Par-là, ils auroient rendu un véritable service aux Lettres & aux Auteurs ignorés, qui valent quelquefois mieux que bien des Auteurs connus.
M. l’Abbé Morellet a retravaillé tous les articles anciens, & en a ajouté un grand nombre d’autres qu’on ne doit qu’à lui, & qui n’en valent que mieux.
Le Socrate condamné en vaut la peine autant qu’aucun autre morceau du Salon.
Cet homme a de l’esprit ; et avec cela il ne fera jamais rien qui vaille.
Elles seroient bien-tôt estimées à leur juste valeur si le public étoit aussi capable de défendre son sentiment et de le faire valoir, qu’il sçait bien prendre son parti.
Au fond il est inutile de revendiquer en face de l’orthodoxie les droits de ce qu’on appelait autrefois la conscience errante ; car quand bien même on ne réclamerait pas en faveur de ces droits, la conscience errante saurait bien toute seule les faire valoir. […] Mais jusqu’où vaut et à quoi aboutit cette recommandation ? […] L’individualisme aristocratique réclame une originalité plus haute, une originalité qui vaille la peine d’être poursuivie, une originalité qui ne soit plus simplement négative, qui ne consiste plus simplement à supprimer la culture, comme le fait Stirner, mais à mettre sa marque personnelle sur cette culture, à la résumer, à la dépasser, à y ajouter, à apporter du nouveau au monde, à se privilégier dans la pensée. […] L’individualisme stirnérien vaut encore par son précepte d’absolue sincérité, d’absolue probité intellectuelle, par son absolue bravoure intellectuelle ; par la résolution de voir clair dans la pensée sociale et dans sa propre pensée ; par la volonté de couler à fond sans merci toutes ses idées et toutes ses croyances. […] Si l’intuition pouvait se communiquer, la communication en vaudrait la peine ; mais en définitive, nous ne pouvons sortir de notre peau ; il faut que nous restions enfermés chacun dans notre crâne, sans pouvoir nous venir en aide les uns aux autres. » (Monde comme volonté, t.
Il est vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’intrigue ; et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement comique. […] LES FÂCHEUX, Comédie en vers et en trois actes, représentée à Vaux devant le roi, au mois d’Août, et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 Novembre de la même année 1661. Nicolas Fouquet, dernier surintendant des finances, engagea Molière à composer cette comédie pour la fameuse fête qu’il donna au roi et à la reine mère, dans sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. […] Le succès de La Femme juge et partie, et de tant d’autres pièces médiocres, dépend uniquement d’une situation que le jeu d’un acteur fait valoir. […] S’ils avaient été bons, et si leur auteur avait valu quelque chose, la critique sanglante de Molière et celle de Despréaux ne lui eussent pas ôté sa réputation.
Que vous arrive-t-il donc, ma chère Frédérique, et qui me vaut ? […] Voilà un Tartuffe qui en vaut la peine ! […] Il vaut mieux que ce soit loi qui parles que des indifférents ou des ennemis. […] Cardinal vaut bien l’autre. […] Vivre, cela vaut-il la peine d’ouvrir les yeux ?
Cette petite enquête auprès des anciens élèves du maître nous a valu plusieurs lettres intéressantes dont l’une, signée de M. […] Cette attitude, on en conviendra, eût dû lui valoir l’animosité de ses confrères. […] Il se prend souvent à des considérations momentanées qui vaudront peu dans le classement définitif qu’opérera l’avenir. […] Ce fut à Vaux que Le Nôtre exerça pour la première fois son génie sur un théâtre digne de lui. […] Ce qu’il cherche surtout à Vaux c’est l’unité.
Son témoignage est toujours irrécusable, son affirmation vaut le serment le plus solennel. […] dirai-je, car cela nous a valu un morceau littéraire dans sa meilleure manière. […] Mieux valait se taire. […] ma plaisanterie m’a valu un ennemi, car mon interlocuteur était un candidat futur. […] C’est là, en effet, une suppression qui vaut la peine qu’on en tienne compte.
N’ayant aujourd’hui rien de mieux à donner, prenez ce don pour ce qu’il vaut. […] Mieux vaut chercher ailleurs le reflet de cette image de la passion, toujours la même, que je porte invariablement en moi. Mieux vaut changer d’amant que de changer d’amour… C’est au moins un vers de Corneille. […] Il n’opère qu’avec des corps simples qui valent tout ensemble par leur volume et par leur compression. […] Oui, en faveur de son acte Blaise n’a presque rien à faire valoir, et au retour que peut-il montrer ?
Un bel et noble prince, conquérant par sa force, ou par l’aide de quelque Dieu, la blonde princesse enchantée : cette histoire valait, pour vivre en ces premiers esprits, ce que valent aujourd’hui pour nous les œuvres des réalismes les plus scrupuleux. […] C’est du moins par ces qualités intimes, nullement par leur portée symbolique, que valent à m’émerveiller tous les poèmes de M. […] Ce sont ceux-là qui ont valu naguère à M. Mallarmé tant de blâmes et d’ironies, ce sont eux qui lui valent sa renommée d’aujourd’hui. […] Mais en ce cas il se trompe, du moins à ce que je crois ; et ce sont ses romans et ses contes qui valent surtout à me le prouver.
Le titre seul de son précieux volume sur « l’Esthétique de la langue française » valait tout un programme. […] Elle lui avait d’abord valu du maniérisme et une recherche un peu excessive. […] Il s’est arrêté davantage à l’idée que ce subit changement de classe avait valu aux lettres et à la culture française un serviteur de plus. […] Même faite par un Crémieu-Dax, une classe, qui nécessite toujours quelque discipline, vaut mieux que l’étude désordonnée et l’exaltation solitaire. […] Mais rien ne vaut contre le genre ennuyeux.
Renan, ce qui vaut mieux que toutes les habiletés techniques, ce trésor rare et divin : une pâture pour l’âme. […] Et d’ailleurs le décor du cauchemar de la vie valait-il beaucoup mieux, en ces temps soi-disant héroïques, qu’il ne vaut aujourd’hui, parmi les embourgeoisements de nos villes ? […] La délibération valait qu’on s’en moquât en vingt lignes. […] L’Europe nouvelle ne valait pas mieux que l’ancienne. […] La première intéresse les historiens : que vaut la méthode, que valent les textes, que vaut la critique de l’auteur ?
Pierre Quillard J’aime trop un livre pareil |pour insister sur quelques critiques de détail ; cependant il vaut mieux dire que certaines chansons sonnent trop exactement au diapason de Verlaine et que — mais si rarement !
Il vaut mieux que cela.
Non, sans doute : il vaut beaucoup mieux marcher d’après les bons modeles, que de s’obstiner à créer des monstres bizarres qui ne sauroient jamais plaire qu’à des esprits frivoles, triste jouet du premier Auteur médiocre qui veut les séduire.
Ce Voyage ne vaut pas, à beaucoup près, celui de M. de Choiseul-Gouffier, intitulé Voyage pittoresque de la Grece, qui annonce un amateur profondément versé dans la Littérature ancienne, & un Ecrivain aussi ingénieux & poli, qu’élégant & correct.
Mais une telle que la vôtre, Ne se doit jamais hasarder ; Pour votre bien, & pour le nôtre, Seigneur, il vous la faut garder, C’est injustement que la vie Fait le plus petit de vos soins ; Dès qu’elle vous sera ravie, Vous en vaudrez de moitié moins.
Il ne croit pas que son individualité, comme on dit aujourd’hui en assez mauvais style, vaille la peine d’être autrement étudiée.
Cet éloge est plus court, et vaut mieux que le mien.
En général, les terres cuites de Le Moine valent mieux que ses marbres.
Les sceaux étant rendus au chancelier d'Aguesseau, M. d’Argenson crut que les Affaires étrangères allaient lui venir presque d’elles-mêmes : « Je ne postulai point, dit-il, mais on postula pour moi… Je vaux peu, mais je brûle d’amour pour le bonheur de mes citoyens, et si cela était bien connu, certainement on me voudrait en place. » N’est-ce pas là un peu de cette candeur dont on l’a souvent loué ? […] Il était naturel que le petit-fils du comte d’Argenson, ayant à choisir dans les papiers de son grand-oncle, ne fît point porter précisément les extraits sur ce qui était au désavantage de son aïeul : mais l’omission eût mieux valu qu’une altération qui fausse jusqu’à un certain point la physionomie des deux hommes et le sens des caractères. […] Sorti du ministère, voyant son frère y rester et s’y ancrer plus que jamais, il a pu lui adresser cette parole qui résume admirablement quelques-unes de ses plus habituelles pensées : J’ai dit à mon frère (1748) : « Vous avez une belle charge, vous êtes chargé de faire valoir la seule vertu qui reste aux Français, qui est la valeur ; car l’esprit n’est pas une vertu : la franchise, la bonne foi, toutes les autres vertus se sont séparées de nous. » Et ce n’est pas la misanthropie qui a dicté cette parole.
Mais une malheureuse petite fortune à peine commencée, chancelante, ébranlée dans les occasions qui devraient raffermir, l’on se dit : Ne faisons rien qu’à la pluralité des voix ; et l’on ne fait rien qui vaille. […] La morale moyenne de son temps et les usages de la guerre, invoqués à titre de circonstances atténuantes, ne fourniraient que de faibles réponses : il vaut mieux passer condamnation. […] Je les avais divisées en trois parts : la première servait à payer l’armée, qui ne coûta rien au roi cette année (1707) ; avec la seconde, je retirai les billets de subsistance qu’on avait donnés l’année dernière aux officiers, faute d’argent, et j’en envoyai une grosse liasse au ministre des finances ; je destinai la troisième à engraisser mon veau (son château de Vaux) : c’est ainsi que je l’écrivis au roi, qui eut la bonté de me répondre qu’il approuvait cette destination, et qu’il y aurait pourvu lui-même si je l’avais oublié.
Je crois que M. de Feuquières pourra bien jouer des siennes et faire valoir des sentiments fondés sur des raisons bonnes pour ceux qui ne voient pas les choses… » Je ne me fais pas juge entre Catinat et Feuquières, ce serait une grande impertinence ; je ne me fais point le défenseur de Feuquières, ce n’est point mon rôle, et il y aurait à ceci de l’impertinence encore et, qui plus est, de l’injustice ; mais enfin, pour voir le double côté de la question, pour l’envisager à sa juste hauteur et la dégager autant que possible des personnalités dont elle est restée masquée jusqu’à ce jour, qu’on veuille supposer un instant ceci : il y a dans l’armée de Catinat un militaire, incomplet dans la pratique, mais d’un génie élevé, qui a, dès 1690, l’instinct et le pressentiment des grandes opérations possibles sur cet admirable échiquier de la haute Italie ; ce militaire, à tout moment, conçoit ce qu’on pourrait faire et ce qu’on ne fait pas ; il blâme, il critique, il raille même, il hausse les épaules, il est ce qu’on appelle un coucheur, et ce qu’on appelait alors être incompatible : tel était Feuquières, qui à des vues supérieures joignait, il faut en convenir, une malignité particulière. […] M. de Saint-Sylvestre (l’un de ses généraux), qui est un bon cœur et de mes amis, me faisait encore, il n’y a que deux jours, le même reproche qu’il m’a fait plusieurs fois : que j’étais trop modeste et que je ne faisais pas assez valoir cette campagne et ce qui venait de se passer ; que j’en étais la dupe. […] Il vaut mieux hasarder que les ennemis fassent quelques petites courses dans mon pays ou dans la Savoie que d’abandonner les lieux les plus importants. » Le dernier cas prévu arriva, et au-delà de ce qu’on supposait.
En érudition, l’œuvre vaut souvent mieux que l’homme. […] Elles ne valent que par l’emploi et non par l’essence. » Combien, dans une académie, de ces savants par art, qui ne valent que par l’emploi, qui ne sont ni originaux, ni inventeurs, qui ont tout appris, même l’esprit !
La mémoire de Mme de Krüdner est désormais assurée contre l’oubli, et, ce qui vaut mieux, contre le dénigrement facile qui naissait d’une demi-connaissance. […] « La dévotion, a dit Montesquieu, est une croyance qu’on vaut mieux qu’un autre ; — ou du moins qu’on possède ce qui vaut mieux, qu’on est plus heureux, qu’on peut indiquer aux autres le chemin du plus gras pâturage.
C’était comme le murmure lointain du vent dans les bois, qui vous frappe l’oreille avec les bruissements des feuillages et qui vous dit : « Tu es seul, tu es mélancolique ; resserre ton cœur ; jouis de ta solitude et de ta tristesse, et laisse les autres jouir du bruit qu’ils font ; ce qui t’attend ce soir vaut mieux que ce vain tumulte. » IV Quand mon ami, avant d’aller dans le monde, entrait un moment dans ma chambre pour étaler son costume devant ma cheminée, je le regardais en souriant d’une certaine pitié sans envie, et je lui disais : « Va te montrer, mais voici l’heure où, quand tu seras parti, je m’isolerai dans mon manteau ; je me glisserai sans bruit le long des murailles et j’irai attendre, sur le quai du Louvre, qu’une lumière solitaire s’allume, entre deux persiennes, pour m’annoncer que le dernier visiteur est retiré du salon, et pour laisser place à l’ami inconnu qui rôde dans le voisinage, comme l’âme cherchant son corps et n’en voulant point d’autre dans la foule de ceux qui ne sont pas nés. » V Il sortait, et je restais seul au coin de mon feu, un livre à la main, jusqu’à ce que la cloche de Saint-Roch sonnât onze heures, et que ce même onzième coup sonnât de l’autre côté de la Seine, dans un cœur qu’il faisait transir ou frissonner. […] J’avais pardonné cependant, quand je me rappelai que ce même écrivain, toujours pur selon lui et ses amis, avait fait la cour à l’empereur pour obtenir la place de secrétaire d’ambassade à Rome, sous le cardinal Fesch ; qu’il avait ensuite été le favori de M. de Fontanes, favori lui-même de la princesse Élisa ; qu’il passait son temps à Morfontaine, dans l’intimité de cette famille couronnée ; qu’il avait obtenu par elle l’emploi de ministre plénipotentiaire en Valais ; qu’il avait, il est vrai, donné sa démission après le meurtre du duc d’Enghien ; mais que, dans sa harangue à l’Académie, peu de temps après, il avait proclamé Napoléon le nouveau Cyrus, en termes d’un poétique enthousiasme ; le fond de mon cœur n’était pas sans quelque scrupule sur l’immaculée pureté du bourbonisme de M. de Chateaubriand. […] Quelques mois leur valent un siècle.
Le premier besoin nous a valu les meilleures, on pourrait presque dire les seules analyses de sentiments que M. […] Feuillet lui-même nous montre, par l’exemple du vertueux docteur Tallevaut, qu’une doctrine vaut exactement ce que vaut l’âme qui l’embrasse : alors pourquoi rendre la philosophie du bonhomme responsable des crimes de Sabine ?
Est-ce mobilité et caprice, et non pas plutôt la diversité de la vie, qui affecte un esprit bien fait en proportion de ce que vaut chaque chose, et qui lui donne tour à tour toutes les dispositions dans une juste mesure, sans qu’aucune prenne le dessus ? […] Il vaut mieux dire simplement que La Bruyère, comme tous les écrivains supérieurs, sait dire tout ce qu’il veut, et ne dit que ce qui est dans sa nature et dans son dessein. […] C’est de la difficulté vaincue, il est vrai ; mais le mérite de la difficulté vaincue n’est une qualité supérieure que là où elle fait valoir les choses et non l’écrivain.
Elle était l’œuvre d’un poète déjà populaire, et les vers épiques de Voltaire valent ceux qu’on avait applaudis dans Œdipe. […] Pour ceux qui, soit meilleur goût, soit prévention contre le poète, pensaient que la France pouvait attendre encore, et qu’il valait mieux passer pour n’avoir pas la tête épique que de se tenir pour content de la Henriade, à grand’peine s’empêchait-on de les appeler mauvais citoyens. […] Moins le poète a eu le temps de consulter l’auteur, mieux elle vaut.
S’irriter contre lui eût été s’égaler à lui ; mieux valait le mépriser intérieurement et se taire. […] Ne vaudrait-il pas mieux songer à son bien-être et à son plaisir dans la vie présente que de se sacrifier pour le vide ? […] Une femme parfaite vaut un homme parfait.
— sont considérés au moins au même titre que les articles du Sport par les sportsmen ; la Revue Wagnérienne, si elle ne vaut que parmi les wagnéristes, sûrement vaut parmi eux. […] Le public préfère s’en rapporter à sa bêtise naturelle, qui vaut encore mieux que leurs lumières.
., etc. » Je ne sais si cela vaut beaucoup mieux au point de vue oratoire, mais je tiens à noter de quelle façon l’abbé Maury sut donner plus tard à cet Éloge, et en général à tous ses premiers ouvrages, en les revoyant, une légère couche d’orthodoxie. […] Un bon mot, a dit l’abbé de Pradt, lui valait un mois de sécurité. […] Les chefs-d’œuvre de la chaire sont présentés, analysés en grand, et il n’oublie pas les particularités qui peuvent en éclaircir et en faire valoir quelques effets déjà inaperçus.
Une figure aimable, une tournure élégante, un port de tête assuré, soutenu d’une facilité rare d’élocution, d’une originalité fine et d’une urbanité piquante, lui valurent la faveur des salons et cette première attention du monde que le talent attend quelquefois de longues années sans l’obtenir. […] Ce remarquable Discours, qui dépassait de bien loin par le style et par la pensée la plupart des ouvrages académiques, valut à Rivarol l’estime de Frédéric le Grand et obtint un vrai succès en France et en Europe. […] Vers la fin, il valait mieux que ses mœurs.
Il lui fait la proposition comme voisin et par manière de fantaisie : Vous n’êtes pas homme à faire valoir votre terre de Tourney ; votre fermier Chouet en est dégoûté, et demande à résilier son bail. […] Une lettre qu’il écrivit dans ce train d’idées au président, lui valut une réponse qui restera mémorable dans l’histoire de sa vie, et qu’il faut mettre à côté de la noble lettre que le grand Haller lui adressa un jour pour faire cesser les manèges et les intrigues où il essayait de l’immiscer : Souvenez-vous, monsieur, lui disait de Brosses, des avis prudents que je vous ai ci-devant donnés en conversation, lorsqu’en me racontât les traverses de votre vie, vous ajoutâtes que vous étiez d’un caractère naturellement insolent. […] Nous nous flattons de valoir beaucoup mieux à cet égard que les chefs de l’école encyclopédique ; je crains fort pourtant que dans toutes les coalitions et confédérations d’école, de secte et de parti, les hommes ne se ressemblent aujourd’hui comme alors, et qu’ils ne se permettent, à leur manière et dans leur mesure, autant qu’ils le peuvent et autant qu’ils l’osent, ce que se refusaient si peu Voltaire et d’Alembert.
C’est un éloge qu’on ne peut refuser à Vien ; mais quand on tourne les yeux sur Doyen qu’on voit sombre, vigoureux, bouillant et chaud, il faut s’avouer que dans la prédication de saint Denis tout ne se fait valoir que par une foiblesse supérieurement entendue ; foiblesse que la force de Doyen fait sortir ; mais foiblesse harmonieuse qui fait sortir à son tour toute la discordance de son antagoniste. […] Des citoyens instruits, tels que vous et moi, s’il y en avoit eu, auroient hoché la tête de dédain et se seroient dit d’un côté de la scène à l’autre, autres platitudes qui ne valent pas mieux que les nôtres. […] Je n’ai garde de penser que le métier de Montesquieu, le premier des métiers, soit au-dessous du métier de cordonnier, mais je crois qu’un cordonnier qui veut faire le métier de Montesquieu ne vaut pas un cordonnier faisant de bons souliers, surtout quand ce cordonnier a la sottise de croire qu’avec son bavardage inintelligible il ruinera la réputation de l’immortel Montesquieu.
pour Chasles et les libres-penseurs, qu’il mécontentera avec son livre, il valait mieux cent fois laisser tranquille la grosse chose connue, le mélodrame du cachot, la bourde séculaire, avalée et ravalée à chaque génération sans aucune douleur. Il valait mieux ne pas toucher au Galilée du Siècle. […] cela valait mieux, Cydalise !
Les Mémoires d’aujourd’hui, les Monach lui avaient valu une brillante réputation de journaliste et de romancier. […] Il faut reconnaître, d’ailleurs, que, malgré ces améliorations, le récit du capitaine rochefortois vaut davantage par le fond que par la forme. […] Les journées ne valaient guère mieux que les nuits. […] Il avait peut-être beaucoup de mérite, mais je doute que ses lettres pastorales vaillent vos lettres sur l’Italie. […] Mais à quoi bon soupirer, ne vaut-il pas mieux se résigner, veiller au nécessaire, réparer les sottises, préparer l’avenir ?
Cela n’en vaut peut-être pas la peine. […] Alors cela valait la peine d’être l’ami des bêtes ; nos dressages sont plus modestes. […] La musique est rare, qui vaut d’être écoutée. […] L’argent n’est rien ; en soi, il ne vaut pas sa puissance est purement symbolique. […] La science vaut ce que vaut le savant.
Je suis cruelle, dites-vous ; mais que vaut-il mieux, à votre avis : être cruelle comme moi, ou lâche comme vous ? […] Les Fausses Bonnes Femmes ne valent pas les Faux Bonshommes, et Cendrillon ne vaut pas, à mon avis, l’Héritage de M. […] … Elles se ressemblent toutes, celles qui ont de l’esprit et celles qui n’en ont pas, celles qui pensent et celles qui végètent, celles qui ont du cœur et celles qui ne valent rien… Elles se ressemblent toutes ! […] Cela ne signifie point que cette seconde série vaille moins que la première ; au contraire, elle est supérieure, et c’est précisément peur cette raison que je puis en parler plus brièvement. […] La peinture est certainement très vraie, mais elle vaut mieux que son sujet, et tout l’intérêt qu’elle inspire va sans partage à l’art du peintre qui a su faire vivre un pareil néant.
Or, que vaut-il ? […] Lintilhac vaut ceux-là ; pareilles en sont les suites. […] Le picaro valait-il moins que l’entremetteur ? […] Que vaut-elle ? […] Je dis donc : « L’homme vaut mieux que l’animal », et je sais en quoi il vaut mieux.