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1441. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre IV. La philosophie et l’histoire. Carlyle. »

Il en connaît parfaitement la littérature et la langue. Il met cette littérature au premier rang. […] À de certains moments paraît une forme d’esprit originale, qui produit une philosophie, une littérature, un art, une science, et qui, ayant renouvelé la pensée de l’homme, renouvelle lentement, infailliblement, toutes ses pensées. […] Ainsi s’éleva, à la fin du dernier siècle, le génie philosophique allemand, qui, ayant engendré une métaphysique, une théologie, une poésie, une littérature, une linguistique, une exégèse, une érudition nouvelles, descend en ce moment dans les sciences et continue son évolution. […] De là vient encore qu’il n’a point de goût pour la littérature française.

1442. (1835) Critique littéraire pp. 3-118

Littérature, histoire, philosophie, politique, quel est le nom qui résume vraiment notre époque ? […] Le culte des ancêtres n’est pas moins un principe conservateur dans la littérature que dans la politique. […] Dans la littérature, malheur aux langues qui renversent injurieusement les statues des anciens dieux, qui se disent fortes parce qu’elles sont rudes et violentes, qui se croient jeunes quand elles ne sont que barbares ! […] Ils se trouvent pleins de vie, pleins d’avenir, et je suis bien de leur avis ; l’avenir de notre littérature est immense. […] Dans la politique, notre orgueil refuse de plier sous le joug des lois que nous avons faites ; dans la littérature, nous résistons à l’autorité de la langue, la seule cependant qu’une critique libérale puisse invoquer aujourd’hui, la seule qui ait droit de survivre à la ruine des traditions.

1443. (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398

Pourquoi le même malaise, le même mécontentement, le même besoin de nouveau que l’on voit en Politique, dans la société, dans les arts, au Théâtre ne se ferait-il pas sentir dans la littérature ? […] Nous avons cent morts célèbres en littérature. […] Comme tout ce qui est vrai, j’ai voulu, je le répète, le faire entrer dans la littérature. […] Jules Claretie un habile administrateur, avait fait perdre à la littérature un de nos écrivains les plus estimés ; tout au moins était-ce à craindre. […] et de mal embouchés que subit la littérature française.

1444. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »

Il acquit la connaissance de la langue et de la littérature allemandes, et voua à Klopstock un culte qui ne savait pas encore s’étendre jusqu’à Gœthe113. […] Les imprimeries d’ici sont trop chères et trop françaises pour rien d’un peu allemand : à vingt lieues d’ici, on trouverait mieux ; mais là ce ne peut être moi et encore moins Pictet, qui n’a point de goût pour la littérature. […] Il vivait d’ordinaire à Lyon, il s’y maria ; il fut reçu membre de l’Académie lyonnaise et y donna des lectures sur différentes questions d’une littérature élevée : l’influence de la Révolution sur l’éloquence française, un mémoire sur la Littérature allemande, dont Klopstock, à son point de vue, était le centre ; un Éloge de l’avocat général Servan, Les manuscrits de ces divers ouvrages ne se sont malheureusement point retrouvés, et l’on n’en a que des analyses dans les procès-verbaux de l’Académie. […] Comme toute la littérature du monde paraît chose frivole à côté d’un sentiment du cœur ! […] Ce sujet semble faire le complément de celui qui a été proposé pour le dernier prix de la deuxième classe de l’Institut ; il achève le tableau de la littérature du XVIIIe siècle.

1445. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409

» Il vous exhortera à la philosophie, Lettre xxxii ; il vous dira, Lettre xxxiii, que, dans un ouvrage de l’art, il faut que la beauté de l’ensemble fixant le premier coup d’œil, on n’aperçoive pas les détails ; et que, dans un ouvrage de philosophie ou de littérature, les beaux vers, les sentences sont les dernières choses à louer. […] Cependant il me semblait avoir ouï dire de tous côtés, à la mort de ce grand homme, que la littérature venait de perdre son appui, le bon goût son défenseur ; les tyrans qui vexent le monde et les menteurs qui le trompent, leur plus redoutable fléau. […] On a dit de celui qui se plaisait à la lecture d’Homère, qu’il avait déjà fait un grand progrès dans la littérature. […] Comment se remplira le vide immense qu’il a laissé dans presque tous les genres de littérature ? […] 24° Cependant importe-t-il à un critique, même en littérature, d’être un homme de bien, Un bon citoyen, un ami de la vérité et de la vertu ?

1446. (1910) Victor-Marie, comte Hugo pp. 4-265

Ma découverte entre, comme partie intégrante, dans l’histoire de la littérature, et même dans l’histoire des lettres françaises. […] Il n’avait nullement le cœur chrétien, (lui qui professionnellement pour ainsi dire a fait tant de prières, (en littérature). […] Par sa politique de littérature. […] Car ce Booz était bien décidément un faîte entre des affaissements de littérature. […] C’est une excitation à blanc de littérature, à faux, un fatras, un fouillis, un amoncellement de littérature.

1447. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXVII » pp. 153-157

C'est encore de la littérature.

1448. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — II »

« Enfin, nous avoue-t-elle ingénument, je n’ai été étrangère à rien, j’ai pu parler passablement de tout ; mais je n’ai su parfaitement que ce qui se rapporte aux beaux-arts, à la littérature et à l’étude du cœur humain. » Je ne m’arrête pas à des anecdotes bien longues dont madame de Genlis nourrit habilement son récit : comment dans ses retraites au couvent elle barbouillait la nuit les vieilles religieuses, comment elle mystifiait le chevalier Tirtame, ou frappait aux vitres des paysans du village.

1449. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Daudet, Alphonse (1840-1897) »

Les pièces sur les enfants font songer aux « enfantelets » qui sourient dans notre littérature depuis Clotilde de Surville jusqu’à Baïf. — Les Bottines, Miserere de l’Amour, le Rouge-Gorge, Trois jours de vendanges, les Cerisiers, les Prunes, Dernière amoureuse, tous ces sourires de dessins si divers, tous ces cris où il y a du roucoulement et de la violence, évoquent une physionomie personnelle d’écrivain curieux de sentiments, épris de la musique des mots, habile à faire tenir une longue et complète vision dans une phrase brève, sensuelle, dont la raillerie confine sans cesse à l’émotion.

1450. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Judith (1845-1917) »

Elle réussit à faire sentir dans son style la préciosité de cette littérature, vieille et raffinée.

1451. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pottecher, Maurice (1867-1960) »

[Revue de la littérature moderne (15 janvier 1892).]

1452. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sainte-Beuve, Charles-Augustin (1804-1869) »

[Cours familier de littérature (1856-1868).]

1453. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vacquerie, Auguste (1819-1895) »

Nous trouvons dans Souvent homme varie, à peu près tous les caractères qu’on attribue d’ordinaire aux œuvres de la littérature classique… J’oserai dire que Souvent homme varie est une fantaisie très sévèrement composée et déduite presque sans caprice, par un esprit très lucide et très raisonnable.

1454. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 51-56

Après s’être exercé dans la Littérature ; ce Jésuite s’appliquoit, avec un égal succès, aux Ouvrages de piété.

1455. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre V »

Le bref alphabet latin, par ses combinaisons infinies, est apte à rendre toutes les nuances de la voix et toutes les demi-nuances d’une prononciation infiniment variable : on ne fait pas entendre les deux tt dans littéral, littérature, mais on en fait peut-être entendre un peu plus d’un seul, un et une fraction impondérable.

1456. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Noirot »

Nous disions ici même, il y a peu de temps, que la philosophie, accablée sous ses fautes et sous ses excès, n’en pouvait plus, et nous nous demandions si la littérature, qui se débat encore, aurait le destin de la philosophie ; car, chez les peuples intellectuellement en décadence, l’imagination a la vie plus dure que les autres facultés, et elle est la dernière à mourir.

1457. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Quelques « billets du matin. » »

On causait littérature. […] Vous nous avez révélé la beauté spirituelle du roman russe, et vous nous avez fait honte de notre littérature de mandarins. […] C’est notre vieille littérature qui demande des leçons à la vôtre, et c’est nous qui vous aimons. […] Profondément admirée des ouvriers et des petits bourgeois, elle représentait, au café-concert, la littérature morale et élevée. […] C’est comme en littérature.

1458. (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88

Walter Scott est si peu occupé d’une régénération sociale, qu’il est bien plutôt tory que whig ; et cependant quelle immense influence ses écrits n’ont-ils pas eue sur toute la littérature européenne depuis quinze ans ? […] Il se rejettera plein de tristesse et d’amertume dans la nature ; et c’est en effet la marche que notre littérature a suivie. […] Byron dans tous ses ouvrages et dans toute sa vie, Goethe dans Werther et Faust, Schiller dans les drames de sa jeunesse, Chateaubriand dans René, Benjamin Constant dans Adolphe, Senancourf dans Oberman, Sainte-Beuve dans le livre que nous venons de caractériser, une innombrable foule d’écrivains anglais et allemands, et toute cette littérature de verve délirante, d’audacieuse impiété et d’affreux désespoir qui remplit aujourd’hui nos romans, nos drames et tous nos livres, voilà l’école ou plutôt la famille de poètes que nous appelons Byronienne : poésie inspirée par le sentiment vif et profond de la réalité actuelle, c’est-à-dire de l’état d’anarchie, de doute et de désordre où l’esprit humain est aujourd’hui plongé par suite de la destruction de l’ancien ordre social et religieux (l’ordre théologique-féodal) et de la proclamation du principe de l’Égalité, qui doit engendrer une société nouvelle. […] La distinction de ces deux poésies est aussi importante que facile à faire ; et avec elle on se rend compte de toutes les oppositions, de tous les contrastes que présente la littérature actuelle.

1459. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — I — Vauvenargues et Fauris de Saint-Vincens » pp. 1-16

Il en est résulté l’édition que nous annonçons en ce moment, et qui est un véritable enrichissement de la littérature française. […] … Vauvenargues, sous ce masque de Sénèque, ne regarde la littérature que comme un pis-aller : contemporain de Voltaire et déjà son ami, il estime pourtant qu’elle ne compte point assez parmi les hommes pour être le but enviable des efforts sérieux de toute une vie.

1460. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 64-81

J’ai entrepris une tâche plus difficile qu’il ne semble et qui est peut-être prématurée ; j’essaye d’appliquer l’étude critique littéraire, le goût de la littérature pure et simple, cette curiosité libre et heureuse, bienveillante et innocente, à quelque chose et à quelqu’un qui n’est pas de cette nature-là, à un combattant énergique, ardent, tour à tour blessant et blessé, qui est encore tout palpitant, tout saignant et outrageux, étendu sur l’arène. […] Il s’avance au combat avec quelque apparence d’indiscipline, armé de deux ou trois bons mots politiques, repiqués d’un peu de littérature : il écarte les voiles parlementaires, décoche hardiment ses flèches au vif de la situation et quitte la tribune sur un aria di bravura, qu’il réserve à cette fin.

1461. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Lettres de Madame de Sévigné »

il s’agit de littérature, il s’agit du texte d’un auteur classique ; nous avions cru jusqu’ici posséder le texte de Mme de Sévigné, et celui qu’on avait n’était pas le bon ; on vient seulement de nous le rendre : mais de telles réparations, après plus d’un siècle d’abus, ne se font pas sans secousse et sans bouleversement. […] Des réclamations pourtant s’élevèrent ; les amours-propres, les susceptibilités de famille ne sont pas toujours dans le sens et dans l’intérêt de la littérature.

1462. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte. »

Son séjour en Portugal l’initia de près à la connaissance de la littérature portugaise, veuve à peine de son Camoëns et hier encore si florissante ; il y prit goût, et son premier ouvrage, de forme pastorale, la Galatée, s’en ressentit (1584). […] J’aime à suivre pour guide, dans ce résumé de la Vie de Cervantes, Ticknor, cet exact et judicieux historien de la littérature espagnole.

1463. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »

Remarquez comme, dans la littérature de notre temps, tous nos sentiments, toutes nos façons d’être, toutes nos attitudes intellectuelles et morales se sont tendues et exaspérées. […] Sa lanterne le mène plus qu’il ne la porte, et tout ça, c’est de la littérature.

1464. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Les romans de M. Edm. de Goncourt » pp. 158-183

Il suffit de dire que presque toutes ces Pages retrouvées, sont des morceaux de bonne ou de haute littérature, pour marquer la différence entre les feuilles d’il y a une trentaine d’années et celles de la nôtre. […] Si l’on feuilletait l’une d’elles, le Paris de 1852, on verrait un journal quotidien du format du Charivari publiant tous les jours une lithographie de Gavarni et encadrant cette gravure d’un texte écrit parfois par des gens ayant de la littérature.

1465. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428

Cette littérature a une consistance, un attrait, une énergie, qui feront toujours le charme des grandes têtes. […] Dans la faculté de philosophie on enseigne encore la morale, les humanités ou belles-lettres, l’éloquence, les antiquités, tout ce qui dépend de la belle littérature.

1466. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXI » pp. 323-327

Cela constitue en France un genre nouveau de littérature : l’Essai historique dans tout son sérieux et tout son développement.

1467. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Appendice. »

Grimblot, qui, dans ses missions et ses fonctions consulaires à l’étranger, ne perd jamais de vue la littérature, non content de rapporter du fond de l’Orient toute une bibliothèque sanskrite et sacrée dont il vient d’enrichir, d’armer la science et l’érudition françaises, veut bien lire nos simples essais d’un œil à la fois vigilant et amical, et il m’a souvent aidé par ses bons avis à les rendre moins imparfaits.

1468. (1874) Premiers lundis. Tome I « Charles »

Quant à Charles, il ne s’aperçoit pas d’abord de Léonide : son père, qui est un Grec et un vrai Grec du siècle de Miltiade, a fait de lui un Romain, comme dit Morzande ; notre Romain est fou de gloire, de liberté, de littérature même, et la pauvre Léonide a besoin de lui découvrir son amour avant qu’il songe à l’aimer.

1469. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Augier, Émile (1820-1889) »

Vous êtes poète, j’ai voulu surtout marquer votre place, à ce titre, dans la grande littérature, honorer en vous cette constance qui vous porte à chercher les succès difficiles, et vous inviter à marcher résolument dans ce véritable domaine de l’art, que les auteurs comme le public semblent tentés d’abandonner : non que je porte à la comédie en vers une préférence académique et que je lui croie plus de dignité qu’à la comédie en prose ; une grande comédie en prose est assurément une œuvre très littéraire, surtout si elle est l’œuvre d’un seul auteur ; mais la comédie en vers a cet avantage d’une langue particulière qui parle à la mémoire, et d’un art choisi, précis, délicat, et d’autant plus difficile que les esprits auxquels il s’adresse sont plus cultivés.

1470. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Béranger, Pierre-Jean de (1780-1857) »

Quand je me les représente en idée tous réunis sous la tonnelle autour de l’auteur de tant de couplets narquois, j’appelle cela le Carnaval de Venise de notre haute littérature.

1471. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Ghil, René (1862-1925) »

[La Littérature de tout à l’heure (1889).]

1472. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rimbaud, Arthur (1854-1891) »

[La Littérature de tout à l’heure (1889).]

1473. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vicaire, Gabriel (1848-1900) »

Jean de Meung, Villon, Marot, Régnier, La Fontaine, et qu’en fin de compte celui-là n’occupe point un rang ordinaire dans notre littérature qui, ayant des précédents, suivant l’expression de La Bruyère, « le jeu, le tour et la naïveté, vient relier entre eux et nous la tradition si fâcheusement interrompue ».

1474. (1887) Discours et conférences « Discours prononcé aux funérailles de M. Stanislas Guyard, Professeur au Collège de France »

Guyard s’attaqua successivement aux problèmes les plus difficiles des langues et des littératures de l’Asie occidentale.

1475. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192

La satire et la comédie se rangent du côté de la cour ; la littérature tout entière se consacre à la célébrer.

1476. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 189-194

Il établit chez lui une espece d’Académie, où l’on agitoit des questions de Littérature, propres à faire naître l’émulation de tous les gens d’esprit qui y assistoient.

1477. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 139-145

On sait encore qu’après avoir contribué, par leurs libelles & par leurs intrigues, à le faire exclure de son Corps, ils sont parvenus, par de nouvelles menées, à surprendre des ordres à l’autorité pour lui ôter la rédaction du Journal de Politique & de Littérature, & le dépouiller ainsi du seul bien qui lui restoit : ce bien est devenu aussi-tôt la proie du plus acharné de ses ennemis, qui, au mépris des bienséances les plus indispensables, n’a pas rougi de le briguer & de s’en revêtir.

1478. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Préface »

Cette innovation est depuis longtemps en usage dans les littératures étrangères.

1479. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Plus tard il fit connaissance avec la littérature italienne et en a tiré quelque profit. […] Il a été remarqué que le type de Don Juan est absolument inconnu, dans la littérature antique. […] La littérature, voilà l’ennemi. […] Tout pesé et considéré, la littérature, voilà l’ennemi. […] Il l’accuse d’ignorance, de mauvais goût et d’indifférence à l’égard de la belle littérature.

1480. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

Cela se voit, dès les temps très anciens, par leur littérature épique. La littérature épique porte le caractère dramatique très manifestement et au plus haut degré. […] Non, pas même en littérature, la Bretagne n’est servile. […] Qui dira les méfaits, en littérature, de l’admiration et de la modestie ? […] Mais la littérature bonapartiste est cause et effet.

1481. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

Sainte-Beuve, au suprême période de sa carrière et de sa vie, était bien autorisé à parler ainsi de lui-même et du rang qu’il tenait dans la Littérature, lui que ses amis, les gens de lettres, appelaient mon maître , — quelques-uns même (le bien-aimé Théo) continuaient à l’appeler mon oncle comme au temps romantique, lui laissant sa place à côté du père , qui est Hugo. — Ce qui me décide (outre l’amitié qui m’y autorise) à publier la lettre suivante, est l’appréhension intellectuelle qui y est exprimée, et qui se déduit assez logiquement de ce qu’un homme, bien placé pour cela, peut, observer de plus en plus en littérature tous les jours : « Mon cher maître, , écrivait le correspondant de Sainte-Beuve, vous avez dû recevoir de nombreux compliments à propos de votre belle étude sur Mme Valmore ; et cependant chacun ne saurait trop vous dire quelle portée prend (dans ce temps plus que jamais) l’analyse si intime de ce caractère de femme. — Il est à craindre que vous ne soyez le dernier homme de lettres du siècle. […] C’est ainsi que l’ouvrier littéraire, épris de sa profession, prend ses invalides. — Si cette note paraît trop longue, et, à quelques égards, déplacée à propos de Mme Valmore, qu’on n’oublie pas que, comme dans l’industrie, la littérature a aussi ses ouvriers femmes , et l’on sait à présent quel poète douloureux dans la réalité de la vie était cette âme chantante de Mme Valmore.

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