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1300. (1813) Réflexions sur le suicide

Tout à coup on entendit la voix d’un Ange, qui sous la forme d’un Ministre de l’Église lui disait ; —  Fils de Saint-Louis, montez au Ciel !

1301. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Les grands motifs de l’art dramatique sont les principes éternels de la religion et de la morale, la Famille, la Patrie, l’État, l’Église, la gloire, l’amitié, etc., et particulièrement dans l’art romantique, l’honneur et l’amour .

1302. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre I. Principe des mœurs sous l’Ancien Régime. »

. — Derrière le carrosse et sur les flancs courent les gardes du corps, avec l’épée et la carabine, en culottes rouges, grandes bottes noires, habit bleu couturé de broderies blanches, tous gentilshommes vérifiés ; il y en a 1 200, choisis à la noblesse et à la taille ; parmi eux sont les gardes de la manche, plus intimes encore, qui, à l’église, aux cérémonies, en hoqueton blanc étoilé de papillotes d’argent et d’or, ayant en main leur pertuisane damasquinée, sont toujours debout et tournés vers le roi « pour avoir de toutes parts l’œil sur sa personne ».

1303. (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360

Vous y êtes tout près de l’église. » XIV Mais le chef-d’œuvre de la piété paternelle est cette lettre admirable, véritable testament du cœur de Mozart le père, adressée comme une recommandation de l’âme à son fils pour le préserver contre les dangers de Paris, et pour faire en même temps devant Dieu, devant sa femme et devant ce fils, l’examen de sa conscience de père pendant les tribulations de son existence.

1304. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411

— Les artistes le mettent en lumière comme une précieuse médaille, et se plongent dans ses dogmes comme dans une source épique de poésie ; mais combien y en a-t-il qui se mettent à genoux dans l’église qu’ils décorent ?

1305. (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311

La croix monumentale qu’il avait conçue et exécutée vingt ans avant s’éleva dans l’église de la Nunziata sur sa tombe ; on l’y admire encore.

1306. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

La voix de Volkêr les fait fuir: « Mais ma cuirasse se refroidit tellement, dit-il, que je pense que la nuit va finir. » Le matin, Hagene et Volkêr appelés à l’église par le bruit des cloches, vont se ranger avec leurs guerriers devant la porte de la cathédrale.

1307. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 avril 1885. »

Nohl retrace l’histoire de l’orgue et du choral et y ajoute des réflexions sur ce qu’il faudrait faire pour que la musique de Bach revécût dans les églises.

1308. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre X, Prométhée enchaîné »

On t’a mal nommé en t’appelant Prométhée (Prévoyant), car c’est un Prométhée qu’il te faudrait pour briser tes chaînes. » — La Passion du Titan a été souvent comparée par les docteurs mêmes de l’Église, à celle de Jésus.

1309. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193

Puis aussitôt commence le défilé des cent vingt-cinq gouaches, dont Tissot fait le boniment à voix basse, comme on parle dans une église, avec parfois, détonnant dans sa parole religieuse, des mots d’argot parisiens, disant d’une étude de la Madeleine encore pécheresse : « Vous voyez, elle est un peu vannée ! 

1310. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Nous avons les révoltées qui agitaient au-dessus de l’émeute en furie, un mouchoir brodé à leurs armes ; nous avons les énergumènes-femmes de la plume et de la parole, armées jusqu’aux dents des paradoxes les plus furieux ; nous avons eu les Mirabeau déguenillées du Club des Femmes ; la femme libre, amie et enfant de chœur de l’abbé Chatel ; nous avons eu une race à part de Saint-Simoniennes qui réclamaient la pluralité des, femmes dans la petite église d’où sont sortis, à la plus grande gloire de la doctrine, tant d’apôtres réservés aux plus hautes destinées ; nous avons eu la femme découverte par M. de Balzac, La Femme de trente ans, un saule-pleureur tout chargé des guirlandes, des lyres, des sonnets de la jeunesse et des hoquets de la suprême passion !

1311. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524

Cet oncle était destiné à l’Église avant la Révolution ; il était entré contre son gré dans cet ordre, avec la perspective toute mondaine d’un évêché ou d’une abbaye.

1312. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre I. Des poëtes anciens. » pp. 2-93

Il ne nous reste des premiers siécles de l’Eglise que des Hymnes où regne une simplicité sainte, qui les fait plus estimer par les gens de bien, que par les amateurs de la belle poésie.

1313. (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands

C’est ce qui fait que le rôle des gens de lettres est, après celui des gens d’église, le plus difficile à jouer dans le monde ; l’un de ces deux états marche continuellement entre l’hypocrisie et le scandale ; l’autre entre l’orgueil et la bassesse.

1314. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Granier de Cassagnac » pp. 277-345

Où les deux autres les attaquaient, lui les défendait, et il n’eût rompu avec eux que s’ils eussent rompu avec l’Église, le principe de tous les gouvernements.

1315. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309

— Et les principes directeurs offrent une probabilité du même genre : le christianisme, qui fut un élément essentiel du moyen Âge, semble étranger au principe de la Renaissance et à celui de la Révolution ; en théorie, oui ; dans la pratique, il a gardé une importance considérable, non seulement en ce qu’il a d’éternellement vrai, mais aussi en ce que ses dogmes ont de suranné et d’inhumain : l’Église romaine commande encore à des millions de consciences ; la notion chrétienne du Mal trouble encore notre morale et même notre droit pénal ; bien plus : l’intolérance haineuse des « libres penseurs » est elle-même une action du christianisme qui entrave ainsi l’évolution de cette humanité qu’il avait jadis délivrée.

1316. (1911) L’attitude du lyrisme contemporain pp. 5-466

Et tout à coup, par au-dessus des pignons noirs, Que dresse, autour de lui, l’église, au crépuscule, Rayé d’éclairs, le clocher brûle. […] La ligne serpentine chère à Hogarth, selon laquelle s’enroulent les mouvements de notre âme, et la spirale décorative animent les piliers de nos églises. […] Que diront nos statuaires devant ces marbres baroques de l’église des Frari où Longhena a juché des nègres atlantes, « dont le pantalon de marbre blanc laisse voir par une déchirure leurs genoux de marbre noir, et des squelettes de marbre noir qui secouent des linceuls de marbre blanc en vue d’y faire lire des inscriptions latines. […] Il éleva des châteaux et des églises, il fit des tragédies, de la musique et des tableaux où il traduisait avec confiance la belle ordonnance de son âme.

1317. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

. — Mystères joués dans les églises au treizième siècle […] Ces pièces, qui avaient la prétention d’offrir un cachet religieux, parce qu’elles avaient pour personnages Dieu, le diable et les saints, étaient représentées dans les églises. […] Avant la révolution de 1789, beaucoup d’abbayes possédaient encore dans leurs archives, des manuscrits contenant des sortes de drames de cette espèce, joués dans les églises avec chant, déclamation et gestes. […] Riuperoux se laissa faire, ce qui lui valut du poëte Gacon les six vers ci-dessous : Certain abbé, las de passer sa vie, Et sans verre et sans abbaye, Brigue, obtient dans l’épée un poste bien renté : Et Barbezieux, par cette grâce, Délivre en même temps l’Église et le Parnasse D’une grande incommodité.

1318. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »

Floquet, à ressaisir ce premier Bossuet, cet abbé Bossuet déjà célèbre, mais avant la gloire, à le suivre pas à pas, à fixer la date et à déterminer l’occasion de ses plus anciens sermons ou panégyriques, à traiter la question de priorité pour certaines pensées entre Pascal et lui ; et enfin dans un second volume172, se faisant éditeur dans toute la rigueur du mot, il donna le texte restitué in extenso de quelques-uns de ces premiers sermons prêchés tant à Metz et à Dijon que dans les églises de Paris et à la chapelle du Louvre.

1319. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Malherbe »

Il y avait les classes distinctes, les gens de cour, les gens de guerre, les gens d’Église, les savants d’Université, et les lettrés ou poètes en langue vulgaire : on ne se mêlait pas encore en un seul public.

1320. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176

Le métaphysicien ténébreux, tombé de l’Église dans le régicide, monté de la Terreur dans le Directoire, et retombé du Directoire dans le Consulat, ne mérite pas tant d’honneur.

1321. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIIe entretien. Cicéron (2e partie) » pp. 161-256

Bossuet lui-même n’était pas homme public à la mesure de Cicéron ; plus libre que l’orateur romain comme orateur, il n’avait à lutter ni contre les tumultes du sénat, ni contre les démagogues, ni contre la tyrannie de César, ni contre les assassins d’Antoine ; il n’avait qu’à servir un roi, à ménager en pontife habile le prince et sa conscience, à mourir sur les escaliers de Versailles en sollicitant pour un indigne neveu la continuation des faveurs d’Église conquises par son propre génie de théologien et d’écrivain.

1322. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408

qui dans une église, à genoux sur la pierre, N’a bien souvent, le soir, déposé sa prière,                  Comme un grain pur de sel ?

1323. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73

Mais c’est une église, il a des croyants… Les premiers volumes, les premiers volumes… mon Dieu !

1324. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181

Alors ma voisine me dit : « Quand une femme est arrivée au moment, où l’essai de ses robes ne lui prend plus tout son temps, où l’amour ne l’amuse plus, où la religion ne s’en est pas emparée, elle a besoin de s’occuper d’une maladie, et d’occuper un médecin de sa personne. » Mardi 4 juillet Là, en ce centre de Paris, au milieu de ces habitations, toutes vivantes à l’intérieur, là, en ce plein éclairage a giorno de la ville, sur cette Maison Tortoni ; 22, cette maison avec ses lanternes non allumées, avec ses volets blancs fermés, son petit perron aux trois marches, où dans mon enfance, se tenaient appuyés, un moment, sur les deux rampes, de vieux beaux mâchonnant un cure-dent, aujourd’hui vide, il me semble lire une bande de papier, écrite à la main : « Fermé pour cause de décès du Boulevard Italien. » Samedi 8 juillet Enterrement de Maupassant, dans cette église de Chaillot, où j’ai assisté au mariage de Louise L… que j’ai eu, un moment, l’idée d’épouser.

1325. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre sixième. Le roman psychologique et sociologique. »

Un premier événement psychologique se produit : c’est sa visite à la famille des Gaos, — visite qui tire toute son importance de la station que la jeune fille fait chemin faisant à l’église des Naufragés.

1326. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »

Il s’agissait ensuite de savoir si le mysticisme n’était qu’une plus grande ardeur de la foi, forme imaginative que peut prendre dans des âmes passionnées la religion traditionnelle, ou si, tout en s’assimilant le plus qu’il peut de cette religion, tout en lui demandant une confirmation, tout en lui empruntant son langage, il n’avait pas un contenu original, puisé directement à la source même de la religion, indépendant de ce que la religion doit à la tradition, à la théologie, aux Églises.

1327. (1881) Le naturalisme au théatre

Prenez la déclamation, l’art du comédien : pendant deux siècles, on déclame sur un ton ampoulé, on lance les vers comme un chant d’église, sans la moindre recherche de la justesse et de la vie ; puis, avec mademoiselle Clairon, avec Lekain, avec Talma, le progrès s’accomplit très péniblement et au milieu des discussions. […] Mais chacun gardait à part soi son tempérament, et il y avait bien des schismes dans cette église.

1328. (1904) Propos littéraires. Deuxième série

Et ceci est un peu plus l’état d’esprit des Encyclopédistes, car ils sont individualistes ; mais ce ne l’est pas encore tout à fait ; car ils sont assez loin de mépriser l’effort en commun, la pensée de plusieurs, coordonnée, au moins, au service d’un dessein général, et ils ne sont pas si éloignés d’être une petite église. […] Ils cherchent à l’emporter en zèle philanthropique sur les prédicateurs les plus pitoyables et les plus chaleureux de toutes les églises, et ils mettent la surenchère pour établir la supériorité de la philosophie sur la religion. […] Les temps devinrent très durs pour les professeurs qui n’aimaient pas le Césarisme et que l’ingérence de l’Église dans le domaine universitaire ne satisfaisait pas.

1329. (1890) Nouvelles questions de critique

Je vois à l’Église dont je suis paroissienne de belles peintures : d’un côté le paradis, où sont des harpes d’or ; d’autre part l’enfer où les damnés brûlent. […] On connaît ainsi, sous la date de 1670, quelques exemplaires du livre de Bossuet : Exposition de la doctrine de l’Église catholique sur les matières de controverse. […] Le Petit de retrancher un jour quatre sur six des grandes Oraisons funèbres de Bossuet, il nous semble que la description de l’Histoire des variations des églises protestantes, ou encore, et au besoin, le fac-similé du titre de l’Instruction sur les états d’oraison, en tiendraient bien la place. […] Il s’agissait de savoir si le défunt, Pierre Doublet, avait eu le droit, quoique étant de la paroisse de Saint-Étienne, de se faire enterrer dans l’église de Vaugirard.

1330. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome I

Quand on est l’enfant d’une mère pieuse qui s’agenouillait sur la pierre des églises aux heures où elle conçut votre âme, quand on a soi-même, durant les années de la jeunesse, aperçu à l’horizon de ses rêveries la colline du Golgotha et les croix dressées, quand on a déraciné de soi la croyance au prix de la lutte la plus tragique et avec la sensation qu’il y allait de la vie éternelle, certes l’histoire de Celui que l’on appela son Rédempteur et son Christ ne saurait être étudiée avec l’indépendance de cœur d’un chimiste considérant un précipité. […] Cette irréligion nostalgique ou haineuse a fait la matière d’une immense littérature, depuis tantôt cent cinquante ans que la campagne contre l’Eglise a commencé de se mener ouvertement Les premières pages de Rolla sont l’expression la plus touchante qui en ait été donnée. […] En peignant le Christ tel qu’il le voyait, il a contribué à détacher de l’Eglise beaucoup de personnes qui n’ont compris de ses livres que leurs négations. […] L’église, où brillait une étoile au fond, ouvrait sa grande ombre noire, que refoulait du dehors le jour vert des crépuscules pluvieux, et l’enfant qui éclairait sur le seuil passait toujours la main sur sa chandelle pour empêcher le vent de l’êteindre.

1331. (1774) Correspondance générale

Je ne sais si j’ai l’honneur de vous être connu ; mais les premiers magistrats de ce pays-ci, des prélats même, aussi distingués dans l’Église par leurs vertus que par leur dignité, vous attesteraient que dans une affaire de la plus grande importance et qui me serait personnelle, rien au monde ne me déterminerait à m’écarter de la vérité. […] Des colonnes de l’Église, dont j’ai l’honneur d’approcher, ont quelquefois juré sur ma seule parole. […] Enfin, mon prince, on ne trouve pas mauvais qu’un homme se promène chez lui en robe de chambre et en bonnet du nuit ; mais il faut être décemment dans les rues, en visite, dans une église, en public.

1332. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71

Il semble qu’on entende les sourds répons retentissants qui roulent dans l’église pendant que la pluie fouette les vitraux ternes, que les nuages déchirés roulent lugubrement dans le ciel, et que les yeux, fixés sur la face pâle du mort, sentent d’avance l’horreur de la fosse humide où les vivants vont le jeter63.

1333. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

La demie sonnait alors à l’église Saint-Landolphe, et les convives ne pouvaient tarder à paraître.

1334. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

Mme C… était à l’église : « Quelqu’un m’appelle, s’écrie-t-elle tout d’un coup, il y a quelque chose. » Le lendemain, on l’appelait au lit de mort de son mari, qui était dans une autre ville.

1335. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

C’était lui qui disait dernièrement à un architecte religieux : « Combien coûtera décidément votre église… toute finie, hostie en gueule ? 

1336. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Cromwell » (1827) »

Enfin, admis dans les arts, dans les mœurs, dans les lois, il entre jusque dans l’église.

1337. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364

Il avait été l’Aristophane du trône, de l’aristocratie, de l’Église ; il devint le Tyrtée de la nation et de la Révolution.

1338. (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627

Le jour où l’on pourra offrir aux hommes, dans une société économiquement mieux organisée, des solennités d’art et de pensée aussi somptueuses et aussi grandioses que celles de la Grèce antique, ce jour-là il sera inutile de chercher des ministres à poigne pour fermer les temples et les églises : les sanctuaires particularistes se cloront d’eux-mêmes, faute de fidèles… Mais nous sommes encore loin de compte, et ce ne sont pas, je suppose, les « fêtes civiques » telles qu’on nous les a présentées jusqu’ici qui atteindront ce résultat.

1339. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre I. La Restauration. »

Les ornements, les tableaux, les statues des églises étaient arrachés ou déchirés. […] ii, le Beau à l’Église.

1340. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

Swann, et les nymphéas de la Vivonne, et les bonnes gens du village et leurs petits logis et l’église et tout Combray et ses environs, tout cela qui prend forme et solidité, est sorti, ville et jardins, de ma tasse de thé 10. […] Il sait s’y rendre, en tant que contemplateur, aussi étranger qu’il se sentait étranger aux paysages et aux églises.

1341. (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296

J’avois osé trouver ce paralelle scandaleux, sans néanmoins appliquer ce terme à Me D mais, elle est très-contente, dit-elle, de scandaliser avec Eustathe, archevêque de Thessalonique  ; comme si ce commentateur d’Homere étoit un pere de l’église, et qu’il fût de la docilité chrétienne de souscrire là-dessus à ses sentimens. […] Platon, Pitagore, Joseph, Philostrate, Denis D’Halicarnasse, Lucien, Metrodorus De Lampsaque, Plutarque, Dion Chrysostome, Ciceron, Horace, des sectes entieres de philosophes et les anciens peres de l’église ; et parmi les modernes, érasme, Jules Cesar Scaliger, S.

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