On peut signaler le genre d’esprit qu’ils eurent, leur manière, la moralité plus ou moins élevée, plus ou moins profonde de leur œuvre ; mais quand on a fait cela, tout est fini de la critique qu’on leur doit. […] En ce genre, son chapitre sur François de Sales est un modèle… Enfin, il a en lui du mystique, car le poète décuplé par le croyant finit par toucher à ce phénomène et à ce mystère qu’on appelle la mysticité. […] Car tel est le caractère de ce travail, difficile à nommer d’un mot qui en précise l’idée, de ces esquisses en deux coups de pinceau, qui entrent plus vite dans l’esprit que des figures finies longtemps caressées et qui s’y fixent comme des dards.
Et quand il eut fini, au milieu des rires de tout l’auditoire, il y eut deux salves d’applaudissements. […] Ce qui est même étrange, en ces deux scènes d’exposition qui n’en finissent point, c’est qu’elles sont mal écrites. […] et à force de le tourner et de le retourner, de le presser de questions, Dumas finit par découvrir le pot aux roses. […] J’avais fini par me rendre, vaincu, non convaincu. […] un bordeaux… enfin… une bouteille entamée est une bouteille finie. » C’est comme s’il y avait : « La bouteille est telle qu’étant entamée, on ne peut s’empêcher de la finir. » Eh bien !
Pendant ce temps, sa main écrit des lignes non finies, terminées par des syllabes pareilles ; et il se trouve que ces lignes sont la même chose que ce rêve ; ses phrases n’ont fait que noter des émotions. […] Et pourtant je ne voudrais pas finir ainsi, conter qu’il est mort, qu’il s’est confessé, et le reste.
et si l’on attendait d’avoir fini d’étudier pour écrire cette histoire, l’écrirait-on jamais ? […] Le xixe siècle littéraire est actuellement fini : il est très vraisemblable que les œuvres considérables de la fin du siècle, s’il s’en produit, seront le commencement d’une nouvelle période de notre littérature.
S’étendre la nuit sur les montagnes humides de rosée, embrasser en extase la terre et le ciel, s’enfler d’une sorte de divinité, pénétrer par la pensée jusqu’à la moelle de la terre, repasser en son sein les six jours de la création, s’épandre avec délices dans le Grand Tout, dépouiller entièrement tout ce qu’on a d’humain et finir cette haute contemplation… (avec un geste) je n’ose dire comment. Et c’est ainsi qu’a fini M.
Antistius finit par reconnaître qu’avec ses bonnes intentions il a fait plus de mal que de bien, et qu’il « a porté préjudice à la patrie, laquelle repose en définitive sur des préjugés généralement admis. » Mais, si la réalité ne démentait pas son rêve, il ne croirait pas, il serait sûr, et la certitude abolirait la beauté et la grandeur de son effort. […] Renan lui-même : « … Laissez ce doux rêveur finir tristement, demander pardon à Dieu et aux hommes de ce qu’il a fait de bien.
La beauté sérieuse de Don Quichotte fut longtemps méconnue ; le ridicule de Madame Bovary finira par frapper tous les yeux. […] En vain son âpre volonté de beauté extérieure lui fait jeter d’amples draperies sur ces squelettes, on finira par apercevoir leur néant et que ces riches vêtements les écrasent.
C’est déjà un salutaire exemple que de voir des hommes, si comblés par la renommée, se recueillir pour donner à des œuvres qui ont eu dès longtemps leur succès, et qui n’en sont plus à attendre la faveur publique, ce degré de perfection et de fini qui n’est sensible qu’à des lecteurs attentifs, et qui ne s’apprécie que si l’on y regarde de très près. […] Il y reste de la parole première une sorte de mouvement général, la facilité et le courant ; mais le style a désormais toute la précision et tout le fini que les plus curieux peuvent souhaiter ; la pensée sur chaque point a sa solidité et sa nuance.
* * * — Le monde finira le jour où les jeunes filles ne riront plus des plaisanteries scatologiques. […] J’étais dans la salle à manger, le soir d’un de mes mercredis, causant et buvant avec deux ou trois amis… La nuit finissait, l’aurore se leva à travers les petits rideaux, mais une aurore d’un sinistre jour boréal… Alors tout à coup beaucoup de gens se mirent à courir en rond dans la salle à manger, saisissant les objets d’art, et les portant au-dessus de leurs têtes, cassés en deux morceaux, entre autres, je me souviens, mon petit Chinois de Saxe… Il y avait aux murs, dans mon rêve, des claymores, des claymores immenses ; furieux j’en détachai une et portai un grand coup à un vieillard de la ronde… Sur ce coup, il vint à ce vieillard une autre tête, et derrière lui deux jeunes gens qui le suivaient, changèrent aussi de têtes, et apparurent tous les trois avec ces grosses têtes ridicules en carton, que mettent les pitres dans les cirques… Et je sentis que j’étais dans une maison de fous et j’avais de grandes angoisses… Devant moi se dressait une espèce de box où étaient entassés un tas de gens qui avaient des morceaux de la figure tout verts… Et un individu, qui était avec moi, me poussait pour me faire entrer de force avec eux… Soudain je me trouvai dans un grand salon, tout peint et tout chatoyant de couleurs étranges, où se trouvaient quelques hommes en habit de drap d’or, avec sur la tête des bonnets pointus comme des princes du Caucase… De là je pénétrai dans un salon Louis XV, d’une grandeur énorme, décoré de gigantesques glaces dans des cadres rocaille, avec une rangée tout autour de statues de marbre plus grandes que nature et d’une blancheur extraordinaire… Alors, dans ce salon vide, sans avoir eu à mon entrée la vision de personne, je mettais ma bouche sur la bouche d’une femme, mariai ma langue à sa langue… Alors de ce seul contact, il me venait une jouissance infinie, une jouissance comme si toute mon âme me montait aux lèvres et était aspirée et bue par cette femme… une femme effacée et vague comme serait la vapeur d’une femme de Prud’hon.
Car, là il y avait, certes, l’occasion d’une création majestueuse ; on pouvait, dans un sujet pareil, mêler à la peinture d’une famille féodale la peinture d’une société héroïque, toucher à la fois des deux mains au sublime et au pathétique, commencer par l’épopée et finir par le drame. […] Un mot encore, et il a fini.
Il marcha longtemps, longtemps… Rodolphe et son lapin blanc, l’un portant l’autre, finirent par s’arrêter après deux cent cinquante lieues : ils étaient à Toulouse. […] J’ai fini.
Dès longtemps l’horizon était obscurci ; c’en est fait, le siècle finit au milieu des orages, et une nuit épaisse en couvre les derniers moments. […] Non, Messieurs, la comédie est éternelle ; elle ne cessera d’exister que le jour où tous les hommes seront parfaits, et rien n’annonce encore qu’elle doive finir de sitôt.
Ce n’est pas Mme Sand qui jamais nous aurait fait croire au génie absolu de Gœthe, sur lequel Henri Heine, qui l’adora, a fini par marcher et cracher comme le matelot de Candide sur le crucifix au Japon, et sur lequel d’autres marcheront, après Heine. […] Par là, elle diffère encore de Mme Sand que nous lui avons comparée, et qui, pour faire mieux l’homme peut-être, a éteint en elle le christianisme, renversé l’autel du mariage et de la mort, et imprimé à son talent cette horrible grimace philosophique qui le défigure et qui a fini par le rendre affreux !
C’est bien la peine d’avoir toujours au poing la cravache de Lola Montès, pour finir prosaïquement par le parapluie de Sainte-Beuve ! […] Excepté une chasse aux loups, racontée presque avec la rapidité du traîneau sur lequel la dame est montée et avec des nerfs auxquels je reconnais la vraie femme, je n’aurais pas, littérairement, le moindre détail cosaque à me mettre sous la dent ; et encore le petit cochon de lait que je n’y mets pas, et qu’en cette chasse où les chasseurs sont chassés, on traîne au bout d’un cordon, derrière le traîneau, pour exciter les loups, qui finissent par le dévorer, ce petit cochon me gâte cette scène cosaque, avec son petit air français.
S’il n’y avait ici qu’une préoccupation d’études, qu’une adoration de savant qui finit par faire une idole de l’éternel objet de sa pensée, nous trouverions cela touchant et assez frais, car la pensée a aussi son enfance comme la vie ; et, si ce n’était pas suffisant pour expliquer une admiration si naïve ou si profonde, nous penserions à ces moines du mont Athos qui finirent par voir la lumière incréée, à force de regarder attentivement leur ombilic.
Son volume, qui finit par une espèce d’apothéose de Stuart. […] » V J’ai fini.
Dans ce pays, qui en avait fini avec cet abus des ancêtres, — qui se vantait de n’avoir plus d’ancêtres, — dans ce pays qui voulait tuer l’histoire du passé avec l’histoire du présent, on se battait comme les ancêtres, et pour les mêmes raisons que ces ancêtres méprisés ! Et, contradiction qui dure toujours et qui n’est pas près d’être finie !
… Ce n’est que des fragments, mais assez finis par un côté pour qu’on devine ce que serait le côté qui n’est pas fini, si la mort de l’auteur ne l’avait pas laissé pendant.
Tous, tant ils l’aimaient, ne cessèrent de craindre qu’il ne se brisât tout à fait à la chaleur continue de cette petite flamme de génie, laquelle était sa vie aussi, et menaçait à chaque instant de s’exhaler comme la lumière du flambeau épuisé s’exhale, haletante et palpitante, sur la bobèche en cristal qu’elle finit par faire éclater ! […] Il leur suffît d’être finies. » Lyre toujours montée, Sibylle toujours prête, mais sans l’emportement des Sibylles, il écrivait sur de petits morceaux de papier, pris partout, ce qui lui venait partout… Et ce qui lui venait, ce n’était ni des éclairs, ni des étincelles, c’étaient des rayons.
Il ajoute encore : « Il n’est plus permis de douter que l’idéal de la chevalerie ne soit tout celtique », et il finit par assurer « que les tendances de l’esprit celtique se retrouvent dans les manifestations de l’esprit français », conclusion qui embrasse tout et qui ne va à rien moins qu’à la plus insolente négation, et la plus hypocrite, de tous les mérites chrétiens du Moyen Âge, le temps le plus détesté par les philosophes, parce qu’il est le plus catholique de tous les temps, de ce Moyen Âge auquel on essaie de voler sa gloire, quand il est impossible de la nier ! […] Nous n’outragerons pas son intelligence au point même de le supposer, mais c’est un ennemi de l’Église qui écrit pour le commun des esprits et pour l’éducation élémentaire des pauvres jeunes gens qui ne se collèteront jamais avec les difficultés de l’histoire, et cela lui constitue un terrain sur lequel, si grotesque qu’on soit, on finit par devenir dangereux.
Saint Louis a fini par tiédir cette glace. […] IV Et je l’ai dit, — et je finirai comme j’ai commencé, — voilà le défaut surtout, le défaut central de l’ouvrage de M.
Et tant qu’on ne l’aura pas montré avec une évidence, si claire que sa scélératesse soit une opinion à laquelle personne n’ose plus toucher ni contredire, on n’en aura jamais fini avec le xviiie siècle. […] Le xviiie siècle a préparé et il a fini par accomplir la Révolution française et quand nous n’aurions pas d’autre raison que ce beau chef-d’œuvre, cette raison suffirait pour nous faire mépriser ce siècle vil, malgré l’éclat de ses talents et de ses vices, et dont on peut demander s’il fut plus criminel que lâche, ou plus lâche encore que criminel.
D’injustice véritable, nous venons de montrer qu’il n’y en avait point ; et, d’ailleurs, tout s’arrange avec le temps, — le temps, ce grand Juste, qui finit toujours par mettre chacun à sa place. […] Mais, heureusement pour lui et heureusement pour nous, il y est allégé, soulagé et abrégé de cette phrase qu’il avait si longue, soit dans ses écrits scientifiques, soit dans sa conversation, parce que, rapporteur toujours animé d’une rage synthétique, il aurait voulu faire tenir dans une seule phrase tout ce qu’il savait ; et comme ce n’était pas facile, il n’en finissait point.
Il prétendait qu’il renfermait plus de craie que de muscles dans sa mince personne, et cette idée de craie, rapprochée de l’idée de sa gaieté froide et forcée, fait penser à ces clowns anglais qui s’en barbouillent et qui rient, comme par ressorts, sous ce masque blanc… « Je sais maintenant comment je finirai, — écrit-il à Lady Ossory, le 16 janvier 1785. — Comme je ne suis plus qu’une statue de craie, je m’émietterai en poussière. […] Il finit par là sa Correspondance, ce qui prouve qu’il n’a pas de venin dans la queue, venenum in cauda.
Et plus loin : « J’avais besoin pour travailler d’infiniment plus de notions qu’un autre. » Et voilà qu’après avoir confessé son indigence intellectuelle, il se fait mendiant hardiment en sa Correspondance et quête, pour finir son livre, aux renseignements et aux détails. […] Sa rage d’ironiser, de ridiculiser, d’aplatir son pays, fut de l’imitation encore, mais elle fut surtout la rage de faire de l’effet, qui finit par faire souffrir et par épouvanter de son effet même ceux qui l’ont !
quoique tous ces écrits portent à des degrés différents la marque de ce catholicisme qui finît par s’emparer complètement de Donoso Cortès, et le fît naître à force de le féconder, il saute aux yeux que les plus faibles catholiquement de ces écrits sont, au point de vue du talent seul, d’une faiblesse plus que relative… On voit clair comme le jour, à travers ces écrits, ce qu’aurait été toute sa vie Donoso Cortès, sans ce catholicisme maîtrisant et transfigurateur qui fut le ciel pour son talent. […] Il mourut, en effet, quelque temps après qu’il eut fini ce livre qu’on mettra désormais entre les Soirées de Saint-Pétersbourg et les Recherches philosophiques de l’auteur de la Législation primitive — à côté, mais un peu au-dessous des Soirées ; à côté des Recherches, mais aussi un peu au-dessus.
D’injustice véritable, nous venons de montrer qu’il n’y en avait point ; et d’ailleurs, tout s’arrange avec le temps, le temps, ce grand Juste, qui finit toujours par mettre chacun à sa place. […] Mais, heureusement pour lui et heureusement pour nous, il y est allégé, soulagé et abrégé de cette phrase qu’il avait si longue, soit dans ses écrits scientifiques, soit dans sa conversation, parce que, rapporteur toujours, animé d’une rage synthétique, il aurait voulu faire tenir dans une seule phrase tout ce qu’il savait ; et comme ce n’était pas facile, il n’en finissait point.
Ni le Hussitisme et ses guerres d’un fanatisme si sauvage, ni le Condottierisme qui déchire et se partage l’Italie, ni les exploits de Huniade et de Scanderbeg contre les Turcs, inspirés par l’héroïque mais mourant esprit des Croisades, n’ont la gravité désastreuse de ce concile de Bâle où la Révolution, comme les temps modernes l’ont vue depuis, sophistique, bavarde, ergoteuse, n’ayant à la bouche que cet insolent et menaçant mot de réforme qui a fini par titrer le protestantisme, est entrée dans l’Église pour descendre de cette cime du monde et s’étendre dans le monde entier, et de religieuse se faire politique sans pour cela cesser d’être religieuse, — les communards et les athées de ce temps ne le prouvent-ils pas ? […] Alexandre VI, par le pontificat duquel a fini le xve siècle, est tiré présentement de dessous les pieds et la plume des imbéciles, des ignorants et des impies, qui croient lapider la papauté avec son cadavre.
Enfin, dans les dernières années de la Restauration, ils écrivirent, avec la main tremblante et sceptique de Jouffroy, « comment les dogmes finissent », et si, à partir de Jouffroy, ils n’ont plus eu d’illustre interprète, ils n’en vivent pas moins parmi nous et il est aisé de les reconnaître à certaines formes surannées de langage. […] Je pourrais bien citer encore tous les dialogues, sans exception, rapportés par lui, entre son père et son vieil oncle le curé, toutes ces conversations dans lesquelles la science et la foi du prêtre finissent toujours par un peu trop se taire devant les raisons du libre penseur.
— « L’Univers est fini, les temps sont consommés. […] On n’en eût dit mot, car personne n’en a parlé ; et le livre coulerait en silence dans l’oubli… Mais il est signé du nom de Quinet, de ce nom qui, trente ans, a résonné comme le style creux de l’homme qui le porte, et pour la même raison… L’occasion était donc bonne d’en parler pour en finir avec ce nom d’une célébrité imméritée, pour crever enfin cette grosse caisse… La Création est un pauvre livre.
Dans cette succession d’événements qui osent tout, — le chimérique et l’absurde, sous prétexte de merveilleux, — on se demande vainement où finit la légende, fruit de l’imagination des poètes ou des chroniqueurs du passé, et où commence l’inspiration du poète moderne et son travail… Quel est le fait ou la combinaison, de quelque nature qu’ils soient, qui, réellement, lui appartiennent ? […] IV Mais il faut en finir.
… André Chénier finit lui-même par sentir que tout ce travail de fourmi, engrangeant dans son cerveau tant de miettes de latin et de grec, finirait, de ses petits tas, par encombrer son génie : « Je donne trop à ma mémoire », disait-il dans les derniers temps de sa vie.
Saint-Maur ne débuta pas précisément à l’heure où les autres finissent, pourtant, car, avant son Dernier Chant, il avait, ce poète de tant de cordes à sa lyre, publié une traduction des Psaumes d’une étreinte de texte et d’une sévérité d’exécution qui étonnèrent beaucoup ceux qui s’imaginaient ne trouver eu lui qu’un délicieux poète, gracieux et coloré. […] C’est partout la même simplicité, le même fini, le même art caché et profond, dans les pièces les plus attendries comme dans les plus riantes ; car Saint-Maur, ce vivant et ce jeune toujours, a les deux émotions du rire et des larmes.
est-ce cette situation, découverte cruellement par les circonstances, qui est la cause de cette rupture douloureuse, mais définitive, sur laquelle finit le roman ? […] Shakespeare finit trop en Rabelais.
Quand le monde romain et païen se mourait, c’était le monde physique qui finissait, le plus puissant monde physique qui eût jamais écrasé de son poids la terre, et il avait encore la force de rejeter, de son ventre épuisé, des arrière-faix comme Messaline. […] Le moraliste, chez lui, a fini par l’emporter sur le peintre.
Prosper Mérimée, l’auteur de Clara Gazul, de Colomba et de Carmen (ses meilleurs titres, dit-on, à la renommée), avait eu la grande vocation, cette vocation dominatrice et enflammée qu’on pourrait appeler l’idée fixe sans folie, on ne l’eût pas vu, au milieu de sa vie, je ne dis pas de romancier devenir historien, par la raison très-simple que, qui sait raconter le cœur de l’homme peut bien raconter le cœur des peuples, mais de romancier devenir archéologue, philologue, antiquaire, et finir en Raoul-Rochette après avoir commencé en Stendhal… M. […] — ne serait plus, à son tour, qu’une petite mécanique plus ou moins ingénieusement construite, une espèce de tourniquet à émotions, qu’on serrerait d’autant plus fort qu’on voudrait en finir plus vite… Seulement, disons-le, si l’art n’est conçu que comme une opération chirurgicale, — non nécessaire, — et que plus tôt c’est terminé, mieux ça vaut, pourquoi commencer ?
On sait après quels tâtonnements Balzac a fini par trouver sa voie. […] Où commence le raté et où finit-il ? […] Elle ne finit pas, elle met fin (sauf au vote du budget). […] Quand elle avait fini un livre, elle prenait du papier et en commençait un autre. […] C’était fini.
Après quoi, il ne sait plus comment finir. […] Mais c’est fini, et tout est pour le mieux. […] j’en suis sûre, tout ça finira mal.” […] « Et la pièce est finie. […] — Heureusement, nous avons eu, pour finir, En revenant de la revue.
Il a même fini par l’épouser. […] Elle a fini par devenir une gêne sociale. […] Dans huit jours ce sera fini. […] J’ai bien fini par trouver Leterrier intelligent ! […] Car ainsi le cœur. » Les choses finissent par s’ébruiter.
Est-ce ma faute si je trouve partout des bornes, si ce qui est fini n’a pour moi aucune valeur ? […] Rousseau et Zimmermann ont fini désespérés, et Chateaubriand nous montre René mourant dans l’impénitence finale de la mélancolie. […] Manfred veut en finir avec la vie. […] … J’ai même fait quelques vers ; j’en ferai quelques autres dans ma vie, mais je ne sais pas si je pourrai rien finir. […] En somme, cette femme extraordinaire finit comme elle a vécu.
La nature, l’art divin, est donc comme les arts humains une manifestation de l’idée infinie à l’aide d’une forme finie. […] Pour posséder un sentiment juste et complet des destinées sociales, il faut d’abord avoir compris les époques finies ; pour bien les comprendre, il faut les avoir aimées. […] De beaux talents s’y développèrent parallèlement à de belles amitiés que la tombe seule a vues finir. […] Cependant la Providence finit toujours par rétablir l’harmonie, et les conquêtes de l’homme lui sont assurées. […] On ne sait plus où commence la peinture et où finit la poésie.