la mort. […] Mais il ne faut pas faire raisonner d’après notre sensibilité des hommes d’une civilisation aussi ancienne. […] Cela est peu probable, d’après les épitaphes de ces tombes. […] Pour le type moyen, l’idée de beauté n’existe guère ; il jugera de l’œuvre d’après l’intensité ou la qualité de son émotion. […] Aujourd’hui l’aristocratie intellectuelle se peut juger d’après la même pierre de touche.
» Et Stevens témoigne du respect de Rousseau pour Millet, qui d’abord ne lui trouvait pas de talent : ce qui, d’après Stevens, décida Rousseau à venir habiter Barbizon, pour le conquérir, et il arrivait au bout de quelque temps que la communion d’esprit entre les deux peintres, amenait Millet à revenir sur ses premiers jugements. […] Samedi 11 juillet Carrière fait d’après moi, une deuxième étude peinte. […] Carrière me dit qu’il veut graver ce portrait à l’eau-forte, dans le genre des préparations, qu’a gravées mon frère, d’après La Tour. […] L’attente d’une presse terrible, d’après les conciliabules des journalistes et des comédiennes, dans les corridors. […] Il trouve avec sa mauvaise foi habituelle, que mon théâtre — notez que je n’ai eu connaissance de Charles Demailly, qu’à la lecture faite aux acteurs, et que la critique que j’en ferais, c’est qu’elle est trop faite d’après les principes de Sarcey — il trouve donc que mon théâtre est le néant, et que ce n’est ni du théâtre ancien, ni du théâtre moderne.
« Les Anciens ne se sont pas contentés de peindre simplement d’après nature, ils ont joint la passion à la vérité. » Fénelon, Lettre sur l’Éloquence. […] Apollonius, d’après ce qui précède, eût été fort capable, on le voit, d’imaginer quelque artifice du même genre ; mais Jason n’avait point de fils. […] Après le repas qu’Éétès a fait servir aux nouveaux venus avant toute chose, d’après les lois de l’hospitalité, il y a lieu pour Jason d’expliquer au roi le sujet de son voyage. […] En n’arrêtant pas à temps son plus aimable personnage, et en manquant (du moins d’après nos idées modernes) cette fin de son poëme, Apollonius a-t-il mérité de rester si peu avant dans la mémoire des hommes, d’être si peu lu ou si rarement cité ?
Je lis dans une lettre de ce temps : … J’ai été chercher dans la petite chambre au-dessus du laboratoire, où est toujours mon bureau, le portefeuille en soie, J’en veux faire la revue ce soir, après avoir répondu à tous les articles de ta dernière lettre, et t’avoir priée, d’après une suite d’idées qui se sont depuis une heure succédé dans ma tête, de m’envoyer les deux livres que je te demanderai tout à l’heure. […] Dès 1809, au sortir de la séance de l’Institut du lundi 27 février (j’ai sous les yeux sa note écrite et développée), il n’hésitait pas, d’après les expériences rapportées par MM. […] Nous pourrions citer, d’après les plus anciens papiers et projets d’ouvrages que nous avons sous les yeux, des preuves frappantes de cette large part faite à l’intelligence, qui corrigeait tout à fait le point de vue profond, mais restreint, de M. de Biran, et l’environnait d’une extrême étendue. […] Bredin, de Lyon, je trouve : « On peut rapporter tous les phénomènes psychologiques à trois systèmes : sensitif, cognitif, intellectuel. » Ce système cognitif et ce système intellectuel, qui semblent un double emploi, sont différents pour lui, en ce qu’il attribue seulement au système cognitif la distinction du moi et du non-moi, qui se tire de l’activité propre de l’être d’après M. de Biran : il réservait au système intellectuel, proprement dit, la perception de tous les autres rapports.
Car, si le seigneur les frappe en père de famille, il les protège « en père de famille, il accourt quand il y a un malheur à réparer, il les soigne dans leurs maladies », il leur fournit un asile dans leur vieillesse ; il pourvoit leurs veuves et se réjouit quand ils ont beaucoup d’enfants ; il est en communauté de sympathies avec eux ; ils ne sont ni misérables ni inquiets ; ils savent que, dans tous leurs besoins extrêmes ou imprévus, il sera leur refuge47 Dans les États prussiens, et d’après le code du grand Frédéric, une servitude plus dure encore est compensée par des obligations égales. […] C’est le bon villageois, doux, humble, reconnaissant, simple de cœur et droit d’esprit, facile à conduire, conçu d’après Rousseau et les idylles qui se jouent en ce moment même sur tous les théâtres de société86. […] Chateaubriand, Mémoires, I, 14, 15, 29, 76, 80, 125. — Lucas de Montigny, Mémoires de Mirabeau, I, 160. — Comptes rendus de la société du Berry : Bourges en 1753 et 1754, d’après un journal à la main (aux Archives nationales), écrit par un des parlementaires exilés, 273. […] Bocher : « D’après l’état dressé par ordre de la Convention, la fortune du duc d’Orléans se composait de soixante-quatorze millions de dettes et de cent quatorze d’actif. » Le 8 janvier 1792, il avait abandonné à ses créanciers trente-huit millions de ses biens pour se libérer.
. — Enfin, d’après les lois de la conservation de la force, aucun savant ne doute que le mouvement n’ait toujours existé et ne doive exister toujours. — Ainsi, de même qu’il y a des caractères communs dont la présence continue relie entre eux les divers moments de l’individu, de même il y a des caractères communs dont la présence multipliée et répétée relie entre eux les divers individus de la classe. […] Le simulacre interne, d’après lequel je viens de faire ma description, est vague, et mes sensations passées étaient précises. […] On montre un chien à un très jeune enfant, et on lui dit, dans le langage des nourrices, en imitant, tant bien que mal, l’aboiement de la bête : « C’est un oua-oua. » Ses yeux suivent le geste indicateur ; il voit le chien, entend le son, et, après quelques répétitions qui sont son apprentissage, les deux images, celle du chien et celle du son, se trouvent, d’après la loi d’association des images, associées à demeure dans son esprit. […] Je fabrique d’avance une longue série de moules distincts, échelonnés d’après leur ampleur croissante ; elle fabrique ou a fabriqué avec ses diverses argiles ce qu’il faut pour les remplir ; et le contenu s’ajuste au contenant, d’abord parce que les éléments mentaux de l’un sont calqués sur les éléments réels de l’autre, ensuite parce que la structure artificielle du contenant se trouve d’accord avec la structure naturelle du contenu.
Oui, les plus grands, les plus augustes, les plus puissants de notre race, — en plein siècle de lumières, pour me servir de ta suggestive expression, mon éternel ami, — seront fiers de réaliser, d’après mon désir, le rêve que je forme et que voici : L’heure viendra, d’abord, où les rois, les empereurs victorieux de l’Occident, les princes et les ducs militaires, oublieront, au fort de leurs victoires, les vieux chants de guerre de leurs pays, pour ne célébrer ces mêmes victoires immenses et terribles — (et ceci dans le cri fulgural de toutes les fanfares de leurs armées ! […] La vie de Mozart fut, au contraire, une lutte incessante pour une existence paisible et assurée, qui, toujours, devait lui être refusée… Son maître, à lui, était le grand public, qu’il avait, chaque jour, à charmer par quelque œuvre nouvelle : et ses compositions reçurent, de cette vie cruelle, leur caractère spécial d’improvisation rapide… … Si Beethoven avait disposé sa vie, d’après une conception théorique froide et réfléchie, il n’aurait pu la diriger plus sûrement, par rapport à la vie de ses deux grands prédécesseurs, qu’il fit, en vérité, d’après la seule impulsion de son naïf instinct naturel. […] Noufflard fait son livre d’après les écrits même de Richard Wagner, et, pour en compléter les renseignements, il s’est servi de l’admirable biographie allemande de M.
C’était cependant une très-jolie fille, dont j’appréciai plus tard, par comparaison, les lignes élégantes et pures ; mais d’après cette impression, j’ai toujours préféré la statue à la femme et le marbre à la chair. […] Au penchant de la colline, sur une pierre sépulcrale, au-dessous d’un buste en bronze coulé d’après le marbre de David, ce mot : BALZAC dit tout et fait rêver le promeneur solitaire. […] Sur ce point, son jugement si fin, si profond, « si sagace faisait défaut ; il admirait un peu au hasard et en quelque sorte d’après la notoriété publique. […] G. — Ce fut un dîner étrange, composé d’après des recettes économiques inventées par Balzac. […] Puis Marilhat fut pris de maladie du style, maladie que les jeunes paysagistes, revenus dans leurs ateliers, gagnent en regardant les gravures d’après Poussin.
Les hôtes qu’il y visite, en échange de ses croquis, lui font voir les leurs : Ce sont, remarque-t-il, des aquarelles faites d’après les sites uniformément aimables de ce paisible séjour. […] Ce n’est pas le moment de discuter quelques-uns des noms qu’il met en cause : il apprécie les talents célèbres et en vogue, moins encore en eux-mêmes, ce semble, que d’après leurs disciples et leurs influences ; il a de ces condamnations décisives, anticipées, qu’entre contemporains et artistes qui courent plus ou moins la même carrière, il faut laisser au temps seul le soin de tirer entièrement.
Villehardouin, par exemple, pour nous en tenir à lui, possédait à un haut degré le don de la parole et l’art d’insinuer les conseils que d’ordinaire la prudence lui dictait : c’est un témoignage qu’ont rendu de lui ses contemporains, et c’est ce qui ressort et s’entrevoit aussi d’après l’Histoire qu’il a laissée. […] Daunou se plaît à remarquer, d’après M.
On sait que ce fut d’après son examen et son rapport au Conseil privé que la seconde édition du livre De la sagesse de Charron, l’édition de Paris (1604), pût être mise en vente, moyennant quelques corrections qu’il y fit, et se débiter librement : « Ce ne sont des livres pour le commun du monde, disait-il à l’adresse de ceux qui en parlaient en critiques, mais il n’appartient qu’aux plus forts et relevés esprits d’en faire jugement ; ce sont vraiment livres d’État. » Pendant son séjour en Hollande, il avait tout fait pour se rendre utile à notre compatriote le célèbre et docte Scaliger (M. de L’Escalle, comme il l’appelait), qui vivait à Leyde et touchait à la fin de sa carrière. […] Le soin principal doit être lors de conserver le royaume, la paix et l’autorité royale plutôt avec prudence, en dissimulant, en achetant quelquefois l’obéissance, qu’on acquiert par ce moyen à meilleur prix que s’il y fallait employer la force et les armes, qui mettent tout en confusion… C’est ainsi que d’après son conseil, au commencement de la régence, la reine avait fait aux grands des cadeaux et présents « qui étourdirent la grosse faim de leur avarice et de leur ambition ; mais elle ne fut pas pour cela éteinte », a remarqué Richelieu ; il aurait fallu recommencer toujours.
L’abbé Victor Vaillant, ayant à passer sa thèse de docteur à la faculté des lettres de Paris en 1851, choisit pour son sujet une Étude sur les sermons de Bossuet d’après les manuscrits. […] Et quand il nous peint Jésus voulant se revêtir d’une chair semblable à la nôtre, et qu’il en expose les motifs d’après l’Écriture, avec quel relief et quelle saillie il le fait !
Ronsard, à son tour, dans une pièce adressée au cardinal de Châtillon, traduit et encadre cet éloge de la vie rurale d’après Claudien ; il suit son texte de plus près, et il y ajoute un joli vers : Il dort au bord de l’eau qui court parmi les prées. […] [NdA] D’après la copie très authentique des lettres de Chapelain que j’ai sous les yeux, je rapporte celle-ci à l’année 1640.
Si, comme on peut le croire, dans le paysage probablement décrit d’après nature par Saint-Amant, il y avait en effet un coin de ruine mal famé, où l’on montrait encore de loin avec effroi ce qu’il appelle le squelette d’un amant qui s’était pendu par désespoir, je ne vois pas pourquoi il ne l’aurait pas conservé : mais autre chose est ce trait trop important pour être omis dans un paysage de ce caractère, et qui n’en occuperait dans tous les cas qu’un côté funeste et maudit, autre chose est la limace et le crapaud qu’il s’amuse à nous montrer dans la strophe suivante sur les parois de la cave ou du souterrain effondré du château : Le plancher du lieu le plus haut Est tombé jusque dans la cave, Que la limace et le crapaud Souillent de venin et de bave… Ce qui paraît d’autant plus choquant que cette cave, ainsi présentée de si laide façon, devint chez lui tout aussitôt la grotte sacrée du Sommeilq : Là-dessous s’étend une voûte Si sombre en un certain endroit, Que, quand Phébus y descendroit, Je pense qu’il n’y verrait goutte ; Le Sommeil aux pesants sourcils, Enchanté d’un morne silence, Y dort, bien loin de tous soucis, Dans les bras de la Nonchalence, Lâchement couché sur le dos, Dessus des gerbes de pavots. Et le moment d’après, il se représente avec son luth allant porter, son harmonie au creux de cette grotte « fraîche », où l’Amour se pourrait « geler » et où Écho ne cesse de « brûler », combinant de la sorte tous les genres de pointe et de mauvais goûtr : il réussit très médiocrement, malgré ses accords soi-disant célestes, à nous rendre attrayante par sa fraîcheur une grotte où il dit qu’on gèle et où il vient de nous montrer des crapauds.
Ces lettres, en effet, ne sont le plus souvent que des billets, mais ce sont des billets parlants ; on n’a nulle part mieux le ton de la conversation qui se faisait l’instant d’avant ou l’instant d’après. « Retirez-vous, polisson ! […] Il est vrai que le moment d’après on riait de soi et des autres, et on ne s’en aimait que mieux.
Ma conclusion, c’est que les caractères, dans cette Histoire de Sibylle, ne sont pas vrais, consistants, humainement possibles ; ils n’ont pas été assez étudiés d’après nature et sur le vif. C’est un livre trop fait de tête et d’après quelque inspiration demi-poétique et rêvée, demi-actuelle et entrevue, pas assez fondue ni assez mûrie.
D’après Edmond de Goncourt. […] Il semble que oui d’après un désir de sa correspondance.
Composons une fable d’après cette méthode ; nous voulons démontrer une maxime de morale, et rien de plus. […] Il crée comme elle, et d’après elle, mais sans défaillance ni interruption ; il fait autrement parce qu’il fait mieux, et ses copies sont toujours des inventions.
En chaque genre, une sorte de canon idéal avait été établi, d’après les écrivains reconnus pour excellents, et d’après les principes qu’on recueillait d’Aristote et d’Horace.
Il est assez difficile aujourd’hui, d’après l’état incomplet des documents, de se faire une idée très précise du caractère de Mme de Mondonville ; mais tout ce qu’on sait prouve, encore une fois, que ce dut être une personne d’une haute distinction, d’un caractère ferme, élevé, née pour le commandement, et d’une grande habileté de domination. […] Il a très bien senti et mis en relief les principaux traits du caractère de Mme de Mondonville ; mais il n’a pas d’ailleurs visé à restituer, d’après les faits historiques connus, les autres circonstances qui seraient plus ou moins vraisemblables.
Un classique, d’après la définition ordinaire, c’est un auteur ancien, déjà consacré dans l’admiration, et qui fait autorité en son genre. […] C’est en ce genre ce qu’il y a de plus grand… Chaque année je lis une pièce de Molière, comme de temps en temps je contemple quelque gravure d’après les grands maîtres italiens.
C’est d’après cet ouvrage précieux à la littérature que j’ai entrepris de rendre une des plus singulières tragédies de Shakespeare. Plus tard, Ducis continua la même expérience d’après la traduction de Le Tourneur ; il donna Roméo et Juliette, Le Roi Léar, Macbeth, Jean-sans-Terre, Othello.
) — Mais, là même encore, on sent le thème traité et caressé à tête reposée par une plume habile et polie, plutôt qu’un tableau embrassé par l’imagination, ou vivement saisi d’après nature. […] » À cette maxime affreuse d’aimer ses amis comme si on devait les haïr un jour, Barthélemy aimait à substituer, d’après un ancien, cette autre maxime plus consolante et plus humaine : « Haïssez vos ennemis comme si vous deviez les aimer un jour. » Barthélemy marque la fin du xviiie siècle dans son plus honorable déclin.
D’abord une biographie composée par Gilberte, et qui conduit Jacqueline depuis sa première enfance jusqu’au moment où elle entre à Port-Royal ; ensuite, dans les Mémoires de Marguerite Périer, plusieurs paragraphes consacrés à sa tante, qui développent et achèvent la première biographie… Nous rétablissons ici le vrai texte d’après deux excellents manuscrits, l’un de la Bibliothèque royale de Paris, Supplément français, n° 1485 ; et l’autre de la bibliothèque de Troyes, n° 2203. » Là-dessus suit un volume de textes, terminé, dit la table, « par la description du manuscrit de l’Oratoire, du manuscrit 1485, du manuscrit 2281, du manuscrit 397, etc., par une lettre de Pascal à la reine de Suède, et par un fragment d’un écrit sur la conversion du pécheur, avec les variantes des manuscrits. » — L’Histoire du P. […] Vous sortez d’un commentaire docte et aride, ayant pour but d’établir, d’après Stobée, Diogène de Laërte et d’autres, le système probable de Xénophane, et, parmi des arguments de commentateur, vous tombez sur la phrase suivante : La partie du système de Xénophane qui porte l’empreinte de l’esprit ionien est et devait être sa partie cosmologique et physique.
Il me reste maintenant à examiner, d’après l’influence que les lois, les religions et les mœurs ont exercée de tout temps sur la littérature, quels changements les institutions nouvelles, en France, pourraient apporter dans le caractère des écrits.
La date de cette lettre est importante à fixer, parce que madame de Caylus, et d’après elle beaucoup d’autres ont confondu cette première séparation du roi et de madame de Montespan, avec une autre plus éclatante et plus durable qui eut lieu l’année suivante.
Ils retournerent à Paris faire leur rapport juridique, & le Monde savant convaincu que M. de Voltaire étoit mentis & Grœcœ Linguœ non compos, il fut délibéré, d’une voix unanime, de lui envoyer un Rudiment Grec, un Répétiteur du Collége Mazarin, & un Prêtre d’Eleusine pour le fesser, d’après son systême, en qualité de Pénitent ou d’Initié.
On diroit qu’il crée ce qu’il ne fait que répéter d’après eux, dans les Morceaux de leurs Ecrits qu’il a essayé de traduire.
Il lui demanda aussi pour quelle raison un homme aussi vieux que lui se trouvait seul dans cet affreux endroit car, d’après les apparences, il était le seul à y habiter.
D’après cette explication des caractères poétiques, les allégories poétiques qui y sont rattachées, ne doivent avoir qu’un sens relatif à l’histoire des premiers temps de la Grèce. — 9.
Souvenez-vous du sursaut bolcheviste qui secoua l’Italie d’après la guerre. […] Cette hypothèse d’une puissance consciente et bienfaisante, connaissant notre âme et lui réservant une récompense ou un châtiment d’après ses mérites ou ses démérites, il ne la discutait même pas. […] Vous ne rencontrez que des visages avisés et volontaires, tous copiés évidemment d’après nature. […] C’est à Balzac que je pense maintenant, au créateur du chirurgien Desplein, imaginé sans doute d’après le grand Dupuytren. […] L’édition qu’il vient d’en donner d’après notre manuscrit mérite les plus vifs éloges.
D’après la revue ancienne où j’ai trouvé cette histoire, on aurait prétendu qu’il n’y avait pas de place sur le bateau, et il est probable que les chefs de l’expédition ne se vantèrent pas tout d’abord de leur négligence, ou bien s’empressa-t-on, pour la couvrir, de commander, en granit du pays, l’insignifiant soubassement qui remplace le morceau original. C’est dommage, car d’après la gravure assez imparfaite que je connais, les originales figures délaissées auraient pu, exposées à la vue de tous, avoir une certaine influence sur la mauvaise sculpture romantique. […] Les remords le poignaient. » Néanmoins, je les soupçonne d’avoir instinctivement fabriqué, d’après l’adjectif poignant, un verbe inédit, poigner. […] L’encre Un correspondant de l’Intermédiaire demande la fondation d’une ligue nouvelle, la Ligue de la bonne Encre, une ligue terriblement réactionnaire qui voudrait faire revivre la coutume des encres faites à mesure d’après des formules surannées, mais efficaces. « L’encre, dit le promoteur de cette ligue, se faisait, il y a encore un demi-siècle, avec de la noix de galle, suivant une tradition de l’antiquité classique conservée et transmise par les monastères. » Hélas ! […] Encore au siècle dernier on ne voulait les connaître que d’après les maçons qui en étaient presque tous originaires.
mais de ce qu’un homme de bien en doit penser d’après ses écrits qui sont entre nos mains et d’après les mœurs qu’il professait. […] Sénèque parle d’après la chaleur de son âme et l’élévation de son caractère. […] Et d’après cette réplique, voilà nos raisonneurs enfoncés dans les ténèbres de la liberté de l’homme et de la prescience des dieux. […] D’après son ouvrage posthume, cet homme n’est-il pas jugé ? […] 13° « Qu’il a plu à l’auteur de peindre Suilius, Dion Cassius et Xiphilin comme les plus scélérats des hommes…374 » L’auteur a dit, d’après Tacite, que Suilius était un scélérat ; d’après Crevier, que Dion était le calomniateur éternel des grands hommes, et d’après La Mothe-le-Vayer, Juste Lipse, Bayle et Montaigne, que Xiphilin avait la tête mauvaise ; mais il n’a pas dit de tous les trois indistinctement que ce fussent des scélérats.
D’après lui, la première qualité du dramatiste est la logique. […] D’après l’attitude où ils nous sont présentés, et d’après les paroles qui s’épanchent d’eux, on jurerait d’une collection de crétins. […] Il travaille d’après les choses imprimées. […] Toutes se valent ; ou plutôt chacune ne vaut qu’autant que vaut l’œuvre conçue d’après elle. […] Ses prêtres sont construits à priori, d’après des types connus : le dominateur, le mystique.
Hugo consentirait-il à être jugé d’après le cinquième livre des Odes ? […] La fierté féodale du marquis de Nangis, sans violer directement l’histoire, n’est cependant pas dessinée d’après la réalité. […] Ne les jugeons pas d’après des lois qu’ils n’ont jamais étudiées. […] Valtone, dessinés d’après des types que chacun de nous peut retrouver dans ses souvenirs. […] Karl Henry nous offre le développement d’un caractère dessiné certainement d’après nature.
. — les jésuites, d’après une brochure du père ravignan. — procès de janin contre pyat.
D’après cette maniere austere de penser, que lui donnoit le sentiment de sa propre force, il avoit de la peine à regarder Quinault comme un grand Poëte, & en cela il étoit conséquent* ».
Il peignit l’homme d’après l’homme même.
Bartholin le fils qui composa à Rome son livre sur les flutes des anciens, met dans ce livre une planche gravée d’après un bas-relief antique qui represente une scene de comedie, qui se passe entre deux acteurs.
Je ne parle ici que des écrivains qu’on eut voulu flétrir du sobriquet de Décadents et que d’après Jean Moréas il faudrait appeler Symbolistes ; comme ces écrivains sont très divers de manière et de talent je ne perçois pas, pour ma part, la nécessité d’une autre raison sociale à leur fortuite congrégation, que celle de Poètes.
Le Brun tentait l’œuvre d’après Buffon ; Fontanes, dans sa première jeunesse, s’y essayait sérieusement, comme l’attestent deux fragments, dont l’un surtout (tome I de ses >OEuvres, p. 381) est d’une réelle beauté. […] Il ne voyait dans les pagodes souterraines, d’après le voyageur Sonnerat, que les habitacles des Septentrionaux qui arrivaient dans le midi et fuyaient, sous terre, les fureurs du soleil. […] En tête donc se verrait, pour la première fois, le portrait d’André d’après le précieux tableau que possède M. de Cailleux, et qu’il vient, dit-on, de faire graver, pour en assurer l’image unique aux amis du poëte.