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425. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Conclusion »

D’ailleurs, n’est-ce pas la sociologie qui est destinée à mettre dans tout son relief une idée qui pourrait bien être la base non pas seulement d’une psychologie, mais de toute une philosophie, l’idée d’association ? […] Mais, par cela même qu’ils ne se présentent à elle qu’à ce moment, que, par suite, ils se dégagent des faits et non des passions, on peut prévoir qu’ils doivent se poser pour le sociologue dans de tout autres termes que pour la foule, et que les solutions, d’ailleurs partielles, qu’il y peut apporter ne sauraient coïncider exactement avec aucune de celles auxquelles s’arrêtent les partis.

426. (1818) Essai sur les institutions sociales « Préface » pp. 5-12

La théorie que je m’y permets prouve qu’alors il y avait place à la théorie dans l’examen d’une institution si jeune encore, et si peu éprouvée, qui d’ailleurs a reçu, depuis, bien des modifications. […] Enfin il s’associait à toutes mes prévisions sur la poésie et sur la littérature : le mouvement actuel les confirme encore mieux que son suffrage, si important d’ailleurs.

427. (1885) Les étapes d’un naturaliste : impressions et critiques pp. -302

Fourès, — dont nous reconnaissons d’ailleurs l’admirable talent, — et comme M.  […] D’ailleurs, l’élection a eu lieu à l’unanimité des voix moins une, — celle de M.  […] Frédéric Bataille n’est point d’ailleurs un poète de reflet, il a son originalité et sa note à lui. […] L’élu est trouvé d’ailleurs. […] Son Narcisso est d’ailleurs un singulier mélange de naturalisme et de naïveté.

428. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Lamartine »

Ces Confidences, d’ailleurs, il nous laisse assez entendre qu’elles sont un peu « romancées », qu’il s’y montre tel qu’il a été à peu près et tel qu’il aimerait avoir été tout à fait. […] Et comment, d’ailleurs, aurais-je la prétention d’ajouter quoi que ce soit aux analyses et définitions que MM.  […] Voilà bien des métaphores, d’ailleurs faciles et que je n’ai pas inventées. […] Ce ravissement, d’ailleurs, nous ne saurions le traduire (à supposer que nous en eussions le talent) qu’en le faisant cesser par la même. […] Ou plutôt je crois qu’il s’en aperçut, et j’en conclus  me souvenant d’ailleurs de certains autres vers  que c’était la première version qui rendait sa vraie pensée.

429. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »

La littérature a souvent, et sous des formes bien diverses, dramatisé la voix de la conscience, la voix du devoir ; mais l’exactitude psychologique manque à la plupart de ces demi-fictions ; l’exemple du lieutenant Louaut, bien qu’inventé à l’appui d’une thèse discutable, nous paraît être un des moins inadéquats à la réalité ; nous le réduirons d’ailleurs aux détails les plus vraisemblables. […] D’ailleurs, de toutes les hallucinations, la moins pathologique est, de l’aveu même des médecins, l’hallucination de l’ouïe, et l’ensemble des faits rassemblés dans le présent chapitre a la valeur d’une confirmation psychologique de cette opinion. […] De même, l’éloignement de Socrate pour toute production littéraire est justifié dialectiquement dans le Phèdre, tandis qu’une phrase assez vague d’ailleurs, du Théétète 199, semble le rapporter à un empêchement divin. […] Je ne pus trouver dans mes souvenirs aucun jeu d’enfant auquel ces paroles pussent convenir. » [Le « célèbre Sume, lege de saint Augustin » (plus exactement d’ailleurs « tolle lege »), c’est-à-dire « Prends, lis » renvoie à la scène du jardin de Milan à la fin du livre VIII des Confessions (XII, 28-30), où Augustin fait le récit de la crise finale qui le mène à se convertir et à ne plus rechercher « ni épouse, ni rien de ce qu’on espère dans ce siècle » (Œuvres de Saint Augustin, ed. […] Nous n’adressons d’ailleurs ici à M. 

430. (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »

A cette condition seulement, d’ailleurs, on a pu donner un nom à la rose et à son parfum. […] C’est d’ailleurs ce qu’on apercevra plus clairement à mesure que l’on considérera des états plus profonds et plus compréhensifs de l’âme. […] On verrait d’ailleurs que ces deux illusions, à leur tour, en impliquent une troisième, et que la question de savoir si l’acte pouvait ou ne pouvait pas être prévu revient toujours à celle-ci : le temps est-il de l’espace ? […] A vrai dire, quand les empiristes font valoir le principe de causalité contre la liberté humaine, ils prennent le mot cause dans une acception nouvelle, qui est d’ailleurs celle du sens commun. […] La réalisation de cette idée n’apparaissait d’ailleurs pas comme certaine, mais simplement comme possible.

431. (1884) La légende du Parnasse contemporain

Aucun bagage, d’ailleurs. […] En un mot, puisque vous êtes homme, aimez, espérez, souffrez (cela est fatal, d’ailleurs !) […] D’ailleurs, si je fus condamné, je ne fus pas sifflé. […] D’ailleurs, tant qu’on logeait au premier étage, tout allait bien encore. […] D’ailleurs, son service, quoique délicat, n’avait rien de compliqué.

432. (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265

» J’avoue d’ailleurs que, parfois, elle y met un peu plus de bonne volonté. […] Toujours, d’ailleurs, la joie de Max Lyan a quelque chose de contradictoire. […] Beaucoup de ces derniers ne s’enferment pas d’ailleurs en cette spécialité. […] D’ailleurs elle s’applique rarement. […] Elle est d’ailleurs une infatigable voyageuse.

433. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »

D’abord, il n’est nullement question de monter quelque chef-d’œuvre, comme Alceste, ou Fidelio, dans un milieu si défavorable, ces partitions passant, d’ailleurs, pour trop « assommantes ». […] À cet égard, d’ailleurs, bien des critiques sérieuses leur avaient été faites depuis longtemps. […] Des ressources pécuniaires étant nécessaires à l’Association, elle a préféré les obtenir du concours d’un grand nombre d’adhérents, donnant chacun, une somme minime, à laquelle ils peuvent joindre, d’ailleurs, des donations particulières. […] Déjà, d’ailleurs, des bourses de voyages et des places aux Représentations de Bayreuth, ont été données, en 1883 et en 1884, spécialement par l’Association, à des artistes et amateurs, de toutes les nations. […] L’article d’aujourd’hui précisera, d’ailleurs, le rôle de cette Association.

434. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

Mais, Drumont étant député, d’ailleurs assez muet, et participant à la convention générale, déplorait la gifle vengeresse ; « Ah ! […] En fait, la foule n’a que des instincts, de simples réflexes, dont certains hommes habiles, et d’ailleurs sans génie, savent jouer. […] D’ailleurs il monte en chaire et brandit le tableau noir. […] C’est d’ailleurs pourquoi elle ne saurait être mise à la base de l’instruction, de l’éducation, ni de la morale. […] La colchique agit encore, assure-t-on, sur la goutte, qui, d’ailleurs, tend à disparaître chez nous.

435. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Pourquoi d’ailleurs instituer des comparaisons et des rangs ? […] De quoi lui serviront d’ailleurs et le dévouement, et la sincérité de cet amour ? […] Ils vous diront — vous pourrez constater d’ailleurs — que les signatures féminines se présentent en imposant bataillon. […] Mais ce n’est pas une raison de négliger le second plan, et comme Mme Marcelle Tinayre aime à sortir d’elle-même, que d’ailleurs elle y excelle, voici des figures accessoires qui ne sont guère moins attirantes. […] Et d’ailleurs ne serait-ce pas la condamnation même d’un livre qu’il exigeât trop de préliminaires ?

436. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Appendice. »

« Pour ce qui est d’Hannon (le lait de chienne, soit dit en passant, n’est point une plaisanterie, mais il était et est encore un remède contre la lèpre : voyez le Dictionnaire des sciences médicales, article Lèpre ; mauvais article d’ailleurs et dont j’ai rectifié les données d’après mes propres observations faites à Damas et en Nubie), — Hannon, dis-je, s’échappe, parce que les Mercenaires le laissent volontairement s’échapper. […] C’est d’ailleurs le ressouvenir d’une anecdote, rapportée dans Polyen (Ruses de guerre), l’histoire de Théodore, l’ami de Cléon, lors de la prise de Sestos par les gens d’Abydos. […] D’ailleurs il y a des choses de climat qui sont éternelles. […] D’ailleurs il se trompe grossièrement, le Stagyrite, quand il affirme qu’on n’a jamais vu à Carthage d’émeute ni de tyran. […] Notez d’ailleurs que l’âme de cette histoire est Moloch, le Feu, la Foudre.

437. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. (Suite et fin.) »

Paris, sur tous ces points, a eu raison et gain de cause ; et tantôt corrigeant la Cour, tantôt l’imitant et rivalisant avec elle, il contribuait au moins de moitié à vérifier et confirmer cette remarque de Vaugelas : « Notre langue se perfectionne tous les jours ; elle cherche une de ses plus grandes perfections dans la douceur. » Sur la locution A présent, Vaugelas nous apprend une particularité assez étrange : « Je sais bien que tout Paris le dit, et que la plupart de nos meilleurs écrivains en usent ; mais je sais aussi que cette façon de parler n’est point de la Cour, et j’ai vu quelquefois de nos courtisans, hommes et femmes, qui l’ayant rencontrée dans un livre, d’ailleurs très-élégant, en ont soudain quitté la lecture, comme faisant par là un mauvais jugement du langage de l’auteur. » Vaugelas indique comme équivalent et à l’abri de toute critique A cette heure, Maintenant, Aujourd’hui, Présentement ; mais A présent, qui vaut certes Présentement, l’a emporté et s’est, maintenu malgré la Cour. […]  » Elles n’ont, pas réussi dans cette prétention, d’ailleurs assez naturelle. — Quand on demandait à l’une d’elles qu’on voyait couchée et dolente : « Êtes-vous malade ?  […] Homme de sens, sans supériorité d’ailleurs, il avait tant lu de choses qu’il savait que tout a été dit et pensé, et il en concluait que toute opinion a sa probabilité à certain moment, que la diversité des goûts et des jugements est infinie. […]  » On l’y voit blâmant l’excès de la recherche et de la curiosité, observant d’ailleurs la mesure, conseillant aux bons écrivains un peu faibles par la pensée de s’adonner aux traductions comme à de beaux thèmes où ils pourront acquérir beaucoup d’honneur, maintenant et défendant l’usage des citations en langue latine (il y est intéressé) dans tout discours qui ne s’adresse pas au peuple et à une majorité d’ignorants. […] Mais, dans toute cette réponse, d’ailleurs, le bon sens se présente de plus en plus habillé de termes étranges et de souvenirs bizarres, tirés pêle-mêle de tous les tiroirs à la fois.

438. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

Donc, n’espérons rien, mais protestons, sans distinction de partis, réunis dans le même souci qui est celui de l’avenir littéraire de notre pays… D’ailleurs si tant de lecteurs bénévoles prennent, hélas ! […] Soyons d’ailleurs sans vanité. […] Dernièrement encore, interrogeant un élève, d’ailleurs studieux, et voyant avec étonnement qu’il ne comprenait pas le sens de l’expression employée par moi, je lui demandais : Vous ne savez donc pas le latin ? […] Cette tare, d’ailleurs, n’est point particulière aux lettres. […] Certes, ces gens-là sont les irréconciliables ennemis des études classiques, et d’ailleurs de toute espèce d’études.

439. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »

Quelques-uns affaiblissent en les développant, ou corrompent en les mêlant d’erreurs qui affectent la nouveauté, les vérités que ceux-ci ont exprimées d’autres, qui ont plus de fougue et d’audace, se retournent tout à la fois contre les vérités et les disciplines consacrées par les œuvres du génie, et attaquent le goût du public par impuissance de le contenter, Au xvie  siècle, où les écrivains supérieurs laissent d’ailleurs beaucoup à perfectionner, les écrivains secondaires ont l’importance et l’originalité d’auxiliaires chargés de quelque partie plus facile de la tâche commune, et qui, dans certains ordres de vérités et de connaissances, poussent l’esprit français et la langue, et complètent les conquêtes du génie. […] Le but de ces harangues burlesques est d’ailleurs d’en rendre les héros ridicules : et à qui donc la France irait-elle emprunter l’arme du ridicule ? […] Douter, d’ailleurs, n’est-ce pas apprendre ? […] On pouvait croire que, pour Charron, la religion n’était que la théologie, c’est à savoir, la science et la discussion des sources de la religion, une science d’obligation dans un pays chrétien, mais d’ailleurs sans application à la conduite de la vie, dans les rapports purement humains. […] L’esprit du maître est d’ailleurs empreint sur le disciple.

440. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »

D’ailleurs une lettre est si bonne en tous lieux, en province surtout ; et il y a si peu de frais à faire entre gens séparés qui s’aiment ! […] Et, d’ailleurs, écrire vite n’est pas toujours la bonne méthode pour écrire naturellement. […] Tacite d’ailleurs ne désire nullement la restauration de l’ancienne Rome. […] Grand enseignement d’ailleurs pour les gouvernements, qu’un pays si fécond encore après avoir tant produit, et où la décadence ne venait que du mauvais emploi de forces inépuisables. […] Saint-Simon ne se piquait pas d’ailleurs de bien écrire ; il en fait l’aveu, quoique sans humilité, en grand seigneur qui croirait déroger s’il était, comme il dit, un sujet académique.

441. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « II. M. Capefigue » pp. 9-45

Capefigue, — quelles que fussent d’ailleurs les opinions politiques de l’homme privé et la portée de l’écrivain, — était resté un historien qui voyait plus haut que l’intérêt des partis et même des dynasties. […] Le Bel, si l’auteur, qui ne se retiendra pas plus tard, ne se retenait encore ; cette absolution qui tombe sur tout le monde et sur toutes choses avec une largeur de bonté qu’on voudrait moins inépuisable, n’est point un parti pris ou une de ces combinaisons de l’esprit de parti, une de ces tentatives comme l’esprit de parti s’en permet quelquefois, et qui serait d’ailleurs malheureuse… Non, l’auteur est séduit ! […] Être la maîtresse reconnue d’un roi corrompu, qui donna fastueusement à toutes les familles d’un pays l’exemple honoré de l’adultère, voilà un de ces crimes irréductibles pour lequel on n’a pas le droit de réclamer les circonstances atténuantes devant l’histoire : car rien ne saurait atténuer, pas même la passion, que n’eut d’ailleurs jamais Mme Du Barry pour Louis XV, le crime de l’adultère public et royal. […] … » Et toute cette tirade contre l’hypocrisie possible de notre temps, refaite cent fois par tous les sacripants littéraires qui se font une vertu à eux du vice de Tartuffe et très indigne, d’ailleurs, d’un écrivain qui se connaît en choses sociales et qui n’a pas le droit de conclure contre les doctrines vertueuses de l’absence de nos vertus, montre mieux que tout le reste à quel point d’anxiété l’auteur de Madame la comtesse Du Barry en est arrivé, le malheureux ! […] Et, d’ailleurs, dans l’histoire de cette grisette royale que M. 

442. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. —  première partie  » pp. 126-268

On en jugera d’ailleurs à le voir à l’œuvre, et par l’exposé même des faits où nous avons hâte d’entrer. […] Ce fut sans doute une des raisons qui le déterminèrent bientôt à sortir d’une situation incompatible d’ailleurs à la longue avec ses goûts et avec son extrême délicatesse. […] Son but, d’ailleurs, demeurait toujours historique, ses travaux, depuis 1815, se rapportaient entièrement à cette fin, et tout le reste de sa part n’était que moyen ou hors-d’œuvre. […] Manzoni d’ailleurs, en ces années de jeunesse, recueillait ses idées et les mûrissait tour à tour sous les soleils de France et de Lombardie, plutôt qu’il ne se hâtait de les produire. […] N’oublions pas que c’est un étranger qui écrit : l’image d’ailleurs est parfaitement exacte, et elle vient rappeler à propos combien en effet le goût des nations diffère.

443. (1925) Portraits et souvenirs

D’ailleurs Villiers était mystérieux, même pour ses amis. […] Sur ce point, d’ailleurs, Théophile Gautier ne lui cédait guère. […] D’ailleurs, l’accord s’est fait, depuis longtemps déjà, sur son nom. […] D’ailleurs, M.  […] D’ailleurs, cette sensation n’a rien de rare.

444. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309

Croce s’étend d’ailleurs au-delà des monts ; je lui connais des lecteurs enthousiastes en plus d’une ville d’Allemagne, et à Paris, et à Zurich ; c’est qu’il joint à une grande science quelques qualités trop rares chez les savants : une pensée toujours originale, libérée de toutes les vieilles formules, le bon sens lumineux, la compréhension de l’art et surtout le respect des individualités. […] Croce pour D’Annunzio, mais je n’en recommande pas moins vivement la lecture de son étude, où d’ailleurs les critiques ne manquent pas. […] C’est une faute de goût, une rupture de l’unité artistique ; et de fait la parabole somptueuse de D’Annunzio, dont l’idée centrale me serait d’ailleurs fort sympathique, demeure très inférieure au sobre récit de Matthieu. […] Les Mémoires retentissants d’une princesse royale ne disent-ils pas comment elle a dû fuir la cour pour ne pas y étouffer et pour vivre ailleurs sa « pleine vie », d’ailleurs moins tragique que celle d’Emma Bovary ? […] D’ailleurs, je ferme et je rouvre le livre quand bon me semble.

445. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — I. » pp. 301-321

Ç’a été la manœuvre et le rôle de Beyle : un hussard romantique, enveloppé, sous son nom de Stendhal, de je ne sais quel manteau scandinave, narguant d’ailleurs le solennel et le sentimental, brillant, aventureux, taquin, assez solide à la riposte, excellent à l’escarmouche. […] Le livre, d’ailleurs, est très agréable et l’un des meilleurs de Beyle, en ce qu’il est un des moins décousus. […] Il est d’ailleurs très fin et sagace quand il observe que l’ennui chez les Français, au lieu de chercher à se consoler et à s’enchanter par les beaux-arts, aime mieux se distraire et se dissiper par la conversation : mais je le retrouve systématique lorsqu’il en donne pour raison que, dans la conversation, la vanité, qui est leur passion dominante, trouve à chaque instant l’occasion de briller, soit par le fond de ce qu’on dit, soit par la manière de le dire. […] Il faudrait d’ailleurs l’arrêter à chaque pas si l’on voulait des explications.

446. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de l’Académie française, par Pellisson et d’Olivet, avec introduction et notes, par Ch.-L. Livet. » pp. 195-217

Il n’est pas de ceux qui ayant tout vu, tout essayé dans l’action, comme Retz, et tout osé, se risquent à tout dire, sauf à se faire une langue à leur image et qu’ils sont seuls à parler de cet air-là, bien assurés qu’ils sont d’ailleurs d’être toujours de la bonne école et de la bonne race : il est un de ces auteurs de profession qui, ayant commencé par la plume et ne la perdant jamais de vue, se retrancheraient plutôt (comme Fontanes) des idées ou des accidents de récit, s’ils croyaient ne pouvoir les rassembler et les rendre en toute correction et en parfaite élégance. […] Ce n’est point sur les lettres patentes de son institution que je la prendrai en défaut, et d’ailleurs je ne prétends point du tout la prendre en défaut, mais seulement relever exactement les faits et en tirer la conséquence. […] Quant à Despréaux, il n’a pas donné, sans doute, une histoire exacte et complète de notre poésie dans les quelques vers de son Art poétique, qui en traitent d’ailleurs très élégamment ; mais on ne saurait dire précisément qu’il s’est égaré, en ne s’avançant pas au-delà de ce qu’on savait bien de son temps. […] L’embarras était donc grand de la part de M. le cardinal d’Estrées, qui ne pouvait me donner sa voix sans entrer à l’Académie, et qui ne pouvait d’ailleurs se résoudre à y entrer qu’il n’eût un fauteuil.

447. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de La Mennais »

La foi d’ailleurs ne paraît jamais avoir fait question dans son esprit durant ces années, même quand il adresse à son frère et à son guide des questions comme celle-ci : « Sur la Géologie : — Que penser de ces couches superposes et formées de coquillages qui s’éloignent d’autant plus des espèces connues qu’ils sont plus éloignés de la surface du sol ? […] » Sa correspondance d’alors donne l’idée d’une vie toute d’étude, de prière, à peine accidentée par quelques voyages de La Chesnaie à Saint-Malo, traversée par de courts et brusques éclairs de gaieté, assujettie d’ailleurs à bien des soins domestiques et de ménage, fort occupée dans un temps à la construction d’une chapelle à La Chesnaie ; mais bientôt la maladie que vous appellerez, si vous le voulez, la maladie du génie, l’inquiétude vague, le mécontentement et la nausée du présent, qui sera l’état fondamental et constitutionnel de La Mennais, se dessine et se déclare, et pour ne plus cesser. […] Il emploie pour le déterminer les arguments les plus pressants, les plus fraternels : l’abbé Jean se croyant engagé envers l’évêque de Saint-Brieuc ; pur Breton, prêtre dévoué, tout d’application et de pratique, son horizon d’ailleurs était circonscrit et sa voie toute tracée ; il avait en vue mainte œuvre locale à entreprendre ou à poursuivre. […] Au lieu de cela, en dehors de l’étude et d’une lecture assez étendue, mais toute sérieuse, La Mennais jeune n’a que des relations et des préoccupations d’un ordre unique : une guerre, à Saint-Malo, du petit séminaire contre l’Université, Saint-Sulpice à l’horizon pour toute capitale, et deux ou trois amis avec qui il correspond sur les mêmes objets élevés, mais toujours pris d’un seul point de vue ; rien d’ailleurs qui vienne renouveler l’esprit et lui offrir une variété d’aliments.

448. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »

Comment eût-il pu d’ailleurs improviser en ce sens une influence respectable et forte avec les instruments muets, et la veille encore serviles, qu’il avait sous la main ? […] Il ne se pressa point d’ailleurs de rejoindre Louis XVIII, ni d’aller faire du zèle et de l’émigration à Gand ; il ne se rendit en Belgique qu’à la dernière heure, et quand le canon de Waterloo avait prononcé. […] Une fois à l’œuvre d’ailleurs, son insuffisance à lui-même, comme premier ministre dirigeant, se montra dans tout son jour. […] Il portait, d’ailleurs, sur les choses publiques un jugement excellent ; il sentait les périls intérieurs là où ils étaient ; partisan déclaré de la liberté de la presse, il ne fut pas des derniers à prédire où mènerait la censure.

449. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »

Cette guerre d’Espagne d’ailleurs est ingrate et pénible. […] L’empereur Alexandre, dont la générosité égale, dit-on, l’amabilité, manquant d’ailleurs d’officiers qui entendent bien la grande guerre, est le seul que je puisse servir dignement. […] D’ailleurs j’ai été du nombre de ceux qui n’ont pas fait la guerre en aveugle : en faut-il davantage pour qu’on veuille me lier ? […] La patrie suisse exceptée, le pays d’ailleurs et le théâtre n’y font rien ; la belle école (comme il la conçoit), l’école de la grande guerre, est partout où il y a des capitaines capables de la comprendre et de la pratiquer. — C’est trop d’indifférence, dira-t-on. — J’exprime le fait sans blâmer ni approuver.

450. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN DERNIER MOT sur BENJAMIN CONSTANT. » pp. 275-299

On le voit, dès l’âge de douze ans, dans une lettre pleine de grâce (et à laquelle je n’ai attaché d’ailleurs qu’une importance secondaire, car l’authenticité ne m’en est pas complétement démontrée), on le voit allant dans le monde avec son gouverneur, comme un petit monsieur, l’épée au côté, et déjà très-attentif aux louis d’or qui roulent sur les tables de jeu. […] Ai-je d’ailleurs fait un crime au jeune Benjamin de ce malheur de sa vie première ? […] En finissant d’ailleurs, il n’est pas tellement éloigné, ce semble, des conclusions qui ressortent de nos propres récits. […] J’y renvoie donc, certain d’ailleurs qu’on ne se repentira pas d’avoir fait connaissance de près avec Mme de Charrière.

451. (1890) L’avenir de la science « XIII »

Des monographies sur tous les points de la science telle devrait donc être l’œuvre du XIXe siècle : œuvre pénible, humble, laborieuse, exigeant le dévouement le plus désintéressé ; mais solide, durable, et d’ailleurs immensément relevée par l’élévation du but final. […] Les sciences diverses d’ailleurs, ont des problèmes communs ou analogues quant à la forme, lesquels sont souvent beaucoup plus faciles à résoudre dans une science que dans une autre. […] La même locution s’emploie, d’ailleurs, en grec et en latin pour signifier : Or, d’ailleurs, mais.

452. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Œuvres de Barnave, publiées par M. Bérenger (de la Drôme). (4 volumes.) » pp. 22-43

Il importe, en effet, à la vérité historique de reconnaître que ce qu’on a appelé le changement de Barnave ne date point de ce voyage, ne tient point à une simple émotion, bien concevable d’ailleurs et bien naturelle, mais à une modification antérieure et raisonnée de vues et de principes. […] L’impression ne se borna point d’ailleurs à une simple disposition morale ; des actes politiques éclatants s’en ressentirent. […] S’il n’y avait, de la bouche de Barnave, cette dénégation précise qui gêne, on n’aurait d’ailleurs aucune raison pour devoir dissimuler ce qui, après tout, eût été honorable et avouable. […] D’ailleurs, les communications paraissent avoir été rédigées d’une façon telle, et tellement à la troisième personne, que ni l’un ni l’autre correspondant ne pouvaient en être fort compromis.

453. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame Geoffrin. » pp. 309-329

D’ailleurs, elle n’avait pas quitté la banlieue ; et, même quand elle allait faire visite à la campagne chez quelque ami, elle revenait habituellement le soir et ne découchait pas. […] — « C’était mon mari, il est mort. » Mme Geoffrin eut une fille, qui devint la marquise de La Ferté-Imbault, femme excellente, dit-on, mais qui n’avait pas la modération de sens et la parfaite mesure de sa mère, et de qui celle-ci disait en la montrant : « Quand je la considère, je suis comme une poule qui a couvé un œuf de cane. » Mme Geoffrin tenait donc de sa grand-mère, et elle nous apparaît d’ailleurs seule de sa race. […] Quelques mots de Montesquieu contre Mme Geoffrin indiquent assez ce qu’on pourrait d’ailleurs deviner, qu’il entre toujours un peu d’intrigue et de manège partout où il y a des hommes à gouverner, même quand ce sont les femmes qui s’en chargent. Mme Geoffrin, d’ailleurs, eut le crédit de faire arrêter l’édition, et on mit des cartons aux endroits où il était question d’elle.

454. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Notice historique sur M. Raynouard, par M. Walckenaer. » pp. 1-22

Rien n’était plus prosaïque d’ailleurs et plus banal que l’exécution. […] Raynouard, auteur d’ailleurs fort estimable et d’un grand talent, nous le représente comme un homme froid, impassible ami de la justice, qui n’a aucune raison d’aimer ou de haïr les Templiers, qui tremble devant un inquisiteur et qui ne semble demander que pour la forme aux Templiers un acte de soumission et de respect. […]  » Ce discours de Raynouard se fait remarquer d’ailleurs par le style court, saccadé, tout le contraire du périodique. […] C’en est assez pour prouver que Raynouard, honnête homme et patriote par le cœur, doué de caractère d’ailleurs quand la circonstance l’exigeait, n’était nullement un républicain à la Caton.

455. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »

Et, d’ailleurs, cet amour du spéculatif, cet isolement de toute société, ce retranchement des intérêts et des sentiments humains, tout cela, n’est-ce pas aussi une sorte d’humeur, une manière d’être individuelle ? […] Nisard, d’ailleurs, les défend par le premier de ces motifs beaucoup plus que par le second. […] Ce qu’il y a de plus beau d’ailleurs à Versailles, c’est la mélancolie de cette grandeur évanouie et déserte ; ce n’est pas là l’œuvre de Louis XIV. […] J’aurais également, et même plus encore, à contredire dans le chapitre très-fort d’ailleurs et très-nourri que M. 

456. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre X. »

Comment Platon, qui blâme dans le pathétique de la tragédie grecque une peinture de douleurs ou de crimes mauvaise pour les âmes, n’aurait-il pas eu quelque louange d’exception ou quelque regret marqué pour le poëte dont il aime d’ailleurs la gravité religieuse, et qu’il n’avait pas banni comme Homère de sa république idéale ? […] Si on songe, d’ailleurs, à cette orchestique, ou danse mêlée de chants, qui formait une des représentations de la scène antique, et si d’autre part on remarque, dans la liste non contestée des chants du poëte thébain, un ordre de poésies lié, sous le nom d’Hyporchèmes, aux danses religieuses et guerrières, on concevra sans peine que, dans la critique indigeste de Suidas, ce titre ait pu se confondre avec l’idée du drame orchestique, et que la mention en ait ainsi créé, par double emploi, un théâtre de Pindare dont l’antiquité n’avait pas ouï parler. […] Il voulut d’ailleurs, et lui-même l’avoue dans une de tes Olympiques, relever ses concitoyens du préjugé qui pesait sur eux, et qu’entretenait la raillerie des autres Grecs, surtout la malignité des poëtes comiques d’Athènes. […] On sait comment d’ailleurs elles étaient, pour la langue et l’art, négligées de presque tous, hormis quelques rares érudits, jusqu’à la renaissance poétique tentée par André Chénier.

457. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522

Anicet-Bourgeois et Michel Masson, qui a été représenté avec succès au théâtre de la Gaîté : il lui a semblé que le ton général de ce drame, l’émotion qui en résulte, le triomphe des bons principes et de quelques sentiments naturels et généreux, compensaient les invraisemblances d’ailleurs admises ou exigées dans le genre, et que ces qualités ici n’étaient point compromises, comme il arrive trop souvent, par des scènes accessoires où le vice en gaieté se montre et devient, quoi qu’on fasse, le principal attrait. […] Pour parer, d’ailleurs, à une difficulté qu’elle a rencontrée dans la pratique et qui l’a arrêtée plus d’une fois, et toujours en vue d’aider au travail des Commissions futures, la Commission exprime le vœu. monsieur le ministre, que dorénavant la totalité des sommes destinées aux primes restant la même, il soit permis d’en opérer et d’en graduer la répartition selon le mérite des ouvrages qui sortiront de l’examen avec honneur.

458. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « APPENDICE. — M. DE VIGNY, page 67. » pp. -542

De Thou, fils de l’historien, ami de Cinq-Mars, fut saisi avec lui pour n’avoir pas révélé le traité, que d’ailleurs il avait désapprouvé154. […] Il se complaît à nous rappeler cette fausse position, comme si elle n’éclatait pas assez d’ailleurs.

459. (1874) Premiers lundis. Tome I « Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme. Deuxième édition. »

Quant à ce pauvre Joseph, il ne verra rien de tout cela ; il n’était pas de force d’ailleurs à traverser ces diverses crises ; il s’était trop amolli dans ses propres larmes. […] Jean Reynaud]; et comme d’ailleurs M. 

460. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre V »

 »92 … « Rien ne se fane plus vite dans une langue que les mots sans racine vivante : ils sont des corps étrangers que l’organisme rejette, chaque fois qu’il en a le pouvoir, à moins qu’il ne parvienne à se les assimiler… Déjà les médecins qui ont de l’esprit n’osent plus guère appeler carpe le poignet, ni décrire une écorchure au pouce en termes destinés sans doute à rehausser l’état de duelliste, mais aussi à ridiculiser l’état de chirurgien. »93 ⁂ L’outrance de la terminologie technique est d’ailleurs aussi néfaste à la littérature médicale qu’opposée aux tendances d’impersonnalité chères aux naturalistes. […] Puis, la stricte synonymie ne lui suffisant plus, il a recours à la féconde Analogie, dont un curieux manuel, le Dictionnaire des analogies put d’ailleurs lui faciliter l’usage98.

461. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Préface »

. — Demander l’avis du propriétaire, soumettre au peuple français les plans de sa future habitation, c’était trop visiblement parade ou duperie : en pareil cas, la question fait toujours la réponse, et d’ailleurs, cette réponse eût-elle été libre, la France n’était guère plus en état que moi de la donner : dix millions d’ignorances ne font pas un savoir. […] D’ailleurs, l’événement par lui-même est si intéressant, qu’il vaut la peine d’être observé pour lui seul, et l’on n’a pas besoin d’effort pour exclure les arrière-pensées.

462. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Guy de Maupassant »

Viagère, elle reste douteuse, puisqu’elle n’est vraiment la gloire que lorsque le temps l’a consacrée ; et d’ailleurs nous voyons que la « notoriété » de très grands artistes est surpassée, de leur vivant, par celle de simples histrions. […] De plus en plus il paraît compatir aux objets de ses peintures, et de plus en plus il semble se plaire à nous décrire des passions et des sentiments de telle espèce, que, de les comprendre et de les aimer comme il le fait, cela seul prouverait qu’il a dépassé  sans trop savoir d’ailleurs où il va, — ce naturalisme rudimentaire par où il avait débuté si tranquillement.

463. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Kahn, Gustave (1859-1936) »

Gustave Kahn innova une strophe ondoyante et libre dont les vers appuyés sur des syllabes toniques créaient presque en sa perfection la reforme attendue ; il ne leur manquait qu’un peu de force rythmique à telles places et une harmonie sonore plus ferme et plus continue que remplaçait d’ailleurs une heureuse harmonie de tons lumineux. […] D’ailleurs, une page consacrée à des recueils tels que Chansons d’amant, Domaine de fée, la Pluie et le Beau Temps, le Livre d’images, ne nous dispenserait pas d’une étude sur le prosodiste, celui qui, après Jules Laforgue, tenta de régénérer, en faveur du vers libre, notre poétique si affaiblie aux mains des suprêmes parnassiens.

464. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Rayons et les Ombres » (1840) »

Et d’ailleurs quel est le pauvre pâtre, enivré de fleurs et ébloui d’étoiles, qui ne s’est écrié, au moins une fois en sa vie, en laissant tremper ses pieds nus dans le ruisseau où boivent ses brebis : — Je voudrais être empereur ! […] Il n’y a d’ailleurs aucune incompatibilité entre l’exact et le poétique.

465. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287

D’ailleurs ces évenemens prodigieux veulent que le poëte leur procure la croïance du spectateur autant qu’il est possible, et un moïen de la leur procurer, c’est de les faire raconter dans les termes les plus simples et les moins capables de faire soupçonner celui qui parle d’exageration. […] D’ailleurs leurs incidens qui font la plus belle partie de notre histoire doivent attacher davantage la nation françoise que des évenemens arrivez depuis long-tems dans l’Espagne et dans l’égypte.

466. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XV »

Il n’y a pas, d’ailleurs, de défauts littéraires dont on ne puisse trouver des exemples chez les classiques. […] Faiblesse bien pardonnable et débat, d’ailleurs, sans conclusion, puisque la conclusion dépend des idées de chacun sur le style.

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