De sorte que les romans d’Eugène Demolder s’imprègnent toujours d’une émotion religieuse, ceux-là pénétrés de mysticisme, ceux-ci rayonnant d’un idéal, et voilà bien le secret de leur vivifiante joie. […] Jetant au vent du ciel des syllabes magiques, Leur verbe qui vibrait d’une âpre charité, S’emplissait, pour venger l’idéal insulté, De glaives menaçants et de buccins tragiques, La foule a retenu leur nom mystérieux Et le lance parfois en échos glorieux Dans l’acclamation d’une ardente victoire. […] Par sa conception de l’univers et son idéal mystique, Maeterlinck s’apparente aux races septentrionales, mais sa sensibilité persuasive, le parfum insinuant et, par instants, capiteux de son style, le sacrent non moins certainement latin.
Il faut encore que dans ce monde fantastique tout soit agréable et beau, que le cœur et les sens en jouissent, que les objets y soient riants ou pittoresques, que les sentiments y soient délicats ou élevés, que nulle crudité, nulle disparate, nulle brutalité, nulle sauvagerie, ne vienne tacher par son excès l’harmonie nuancée de cette perfection idéale.
Sous Léopold, la Toscane, aussi libre qu’une république, mais stable comme une monarchie, devint le modèle idéal de tous les États de l’Europe.
Il prit alors une des plus fortes résolutions qu’un héros ou un homme de lettres puisse prendre au commencement de sa vie, celle de s’expatrier pour l’amour du dialecte ou de la gloire : mais il lui fallait un prétexte ; il le trouva dans je ne sais quelle haine idéale du despotisme de la maison de Savoie.
Je crois donc qu’à cette mesure on peut juger équitablement les divers systèmes qui se montrent à nous dans l’histoire de la philosophie, et qu’en les comparant à cet idéal de la science, tout incomplet qu’il est, on peut voir avec assez d’exactitude et de justice ce qu’ils valent.
Que la violence de cette situation mette tout un peuple à la gêne, et que les spectateurs soient troublés, incertains, éperdus, comme ces gens qui, dans un tremblement de terre, voient les murs de leurs maisons vaciller et sentent la terre se dérober sous leurs pieds. » Voilà pour Diderot l’idéal d’une comédie sérieuse.
Moi, resté si longtemps indifférent à la nature, si peu soucieux de ses beautés, il arrive qu’une année, je me toque d’arbustes, que je plante, que je fais tout mon bonheur et ma passion d’un petit coin de verdure idéal, eh bien, cette année il faut qu’il gèle, comme il n’a pas gelé depuis cent ans, et tout ce que j’ai planté, tout ce que j’aimais des arbres plantés par mon prédécesseur, tout cela « est gelé, est mort », comme le disait maître Theulier.
Catulle Mendès, « de l’éternelle imbécillité humaine, de l’éternelle luxure, de l’éternelle goinfrerie, de la bassesse de l’instinct érigée en tyrannie ; des pudeurs, des vertus, du patriotisme et de l’idéal des gens qui ont bien dîné. » Vraiment, il n’y a pas de quoi attendre une pièce drôle, et les masques expliquent que le comique doit en être tout au plus le comique macabre d’un clown anglais ou d’une danse des morts.
Les traits de son visage, trop arrondis et trop obtus aussi, ne conservaient aucunes lignes pures de beauté idéale ; mais ses yeux avaient une lumière, ses cheveux cendrés une teinte, sa bouche un accueil, toute sa physionomie une intelligence et une grâce d’expression qui faisaient souvenir, si elles ne faisaient plus admirer.
Non, ce sont souvent des âmes très grandes et très altérées du beau idéal que leur grandeur et leur altération mêmes précipitent dans ces impiétés d’esprit.
XIV Et d’abord il faut renoncer à comprendre l’architecture fantastique de la montagne idéale sur laquelle le poète place son Purgatoire et où il est accueilli par Caton d’Utique, qu’on s’attend peu à trouver là.
Boylesve a symbolisé les angoisses d’un enfant devant la vie, son désir d’un idéal, et son cri douloureux et puéril vers la statue qui domine les foules, est la conclusion nécessaire, profonde et ne prouvant rien.
Sans doute il y a un présent idéal, purement conçu, limite indivisible qui séparerait le passé de l’avenir.
Nous devons par conséquent tendre au-dessous de la continuité des qualités sensibles, qui est l’étendue concrète, un filet aux mailles indéfiniment déformables et indéfiniment décroissantes : ce substrat simplement conçu, ce schème tout idéal de la divisibilité arbitraire et indéfinie, est l’espace homogène. — Maintenant, en même temps que notre perception actuelle et pour ainsi dire instantanée effectue cette division de la matière en objets indépendants, notre mémoire solidifie en qualités sensibles l’écoulement continu des choses.
Si peu idéale, si peu riche d’illusion qu’on la fasse à aucun moment, elle achève dès lors de perdre sa lueur, elle se décolore de plus en plus ; entre eux, à partir de ce jour (septembre 1789), comme entre Adolphe et Ellénore, des mots irréparables avaient été prononcés. […] « Il serait singulier, disait-il, et pourtant je le crois presque, que moi qui ai toujours mis une sorte de vanité à détester mon pays, je fusse atteint du heimweh183. » Il revoit tout d’abord Mme de Charrière ; mais l’idéal des jours anciens ne se recommence jamais ; ce rapprochement ne se passe point sans des brouilleries nouvelles, des explications, des refroidissements à perte de vue ; on assiste aux derniers sanglots d’une amitié vive qui s’éteint, ou, pour parler plus poliment, qui s’apaise pour se régler finalement dans une affectueuse indifférence.
Si Racine ou Corneille avaient fait une psychologie, ils auraient dit avec Descartes : L’homme est une âme incorporelle, servie par des organes, douée de raison et de volonté, habitant des palais ou des portiques, faite pour la conversation et la société, dont l’action harmonieuse et idéale se développe par des discours et des répliques dans un monde construit par la logique en dehors du temps et du lieu. […] Rien ne nous fait tomber du monde idéal où Shakspeare nous emmène.
Son idéal était chevaleresque… Tel je l’ai connu pendant trente ans. […] Nous appelons cela aujourd’hui la réhabilitation, et toutes les écoles socialistes de notre siècle cherchent un idéal renouvelé de l’idéalisme chrétien. […] Il conçoit un idéal et ne le saisit jamais. […] Sévère, c’est l’honnête homme généreux et très intelligent, « l’idéal de l’honnête homme », si généreux qu’il n’hésite pas un instant à « sauver ce malheureux », c’est-à-dire Polyeucte, ou à tout faire pour le sauver, encore qu’il dût le haïr ; si intelligent qu’il est très sceptique sur le polythéisme et entamé d’un commencement de sympathie pour le christianisme.
De même « la Bavière idéale de Musset, avec ses princes invraisemblables et ses étudiants exquis vous donnera l’impression d’un pays bleu, peuplé de fantômes légers, et vous n’auriez aucun étonnement à voir apparaître quelque Titania ou quelque Obéron parmi les bleuets au milieu desquels est assis Fantasio ». […] N’est-ce pas l’Idéal, cette amour insensée Qui sur tous nos amours plane éternellement ? […] Filiation, tout idéale du reste et au hasard des ressemblances : Émile de Girardin ressemblait à Napoléon Ier, de visage, et Terrail-Mermeix, un instant célèbre vers 1880, ressemblait et prodigieusement, j’ai pu comparer, à Émile de Girardin. […] Mais si l’on fit, Adam fou de la première Ève, D’une femme et de son propre rêve un seul rêve ; Si dans elle se prit à l’idéal charnel, Tout ce que l’on avait de jeune et d’éternel, Fût-elle désormais stupide, laide, infâme, On ne s’en peut pas plus passer que de son âme ! […] Non, nous sommes absolument certains que s’il faut des époux mal assortis dans les liens du mariage, conformément au vœu du Génie de l’espèce et à la théorie de Schopenhauer, ce mariage est idéal ; mais que, s’il faut des époux assortis dans les liens du mariage, conformément au proverbe, ce mariage est désastreux.
Bref, le temps ainsi envisagé n’est qu’un espace idéal où l’on suppose alignés tous les événements passés, présents et futurs, avec, en outre, un empêchement pour eux de nous apparaître en bloc : le déroulement en durée serait cet inachèvement même, l’addition d’une quantité négative. […] Mais tôt ou tard ce système d’idées calquées sur les mots devait céder la place à une connaissance exacte représentée par des signes plus précis : la science se constituerait alors en prenant explicitement pour objet la matière, pour moyen l’expérimentation, pour idéal la mathématique ; l’intelligence arriverait ainsi au complet approfondissement de la matérialité et par conséquent aussi d’elle-même. […] Comme si toute autre hypothèse, en posant une préexistence idéale du possible au réel, ne réduisait pas le nouveau à n’être qu’un réarrangement d’éléments anciens ! […] Ravaisson oppose Aristote aux physiciens, qui ne virent des choses que leur mécanisme matériel, et aux platoniciens, qui absorbèrent toute réalité dans des types généraux, quand il nous montre dans Aristote le maître qui chercha au fond des êtres individuels, par une intuition de l’esprit, la pensée caractéristique qui les anime, ne fait-il pas de l’aristotélisme la philosophie même de cet art que Léonard de Vinci conçoit et pratique, art qui ne souligne pas les contours matériels du modèle, qui ne les estompe pas davantage au profit d’un idéal abstrait, mais les concentre simplement autour de la pensée latente et de l’âme génératrice ?
Il n’est jamais gêné par des souvenirs dans l’intrépidité de son affirmation et dans l’audace de ses constructions idéales. […] On a poursuivi pendant la révolution française l’idéal de la liberté de conscience, de la liberté des cultes.
« La vérité du théâtre consiste en ceci : la conformité des actions, des discours, de la voix, du mouvement, du geste, de la figure, avec un modèle idéal imaginé par le poète, et souvent exagéré par le comédien. » C’est pourquoi il ne faut pas s’attendre à reconnaître à la ville, l’homme que l’on a vu agir sur un théâtre. « Ah ! […] Alors, en effet, le grand comédien amoureux de son Isabelle ou de sa Lucile, devient lui-même ; — s’il joue en ce moment la comédie, il la joue pour son propre compte, et ne songeant qu’à ses amours, le voilà bien loin d’être le modèle idéal et sublime qu’il s’est fait d’un jaloux… Un moyen sûr de jouer petitement, mesquinement, c’est de jouer son propre caractère. […] Il chante, il fredonne sa petite chanson ; il compose ses petits vers ; il les écrit sur son genou ; rien ne l’étonne, ou plutôt il se revoit avec joie dans ce monde idéal qui est pour lui le véritable univers. […] On ne sait en effet laquelle des deux on doit le plus haïr, cette mère de famille livrée à des jouets d’enfant, ou cette vieille fille qui se jette dans l’amour idéal, faute d’une passion moins éthérée.
Depuis l’idéal des arts jusqu’aux règles de la conduite, tout doit se rapporter à la foi religieuse, et la vie n’a pour but que d’enseigner l’immortalité.
» Il lut le passage où le poète parle de la foudre remontant pour frapper le héros : Il a bâti si haut son aire impériale Qu’il nous semble habiter cette sphère idéale Où jamais on n’entend un nuage éclater !
Puis il était question du fameux corset de soie noire, que fait porter Bourget à sa femme chic, et qu’elle n’a jamais porté, et l’on parlait d’un corset idéal, d’un corset coûtant 80 francs, et durant huit jours, d’un corset fabriqué de deux morceaux de batiste, avec des baleines de la grosseur des arêtes du hareng.
Mais il est de l’essence d’un pareil idéal de n’être jamais réalisé et de servir tout au plus de stimulant au travail de l’intelligence. […] Certes, l’humanité semble avoir souhaité en général que ses dieux fussent bons ; souvent elle a mis les vertus sous leur invocation ; peut-être même la coïncidence que nous signalions entre la morale et la religion originelles, l’une et l’autre rudimentaires, a-t-elle laissé au fond de l’âme humaine le vague idéal d’une morale précise et d’une religion organisée qui s’appuieraient l’une sur l’autre.
Ils avaient choisi l’antiquité pour le moment idéal de leur humanité quasi réelle et quasi fausse, j’entends historiquement fausse et humainement réelle. […] Je ne crois pas qu’un écrivain doive se faire un idéal de l’extrême facilité. […] Dans ses deuxièmes essais Sur la vie, il écrit : « La poésie n’est rien, sinon la vie idéale. […] Ernest Dupuy s’est demandé naguère si Eva ne serait pas, très honorablement et par une idéale métamorphose, Mme de Vigny. […] Même si sa coquetterie nous fait sourire, nous lui sommes reconnaissants d’avoir préservé son idéale image.
Je veux parler de cette conception grandiose d’après laquelle la musique, étroitement unie à la poésie et sortant de la même âme, doit être l’interprétation la plus profonde et la plus pathétique du mystère de la destinée humaine, suspendue entre l’amour et la mort, entre l’égoïsme et le sacrifice, entre l’aspiration idéale et la fascination des sens. […] C’est la lutte qui se livre dans le cœur entre deux formes de l’amour, l’amour charnel et passionné, l’amour pur et idéal ; Tannhäuser ne peut longtemps, même aux bras de Vénus, se contenter du premier, mais quand il l’entend dénigrer par des gens qui ne sauraient en comprendre les ivresses, il proteste avec toute l’ardeur de son imagination et de ses souvenirs. […] Du même coup, il a mis au premier plan le problème qu’il voulait traiter, l’opposition de l’amour idéal à l’amour charnel.
Son crâne différait fort peu des nôtres, comme en témoignent ceux que l’on a trouvés à Cranstadt et à Cro-Magnon : leurs particularités sont de celles qui ne sont pas rares parmi nos contemporains et qui accompagnent, aussi souvent que la régularité idéale, un beau développement humain. […] Cela constitue son idéal, et c’est très rarement de son plein gré qu’elle se résigne à ne pas les réaliser. […] Les notions du divin, de l’idéal, du progrès seront toujours des appareils à gâcher le bonheur présent en vue d’un bonheur futur, également chimérique pour l’individu et pour l’espèce.
Il ne quête pas la beauté dans le vague et n’a point exilé l’idéal hors du monde. […] Et, si jamais la réalité fut belle, fut toute chargée d’idéal et fut de la poésie toute prête, à portée de la main, c’est durant ces mois d’histoire où les splendides vertus travaillaient contre terre, où l’héroïsme sanctifiait le sol et où les plus divines pensées, entre elles l’espérance, fleurissaient sur la boue et sur le sang du combat. […] C’est merveille de le voir embrouiller, sans maladresse, dans ses phrases, la mission de l’Allemagne et les besoins de l’Allemagne, besoins matériels et idéale mission. […] Comme Rousseau, il a son utopie, sa Genève idéale : et c’est l’antiquité.
Ces textes magnifiques, encadrés dans des promenades aux bords de l’Isménus et de Dircé, l’aidaient moins à reconstruire qu’à se figurer une Thèbes idéale approximative et suffisante pour l’imagination.
Ainsi naît cette religion, œuvre du tempérament mélancolique et de la logique acquise, où l’homme, sorte de Hamlet calculateur, aspire à l’idéal en s’arrangeant une bonne affaire et soutient ses sentiments de poëte par des additions de financier.
L’homme idéal selon Dickens. — En quoi cette conception correspond à un besoin public. — Opposition en Angleterre de la culture et de la nature. — Redressement de la sensibilité et de l’instinct opprimés par la convention et par la règle. — Succès de Dickens.
» Voyez combien l’idéal est, dans les plus grands hommes, au-dessus de ce qu’ils ont tenté en tout genre.
Je croyais me sentir plein d’éloquence à une tribune, mon idéal d’alors, et plein d’héroïsme en face des tyrannies ou des multitudes.
Le noble dessein d’affranchir et d’élever le peuple, d’établir le règne de la justice, de fonder la cité idéale, et de tuer la bourgeoisie, est presque toujours né dans des cervelles de bourgeois.
Les plus énormes efforts, les plus immenses sacrifices de l’humanité ont été faits en l’honneur de questions idéales.
Vous avez commencé par juxtaposer dans un espace idéal les états de conscience qui se sont succédé dans l’âme de Pierre, et vous apercevez la vie de ce personnage sous forme d’une trajectoire MOXY dessinée par un mobile M dans l’espace.
Être réguliers, être plus que réguliers, être fonctionnaires, mais c’est l’idéal même des héritiers de Destin et de la Rancune ! […] Ce n’est que depuis quelques années que les acteurs ont enfin hasardé d’être ce qu’ils doivent être, des peintures vivantes. » — On voit bien maintenant quel était l’idéal même de Voltaire en matière d’art théâtral : une déclamation poétique avec une mimique approchant de celle qui est en usage dans nos mélodrames.
Préface L’Écho de Paris publiait, sous ma signature, le 7 juin 1892, cet article. La vie littéraire, en ses duretés, a parfois d’aimables surprises, mais au bout de bien des années. Cet hiver, je recevais cette lettre du Japon : Yokohama (Hôpital général). Monsieur, Voulez-vous permettre à un jeune Français de vous exprimer tout le plaisir que lui a causé Outamaro, mieux placé que tout autre pour le comprendre puisque je suis au milieu des Japonais… J’avais quinze ans quand j’ai lu Sœur Philomène et j’ai voulu être interne, et je suis médecin… La Maison d’un Artiste m’a fait venir au Japon. En un mot, comme cette étoile qui guide le marin, ignorante elle-même des destins qu’elle mène, vous avez eu une influence dominatrice sur toute ma vie.
On se demande malgré soi : Est-ce que les races latines sont condamnées à ce dépérissement, dès le jour où elles renoncent à tout idéal, répudient toute discipline et inaugurent, sous le nom d’institutions libérales, une anarchie officielle qui est justement le contraire de la liberté ? […] Ils prévoient les risques où s’engagerait leur lignée si elle demeurait trop longtemps sous l’action d’une torpeur héréditaire, dans une société sans art, sans idéal, presque sans patrie. […] Nullement idéales, ces idoles-fillettes attirent par un charme d’irréalité, comme si c’étaient des fétiches artificiels, des joujoux factices, entrevus dans un rêve d’opium.
Bien plus, sous la contrainte du climat et de la solitude, par l’habitude de la résistance et de l’effort, le modèle idéal s’est déplacé pour lui ; ce sont les instincts virils et moraux qui ont pris l’empire, et parmi eux, le besoin d’indépendance, le goût des mœurs sérieuses et sévères, l’aptitude au dévouement et à la vénération, le culte de l’héroïsme.
Pierre Janet compare les actions des hypnotisés à celles des gens distraits. « On sait, dit-il, les sottises que nous pouvons commettre dans un instant de distraction ; eh bien, si l’on tient compte des conditions de la production, un acte suggéré, pour le sujet, est l’idéal de la distraction178 ».